COLLECTION ESCORTE GIRL. La fermière (1/4)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ESCORTE GIRL. La fermière (1/4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ESCORTE GIRL. La fermière (1/4)
• Séraphine, ma chérie, il est impossible de continuer à vivre à quatre sur les revenus de notre ferme.
Pour la deuxième année, la récolte de blé a été diminuée une première fois de 20 % et d’un tiers cette année.
Les gelées ont dévasté l’intégralité des pommes de notre verger, sans compter l’augmentation des engrais et des carburants pour faire fonctionner nos tracteurs et moissonneuses.
Ton frère Ludovic va reprendre la ferme et doit donc rester.
Tu sais, Germain, notre cousin notaire à Paris, il se prose de t’embaucher.
Tu vois, c’est utile de nous être saigné pour que tu passes ton bac.
Il aura un petit logement sous les toits dans une chambre de bonne tout près de son étude dans lequel tu pourras te faire à manger.
Avec sa femme, ils t’attendent mardi matin en fin de matinée.
Tu auras le temps de t’installer, car tu commenceras le lundi 1er octobre, mais il t’en dira plus lorsque tu les rencontreras !

J’ai fait ma valise et le mardi je débarque gare de Lyon.
De la gare de Chagny à Paris, dans les quatre heures du trajet, je suis assise dans un compartiment presque vide.
À Beaune, un homme quarante, quarante-cinq ans, me tient la jambe allant même jusqu’à me donner son numéro de portable.
Il se dit célibataire s’appelant Christophe et habitant à Créteil près de la mairie.
Il commence à grisonner et à un catogan retenant ses cheveux.
J’aurais pu prendre le TGV partant de la gare du Creusot ou aussi de Chalon, mais le prix du billet était trop cher pour la bourse de mes parents.
Pour mon travail à la ferme, mes parents arrivaient à me dégager une centaine d’euros.
J’arrivais à gagner quelques sous au moment des vendanges sur la côte chalonnaise et les dimanches matin dans un supermarché où j’ai réussi à travailler comme caissière.
J’ai un petit copain qui m’aide ce jour-là, c’est lui qui vient me chercher et qui est là pour me reconduire.
C’est Jhonny qui m’a enlevée mon pucelage le soir de ma réussite au bac dans la première soirée où mes parents ont accepté que je m’y rende.
Grande, 1,76 pour 60 kilos lorsque j’étais petite, on m’appelait la planche à pain.
Heureusement, un peu tardivement, comme mes règles, à 16 ans ils se sont un peu développés.
Brune aux yeux vert, on peut dire que je suis une belle femme.
Je coiffe mes cheveux avec une queue-de-cheval.
Certains verront une allusion au fait d’être fermière.
Dans mon village et lors des vendanges, je me fais draguer, mais je me dis fidèle à Jhonny façon d’éconduire les emmerdeurs.
En contrepartie, lorsqu’il vient me chercher les dimanches, je passe l’après-midi au terrain de foot chaque fois qu’il joue dans notre village.
Après, je fais la troisième mi-temps dans son lit.
Bref, je baise plus par intérêt que par plaisir même si fréquemment Johnny m’amène à l’orgasme.
Orgasme, c’est un grand mot, je peux plutôt dire un grand frisson.

Paris gare de Lyon, je suis le plan que mes parents m’ont donné.
Ligne de métro 1 jusqu’aux Halles, puis je rejoins l’étude de mon oncle Germain qui m’est inconnu, maman m’a dit que je l’avais vu, j’avais 4 ans.
Lorsque j’arrive dans sa rue, non, son boulevard, je vois un attroupement devant un immeuble avec des lumières bleues.
Plus je me rapproche avec ma petite valise à la main, plus les numéros se rapprochent de cet attroupement, plus les numéros pairs se succèdent, 18, 20, 22, 24.
L’étude est au 28 et c’est là que les voitures de police se trouvent certaines avec leurs gyrophares.
Un homme sort du porche où la plaque notariale se trouve.
Il est menotté avec un imper cachant sa figure, encadré de deux policiers.
Je vois une femme en pleurs, tous partent sauf la femme qui reste sur le trottoir.
Je m’approche.

• Êtes-vous Pauline la femme de maître Germain ?
• Mince, Séraphine, je savais que tu arrivais aujourd’hui, mais avec la catastrophe qui s’abat sur nous, je t’avais oubliée.
• Que se passe-t-il ?
• Ils accusent Germain d’avoir capté frauduleusement l’héritage d’une vieille cliente qui est morte alors que je suis persuadée que toutes ses affaires sont au-dessus de tous reproches.
La police l’a emmené pour l’interroger.
Mais montons chez nous, je vais te donner les clefs du logement.
Avant, regarde, tu entres sous le porche voisin, tu montes au 8e où se trouvent les anciennes chambres de bonne.
Attention à pied, l’ascenseur est réservé au résident jusqu’au 7e , Louisa la concierge te pistera pour te faire des remontrances.
• Et pour le travail, je commence toujours le 1er !

Je vois sortir trois hommes avec des ordinateurs dans les bras, nous les laissons passer.

• Alors là c’est moins sûr, ils sont en train de perquisitionner l’étude, tu vois, ils emportent les ordinateurs.
J’ai déjà dit aux autres employés avec qui tu devais travailler de rentrer chez eux.
La police leur a dit qu’ils seraient convoqués pour interrogatoire à la brigade financière.

Je récupère les clefs et j’entre, l’ascenseur est là ainsi que la gardienne semblant attendre en balayant le hall.

• Tu es Séraphine, j’espère qu’ils t’ont dit que tu devais monter à pied, l’ascenseur, c’est pour les propriétaires.
• Oui, madame, je respecterai la règle, j’ai l’avantage d’être jeune.

Elle prend mon ironie en plein fouet, on me dit avec de bonnes réparties.
Je monte, pour cette fois à pied, lorsqu’elle sera dans sa loge, j’ai déjà ma petite idée.
Le logement est fonctionnel et propre et bien suffisant pour une fille seule surtout qu’il y a la télé.
Nous sommes des gens pleins de bien matériel dans la culture, mais des gens pauvres avec tout de même, la télé.
Avec ce que je gagne, j’en ai une dans ma chambre.

Dans mon malheur, lorsque je redescends et que je fais téléphoner à mes parents, j’omets de dire que le cousin, il doit se retrouver sur le gril au commissariat.
Je dois téléphoner d’un poste fixe, les portables sont trop chers pour nos bourses.
Inutile d’alarmer les parents, j’ai un toit, un peu d’argent, moins de 1 000 € et d'ici au 1er je peux voir venir.
Une fois installée, je redescends, la concierge brille par son absence.

Je me retrouve sur le forum des halles, chez nous en Bourgogne, nous avons des magasins grandes surfaces, mais là je suis éblouie par tout ce que je vois.
Bien sûr, je regarde mangeant simplement un croissant, après ce qui vient d’arriver, il faut que je sois économe.
Il y a de quoi faire cuire dans ma chambre, je vois un supermarché, à l’entrée il y a des promos, j’achète de l’huile et deux fois trois paquets de pâtes, de quoi voire venir.
Je passe devant un Mac Do, je vois une affiche « on recrute ».
Je mets ça dans un coin de ma tête.
Je retourne jusqu’au porche, j’ouvre, je vois Louisa regarder derrière son rideau qui rentre.
Je vais à l’escalier, je suis sûr qu’elle voit si je prends bien les marches.
C’est là que je suis maligne, au premier, j’appelle l’ascenseur et je monte jusqu’au septième, dernier niveau ou il monte, un dernier étage et je suis chez moi.
Au matin, je décide de me prendre en main surtout que des hebdos en devanture d’une maison de la presse titrent que le cousin est en garde à vue et que cela semble durer.
En France il est possible de prendre un emploi et de démissionner quelques jours plus tard par conviction personnelle.
Mac Do m’engage, je présente bien, je verrai cousine Pauline dans les heures prochaines, inutile de la déranger, elle doit avoir assez à gérer.
Ce qui est bien, c’est qu’ils me donnent un teeshirt, je dois avoir un pantalon noir.
Taille 38, longue jambe j’investis au supermarché pour trois francs six sous.

Ça fait huit jours, le 1er que je vends des sandwichs, je suis rapidement chez moi, car je suis une jeune femme sachant se démerder.
À la ferme, il fallait savoir s’arranger de tous et à ce petit jeu, j’étais bien meilleur que Ludovic même si c’est lui qui a la faveur de mes parents.
De toute façon, il aurait été hors de question que je sois fermière toute ma vie.
J’ai vu Pauline, elle est heureuse que j’ai trouvé un boulot.
Germain est mis en examen et incarcéré, la vieille dame est morte de mort suspecte et la police pense qu’il a voulu la faire disparaître pour réaliser le viager dépossédant ses héritiers.

Tous semble rouler pour moi, hélas, cela se gatte.
Mon poste était en attente du retour d’une titulaire et je me trouve virée, je dois rendre mon tee-shirt.
C’est un moindre mal, ça fait trois mois que je travaille et j’ai fait un peu d’économies me permettant de temps en temps quelques minis folies.
Je viens de rentrer, je me suis douchée, je sens la graisse même si l’huile des frites est changée régulièrement.
On frappe à ma porte, je passe mon tee-shirt de nuit assez grand pour cacher ma chatte brune et je vais ouvrir.

• Mademoiselle, je vois que depuis que vous avez emménagé, vous vous démenez alors que je connais votre situation depuis que votre propriétaire est en prison.
Germain le notaire, je le connais, c’est moi qui lui ai vendu cette chambre de bonne.

Je connais ce monsieur, il est le propriétaire du septième étage juste sous mes pieds.

• Je me présente si vous ignorez comment je m’appelle, sur ma porte ma plaque vous dirait « Léon R. Romancier. »Êtes-vous libre demain soir et voulez-vous gagner 500 € ?
• Que voulez-vous que je tue pour gagner cet argent ?
Si c’est pour coucher, inutile d’insister, cet argent-là, je le laisse aux putes.
• Il existe des jeunes femmes qui accompagnent de vieux monsieur comme moi, dans des repas d’affaires, on appelle cela des escortes.
Je vous propose 500 € pour m’accompagner dîner avec un couple avec l’homme dont je suis en affaires.
Vous savez, j’ai bien vu la façon dont vous grugez Louisa et c’est loin d’être facile, ça montre la pétillance de votre esprit et c’est dont j’ai besoin demain soir.
• Jeans, basket, ça ira ou alors pantalon noir tee-shirt Mac Do, ce sera possible.
• Je comprends, voici 200 €, achetez-vous une petite robe assez habillée et sobre.
Demain soir, vous toucherez toujours vos 500 €, à demain 20 heures, vous descendrez comme vous savez le faire.
Vous sortirez et dans la rue voisine, je serai dans ma limousine avec mon chauffeur, vous monterez et comme cela nous partirons dîner en toute discrétion.

Les deux billets en mains, je referme ma porte, ma chance est toujours là...

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