COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon (1,1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon (1,1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon (1,1)
Nous sommes en 1967.
J’habite Champigny sur marne.
J’ai un peu plus de dix-sept ans.
Un après-midi un camarade d’école, ayant un an de plus que moi est venu nous saluer.
J’ai été subjugué par le pompon rouge sur sa casquette.
Il venait d’entrer à l’école des mousses d'Hourtin en Gironde.

Mes parents me tarabustent depuis des mois pour que j’exprime mes souhaits pour ma future orientation professionnelle.
Je suis un élève plus que moyen, surtout par je-m’en-foutisme.
J’ai plus de facilitée naturelle pour glander en lisant « Tintin » que de travailler mes bouquins d’école ou Marguerite Duras.

Ce matin après une nuit de réflexion sur la décision à prendre, risquant d’orienter ma vie entière, au petit déjeuner, je leur annonce que je souhaite entrer dans la marine nationale.
D’abord surprient-ils me proposent de prendre des renseignements pour les démarches à suivre.
C’est à la caserne de la Pépinière à Paris 8e qu’ils vont récupérer des brochures sur les possibilités s’offrant à un jeune garçon comme moi.

Mon attention se porte sur les Apprentis Mécaniciens de Saint Mandrier dans le Var. Tous les trois nous remplissons les formulaires.

Tous les jours je vais regarder le courrier.
Rien, jour après jours mes espoirs sont déçus.
Depuis huit jours j’oublie d’aller relever le courier.
Ce matin je suis dans le jardin à pratiquer mon sport favori, la glande au soleil, c’est à ce moment que le facteur passe.

• J’ai une lettre pour tes parents, peux-tu la leur remettre !

Je le remercie et je l’ouvre, voyant qu’elle vient de la marine.

« Monsieur votre demande de vous engager avec une obligation de cinq ans et accompagner d’une prime de 5 000 francs dans la marine nationale a été accepté.
La session de septembre étant complète, vous serez incorporé le 1er mars 1968, à l’école des apprentis mécaniciens de Saint Mandrier »

Suivit des modalités pour rejoindre l’école dans le sud de la France.
J’entre donner la bonne nouvelle à mes parents.
Mon père me promet un verre de champagne au dessert ce midi lorsque la bouteille sera assez fraîche.
Je monte dans ma chambre où je prends mon Atlas pour voir où se trouve Saint Mandrier par rapport à la ville de Toulon.
L’école est située à l’opposé de la rade et donc à quelques kilomètres de la grande ville.
Nous sommes en décembre.
Il me faut donc attendre presque trois mois avant de voler de mes propres ailes.

Devant un verre de champagne, le temps restant avant mon incorporation, deux thèses s’opposent.
Celle de mon père souhaitant que je continue mon année d’études et la mienne qui voudrait quitter dès le lendemain cette institution très honorable mais que je supporte de moins en moins, qu’est l’Éducation nationale.
Comme d’habitude, c’est ma mère qui prend la décision finale.
Mon père dans la famille ayant toujours le dernier mot, je dois continuer l’école jusqu’au 09 février jour de mes dix-huit ans et où ils perdront leur mot à dire.
Dès le lendemain, la nouvelle fait le tour du collège.
Mes collègues de servitude envers l’État m’assaillent d’une myriade de questions, dont j’ignore les réponses, mais que je contourne avec un aplomb digne d’un acteur de théâtre.

Le plus surprenant c’est la réaction des professeurs.
Certains pour qui j’étais l’un des plus grands cancres du collège, même s’ils parfois ils ont raison ayant déjà redoublé deux années de collège, loue ma prise de décision.
La marine et surtout le pompon faisant fantasmer bien des femmes, même des institutrices mariées, mettent ma décision en avant.
Cette annonce doit les soulager, je vais les quitter et ils en auront terminé avec ce grand benêt pourrissant leurs cours depuis des années.
Pour d’autres le nom de « marin » a tendance à les subjuguer.

Parmi eux, notre professeure d’anglais.
Jeune femme franchement émoulue des écoles de professeurs a peu d’écarts d’âge avec moi.
Elle a été nommée pour son premier poste en début d’année scolaire.
Depuis, elle doit subir le jeu pervers que je lui inflige.

Dès l’âge de douze ans, j’ai constaté que je peux bloquer mon regard sur les yeux d’une personne qui immanquablement luttant avec moi elle finit par les détourner.
Certaines plus malines profitent de leur position professorale pour s’échapper en m’interpellant, elles cassent la lutte entre nous.

Depuis qu’elle est arrivée, je suis toujours arrivé à les lui faire baiser.
Je la provoque au moins deux fois par cours gagnant à tous les coups.
De dix à onze, elle est là devant nous.
Son style sent le personnage fabriqué.
Tailleur strict, chemisier blanc acceptant une seule concession, le dernier bouton est détaché laissant voir la naissance de ses seins.
Chaussure à talon plat, jambes gainées par des bas de couleur sombre.
Bas, attaché par un porte-jarretelles que j’ai aperçu un jour où je rentrais en classe et qu’elle s’asseyait à son bureau, sa jupe étant remontée intempestivement.
Elle a remarqué que cette vision était loin de m’avoir échappé.
C’est précipitamment qu’elle l’avait redescendu.
Nos regards s’étaient croisés et le rouge était monté à ses joues.

Tout le cours, j’ai fait exprès d’éviter de la provoquer.
À la sonnerie, j’ai traîné pour ranger mes affaires et je suis sorti le dernier.
Je l’ai fixé avec un sourire au coin des lèvres.
Elle a rapidement baissé les yeux et ses joues sont devenues pivoine.
Certes il y a des blanches, là, elles étaient cramoisies.

Son personnage était complété par deux artifices, une paire de lunettes à monture ronde et noire et un chignon perché à l’arrière de sa tête.
Bref, un personnage composé de toutes pièces, représenté dans toutes les bandes dessinées que je dévore dans ma chambre à l’insu de mes parents.
Gaston Lagaffe, un personnage proche de ce que je représente et mademoiselle Jeanne ayant presque les traits de ma prof d’anglais.

Malgré les sollicitations de mes copains qui souhaitaient que je mette le bordel comme je sais si bien le faire, j’ai été sage comme une image.
À la fin de l’heure au moment où je sortais.

• Christophe pouvez-vous rester s’il vous plaît ?

Mes camarades sont un peu surpris, mais aucun ne fait de réflexion.

• Oui, mademoiselle !

Elle descend de son estrade réduisant par ce geste la distance entre son rôle de professeur et moi.

• Je voulais vous féliciter personnellement pour avoir décidé d’enter dans la marine, cette école fera de vous un homme !
• Je suis déjà un homme, j’ai été dépucelé il y a deux ans pendant mes vacances dans le Doubs !

Le rouge monte à ses joues à l’évocation de ma défloraison.

• Inutile de rougir, j’ai eu la chance qu’une jeune fille en vacances avec nous soit déjà très portée sur le sexe.

C’est reparti, le rouge monte de plus bel.
J’avance ma main vers sa joue que je caresse doucement.
Sa réaction me met en joie, elle penche la tête pour l’appuyer.
Avec mon autre main, je monte un doigt jusqu'à sa bouche le passant délicatement sur ses lèvres.

• Non Christophe, pas ici !

Elle vient de lâcher ces quelques mots qui font bondir ma verge dans mon pantalon.
Je concrétise mon avantage en avançant ma bouche vers la sienne.
Nos lèvres se trouvent.
Un instant hésitant, sa bouche laisse pénétrer ma langue.
Ma main descend jusqu'à sa chatte que je masse à travers sa jupe.

• Où et quand ?

Bouche à peine décollée.

• Pas ici c’est trop dangereux.
• Où ?
• Demain, je te donnerai mon adresse, j’ai l'après-midi sans cours
Tu sèches et tu me rejoindre.
• Tu promets.
• Oui, je serais tout à toi !

Fort de cette promesse, je la libère.
Alors que mon instinct de mâle voudrait que je lui enlève ses lunettes, que je défasse son chignon et que je la fasse monter sur l’estrade pour la prendre coucher sur son bureau.
Nous nous séparons mais avant nous nous tenons la main jusqu’au bout des doigts ayant du mal à nous séparer.

Je sors de la classe, par chance le couloir est vide, évitant d’avoir à me justifier devant mes copains.

Dans la rue, lorsque je remets devant mes yeux la scène que je viens de vivre une phrase me revient.

« Tu sécheras les cours ! »

Un professeur insistant pour qu'un élève aille jusqu’à sécher la classe montre l’envie que je lui inspire…

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