Clytia et Les Sages d'Olympie - (2/2) -
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-04-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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Clytia et Les Sages d'Olympie - (2/2) -
L'Odyssée de La Belle Hélène - Clytia et Les Sages d'Olympie - (2/2) -
Fatigué, le vieux Sage contemplait cette esclave qu'il devait maintenant aller présenter au collège des Sages, juges des Jeux Sacrés d'Olympie. Leur immense responsabilité, nécessitait bien quelques menus plaisirs, aussi onéreux fussent-ils, telle que l'était cette sublime femelle qui venait de lui offrir une si profonde jouissance ! Tapotant la croupe du bout de sa badine, il fit comprendre à Clytia qu'il fallait maintenant se déplacer. Docilement, Clytia se mit donc en marche, ne manquant pas d'onduler imperceptiblement de la croupe, persuadée (à juste raison) qu'une telle démarche ne manquerait pas d'aviver à nouveau la virilité parfois défaillante mais encore bien éveillée du vieillard. La jeune femme marchait ainsi qu'elle l'avait appris auprès de La Seule Maîtresse qu'elle reconnut réellement : Hélène ! Mais l'heure n'était pas à ces pensées qui faisaient cependant mouiller Clytia... Il s'agissait pour le moment de gagner la confiance des Sages d'Olympie, afin de guetter le moment propice à une prompte évasion... Menée par la baguette du vieux Sage repus du plaisir qu'il avait eu à user d'elle, Clytia quitta donc la vaste salle où elle venait d'être son jouet, pour s'engager dans un couloir assez large, pavé de marbre et aux murs décorés de statues ne représentant que des femmes, les premières incarnant de pures citoyennes, puis ces dames respectables cédant peu à peu la place à des représentations toujours plus dénudées, puis la nudité la plus totale s'agrémentant de poses toujours plus lascives. Il n’est à douter que les meilleurs sculpteurs aient travaillé sur les plus beaux modèles... Cette marche de la pureté jusqu'à l'impudeur se terminait par la présentation d'une femme nue, accroupie, s'offrant sans la moindre pudeur, le sculpteur ayant pris soin de détailler avec précision les moindres recoins des lèvres intimes ouvertes ! Au-delà de cette ultime statue, une petite porte de bois précieux fermait le couloir.
Le vieillard exhiba alors une lourde clé de bronze et déverrouilla la porte qui s'ouvrit en grinçant sous sa poussée. Il posa la main sur le cul de Clytia pour lui intimer l'ordre de s'avancer et verrouilla derrière eux. Cette fois, le couloir éclairé de loin en loin par des torches, n'était plus qu'un étroit boyau creusé dans la pierre et après quelques pas, les dalles de marbre cédaient la place à un sol de terre battue. Cinglant le dos de l'esclave, le Sage aboya :
- Mets-toi à quatre pattes... et rampe ! C'est ainsi que les femelles peuvent franchir la frontière, non en tant que femme, mais seulement comme la chienne que tu es. Ainsi est respecté le site sacré !
Tout en obéissant avec la plus extrême docilité, Clytia eut une pensée pour l'hypocrisie de ces Sages chargés de préserver la pureté des Jeux d'Olympie. Ainsi, puisque les femmes étaient interdites dans l'enceinte des Jeux, ces vieux pervers qui ne voulaient pas se priver des plaisirs de la chair avaient contourné les règles édictées-mêmes... Les esclaves femelles qu'ils accueillaient n'étaient plus des femmes, mais des chiennes dépouillées de leur humaine dignité. Tout en progressant à quatre pattes, sans oublier de faire onduler sa croupe rougie par les coups, Clytia ne put réprimer un sourire. Plus ses tourmenteurs seraient lubriques et hypocrites, plus il lui serait facile de les tromper et de leur échapper ! Elle avança ainsi un long moment, chienne soumise et obéissante ainsi qu'on la voulait... ressentant la pente douce du sol durant la première partie de son avancée, puis au contraire, une légère remontée. Elle comprit que le point le plus bas devait correspondre au passage sous les remparts d'Olympie. Elle venait donc de pénétrer là où nulle femme n'était censée être autorisée... Mais elle n'était qu'une chienne aux yeux des Sages ! Sans doute ses réflexions l'avaient elles ralentie, car une série de brefs coups de badine vinrent lui rappeler qu'il fallait avancer sans traîner. Pervers, le vieillard s’arrêta et il lui flatta les fesses en passant sa large main dans sa raie jusqu’à sa chatte en prenant le temps de la fouiller abondement de ses doigts, tout en la traitant de sale chienne sur un ton méprisant... Irrité, du moins en apparence, le Sage retira sa main et lui fit lécher la mouille restée sur ses doigts. Puis il profita de ce petit arrêt pour lui cingler encore les fesses à coups de badine en maugréant qu’elle n’avançait pas assez rapidement…
Avant de reprendre la marche, le vicieux personnage se positionna face à elle et essuya la cyprine restée sur sa main, sur le visage de Clytia. La jeune femme vit alors que l'homme bandait à nouveau. Il ne manquerait donc pas de lui infliger de fréquentes corrections, puisque c'était manifestement là ce qui faisait durcir et tendre sa vieille verge... Vraiment ! Car n'y tenant plus, le vieil homme força Clytia à s'asseoir sur le sol et souleva sa tunique pour dévoiler son sexe en érection et le pousser sans autre commentaire entre les lèvres de l'esclave qui le reçut, l'engloutit et le suça avidement. Cette fois, le vieux sage jouit rapidement, laissant échapper un mince filet de sa semence dans la gorge de l'esclave qui l'avala et s'appliqua à nettoyer de sa langue le gland humide, avant de se remettre à quatre pattes pour avancer encore... Finalement, une nouvelle porte se présenta, semblable à celle qui marquait l'entrée du tunnel, à l'autre bout. Ils pénétrèrent dans une salle sombre où le Sage intima à Clytia l'ordre de se relever :
- Nous voici presque arrivés... Désormais comme je te l'ai dit, tu n'es qu'une chienne et tu n'as aucun droit à la parole. D'ailleurs, si tu devais souvent ouvrir la bouche, ce ne sera certes pas pour faire la conversation. Si tu prononces ne fut-ce qu'un seul mot, tu seras sévèrement fouettée la première fois. La deuxième fois, on te coupera la langue afin que tu ne puisses pas parler d’avoir été forcée à venir ici. Puis tu seras dénoncée comme sacrilège ayant pénétrée en ces lieux interdits et tu seras exposée nue, attachée et écartelée aux remparts de la Cité en plein soleil jusqu’à mort s’en suivre. Est-ce clair ? dit le vieil homme d’un ton sévère.
Docilement, Clytia agita la tête de haut en bas, signifiant ainsi qu'elle avait parfaitement assimilé et son statut et les contraintes inhérentes...
- C'est bien, lui dit le vieillard en lui tapotant la croupe, maintenant on va te toiletter afin que tu sois digne d'être présentée dit-il en disparaissant dans l'obscurité, laissant l'esclave seule au milieu de cette salle dont elle ne pouvait deviner les dimensions.
Elle demeurait debout, immobile... dans le sombre silence soudain rompu par le crachotement de torches d’abord lointaines. La vague lueur se rapprocha et devint lumière, torches portées par des esclaves mâles intégralement épilés et aux corps huilés, leur nudité soulignée par le minuscule sac de cuir enfermant leur sexe à leurs gros testicules enserrés à la base par un lien. Un quatrième homme, dont l'aspect était rigoureusement identique s'approcha de Clytia qui ne parvenait quasiment pas à distinguer ces esclaves les uns des autres. Il lui semblait que l'on avait sciemment effacé toute distinction entre eux. Ils n'étaient plus des individus, mais seulement des créatures sans identité, d'une taille identique, morphologie et constitution comparables. Ils portaient tous les quatre un bâillon de cuir fermé dans leur nuque et qui semblait fermer leur bouche par quelque chose qui pénétrait à l'intérieur. Il n'y eut aucun mot, aucun geste inutile. Les trois porteurs de torches entourèrent la jeune femme, tandis que le quatrième venait tout près d'elle et lui bandait les yeux, tout en douceur. Il lui prit la main et l'entraîna avec lui. Clytia sentait à nouveau la fraîcheur du marbre sous ses pieds, suivant docilement l'esclave mâle qui lui tenait la main toujours avec douceur mais fermeté, vers où ? … Que les lieux semblaient vastes ! Finalement, ce fut d'abord une sensation presque oppressante de chaleur humide que ressentit l'esclave aux yeux bandés. Se laissant toujours mener par le mâle qui l'avait prise en charge, Clytia avança encore percevant maintenant, au-delà, de l'ambiance moite, de suaves parfums…
D'une pression de la main, l'esclave qui la guidait lui fit comprendre qu'elle devait prendre garde. En effet, des marches se présentaient sous ses pieds. Elle commença à les descendre, pénétrant peu à peu dans une eau agréablement tiède et parfumée. Son guide la fit s'immobiliser lorsqu'elle fut parvenue à plat, avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse. Il la lâcha et elle attendit... peu de temps, car soudain, avec douceur, des mains munies de grattoirs et autres instruments entreprirent de la toiletter, ne négligeant aucune partie de son anatomie. Elle fut ainsi lavée, huilée, rincée... jusqu'à ce qu'on la mène à nouveau hors de la piscine dans laquelle on venait de s'occuper d'elle. On lui enleva le bandeau, mais en lui faisant comprendre d'une pression sur les paupières qu'elle devait garder les yeux fermés. Elle demeura donc ainsi tandis qu'on la maquillait, avant de replacer un fin bandeau sur ses yeux clos. On la fit se lever et elle sentit qu'on plaçait sur ses épaules une étoffe d'une légèreté presque irréelle, qui la recouvrait jusqu'aux chevilles. Puis en la tenant à nouveau par la main, elle fut guidée ailleurs... Elle suivait docilement la main qui la menait avec douceur dans la plus totale ignorance de sa destination. Enfin, leur marche cessa et Clytia perçut comme un léger murmure... Elle se trouvait dans un lieu où il y avait plusieurs personnes, les sons résonnaient quelque peu, mais l'acoustique était cependant bien maîtrisée... Elle aspira une grande goulée d'air et se redressa, faisant saillir ses seins et cambrant son dos... Enfin elle fut libérée du bandeau qui la privait de la vue. Elle découvrit les lieux et se trouvait dans un petit hémicycle, sur les marches de marbre se tenaient une trentaine d'hommes âgés, à barbes, tous vêtus de tuniques rouges et d’un bandeau banc enserrant leur tête au niveau du front. Tous l'observaient avec attention, à son côté se tenait toujours l'esclave mâle tellement identique à tous ceux qu'elle avait pu voir ici... Grand, musclé, le corps entièrement nu, huilé, lisse sans poil et sa verge et ses testicules enfermés dans un petit sac de cuir très serré...
Elle baissa légèrement les yeux, constatant qu'elle était drapée dans une fine cape bleue ciel constellée d'étoiles dorées, qui couvraient sa nudité, sans pour autant cacher quoi que ce fut de son anatomie. Sur le côté, une présence... Dans le silence qui pesait sur cette salle, Clytia détourna brièvement le regard, découvrant une grande femme brune, à la poitrine magnifique, vêtue d'une fine tunique ne permettant que de deviner des formes splendides et harmonieuses. Elle se tenait fièrement face à l'aréopage de vieillards chenus aux regards égrillards. C'est celui qui avait acheté Clytia qui se leva et s'adressa à la femme brune :
- Ainsi que tu l'as souhaité, Phryné (1), voici la chienne que nous te proposons... Praxitèle, notre meilleur sculpteur, a participé à l'achat de cette chienne, car il ne pense pas pouvoir trouver créature plus apte à l'inspirer, puisque tu lui as interdit la vision de ton corps nu. Juges-tu cette vile créature digne de contribuer à la statue dont tu seras l'inégalable inspiratrice, Ô Phryné, de l'Aphrodite de Cnide ? (2)
La femme, Phryné, ne répondit pas mais s'approcha de Clytia. Elle lui souleva le menton du bout d'un doigt... L'ongle pointu perçant la fine peau de l'esclave... Puis, celle que l'on avait appelée Phryné tourna autour de Clytia, soupesant les seins, flattant la croupe afin d'en évaluer la souplesse, poussant un doigt entre les cuisses, plus se dit Clytia, pour l'humilier et lui faire sentir son statut Supérieur que pour vérifier que la situation avait un effet particulièrement excitant sur la docile jeune femme. On entendait la respiration des hommes en toges écarlates, tandis que l'esclave mâle s'était retiré. Phryné se détourna de Clytia et vint faire face aux Sages...
- Je craignais que vous ne choisissiez une vulgaire putain... Je suis agréablement surprise, celle-ci est une chienne de race, il n’y a pas à en douter du premier coup d’oeil. Je permettrai à Praxitèle de s'en inspirer... sous mon contrôle ! Je vous remercie et viendrai en prendre livraison dans quelques jours, je sais que la dépense que vous avez consentie se doit d'être compensée. Que ce bel animal vous comble messieurs, que Votre sagesse trouve en elle matière à se relâcher pour céder la place à la jouissance !
Et Phryné quitta la salle, tandis que les sages quittaient leurs gradins pour rejoindre l'esclave Clytia et que des mains curieuses palpaient le corps docile et offert de l'esclave... Clytia troublée, se laissait faire. Elle ne pensait qu'à s'évader et à rejoindre sa Maîtresse, La Belle Hélène... Mais les mains, la voix de cette femme l'avaient mise mal à l'aise. Tandis qu'on la soulevait et que, telle une poupée, on la pliait afin de rendre ses orifices accessibles et que des verges dures la pénétraient déjà et sans préambule, elle demeurait pensive... ressentant à peine la verge qui pénétrait son cul, tandis qu'une autre s'enfonçait dans sa gorge...
(A suivre…)
(1) Phryné est une hétaïre grecque célèbre du IVᵉ siècle av. J.-C. Née Mnésareté à Thespies, en Béotie, elle se rend à Athènes où elle devient hétaïre ‘’de luxe’’. Rapidement, elle a pour amants certains des hommes les plus distingués. Elle est très influente dans la société notable de l’époque.
(2) L’Aphrodite de Cnide est un type statuaire attribué au sculpteur grec Praxitèle représentant la Déesse Aphrodite debout, nue, portant la main droite devant son sexe et tenant de la main gauche un vêtement.
Fatigué, le vieux Sage contemplait cette esclave qu'il devait maintenant aller présenter au collège des Sages, juges des Jeux Sacrés d'Olympie. Leur immense responsabilité, nécessitait bien quelques menus plaisirs, aussi onéreux fussent-ils, telle que l'était cette sublime femelle qui venait de lui offrir une si profonde jouissance ! Tapotant la croupe du bout de sa badine, il fit comprendre à Clytia qu'il fallait maintenant se déplacer. Docilement, Clytia se mit donc en marche, ne manquant pas d'onduler imperceptiblement de la croupe, persuadée (à juste raison) qu'une telle démarche ne manquerait pas d'aviver à nouveau la virilité parfois défaillante mais encore bien éveillée du vieillard. La jeune femme marchait ainsi qu'elle l'avait appris auprès de La Seule Maîtresse qu'elle reconnut réellement : Hélène ! Mais l'heure n'était pas à ces pensées qui faisaient cependant mouiller Clytia... Il s'agissait pour le moment de gagner la confiance des Sages d'Olympie, afin de guetter le moment propice à une prompte évasion... Menée par la baguette du vieux Sage repus du plaisir qu'il avait eu à user d'elle, Clytia quitta donc la vaste salle où elle venait d'être son jouet, pour s'engager dans un couloir assez large, pavé de marbre et aux murs décorés de statues ne représentant que des femmes, les premières incarnant de pures citoyennes, puis ces dames respectables cédant peu à peu la place à des représentations toujours plus dénudées, puis la nudité la plus totale s'agrémentant de poses toujours plus lascives. Il n’est à douter que les meilleurs sculpteurs aient travaillé sur les plus beaux modèles... Cette marche de la pureté jusqu'à l'impudeur se terminait par la présentation d'une femme nue, accroupie, s'offrant sans la moindre pudeur, le sculpteur ayant pris soin de détailler avec précision les moindres recoins des lèvres intimes ouvertes ! Au-delà de cette ultime statue, une petite porte de bois précieux fermait le couloir.
Le vieillard exhiba alors une lourde clé de bronze et déverrouilla la porte qui s'ouvrit en grinçant sous sa poussée. Il posa la main sur le cul de Clytia pour lui intimer l'ordre de s'avancer et verrouilla derrière eux. Cette fois, le couloir éclairé de loin en loin par des torches, n'était plus qu'un étroit boyau creusé dans la pierre et après quelques pas, les dalles de marbre cédaient la place à un sol de terre battue. Cinglant le dos de l'esclave, le Sage aboya :
- Mets-toi à quatre pattes... et rampe ! C'est ainsi que les femelles peuvent franchir la frontière, non en tant que femme, mais seulement comme la chienne que tu es. Ainsi est respecté le site sacré !
Tout en obéissant avec la plus extrême docilité, Clytia eut une pensée pour l'hypocrisie de ces Sages chargés de préserver la pureté des Jeux d'Olympie. Ainsi, puisque les femmes étaient interdites dans l'enceinte des Jeux, ces vieux pervers qui ne voulaient pas se priver des plaisirs de la chair avaient contourné les règles édictées-mêmes... Les esclaves femelles qu'ils accueillaient n'étaient plus des femmes, mais des chiennes dépouillées de leur humaine dignité. Tout en progressant à quatre pattes, sans oublier de faire onduler sa croupe rougie par les coups, Clytia ne put réprimer un sourire. Plus ses tourmenteurs seraient lubriques et hypocrites, plus il lui serait facile de les tromper et de leur échapper ! Elle avança ainsi un long moment, chienne soumise et obéissante ainsi qu'on la voulait... ressentant la pente douce du sol durant la première partie de son avancée, puis au contraire, une légère remontée. Elle comprit que le point le plus bas devait correspondre au passage sous les remparts d'Olympie. Elle venait donc de pénétrer là où nulle femme n'était censée être autorisée... Mais elle n'était qu'une chienne aux yeux des Sages ! Sans doute ses réflexions l'avaient elles ralentie, car une série de brefs coups de badine vinrent lui rappeler qu'il fallait avancer sans traîner. Pervers, le vieillard s’arrêta et il lui flatta les fesses en passant sa large main dans sa raie jusqu’à sa chatte en prenant le temps de la fouiller abondement de ses doigts, tout en la traitant de sale chienne sur un ton méprisant... Irrité, du moins en apparence, le Sage retira sa main et lui fit lécher la mouille restée sur ses doigts. Puis il profita de ce petit arrêt pour lui cingler encore les fesses à coups de badine en maugréant qu’elle n’avançait pas assez rapidement…
Avant de reprendre la marche, le vicieux personnage se positionna face à elle et essuya la cyprine restée sur sa main, sur le visage de Clytia. La jeune femme vit alors que l'homme bandait à nouveau. Il ne manquerait donc pas de lui infliger de fréquentes corrections, puisque c'était manifestement là ce qui faisait durcir et tendre sa vieille verge... Vraiment ! Car n'y tenant plus, le vieil homme força Clytia à s'asseoir sur le sol et souleva sa tunique pour dévoiler son sexe en érection et le pousser sans autre commentaire entre les lèvres de l'esclave qui le reçut, l'engloutit et le suça avidement. Cette fois, le vieux sage jouit rapidement, laissant échapper un mince filet de sa semence dans la gorge de l'esclave qui l'avala et s'appliqua à nettoyer de sa langue le gland humide, avant de se remettre à quatre pattes pour avancer encore... Finalement, une nouvelle porte se présenta, semblable à celle qui marquait l'entrée du tunnel, à l'autre bout. Ils pénétrèrent dans une salle sombre où le Sage intima à Clytia l'ordre de se relever :
- Nous voici presque arrivés... Désormais comme je te l'ai dit, tu n'es qu'une chienne et tu n'as aucun droit à la parole. D'ailleurs, si tu devais souvent ouvrir la bouche, ce ne sera certes pas pour faire la conversation. Si tu prononces ne fut-ce qu'un seul mot, tu seras sévèrement fouettée la première fois. La deuxième fois, on te coupera la langue afin que tu ne puisses pas parler d’avoir été forcée à venir ici. Puis tu seras dénoncée comme sacrilège ayant pénétrée en ces lieux interdits et tu seras exposée nue, attachée et écartelée aux remparts de la Cité en plein soleil jusqu’à mort s’en suivre. Est-ce clair ? dit le vieil homme d’un ton sévère.
Docilement, Clytia agita la tête de haut en bas, signifiant ainsi qu'elle avait parfaitement assimilé et son statut et les contraintes inhérentes...
- C'est bien, lui dit le vieillard en lui tapotant la croupe, maintenant on va te toiletter afin que tu sois digne d'être présentée dit-il en disparaissant dans l'obscurité, laissant l'esclave seule au milieu de cette salle dont elle ne pouvait deviner les dimensions.
Elle demeurait debout, immobile... dans le sombre silence soudain rompu par le crachotement de torches d’abord lointaines. La vague lueur se rapprocha et devint lumière, torches portées par des esclaves mâles intégralement épilés et aux corps huilés, leur nudité soulignée par le minuscule sac de cuir enfermant leur sexe à leurs gros testicules enserrés à la base par un lien. Un quatrième homme, dont l'aspect était rigoureusement identique s'approcha de Clytia qui ne parvenait quasiment pas à distinguer ces esclaves les uns des autres. Il lui semblait que l'on avait sciemment effacé toute distinction entre eux. Ils n'étaient plus des individus, mais seulement des créatures sans identité, d'une taille identique, morphologie et constitution comparables. Ils portaient tous les quatre un bâillon de cuir fermé dans leur nuque et qui semblait fermer leur bouche par quelque chose qui pénétrait à l'intérieur. Il n'y eut aucun mot, aucun geste inutile. Les trois porteurs de torches entourèrent la jeune femme, tandis que le quatrième venait tout près d'elle et lui bandait les yeux, tout en douceur. Il lui prit la main et l'entraîna avec lui. Clytia sentait à nouveau la fraîcheur du marbre sous ses pieds, suivant docilement l'esclave mâle qui lui tenait la main toujours avec douceur mais fermeté, vers où ? … Que les lieux semblaient vastes ! Finalement, ce fut d'abord une sensation presque oppressante de chaleur humide que ressentit l'esclave aux yeux bandés. Se laissant toujours mener par le mâle qui l'avait prise en charge, Clytia avança encore percevant maintenant, au-delà, de l'ambiance moite, de suaves parfums…
D'une pression de la main, l'esclave qui la guidait lui fit comprendre qu'elle devait prendre garde. En effet, des marches se présentaient sous ses pieds. Elle commença à les descendre, pénétrant peu à peu dans une eau agréablement tiède et parfumée. Son guide la fit s'immobiliser lorsqu'elle fut parvenue à plat, avec de l'eau jusqu'à mi-cuisse. Il la lâcha et elle attendit... peu de temps, car soudain, avec douceur, des mains munies de grattoirs et autres instruments entreprirent de la toiletter, ne négligeant aucune partie de son anatomie. Elle fut ainsi lavée, huilée, rincée... jusqu'à ce qu'on la mène à nouveau hors de la piscine dans laquelle on venait de s'occuper d'elle. On lui enleva le bandeau, mais en lui faisant comprendre d'une pression sur les paupières qu'elle devait garder les yeux fermés. Elle demeura donc ainsi tandis qu'on la maquillait, avant de replacer un fin bandeau sur ses yeux clos. On la fit se lever et elle sentit qu'on plaçait sur ses épaules une étoffe d'une légèreté presque irréelle, qui la recouvrait jusqu'aux chevilles. Puis en la tenant à nouveau par la main, elle fut guidée ailleurs... Elle suivait docilement la main qui la menait avec douceur dans la plus totale ignorance de sa destination. Enfin, leur marche cessa et Clytia perçut comme un léger murmure... Elle se trouvait dans un lieu où il y avait plusieurs personnes, les sons résonnaient quelque peu, mais l'acoustique était cependant bien maîtrisée... Elle aspira une grande goulée d'air et se redressa, faisant saillir ses seins et cambrant son dos... Enfin elle fut libérée du bandeau qui la privait de la vue. Elle découvrit les lieux et se trouvait dans un petit hémicycle, sur les marches de marbre se tenaient une trentaine d'hommes âgés, à barbes, tous vêtus de tuniques rouges et d’un bandeau banc enserrant leur tête au niveau du front. Tous l'observaient avec attention, à son côté se tenait toujours l'esclave mâle tellement identique à tous ceux qu'elle avait pu voir ici... Grand, musclé, le corps entièrement nu, huilé, lisse sans poil et sa verge et ses testicules enfermés dans un petit sac de cuir très serré...
Elle baissa légèrement les yeux, constatant qu'elle était drapée dans une fine cape bleue ciel constellée d'étoiles dorées, qui couvraient sa nudité, sans pour autant cacher quoi que ce fut de son anatomie. Sur le côté, une présence... Dans le silence qui pesait sur cette salle, Clytia détourna brièvement le regard, découvrant une grande femme brune, à la poitrine magnifique, vêtue d'une fine tunique ne permettant que de deviner des formes splendides et harmonieuses. Elle se tenait fièrement face à l'aréopage de vieillards chenus aux regards égrillards. C'est celui qui avait acheté Clytia qui se leva et s'adressa à la femme brune :
- Ainsi que tu l'as souhaité, Phryné (1), voici la chienne que nous te proposons... Praxitèle, notre meilleur sculpteur, a participé à l'achat de cette chienne, car il ne pense pas pouvoir trouver créature plus apte à l'inspirer, puisque tu lui as interdit la vision de ton corps nu. Juges-tu cette vile créature digne de contribuer à la statue dont tu seras l'inégalable inspiratrice, Ô Phryné, de l'Aphrodite de Cnide ? (2)
La femme, Phryné, ne répondit pas mais s'approcha de Clytia. Elle lui souleva le menton du bout d'un doigt... L'ongle pointu perçant la fine peau de l'esclave... Puis, celle que l'on avait appelée Phryné tourna autour de Clytia, soupesant les seins, flattant la croupe afin d'en évaluer la souplesse, poussant un doigt entre les cuisses, plus se dit Clytia, pour l'humilier et lui faire sentir son statut Supérieur que pour vérifier que la situation avait un effet particulièrement excitant sur la docile jeune femme. On entendait la respiration des hommes en toges écarlates, tandis que l'esclave mâle s'était retiré. Phryné se détourna de Clytia et vint faire face aux Sages...
- Je craignais que vous ne choisissiez une vulgaire putain... Je suis agréablement surprise, celle-ci est une chienne de race, il n’y a pas à en douter du premier coup d’oeil. Je permettrai à Praxitèle de s'en inspirer... sous mon contrôle ! Je vous remercie et viendrai en prendre livraison dans quelques jours, je sais que la dépense que vous avez consentie se doit d'être compensée. Que ce bel animal vous comble messieurs, que Votre sagesse trouve en elle matière à se relâcher pour céder la place à la jouissance !
Et Phryné quitta la salle, tandis que les sages quittaient leurs gradins pour rejoindre l'esclave Clytia et que des mains curieuses palpaient le corps docile et offert de l'esclave... Clytia troublée, se laissait faire. Elle ne pensait qu'à s'évader et à rejoindre sa Maîtresse, La Belle Hélène... Mais les mains, la voix de cette femme l'avaient mise mal à l'aise. Tandis qu'on la soulevait et que, telle une poupée, on la pliait afin de rendre ses orifices accessibles et que des verges dures la pénétraient déjà et sans préambule, elle demeurait pensive... ressentant à peine la verge qui pénétrait son cul, tandis qu'une autre s'enfonçait dans sa gorge...
(A suivre…)
(1) Phryné est une hétaïre grecque célèbre du IVᵉ siècle av. J.-C. Née Mnésareté à Thespies, en Béotie, elle se rend à Athènes où elle devient hétaïre ‘’de luxe’’. Rapidement, elle a pour amants certains des hommes les plus distingués. Elle est très influente dans la société notable de l’époque.
(2) L’Aphrodite de Cnide est un type statuaire attribué au sculpteur grec Praxitèle représentant la Déesse Aphrodite debout, nue, portant la main droite devant son sexe et tenant de la main gauche un vêtement.
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