Témoignage d’une corde (chapitre 13)

- Par l'auteur HDS Artman -
Récit érotique écrit par Artman [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Témoignage d’une corde (chapitre 13) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-08-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Témoignage d’une corde (chapitre 13)
Témoignage d’une corde (chapitre 13)

Sur prises de vues.

Ils marchaient nonchalamment depuis déjà plus d’un quart d’heure. Les rues se
succédaient et se ressemblaient exagérément. Tantôt une bande d’adolescents joyeux,
tantôt quelques promeneurs désabusés déambulant au rythme de leur chien curieux de
tout venaient rompre la monotonie des bâtiments et des vitrines s’enchaînant
inlassablement. Elle appréhendait un peu la rencontre avec cet expert du bondage avec
qui ils avaient rendez-vous. Dans la chambre qui les hébergeait, elle avait rapidement
pris une douche rafraichissante afin de se blottir dans les bras retrouvés mais il ne
l’avait qu’effleurée. Suffisamment pourtant pour éveiller en elle un désir à peine
couvert par la fatigue d’une nuit de travail intense et par un voyage peu confortable
dans ce train bondé. Il avait alors poursuivi en la ceinturant d’une cordelette qui
vint creuser le sillon fessier et son sexe avant de s’attacher fermement sur elle-même
au niveau du pubis. Nina avait aussitôt humecté de ses secrétions notre petite sœur
qui n’en perdit pas une goutte. C’est au moment de ces préliminaires prometteurs qu’il
lui avait demandé de se rhabiller afin qu’ils se rendent chez cet encordeur patenté
qui devant les initier aux suspensions. À ce moment, elle comprit pourquoi il lui
avait demandé de se munir de son justaucorps.
La cordelette n’était pas aussi anodine qu’elle ne l’avait imaginée. Au début du
parcours, elle s’inquiétait davantage de la nature de la personne qui allait lui être
présentée et qui allait la toucher. Le justaucorps offrait une bien maigre protection
et, bonnes ou mauvaises, elle craignait ses réactions… Mais, très vite, la cordelette
avait su attirer son attention. D’abord de manière discrète et sympathique en flattant
cette partie sensible de son être. Ensuite, de façon plus insistante, en échauffant
des chairs qui ne demandaient qu’à s’enflammer. Enfin, en irritant certaines zones
délicates qui, à chaque pas, recevaient l’empreinte de la cordelette trop serrée sur
elle. Prétextant une soif soudaine, elle lui demanda d’accéder à ce café et
l’autorisation de se défaire du lien qu’il lui avait posé.
La reprise de leur progression en fut facilitée. Elle n’avait pu ôter la cordelette
trop bien nouée mais elle avait gagné ce petit centimètre de relâchement qui séparait
l’insupportable du plaisant. Il faisait chaud ; l’ombre était rare. Elle essayait d’en
savoir davantage sur le rendez-vous auquel ils se rendaient lorsqu’ils durent se
déporter du trottoir étroit pour éviter un homme occupé à ouvrir la porte de son
domicile. Un rapide échange de regards fit dire à notre Maître que ce visage ne lui
était pas inconnu.
Deux pas après, l’homme les interpella en demandant si notre propriétaire n’était pas
Bertrand, rencontré une douzaine d’années auparavant dans une capitale ravagée par la
guerre. Manifestement, il devait l’être car les deux hommes se mirent à échanger des
bribes de souvenir reconstituant leur court mais intense passé commun. Nina, refugiée
dans l’expectative causée par cette situation surprenante, s’était éloignée de
quelques pas. Elle fut invitée à les rejoindre et Paul, journaliste indépendant, lui
fut présenté. Paul put saluer Charlotte, ergonome pour le compte d’équipementiers, qui
devait se substituer instantanément à Nina, soumise avisée d’Artman et éprise de notre
domination de cordes. La transition fut soudaine.
Paul nous a invités à remonter le temps autour d’un verre pris chez lui, sachant que
nous n’avions jamais été aussi proches de sa porte qu’en cet instant et qu’aucun café
alentour ne méritait, selon lui, de nous accueillir pour fêter dignement ces
retrouvailles inattendues. Le champagne emplissait les flûtes et les deux hommes
retraçaient le chemin parcouru depuis leur rencontre initiale. Le journalisme et les
relations de presse n’étaient plus au cœur de leurs vies professionnelles mais cette
curiosité attentive envers leurs contemporains subsistait chez l’un et l’autre. Avant
de porter un toast, notre Maître demanda à se laver les mains. Renseigné sur la
localisation des toilettes par le maître des lieux, Artman quitta la pièce.
Paul s’enquit auprès de Nina de la nature exacte de son métier. Il n’obtint que des
réponses très vagues. Il poursuivit sur l’agrément, mais aussi les difficultés, de
travailler avec quelqu’un comme Bertrand. Nina restait évasive. Il l’interrogea sur le
heureux hasard qui les avait fait passer devant sa porte mais, une fois encore, la
réponse était très hésitante.
Artman revint et ils trinquèrent à la félicité de cette rencontre fortuite. Au terme
du court silence censé les désaltérer, Paul fit part de son embarras. Il ne comprenait
pas qui était exactement cette femme à qui il offrait pourtant son hospitalité : il
avait la désagréable sensation qu’on lui cachait quelque chose et la maladresse de
Nina dans son entretien avec lui ne faisait qu’accroître ce sentiment déplaisant,
presque vexant au regard de l’amitié qui les avait unis au cours de la précédente
décennie. Devant la solennité des propos de Paul, Artman expliqua sans détour que
Charlotte s’appelait Nina et qu’elle lui était soumise. Il ne cacha pas son goût pour
les cordes et son aptitude à s’évader étrangement ainsi. Paul fut très intéressé et sa
soudaine curiosité annihila ses précédentes récriminations. Nina assistait interloquée
à la description spontanée qui était ainsi donnée d’elle. Nouvelle transition brutale
: Charlotte redevenait Nina.
Depuis l’interpellation sur le trottoir, elle ne parvenait pas à savoir si cette
rencontre était ou non le rendez-vous annoncé. Dès qu’elle penchait pour un choix, un
élément venait la contredire. Elle connaissait suffisamment Artman pour savoir que les
informations données par Paul étaient vraies. Dans le même temps, elle ne pouvait
croire que le hasard avait ainsi organisé cette rencontre.
Un « lève-toi et déshabille-toi ! » péremptoire la chassa de ses réflexions. Outragée,
elle adressa un regard suppliant à notre Maître mais elle lut son intransigeance. Nina
se leva et recula au seuil de la pièce en refusant, les yeux baissés, de quitter ses
vêtements. Artman se leva et alla à elle. La prenant dans ses bras, il lui expliqua à
voix haute qu’il lui plaisait d’honorer leur hôte en le gratifiant d’une démonstration
improvisée. Il expliqua que les talents de photographe de Paul pouvaient
éventuellement être judicieusement mis à profit, sachant que toutes les photographies
prises reviendraient au terme de la séance à Nina. Paul confirma ces propos comme son
envie de voir un corps de femme parcouru par nous, spectacle toujours aussi rare que
sidérant. Vaincue par tant d’insistance, Nina se tourna afin que son Maître dégrafe
l’attache de sa robe tunique. Elle apparut en sous-vêtements, affichant une attitude
timorée. Elle était persuadée du traquenard lorsque l’appel téléphonique indiquant que
le rendez-vous prévu nécessitait d’être décalé de deux heures la replongea dans le
doute. Nina fut mise à nu. Sous son regard embarrassé, la cordelette détrempée quitta
son havre.
-« Paul, est-il possible que Nina puisse se rafraîchir au préalable ? » demanda notre
Maître. Une salle d’eau était disponible à l’étage et, sur la proposition d’Artman,
Paul accompagna Nina jusqu’à la douche de sa chambre. Il s’agissait en fait d’une
baignoire avec balnéothérapie et la toilette fut prise sans brise-vue sous le regard
attentif de Paul et de son objectif. Nina était impressionnée. Laissée seule et nue
face à cet inconnu, elle craignait de lui être livrée. Pour se rassurer, elle chercha
du regard les accessoires de la pièce qui pouvaient servir sa défense. Sa quête fut
vaine et l’irruption de l’objectif l’empêcha d’échafauder son plan de rébellion. Elle
s’efforçait maintenant de ne pas exposer sa nudité tout en cherchant à se laver malgré
tout pour ne pas subir l’humiliation d’une remarque désobligeante lors de notre
passage redouté.
De retour dans le salon cossu de Paul, je dus mettre en confiance Nina. Le défi était
de taille car Nina n’avait accepté que parce qu’elle ressentait la jubilation de son
Maître à la déstabiliser. Elle était persuadée qu’aucun plaisir ne pourrait, dans ces
conditions, gratifier sa participation. Je parcourais les courbes de son corps et lui
exprimais ma compassion, espérant que mes pensées lui soient communiquées par
sympathie à l’image des explosions qui se propagent malgré les isolements aménagés.
D’ailleurs, la sympathie s’applique mieux à mes sentiments qu’aux explosifs.
Nina, agenouillée et entravée par moi, ne pouvait consentir à s’abandonner. Cet
intérieur n’avait pas l’anonymat d’une chambre d’hôtel, elle jetait un regard furtif
aux photographies et aux gravures murales tout en voyant Paul choisir ses angles. Elle
n’osait affronter le regard de l’appareil, elle se sentait épiée. Même la domination
d’Artman l’inquiétait : qu’avait-il encore manigancé ? Elle comprenait la complicité
de Paul sans pouvoir estimer jusqu’où ils allaient la mener ainsi. Elle redoutait de
subir des attouchements de sa part. Ce n’est pas qu’il lui déplaisait, mais elle
entendait conserver son droit de libre disposition dans la soumission qu’elle offrait.
Agitée par ses réflexions, elle ne percevait pas plus ses contradictions que le charme
que j’essayais d’exercer.
Pour sa part, Paul, que je découvrais aussi, semblait très amusé de la situation. J’ai
appris par la suite son expérience de photographe dont les nus ne constituaient pas la
moindre partie de son œuvre. Silencieux, il savait regarder. Il lisait les traits
d’une expression comme d’autres déchiffrent une langue étrangère. Son observation
était méthodique, exhaustive ; il ne voulait rien omettre. Par la photographie, il
offrait la faculté d’un ’arrêt sur image de la vie en nous permettant de mieux la
comprendre. Paul éprouvait un plaisir contenu à voir Nina lutter entre son besoin
d’abandon et sa volonté de résister. Pour lui, la question n’était pas de savoir si
elle allait défaillir ou non mais uniquement de savoir saisir le moment où,
vacillante, elle allait choir dans une soumission absolue. Nina frémissait.
Ses yeux furent masqués et les mots d’Artman l’enveloppèrent. Ils lui disaient la
beauté de sa soumission, son courage de se livrer ainsi tenue par moi et la valeur de
la confiance qu’elle lui accordait sans restriction. Les mains accompagnaient ces
propres peaux comme ses propos. Elles glissaient sur elle, insistant sur un mamelon
dont un doigt faisait le tour, soulageant délicatement un sein de l’effet de la
pesanteur, suivant les courbes harmonieuses de son dos, appliquant un revers sur le
pubis glabre avant de faire demi-tour et débusquer un clitoris mal dissimulé,
finissant leur course sur l’intérieur d’une cuisse exposée. Nina se sentit fondre et
un sourire éclaira son visage.
Nina et moi nous frottions l’une contre l’autre. Je la sentais se réfugier contre moi,
allant même jusqu’à vouloir se cacher derrière moi. Avec moi, Nina était plus forte.
La cravache vint nous rejoindre amicalement et son cuir embrassa la peau sensible en
faisant frémir notre soumise devenue plus confiante. Artman vint derrière elle, et,
parcourant son cou de baisers et de délicates morsures, il lui caressait tendrement
les seins que je mettais en valeur. Nina était parvenue à se débarrasser de
l’appréhension qui l’isolait du bien-être qui se présentait à elle. Dans sa cécité
artificielle, elle distinguait désormais cette lueur lointaine dont elle voulait
s’approcher. Après une expiration profonde, elle décida de se concentrer et d’effacer
la présence incongrue de Paul.
Maladroitement, notre Maître choisit ce moment pour la détacher, Nina s’hydrata d’un
grand verre d’eau. La pièce lui devenait familière. Paul n’était plus l’intrus
menaçant qu’elle craignait. Les prises de vues ne l’inquiétaient pas et elle était
persuadée que l’engagement donné de lui laisser la totalité des clichés serait
respecté. Elle adressa un sourire discret à notre Maître qui lui répondit de même
avant de venir lui offrir l’asile de ses bras.

La pièce adjacente comportait une splendide table en marbre clair. Les hommes
éloignèrent les chaises et la table se mua en autel. Nina dut y placer ses bras en
appui alors que le crochet chercha à s’immiscer en elle. Résolument rétive à cette
pénétration, Nina s’opposa à l’asile qui lui était demandé. Le crochet fut remis, tel
un sceptre, aux mains de Nina qui le réchauffèrent. Profitant de la position et de la
situation, notre Maître infligea une retentissante fessée à ce postérieur hostile qui
ne manqua pas d’en rougir de confusion. Nina crispait ses doigts sur ce crochet qui ne
la retenait à rien. Sans retenue, elle exécuta l’ordre qui lui fut donné d’introduire
l’imposante pièce métallique dans son fondement. Les difficultés persistaient et notre
Maître, estimant que l’attente avait assez duré, prit le contrôle de l’ustensile qu’il
enfonça avec une application déterminée ou, peut-être, une détermination appliquée.
Nina fut portée et posée sur la table comme une offrande faite à l’esthétisme.
Ses yeux furent de nouveau occultés et la corde de sisal fut l’élue de ce second
tableau. Partant du crochet, cernant les épaules, elle gagna chacune des cuisses et
des jambes qu’elle liait en position fléchie. Les brins se croisèrent sous le plateau
maintenant les membres inférieurs écartés et offrant une vue imprenable sur une
intimité dévoilée. Imprenable n’est pas vraiment le terme adapté car Paul sut saisir
cette opportunité pour capturer ce sexe expressif. Ma collègue continua son travail
d’arrimage de ce corps offert sur la table, métamorphosée en autel de passe-corde.
Nina avait les membres attachés en croix. Son corps se détachait sur la forme ovale de
l’écrin de marbre. Dans son obscurité artificielle, elle ressentait le regard de Paul,
cet inconnu prévenant. Les caresses d’Artman paressaient sur ses seins. Elles
paraissaient indolentes, nonchalantes, comme pour lui exprimer que les mécanismes de
l’horloge se débrayaient pour permettre la mise en œuvre de ceux de son plaisir.
Progressivement, avec la complicité de la corde de sisal, les mains prenaient
possession du corps offert. Elles le façonnèrent langoureusement ; elles savaient leur
victoire inéluctable et il n’était nul besoin de céder à la précipitation. Au
contraire, elles affichaient leur suprématie en pavanant sur ces formes conquises, en
s’appropriant les moindres parties qu’elles savaient mettre en valeur. Nina vivait
intensément sa capture en appréciant cette domination silencieuse.
Même le soleil jouait avec eux. Elle percevait la chaleur de ses rayons sur elle. Paul
immortalisa le sourire de satisfaction qui ornait son visage. Les doigts qui la
parcourraient attisaient son désir et elle perçut la marche de l’orgasme qui venait à
elle. L’écoute de ses sentiments me rappelait la mélodie entêtante du Boléro de Ravel.
Une phrase musicale courte qui s’immisce en douceur, que l’on accueille volontiers,
mais qui devient rapidement omniprésente, envahissante, et monopolise toute votre
attention. Les premiers spasmes apparurent et Nina déchira le silence recueilli de la
pièce par les soupirs et les gémissements de son plaisir.
Jamais elle n’aurait imaginé ressentir un tel sentiment de plénitude alors qu’elle
n’était pénétrée que par l’acier du crochet immergé dans son rectum. La corde de sisal
la maintenait en apparence mais, dans son esprit, Nina marchait sur elle à la manière
d’un funambule pour gagner le monde inaccessible des douceurs éternelles. Son
imaginaire la faisait s’accrocher à cette corde qui la portait au-dessus du vide comme
les suspentes tiennent les parachutistes. La corde devenait son fil d’Ariane qui la
conduisait jusqu’au cœur d’un labyrinthe de sensations exacerbées. L’orgasme déferla
une nouvelle fois en elle. L’onde de choc agita son visage, son abdomen, son bassin,
ses jambes, lui fit serrer ses poings et exulter une jouissance dont elle n’aurait
jamais prédit l’arrivée lorsqu’elle était entrée dans cette maison, un peu plus d’une
heure auparavant.

Nina gisait sur la table. La corde l’avait quittée mais elle avait souhaité conserver
son masque. Il lui était impossible de s’exprimer. Les deux hommes respectèrent
l’isolement dont elle avait besoin avant de regagner le présent. Elle avait trouvé un
bonheur rare mais elle n’avait pu demeurer dans cet Eden terrestre. Elle ne savait si
elle devait être satisfaite de l’accès temporaire qui lui avait été donné ou si elle
devait céder au désespoir d’en avoir été si vite rejetée. Elle ôta le masque et,
malgré la lumière qui l’agressait, elle rencontra le sourire de son Maître qui vint
l’aider à quitter l’autel improvisé pour redescendre sur Terre.
Le bonheur est un but inaccessible pour tant de personnes qu’il faut savoir témoigner
de sa juste reconnaissance lorsqu’un acompte nous est ainsi versé. Nina reprit
possession de la douche et de ses vêtements sous l’œil de Paul. Elle regrettait de
n’être pas autorisée à un atterrissage plus doux, moins précipité en trouvant le
refuge des bras protecteurs de son Maître. De retour dans le salon, elle remarqua le
sourire satisfait des deux hommes. Dans son état de lévitation, elle eut peur que
cette satisfaction ne se soit obtenue à son détriment. Elle était sous le coup de
l’orgasme qui l’avait déchirée et chassa ces pensées néfastes. Comme Paul et Artman,
elle comprenait la chance qui leur avait été donnée cet après-midi. Ils reprirent leur
flûte en portant un toast pour cette rencontre, certes provoquée, mais bien plus
prolixe qu’ils ne l’avaient imaginée.

Avec l’aimable collaboration de Renarde pour la relecture, ce récit a été déposé. Pour
une utilisation lucrative ou gracieuse, même partielle, l’auteur, référencé ici sous
le pseudonyme d’Artman, demande de solliciter son accord express.

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