COLLECTION COCU. La pêche au carrelet (1/2)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION COCU. La pêche au carrelet (1/2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-07-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION COCU. La pêche au carrelet (1/2)
Dix ans.
Dix ans de mariage dans trois jours, dix ans de bonheur avec Gisèle, dix ans de vacances à Nauzan en Charente-Maritime près de Royan ou elle a hérité de la villa de ses parents après leur décès.

L’année de notre mariage en juillet les invités étant partis nous allions nous allonger sur la plage à cent mètres de la villa où faire le lézard m’est apparu rapidement insupportable.
La pêche au carrelet a été une distraction plus attrayante pour moi.
La pêche, c’est tous les jours de nos vacances, sauf les dimanches et le 5 juillet, date de notre mariage où je l’emmène au restaurant manger des fruits de mer à Marennes.
Je vais sur la grande côte pêcher avec ces grands filets tendus sur un carré de tube de métal au fond des eaux bouillonnantes de la grande côte appelée pêche au carrelet.

Dix ans que pendant les deux mois de nos vacances, je fais rigoureusement la même chose même les jours de pluie.
La cabane construite par son père me protège du plus gros des intempéries et surtout ce sont les jours où je prends le plus de poissons comme du bar que j’attrape en plus des crevettes.
Une vraie passion depuis que j’ai remis en état ce carrelet qu’il avait acheté après guerre pour une bouchée de pain.
Il y avait huit ans depuis sa mort qu’il était à l’abandon.
Je l’ai retapé moi-même. Les jours des grandes marées me permettant d’aller sur les rochers.
Je l’ai modernisé avec des moteurs électriques pour le descendre alors que lui remontait l’ensemble à la sueur de son front avec une manivelle.
La cabane est devenue un vrai château, j’ai failli y mettre un lit, mais j’ai eu peur d’y rester même la nuit et que Gisèle se lasse de ma passion.
J’ai simplement installé une chaise longue et j’ai de quoi me faire à manger et surtout du café que je consomme en grande quantité.

Deux mois de vacances, car elle est professeur des écoles anciennement institutrice pour les C.P. et moi professeur des collèges pour 6, 5 et 4e comme prof d’allemand à Montrouge en région parisienne.
Gisèle est fille de prof et c’est pour cela que mes beaux-parents venaient tous les étés sur cette côte.

Ce matin je pars vers cinq heures et à six heures mon carrelet descend pour sa première plongée.
À treize heures la marée m’empêche de le mettre à l’eau et je me décide à réparer le filet, quelques mailles ayant lâché.
Il faut que j’aille à Royan près du port où je sais pouvoir acheter un filet de rechange, car même s’ils sont un peu chers, ils sont les plus solides.
Je pars avec mes papiers, mais ce matin pressé de mettre à l’eau, j’ai oublié mon portefeuille.
J’arrive devant la maison.

- Gisèle ! Gisèle !

Je l’appelle et je dois constater qu’elle est absente, il fait beau, je suis sûr qu’elle est en train de bronzer à peu près au même endroit où elle va depuis des années.
La plage étant à cent mètres j’y vais à pied.
Comme je le pressentais elle est là dans son maillot de bain deux pièces blanc qui souligne magnifiquement le cuivre de sa peau.
Car non contente de bronzer deux mois ici elle se rend tous les mercredis après-midi dans un institut de beauté faire des UV.

Agenouillé à ses pieds, un photographe de plage qui photographie les gens et qui a un patron qui tient un kiosque sur la place à Saint-Palais où l’on peut voir les photos et les acheterIls discutent ensemble.
Je suis intrigué, car je connais ce type d’individu beau parleur et dragueur qu’elle chasse chaque fois que je suis avec elle.
Elle fait un geste qui me paraît étrange, au lieu de prendre le ticket qu’il lui tend elle prend son sac de plage, sort un stylo qu’elle lui propose.
Il écrit avant de lui redonner.
Je la vois le range dans son portefeuille, je peux voir du rose certainement dans son permis de conduire.
Incroyable, discrètement je le vois se met la main devant sa bouche comme s’il lui envoyait un baiser et la poser sur ses lèvres.
Je retourne à ma voiture, je pars pour Royan comme de rien.

- Bonsoir, Gisèle, ça sent bon, tu m’as cuisiné le bar péché hier.
- Oui, mon chéri, mais aujourd’hui ou sont les crevettes que nous devions manger en entrée.
- J’ai déchiré mon filet, je suis allé à Royan, tu sais je t’en avais parlé.
Je le remonterai demain et je pourrais ravauder l’autre tranquillement, je sais que c’est un gros investissement, mais tu sais comme j’aime le carrelet de ton papa.

J’aime jouer de la corde sensible avec ma femme qui vient m’embrasser me montrant que ma dépense est pardonnée.

- Es-tu passé par ici en partant pour Royan ?
- Non, je voulais arriver avant la fermeture et j’en reviens, il est dans le coffre de la voiture.

Elle est toujours en maillot et je passe derrière elle.
Je fais sauter la lanière de son soutien-gorge.
Je l’entoure de mes bras une main sur ses seins l’autre s’insinuant dans son mini-slip.

- Pas maintenant, Sylvain, le poisson va être cuit et il faut que je prépare des tomates puisque les crevettes sont toujours au fond de la mer.

Je suis frustré, car il y a quelques années, c’est souvent que je la prenais sur la table de cuisson en lui posant les fesses dessus.
Dans ces moments-là, elle se laissait pilonner donnant elle-même des coups de cul en avant pour que ma pine de grosseur normale entre le plus profondément en elle.
Madame la maîtresse des écoles, dans ces moments-là, vous aviez un langage peu châtié.
« Les baise-moi mon salaud » résonnait dans cette cuisine.
Or, je dois reconnaître que depuis quelques mois quand j’arrive à te faire l’amour seulement dans notre chambre, tu as des petits cris qui sont loin de ces envolées lyriques.
Nous mangeons et nous nous couchons.
Un point que je remarque alors que là encore j’ai été aveugle quand son corps nu malgré la chaleur se trouve recouvert de son pyjama tue l’amour.

- Sylvain, non, pas ce soir, je suis fatiguée.

J’ai une nouvelle fois passé ma main sur sa chatte alors qu’elle me tourne le dos et je prends une nouvelle remontrance.
Au matin je dois attendre la marée pour changer mon filet et pour une fois très rare, je déjeune avec elle.

- Tu pars à quelle heure ?
- Dans dix minutes, je peux réparer à 13 heures et je pêcherai jusqu’à la nuit.
- Je vais au supermarché à Royan, veux-tu que je te ramène quelle chose ?
- Merci, non rien.

Je vais dans la chambre me changer et je l’entant parler dans son téléphone.
Je pars, elle m’embrasse et je monte dans ma voiture.
Je fais un tour rapide et je me gare au bout de notre rue en sens unique, là où il lui est impossible de me voir.
13 heures trente, une voiture s’engage, un petit coup d’avertisseur et je vois Gisèle monté sur des talons haut dans un tailleur soulignant ses courbes à la limite de la provocation, inconnu de moi.
Une fraction de seconde la vision de ma femme me fait cérébralement bander.
Elles passent devant moi sans me voir, mais je suis étonné car la personne qui conduit est une femme blonde.
Gisèle est brune et au plus loin où je remonte, aucune amie blonde ici au bord de mer.
Elle remonte à gauche et passe devant l’hôtel Cordouan pour tourner à droite et monter dans la partie haute de Saint-Palais.
Je suis à distance quand je vois clairement Gisèle se pencher vers la conductrice et l’embrasser faisant faire une embardée à la voiture.
Elle tourne une nouvelle fois à gauche et alors qu’une fraction de seconde la route tourne à droite entre des villas, je freine.
Leur voiture est arrêtée cinquante mètres devant moi.
Les deux filles sortent sans me voir.
Dès que tout semble calme, j’avance jusqu’à un petit bois ou je gare la voiture cachée aux yeux des deux complices.
En passant, j’ai vu qu’elles sont entrées dans des maisons jumelles.
L’autre les volets étaient fermés.
Je pousse le portail et je longe la maison pour voir l’arrière.
Je suis sous des pins, le sol jonché d’un tapis d’aiguilles, j’avance et elles crissent sous mon pied.

- Matilda, il y a quelqu’un à côté.
- Tu as entendu quelque chose.
- Oui, le bruit d’aiguilles de pins écrasées.
- La villa est en vente.
Depuis deux ans l’agence tente désespérément de s’en séparer.
Les aiguilles craquent sous l’effet de la chaleur, c’est ce que tu as entendu.
Pourquoi as-tu peur, tu m’as bien dit que ton mec était parti réparer son filet à la grande côte, comment pourrait-il se trouver à côté ?

À deux doigts de me faire repérer, je quitte les aiguilles sur la terre en posant mes pieds sur les dalles de béton où il y en a moins.
Je suis derrière le mur mitoyen des deux villas et j’évite de bouger les deux femmes devant être sur une dalle identique, mais sans les aiguilles.

- Attends ma chérie, je vais mettre de la musique.

Les bruits de pas sur des graviers bientôt couverts par de la musique douce qui sort certainement d’une enceinte placée à l’extérieur m’arrivent aux oreilles.
« Et tu danses avec lui » slow de C. Jérôme célèbre des années 80 me parvient aux oreilles.
De nouveau les graviers.

- Viens dans mes bras depuis le temps que je t’attends.

C’est dur d’entendre ce qu’il se passe en pointillé, mais une chaise restée là me permet d’entendre, hélas, sans voir ce que ce fond ces deux femmes.
Ce qui me serre le cœur, c’est que la mienne fait partie des deux.

- Oui, chérie embrasse-moi, ta bouche est si douce.
Salope ta main a déjà trouvé ma chatte, tu vois, j’ai ôté ma petite culotte comme tu me l’avais ordonné au téléphone en prenant des risques mon mari étant encore là.
Tu sens comme je suis mouillée, continuons à danser, je rêve quand ta bouche va une nouvelle fois venir se coller sur mon clito qui bande pour toi.
J’avais hâte d’être une nouvelle fois à toi.
- Tu as fait ce que je t’avais demandé, depuis mon appel pour te dire que j’étais arrivée, tu t’es refusée à lui.
- Oui, hier dans la cuisine et le soir dans notre lit il a essayé, mais j’ai résisté en pensant simplement à toi et au divin moment que nous vivons en ce moment.
- Tes seins sont toujours volumineux et beaux, tu as de la chance qu’ils soient aussi fermes.
- Le sport, c’est le secret et depuis que je t’ai rencontré les parties de baise à chaque vacances.
- Embrasse-moi, je t’adore.

C’est dur à avaler, je suis cocu par cette femme qui fait rapidement glousser la mienne.
J’ai bien entendu à chaque vacances, je suis cocu depuis un certain nombre d’années…

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