COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Le parchemin diabolique (23/23)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE.  Le parchemin diabolique (23/23) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-11-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Le parchemin diabolique (23/23)
La soirée des mariages de Lison et de mon fils Adrien et de Martine et Adrien bat son plein, je croise les invités au gré d’une danse.

• Je sens que nous sommes faites pour nous entendre, c’est un bon coup !

C’est par ces mots qu’Aline, la femme chef de Benoît, me parle d’Alain le président du club de rugby de Dijon.

• Je te laisse le découvrir, si je te dis tout où serait ton plaisir.

Entre nous, même si c’est le premier jour que je la voie, c’est venu naturellement, Aline sent la femme libre à plein nez comme je le suis moi aussi.
Entre salopes, on a vite fait de se comprendre.
J’aurais bien voulu la voir sous l’emprise du parchemin, se serait-elle encore plus révélée ?
Je vois Lucas danser avec une brune ayant des seins comme des obus.
Il semble avoir oublié que Marie se fait sauter à Lourdes encore ce soir, mais je crois qu’il en a pris son parti et même s’il reste marié, il vit sa vie grâce à moi.
Une danse termine, je quitte les bras de Benoît qui se dirige vers Sylvie, la belle rousse qui ne lui refuse pas les siens.

• Alors Lucas, tu t’amuses ?
Tu as fait sensation avec ton car.
• Merci, Véronique, j’ai un petit problème, je crois que tu as vu que j’ai rencontré Géraldine.
Elle travaille avec ton mari à l’hôpital, elle est secrétaire aux entrées.
• Et alors !
• Alors, je sens que j’ai un ticket avec elle.
Elle habite à deux pas de ma société et aime les voyages en car, je ne voudrais pas que tu croies que je te trompe !

J’éclate de rire, faisant se retourner ceux qui sont près de nous.

• Gros bêta, mon ami, je ne suis pas jalouse et mon mari non plus.
S’il l’a invitée, c’est qu’il l’a certainement sautée.
Si elle a le cul chaud, profite-en, la vie est courte et tu rendras les cornes que Louisa te fait porter.
Où est-elle ?
• Aux toilettes, elle m’a dit qu’elle allait se refaire une beauté.
• Lucas ne soit pas puéril, quand une femme te dit qu’elle va se refaire une beauté, c’est pour éviter de te dire qu’elle va pisser un coup, quand elle revient, attaque.
• Attaque !
• Ne perd pas de temps, propose-lui d’aller dans ta chambre.
Pourquoi crois-tu que je vous paye ces chambres, fais-en un baisodrome.
• Merci, Véronique, tu es la femme la plus formidable que je connaisse.
Quelle chance que mon chauffeur m’ait fait faux bond, pour le voyage à Oyonnax.

La jeune femme sort du couloir menant aux toilettes, c’est la dernière fois de la soirée que je les vois, les ressorts du lit vont couiner d’ici peu.
Benoît est très prévenant, il n’oublie pas que je suis sa femme, même quand il danse avec Martine, qu’il sert de très près.
C’est normal, nous avons si souvent fait l’amour ensemble depuis que j’ai retrouvé mon amie.
À la fin d’un paso, danse que j’aime, même si mes pieds dans mes hauts talons ont tendance à me fatiguer, c’est presque une sinécure d’être la maman du marié.
Avec lui, nous nous rapprochons des jumeaux toulonnais avec les jumelles infirmières.

• Ma chérie, je te présente Cécile et Cécilia, mes deux assistantes infirmières quand j’opère.
Je vois que vous avez rencontré deux doudous noirs, jumeaux, jumelles. J’espère que vous ne ferez pas comme moi, jeunes hommes, je n’ai jamais su qui de l’une ou de l’autre me passe les instruments, je les appelle mes doudous, rien de péjoratif dans ce mot.
• Véronique, Benoît, on vous invite à venir quelques jours en vacances dès les premiers beaux jours à Toulon.
Le club a mis à notre disposition une villa avec six chambres donnant sur la rade de Toulon.
• Merci les garçons, dès que les beaux jours arrivent, nous mettrons au point ce séjour, bonne soirée.
• Elle a bien commencé.

Qui de Luc ou de Louis vient de répondre, qui de Luc ou de Louis enlace les deux doudous ?
Ce que je sais, c’est que les deux garçons avaient une chambre tout comme les deux jeunes femmes.
Partie carrée, ce qui ne m’étonnerait pas connaissant mes deux blacks, ou chaque couple dans sa chambre ?
Je m’en fiche car Christian m’invite à danser pendant que Benoît a pris sa belle-fille dans ses bras.
Attention, j’ai découvert que mon mari était un chaud lapin.
Ne suis-je pas devenue une chaude lapine moi aussi, ?
Mais il danse se souvenant que c’est sa bru, évitant de la serrer de trop prêt qui plus est enceinte.

• Marraine, nous avons deux nouveaux au club venant d'horizons différents les jeunes puceaux.
C’est con, lors des matchs ils ne sont pas concentrés sur le ballon, ils regardent les filles.
• Tu veux que je vienne les dépuceler.
• Tu as tout compris, c’est le capitaine qui te parle, surtout si avec Corentin nous pouvons toujours venir te voir entre midi et deux.

Je suis d’accord, même si j’ai envie de lui ajouter, « si la place est libre », mais je suis une dame respectable et je me tais.
Pourquoi aurais-je gardé ce parchemin, je suis capable de trouver chaussure à mon pied seule !

Il est quatre heures quand les deux couples viennent m’embrasser, ils partent vers leur destin.
Cette partie de la noce, c’est Martine qui l’a organisée en secret, eux seuls savent où ils vont passer leur nuit de noce.
Certainement vers Beaume les Dames, je les regarde partir dans la voiture conduite par un chauffeur appartenant à l’organisation qu’Anabelle a mise à notre disposition afin d’éviter que quelqu’un conduise sous alcool.
C’est à ce moment, alors que nous leur faisons signe de la terrasse, que je vois notre voiture suivre conduite par Benoît.
Non, les mariés tournent à gauche, lui tourne à droite, vers les Alloz.
J’ai le temps de voir une belle rousse à ses côtés, je pense qu’il retourne à Chazal regarder les estampes japonaises que Sylvie doit avoir chez elle en tant que peintre.

Les uns et les autres montent se coucher.
Je rejoins ma chambre, le vague à l’âme, c’est dans un bain chaud que je me délasse surtout les pieds.
Il fait encore très chaud.
Essuyée, j’enfile le peignoir que j’ai apporté, j’ai envie de marcher, j’enfile mes mules.
Ma chambre est la dernière.
Je remonte le couloir.
Tient, là c’est Lucas qui besogne sa conquête, il aime parler, je vois qu’il évolue dans le bon sens, quand il dit à la jeune femme qu’il va lui défoncer sa rosette.
J’ignore si elle aime, j'adore.
Je passe devant la chambre suivante, aucun bruit, la suivante Aline et Loulou, tient, ils ont anticipé le week-end prochain, Alain semble baiser Aline et Loulou Odile.
Je suis contente et pour eux et pour moi. La semaine prochaine, nous aurons moins de travail pour nous mélanger et prendre du bon temps.
La suivante, je rigole intérieurement en entendant Christian et Corentin, j’ai l’impression d'une tierce personne que je n’ai jamais entendue est avec eux.
Ce qu’il a de sûr, c’est qu’ils jouent au petit train, qui fait la locomotive ?
Je crois que je ne le saurai jamais.
Porte suivante, tiens surprise, Louisa, Fabrice et deux jeunes voix, que je reconnais bien, Odile et Gilles.
Fabrice prépare-t-il sa retraite en cédant à ce jeune couple son restaurant ?
Anabelle a-t-elle fourni des chambres à mes amis ?
Je pense à quelque chose.
Certes le bus de Lucas était presque complet et des personnes à l’intérieur me resteront inconnues, mais le copain de Fabrice ne fait-il pas la locomotive avec Christian et Corentin comme je l’ai fait ?
Une nouvelle fois, sauf faire irruption dans leur chambre, je ne le saurai jamais.

Je sens que si je me couche, je ne dormirais pas.

Non pas en pensant que Benoît doit me tromper à Chazal, mais par la lourdeur de cette journée, j’ai été sur les nerfs pour que tout soit parfait ou tende vers le parfait.
Je souffle, Lison m’a bien aidée, en me montrant qu’il était possible de bloquer la deuxième fonction du parchemin que j’appelle diabolique en me montrant la pastille de cuir plus foncé.
Certes les invités dijonnais sont toujours là et j’espère que cela tiendra jusqu’à demain, retour de tous.
Mes pas me conduisent jusqu’au bord du Cusansin.
Je me suis baignée hier dans la source bleue, à l’endroit où je suis.
La lune profite du ciel sans nuages pour me faire voir une petite langue de sable.
Je fais tomber mon peignoir, ôte mes mules et entre dans l’eau.
Je me mets à genoux car la bande de sable est vraiment très étroite, je prends de l’eau et la fais couler sur mes épaules.
Contre toute attente, la sensation si connu démarre, ma chatte s’enflamme, le bordel va-t-il saisir les chambres ou tous se sont repliés.
Non, c’est une excitation normal, j’ai simplement envi de sexe.

Je frissonne, encore plus quand je sens des mains se poser sur les miennes.
Levant la tête dans la lune lui faisant comme une auréole, Salomon est là, il me contourne, comme moi il est nu, je lui prends la bite, il bande déjà.
Aucun bruit venant de l’hôtel, lui seul et moi sentent la frénésie du moment.
Pour un garçon si bien découpé, on s’attendrait à trouver une verge taille standard. Lui en a une qui dépasse la norme, mais surtout dans sa longueur.
Je vais pour sortir son gland de sa capuche.
Aucun problème, pour la première fois, je vais sucer une verge circoncis, c’est drôle d’arriver à mon âge pour en trouver une.
Il est vrai que jusqu’à l’achat de ma boîte diabolique à Martine, mes expériences sexuelles étaient limitées.
Tout se passe comme si je rêvais au bord de ce torrent.
Pas un mot de ma part, comme si par nos regards dans la journée tout avait été dit.
Pas un mot de ma part, car j’arrive à lui faire une gorge profonde.
Pas un mot quand je sens qu’il est proche d’exploser, j’aimerais sentir le goût de son sperme, mais j’en veux plus, je veux être à lui.
Ma chatte malgré qu’elle baigne dans le torrent est de plus en plus en fusion, je suis chaude comme la braise.
Je retrouve le plaisir très rare ces temps ci de mon excitation naturelle, comme du temps ou par ses caresses Benoît faisait démarrer mon corps.
Un peu contrainte, je le libère, il a compris, il m’aide à me relever, nos bouches, nos langues ne font qu’une.
Je me raccroche à toutes les sensations, finie l’amour sauvage, je me délecte de sa salive.
J’arrive à sortir de l’eau sans me vautrer lamentablement, en cela il m’aide de ses bras puissants.
Deux mètres en arrière et je sens l’herbe sous mes pieds.
Je me laisse aller, il m’accompagne, naturellement, il entre en moi, j’entoure son bassin de mes jambes, le calmant.
Je sens qu’il risque d’être un chien fou et que ce moment divin de la jouissance réciproque nous sera refusé.
Alors quand je le sens calmé, étant au bord de ma propre jouissance en sentant sa verge appuyer sur mon clitoris, j’ouvre le compas de mes jambes.
A-t-il compris, que j’étais prête ?
Il reprend son rythme plus intense et dans cette fin de nuit magique, dans cet endroit insolite pour moi la Dijonnaise, nous avons un orgasme dévastateur.

Il fait jour quand nous émergeons, par chance, personne ne semble bouger dans la grande maison.
Un baiser, à part nos cris de jouissance, nous n’avons pas échangé un mot.
De retour dans ma chambre, je me vautre sur mon lit, je porte ma main à ma chatte, récupérant le divin sperme que je porte à ma bouche.
Je suis une femme heureuse et comblée, surtout quand je pense aux heures et aux jours prochains avec tous les rendez-vous que cette journée et cette nuit qui ont changé ma vie, va m’apporter.
Je suis devenue adulte de mon corps ce jour et cette nuit-là.
Je sais comment faire sans avoir besoin du parchemin, fut-il diabolique.

Merci à Anne.

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