Témoignage d'une corde - chapitre 17

- Par l'auteur HDS Artman -
Récit érotique écrit par Artman [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Témoignage d'une corde - chapitre 17 Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-05-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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Témoignage d'une corde - chapitre 17
Témoignage d’une corde – chapitre 17

Le secret de l’Atlandide

Un couloir exigu encadré de placards permettait à peine de se changer. Pourtant, la métamorphose n’était pas que vestimentaire. En se déshabillant, Nina se parait de sa soumission. Elle entassait de son mieux ses vêtements dans le rangement trop étroit. En pestant contre ces moyens inadaptés, elle ne sentit pas le regard de notre propriétaire se poser sur elle. Vêtu de sa seule serviette nouée à sa taille, il venait de nous placer méticuleusement dans un petit sac à dos pour que nous puissions les suivre au gré de leur fantaisie dans ce sauna-hammam réputé pour sa tolérance. Ses yeux glissèrent de sa chevelure mal retenue par un crabe disposé approximativement pour atteindre ses épaules rondes et blanches. Les reflets cuivrés de ses cheveux étaient rehaussés par cet épiderme d’albâtre balayé par quelques mèches folles. Cette fois, avertie de cette observation par une voix intérieure, elle se redressa et, se tournant d’emblée vers lui, dégrafa son soutien-gorge de dentelle noire. La libération des globes charnus fut illuminée de leurs sourires respectifs. Elle s’approcha de lui avec l’intention affichée de trouver l’asile des bras protecteurs. Ne se rendait-il pas compte, malgré la légèreté qu’elle s’efforçait d’afficher, combien il lui en coûtait de s’exhiber ainsi ? Encore, se dénuder devant le regard des autres est une chose qu’elle acceptait moins difficilement aujourd’hui mais elle savait très bien la teneur des prochaines heures où il la mènerait en toute impudeur à manifester sa jouissance devant cette foule incroyable. Il y avait là des travestis aux reflets bleutés d’une barbe renaissante en soirée et au rouge à lèvres couvrant exagérément des lèvres trop épaisses. Ils se déplaçaient de manière ostentatoire dans une démarche mal assurée par des talons trop hauts afin de trouver celui qui acceptera de conforter leur impossible rêve le temps d’une rencontre éphémère. De nombreux hommes jeunes, aux origines africaines ou maghrébines s’amassaient déjà autour des trop rares femmes présentes dans l’espoir de recueillir un peu de cette fraiche fémininité pour étancher une soif sexuelle que les interdits culturels entretiennent dangereusement. Deux autres couples passèrent devant l’extrémité du couloir pour se rendre vers le sauna. D’un rapide coup d’œil, les hommes comme les femmes jaugèrent les nouveaux venus que nous étions mais ne dévoilèrent pas leurs intentions. Nina pensait trouver refuge en se serrant contre lui et trouver dans son affection le réconfort lui permettant de franchir ses réticences pour se livrer telle qu’il la voulait.
Il l’arrêta dans son élan en exigeant qu’elle achève de se départir du dernier petit triangle de tissu de son string assorti. Contrariée, Nina fit rouler sa culotte minimaliste le long de ses cuisses, tandis que roulaient aussi les yeux envieux des jeunes hommes plus attentifs qu’attentionnés. Infiniment nue, transpercée par ces regards dépourvus de compassion, Nina s’approcha doucement de son Maître en espérant ne pas voir son initiative déboutée. Il la laissa venir à lui mais lorsque les derniers centimètres les séparant furent atteints, il lui prit le bras comme dans une figure de Rock’n Roll et lui fit faire un demi-tour qui la plaça face à ce public redouté. La plaquant dos contre lui, il lui immobilisa ses mains dans le dos et il la contraignit à écarter exagérément ses cuisses. Ainsi exposée, Nina l’entendit lui murmurer qu’il voulait qu’elle s’en remette à sa protection. Celle-ci lui parut bien précaire. La main de son Maître glissa de sa nuque à ses seins en s’attardant sur les pointes roses qui se durcirent instantanément. Satisfait de ce premier résultat, la main s’attarda sur la taille et l’abdomen. Nina savait qu’elle allait encore descendre pour venir à la conquête de son pubis épilé. Et qu’elle, elle allait inversement ressentir son désir monter alors qu’elle aurait tant voulu rester impassible. Trop tard ! L’index inquisiteur dessina le sillon de son intimité et, comme la terre s’ouvre au passage de l’araire, ses lèvres inondées s’écartèrent en dévoilant un clitoris gorgé de désir. Nina écrasa de toutes ses forces son bassin contre son Maitre comme si elle avait voulu se fondre en lui. Pour fondre, elle fondait. Et pourquoi l’index avait-il été rejoint par le majeur pour venir exacerber son clitoris qui ne pouvait plus se soustraire aux délicats assauts circulaires qui allaient avoir raison de la sienne ?
Les yeux de Nina se fermaient lorsqu’un « Ah, vous êtes là ! » sonore lui fit découvrir la présence de Carole et Yann. Affublée d’une perruque improbable, Carole, vêtue du paréo coloré prêté par l’établissement, embrassa Nina et notre Maitre comme s’ils se rencontraient fortuitement sur la place du marché. Cette désinvolture amusa notre propriétaire qui prenait le temps de saluer courtoisement Yann, lui expliquant qu’ils étaient arrivés avec un peu d’avance.
Fendant le rang des voyeurs, les deux couples se dirigèrent vers les douches. Avec une simplicité déconcertante, Carole se plaça sous le jet tiède et se savonna généreusement. Ses seins lourds rythmaient ses mouvements toniques et étaient pétris par les allers et retours de ses bras actifs. Elle avait une peau mate et de larges aréoles brunes cernaient ses mamelons rendus saillants par deux piercings. Une de ses mains glissa furtivement sur son pubis glabre. Elle tourna sur elle-même avec grâce. Le tatouage en hommage au dieu Ra ornant ses reins nous observait maintenant. Elle couvrit ses fesses généreuses de cette mousse équivoque issue du distributeur mural. Ses jambes marquèrent une légère flexion et sa main passa à nouveau sur son sexe avant de venir enduire son sillon fessier en dévoilant furtivement son anus, forme de clin d’œil invitant à le rejoindre. Elle était plus grande que Nina et son énergie avait capté l’intérêt de toutes les personnes présentes. Elle laissa l’eau ruisseler sur son corps et la débarrasser des dernières traces de savon. Satisfaite, elle vit Nina la regarder d’un air grave. Nous seules savions l’ampleur des craintes que Nina nourrissaient. Après avoir redouté d’être livrée à la vue des spectateurs indésirables et, peut-être, d’être donnée à un inconnu, Nina craignait également d’être laissée dans l’ombre de cette femme décomplexée. Carole lui adressa un sourire désarmant et l’attira à elle. Adoptant des gestes mesurés, elle entreprit de laver Nina avec douceur. Cette opération sut séduire notre soumise qui trouva là l’attention qui diminua la tension intérieure qui la raidissait. Carole disposait de Nina qui se ressourça sous le jet bienfaisant de cette douche. Les deux femmes se faisaient face et se tenaient dans les bras l’une de l’autre. Elles se sourirent et leurs bouches se trouvèrent. Elles échangèrent alors un baiser dont on pouvait percevoir la profondeur et la sincérité.
Dans cette atmosphère apaisée (et à baisers), les deux couples se rendirent alors au sauna.
Malgré l’humidité chaude du lieu, notre propriétaire me convoqua sur le corps de Nina. Avec précaution, il me fit passer autour du cou pour saisir ses seins souples que j’ai délicatement ceinturés. Au gré de mes passages, il fit lever et tourner Nina sous la contemplation attentive des personnes présentes. Dans un silence aussi pesant que la moiteur de l’air, je marquai mon territoire. Mes brins imbibés par la vapeur d’eau devenaient plus pesants. Cette humidification s’accrût lors de ma trajectoire passant par l’entrejambe de Nina. D’une main dépourvue d’hésitation, les lèvres de son sexe furent réunies afin de ménager l’espace nécessaire à mon sillage de part et d’autre de cette zone convoitée. Cette manipulation exhala les senteurs enivrantes du désir féminin qui aime tant à rester si discret. Un petit cri échappa de la bouche de Nina lorsqu’il me tira énergiquement pour venir me nouer sur moi-même dans son dos. Prenant le temps de vérifier son œuvre, il disposa Nina au centre de la pièce et la soumit à la contemplation de la petite assemblée assise sur les gradins. Je sentais combien Nina aurait voulu que l’eau en suspension vienne la soustraire aux faisceaux convergents des regards la fouillant impunément. Bien qu’elle ne vit pas l’interrogation silencieuse de cet homme adressée à notre Maitre qui répondit discrètement par la négative, elle tressaillit malgré la température plus que confortable du sauna. Quelques minutes après, Nina fut agenouillée, dos droit, les cuisses légèrement ouvertes avec les mains s’y posant en supination (que les prudes se rassurent ; aucune allusion salace n’est introduite par ce mot). Artman vint derrière elle et la modela langoureusement de ses mains. Quelques injonctions guidèrent sa respiration qui devait être plus lente et plus ample. Nina sentit alors une onde de bien-être la submerger progressivement. Elle avait déjà fait abstraction de ses soucis personnels et elle ne ressentait plus la concupiscence des hommes présents comme une agression mais comme une forme de reconnaissance de ses atouts, maintenant qu’elle avait perdu ses atours.
Lentement, Yann nous rejoignit et, suivant mes brins comme une main courante, il déposa son témoignage à fleur de peau. Carole s’agenouilla perpendiculairement à Nina et lui embrassa les seins, happant successivement ses mamelons avec une gourmandise maitrisée. Je perçus une main qui s’immisça vers le clitoris cerné de Nina. Malgré les recommandations qui lui étaient prodiguées, Nina perdait déjà le contrôle de sa respiration. Un doigt brava la position délicate en venant la sodomiser. Elle chercha à poser ses mains sur le corps de Carole ou à saisir le pénis, qu’elle espérait érigé, de son Maitre mais ces écarts lui furent proscrits : elle devait se donner à elle-même, se trouver au plus profond d’elle en acceptant l’immobilité qui lui était imposée. Un frémissement parcourut la salle. Une femme se leva et entraina d’autorité son compagnon vers la sortie. Signe précurseur, cette ascèse fut vite contrariée par un public qui entendait désormais participer spontanément à cet exercice. Pour contrer cette mobilisation générale involontaire, ou presque, Yann et Artman mirent prématurément fin aux plaisirs partagés avec Carole et Nina. Malgré les récriminations et les déceptions exprimées, les deux couples trouvèrent refuge dans une alcôve privative. La porte fermée, ils se séchèrent en s’amusant de la contagion provoquée. Artman tança avec dérision sa soumise pour avoir réussi à mettre un sauna en feu. Avec quelques difficultés, je fus séparée du corps de Nina pour céder la place à ma grande sœur de 10 mètres. Le sisal redonna la tonicité recherchée et les deux femmes furent réunies par ses brins. Elles furent placées accroupies dos contre dos. Dans cette position propice (si on peut dire ainsi !) à la miction, la corde mit en valeur les seins et réunit les bras avant de venir saisir les chevilles. L’équilibre n’était garanti que par l’action de l’une sur l’autre mais l’édifice sembla stable. Les paréos furent détournés de leur usage pour venir masquer la vue des femmes. Avec quelques précautions, les hommes disposèrent ensemble d’elles, unies dans un même sort, enviable. Quelques tentatives d’ouverture de la porte verrouillée perturbèrent le retour au recueillement commun. Très rapidement, ils parvinrent à se concentrer sur leur action et, même si les femmes parvenaient à identifier, malgré leur cécité artificielle, les propriétaires des mains qui les parcourraient, le jeu les mobilisa. Chacun avec son style et sa personnalité avivait le sens des femmes qui n’avaient jamais été aussi liées. Passablement échauffée, Nina s’abandonna dans une jouissance qu’elle n’avait que trop essayé de contenir jusqu’à présent. Bien que maintenue verticale, ses gémissements s’allongeaient. Les oscillations de son bassin se communiquaient à Carole qui restait dans une discrétion qui serait apparue comme déconcertante si un sourire de bien-être n’indiquait sans ambages son état intérieur. Un pouce et un index d’une même main cherchèrent en vain à s’introduire dans leurs vagins respectifs. Utilisant la ressource de ses deux mains, notre Maitre qui regrettait alors de ne pas en avoir davantage, pénétra les deux femmes. Aussi chauds, les vagins n’étaient pas également humides et surtout leurs intérieurs différaient. Celui de Nina était reconnaissable par la ceinture pelvienne qui en limitait partiellement l’accès. Légèrement plus vaste, celui de Carole semblait plus lisse, comme dépourvu des plis érogènes de sa partie antérieure. Au cours de ce travail d’investigation, le majeur (l’entrée est encore interdite aux mineurs) glissé dans le vagin de Carole sentit une présence proche. Collant sa pulpe à la cloison, il s’aperçut de la proximité d’un autre doigt qui n’avait pas résisté à franchir le cap, autre forme de Bonne Espérance, des sphincters de l’anus. Il était difficile de dire précisément de quoi, mais Carole était à deux doigts.
La position inconfortable des femmes exigeait une prompte libération. Au son des corps ankylosés, ma consœur quitta ces épidermes en bouquet et chacun prit le temps de retrouver tout ou partie de ses esprits.
Carole rampa jusqu’au sexe de Yann qu’elle honora de furtifs coups de sa langue. Elle le prit rapidement en bouche et ses soins plongèrent l’heureux bénéficiaire dans une non moins heureuse décontraction. D’une main paresseuse, Yann caressa les seins plantureux de sa compagne. D’une claque spontanée sur l’admirable croupe de Carole, Nina plaça sa comparse en levrette afin de lui prodiguer un cunnilingus gourmand sans pour autant lui faire interrompre la fellation si bien débutée. Tel le garagiste surfant sur son dossier à roulettes du dessous d’un véhicule en examen, Nina s’interrompit un instant pour recevoir l’accord oublié de son Maitre. Encouragée par lui pour poursuivre cet échange très féminin, elle se remit à son ouvrage avec application. À son tour, Artman intima l’ordre à Nina d’écarter les cuisses et, à genoux face à cette autre origine du Monde selon Courbet, il saisit son pénis qu’il frotta langoureusement le long de ce sillon fertile. La comparaison avec la peinture se rapprochait maintenant davantage du peintre en bâtiment car, utilisant son sexe comme un pinceau, il parcourait celui de Nina de haut en bas avec une régularité et une constance presque mécanique. Ces lents mouvements allaient du clitoris au périnée. Rapidement, de doux gémissements emplirent la pièces et le plaisir ainsi partagé devenait un hymne à la vie. Sûr de lui, Artman, surprit Nina en la pénétrant brusquement. Comme dans une réaction en chaîne, Nina mordilla les lèvres de Carole et écrasa son clitoris de sa langue. Tout aussi, surprise, Carole faillit appliquer une morsure involontaire au membre qu’elle choyait. Yann échappa inconsciemment à la mâle adresse d’Artman dont le pénis s’était enfoui intégralement dans la chair offerte de sa soumise. Depuis sa position orthogonale à la sienne, il savourait la vue des lèvres écartées qui l’avaient ainsi accueilli. Il admira aussi ce clitoris inlassablement sollicité qui semblait le défier sous l’abris bien fragile de sa capuche. Sans lui laisser de répit, il le stimula une nouvelle fois de ses doigts. Puisant à la source, il humecta sa cible d’un peu de cyprine avant que ne débute le miracle procuré par cette imposition des mains. Nina se cabra. Ses cris se perdaient dans la vulve de Carole qui fit écho à l’éclosion de cette jouissance en décuplant ses efforts sur le pénis de Yann qu’elle branlait énergiquement tout en emprisonnant la tête dans sa bouche goulue. Nina agitait frénétiquement son bassin et Carole aspirait, serrait et frottait sans relâche le pénis de son compagnon. Je comprenais que l’une comme l’autre voulait à cet instant recevoir la semence rédemptrice des hommes mais, contrairement à elles, je savais que ni l’un ni l’autre n’acceptait cette libération. Artman éprouvait le besoin d’asseoir son autorité sur Nina et, en ce sens, de lui prouver qu’il pouvait déjà se rendre absolument maître de lui-même et qu’à ce titre il méritait d’être son Maître. Yann ne voulait pas éjaculer dans ces conditions si nouvelles pour lui. À juste titre, il était persuadé que s’il s’abandonnait ainsi, il paraitrait encore plus vulnérable. Étrangement, malgré leur attitude encourageant les femmes au plaisir, les deux hommes se refusaient ce droit. Ma psychologie de corde ne me permet pas de comprendre de telles contradictions et je ne pourrai donc vous l’expliquer. Satisfait, Artman se désengagea en souriant de Nina contrariée. Yann se redressa et serra silencieusement Carole dans ses bras. Il ne faudrait tout de même pas que ces jeux nouveaux nous exonèrent de toute participation !
En quittant la pièce qui les avait abrités, ils furent surpris d’être attendus, après avoir été entendus, par tant d’hommes présents à la porte. Ils poursuivirent leur chemin, entrainant dans leur sillage ce groupe indésiré, constitué d’individus trop rustres pour être associés à leurs jeux. Nina fut invitée à emprunter l’escalier en colimaçon menant à l’étage inférieur. Par cette descente, osant faire ce que son Maître lui demandait, à savoir ne nouer le paréo qu’à sa taille afin de laisser ses seins à l’admiration des tiers, Nina allait aux enfers. Elle dut pénétrer dans une pièce très exigüe pour les contenir tous les quatre, d’autant qu’en son centre trônait une splendide balancelle constituée d’une assise en cuir portées par quatre chaînes fixées au plafond. Invitée à prendre place, Nina se vit déjà assaillie. Elle n’était pas une chose à saillies mais bien une femme qui ne se soumettait qu’à ceux qu’elle jugeait dignes d’elle. Sa soumission s’évaluait à l’échelle de sa liberté, pas à celle de l’autorité brutale de ces hommes qui ne méritent aucune majuscule. Les mots ne lui vinrent pas mais sa décision était prise. D’un « non, je ne veux pas » murmuré, presque aspiré, elle s’engagea dans les bras de son Maître. Carole réussit une splendide opération de diversion en manifestant sa curiosité pour cet accessoire ludique. L’aire de jeux fut immédiatement saturée par les jeunes hommes cherchant à toucher furtivement un peu d’épiderme interdit. Yann, comprenant le risque potentiel et son rôle de Dominant, précisa fermement le droit des yeux et l’interdiction des attouchements. Pour lever toute équivoque, les hommes firent sortir les intrus au-delà du seuil de la pièce. Alors Artman eut le privilège de me saisir et moi de me lover sur Carole. Les quatre chaines prédisposaient les attaches qui pouvaient être réalisées. Chaque main fut solidarisée aussi haut que possible à l’une d’elle tandis que les chevilles, dressées elles aussi vers ce plafond inaccessible, furent liées en prenant aussi les jambes et les cuisses en otage. Carole fut lentement balancée. Nina vint près de son visage et, la couvrant de tendres baisers, caressa langoureusement ses seins percés. Yann lui dispensa quelques caresses sur les cuisses et sa vulve mais il restait contrarié par l’attitude vindicative de ces voyeurs entreprenants. Artman se rendait compte que l’excès contredit le désir ; il avait effectivement voulu que les femmes endurent les regards masculins sur elles alors qu’elles étaient à l’apogée de leur vulnérabilité mais il avait espéré une situation où, une fois la résistance morale franchie, un véritable plaisir inonde les soumises. Or, à cet instant, il pouvait constater qu’hormis éventuellement Carole, qui s’exhibait avec une certaine délectation, ils ressentaient une gêne manifeste. Cette situation tendue lui fit revoir ses projets d’une rencontre fortuite en club où il pensait contraindre Nina à se donner à un inconnu. L’expérience de cette soirée lui montrait combien ce scénario pourrait lui être désagréable si les partenaires ne sont pas soigneusement choisis. Estimant avoir épuisé ce soir les ressources de ce lieu surchargé, ils décidèrent de le quitter pour poursuivre autour d’une table afin de se restaurer et discuter de projets futurs auxquels je n’ai pas été associée. Malgré ma déception et celle, dans une certaine mesure, de Carole, nous dûmes nous séparer et retrouver trop rapidement les vestiaires. Fin de l’immersion, retour à la surface ; il nous manque un palier de décompression.

Artman

Avec l’aimable complicité de Serendipity pour la relecture, ce récit a été déposé. Il ne peut faire l’objet d’une reprise, même partielle, pour une utilisation, lucrative ou gracieuse, sans l’accord express de l’auteur référencé ici sous le pseudonyme d’Artman.

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