COLLECTION HOMME – FEMME. Phil et Iris. Voyage de noces à Venise. Fin de la saison II (6/6)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION HOMME – FEMME. Phil et Iris. Voyage de noces à Venise. Fin de la saison II (6/6) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-06-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HOMME – FEMME. Phil et Iris. Voyage de noces à Venise. Fin de la saison II (6/6)
Le petit pont de bois franchi, pardon, c’est difficile un air qui vous trotte dans la tête.
Le petit pont de pierre franchi, je retrouve notre chemin et nous nous retrouvons sur la place San Marco.
Les cafés sont encore pleins et c’est au café Quadri que nous trouvons le moyen de nous rafraichir avant de revenir à notre hôtel.
Douche et au lit, la tension de la journée puis le dernier épisode sur le quai de déchargement le long d’un canal nous ayant épuisés.

• Bonjour mes amis, ou voulez-vous que je vous emmène aujourd’hui.

Quand j’ai vu Iris se préparer et mettre ses petites fesses dans le petit short que j’aime tant qu’elle revêt chez nous, je suis à deux doigts de lui dire d’aller se changer.
J’ai appris à connaître les Italiens, mais je sais que si je lui fais cette remarque, je ravive la guerre éteinte entre nous et s’étant soldé à notre réveil ce matin par ce que certains appellent un petit câlin crapuleux.
Il est midi et nous venons de finir de déjeuner.
Ça ce sont des vacances se réveiller, honorer sa petite femme, déjeuner et se préparer à aller se promener.
Dans ce plan, un point noir, ce soir, il va falloir se farcir le bel Italien, quelle connerie d’avoir cédé à Iris pour une promenade dans la nuit vénisienne dans cette gondole.

• Tu nous excuses Livio, dans mon plan de visite aujourd’hui, j’ai prévu de prendre les vaporettos, des amis nous ont conseillés d’essayer divers moyens de transport dans Venise.
Nous allons à Murano voir les ateliers de verre.
• Bien du plaisir, les vaporettos, ça va lentement en s’arrêtant toutes les cinq minutes, c’est plein de touriste et souvent on voyage debout pendant presque une heure pour aller à Murano.
Mais si c’est pour essayer, allez y, le client à toujours raison.

J’ai peut-être tort, mais au moins cet Italien de malheur restera loin d’Iris.
À son comportement soit, elle sait que ce garçon la drague et s’en amuse, pour me faire marcher.
Soit elle est réceptive à ces approches et dans ce cas, même si elle le pense, je suis loin d’être jaloux.

• Vous voyez, ce vaporetto à San Zaccaria qui va partir.
Allez-y, vous verrez mon cousin Ludo.
Vous lui direz que vous venez de la part de Livio, il vous conduira gratuitement jusqu’à Murano, nous l’avons croisé à votre arrivée.
Alors bonne journée, à ce soir 22 heures ici même.

Hélas, oui, je suis à deux doigts de me mettre devant Iris, son regard ayant tendance à s’attarder sur la tenue vestimentaire de ma petite chérie.
Nous nous dirigeons vers le bateau qui va partir.
Arrivé près du ponton, il y a la queue pour monter.

• C’est malin, c’est nouveau d’être près de tes sous, tu sais que j’ai horreur de la foule.

Iris râle sur la centaine de mètres à faire jusqu’au bateau.
Je prends des billets, oubliant volontairement de pleurer devant Ludo.
Un par un les voyageurs montent à bord.
Nous arrivons prêts à monter.

• scusa yé completo.

C’est ce que je comprends.
Il est marrant, ce type, il ferme la porte devant nous manquant de coincer le pied d’Iris.
Scusa, c’est bien beau de s’excuser et dire que c’est à Paris que l’on dit que l’accueil des touristes laisse à désirer.
Completo, il y avait bien la place pour deux personnes de plus.
J’ai horreur d’attendre.
Je dois reconnaître que c’est après moi que j’en ai ma bêtise me fais poireauter alors que j’ai horreur de cela.

• Regarde Phil, c’est malin, c’est Livio qui passe avec son bateau taxi et les deux vieux anglais qui étaient à l’hôtel à se bécoter en sortant de leur chambre.

À quelques mètres de nous, Livio passe avec son bateau, j’ai nettement l’impression qu’il se fiche de ma gueule, pardon pour ce gros mot, en me faisant un petit signe de la main.
Par chance le bateau suivant sur la ligne 4.1 arrive rapidement.
San machine, San truque, San Marco, non ça c’est la place, San j’en passe et des meilleurs, ça monte et ça descend et par chance Iris peut s’asseoir.

• Tu as ton portable, dis-nous où il nous fait descendre, à Colonna, j’en ai marre de ton vaporetto.

Je suis loin d’avoir réussi mon coup, Iris regarde le parcours comme nous le faisions dans le métro parisien.

• Nous devons arriver à Faro, je viens de calculer douze stations, fais-moi un sourire, cette promenade est pittoresque.
• Elle aura un seul intérêt, au retour nous pourrons dire que nous avons souffert pendant plus d’une heure pendant ce voyage.

Plus un mot jusqu’à Colonna puis Faro.
Lorsque nous descendons, quand le bruit des moteurs se calme la seule chose que j’entends c’est.

• Ouf.

Je me calme, inutile de répondre, je sais que lorsqu’elle est dans cet état le silence est la meilleure des choses à faire.
La seule chose qui me va, c’est que des taxis sont là, mais pas celui de Livio.
J’ai bien vu un plan, mais entre le papier et la réalité il y a un monde, je préfère suivre les gens avec des appareils photo.
Nous finissons par suivre un canal et après avoir remonté après avoir l’avoir traversé par un pont, nous voyons un attroupement devant une boutique.
Nous finissons par voir une boutique où un verrier souffle du verre de toutes couleurs.
Je m’attendais à un atelier de plusieurs centaines de mètres, il est vrai que Livio nous aurait été d’une grande utilité pour nous conduire dans les lieux à voir.
Je me la ferme, parlant seulement dans mes pensées, Iris semble calmée et le bord de ce canal où se trouvent de jolies maisons de couleurs différentes semble lui plaire.

• Tu as vu, ces jolies appliques, elles iraient très bien dans un couloir, elles, elles sont d’ici et non chinoises !
• Et qui va se les trimbaler toute la journée, Livio nous a dit qu’il nous emmènerait dans la boutique de l’un de ses cousins, nous lui demanderons demain.
• Livio, il a bon dos quand ça t’arrange, si c’est comme ça continuons de visiter sans savoir où nous allons.

C’est à ce moment que la chance me sourit, j’entends parler français et mes oreilles capte, « musée du verre ».
Nous suivons évitant tout de même de nous mêler à ces gens, je me méfie du tourisme de masse qui se suit comme les moutons de Panurge.
J’aime découvrir par moi-même, mais un musée du verre, c’est le meilleur endroit pour voir des morceaux de verre.
Encore un pont, plus imposant, nous en aurons vu des ponts, heureusement qu’Iris avec son portable prend seulement les maisons et les bateaux.
Si elle faisait les ponts, sa carte Sim serait loin d’y suffire.
Bar Gelateria al Ponte, une table, par cette chaleur, un bon demi et un thé pour Iris, nous remet sur pied.
Iris, bois du thé, depuis des années, nous savons pourquoi et c’est mieux ainsi.
Visite du musée, c’est très beau, il est temps de reprendre le vaporetto, une heure de navigation, une heure à voir Iris tirer une tête de dix pieds de long.
Ce soir, petit resto sympa avant de retrouver la gondole à l’autre coco pour une balade de nuit.

Nous arrivons à un départ du vaporetto station « Museo », nous allons monter à bord lorsque l’on me tape sur l’épaule.

• Phil, c’est moi, tu veux retourner là-dessus, je vous ai vu arriver du musée, as-tu vu mes clients anglais, il y a presque une heure qu’ils s’y sont rendus.
• C’est plein de monde, non.
• Ils sont sympas, ça fait cinquante ans qu’ils viennent tous les dix ans pour fêter leur voyage de noces.
Cinquante ans de mariage, c’est mon grand-père Sylvano qui les promenait dans ces années-là.
C’est moi qui ai repris son affaire quand il est parti à la retraite, c’est aussi pour ça que je suis revenu de Paris.
Si je leur demande, il y a assez de plas sur mon bateau, je vous ramène tous.
• Si tu refuses Phil, dès notre retour en France, je demande le divorce.

Heureusement, Iris me dit cela alors que Livio est déjà reparti vers son embarcation, il serait capable de s’agenouiller pour la demander en mariage simplement pour la coucher dans son lit.
Je lui prends la main direction, un autre ponton où il est amarré.
Dix minutes et les amoureux anglais arrivent.
Je m’attends à sortir mon meilleur anglais.

• Monsieur, madame, je vois que le bon Livio vous a retrouvé, je lui disais lorsque nous sommes partis de Venise que nous pourrions venir ici ensemble.
Je vous ai vu prendre le vaporetto et que vous alliez rapidement en revenir comme nous l’avons fait dès notre premier voyage.
• Vous parlez bien Français, monsieur avec un accent anglais tout de même.
• J’étais prof de Français à Londres dans un collège privé cela explique cela.
Je me présente, Philippe et voici Élisabeth, mon épouse.
Inutile de rire, ça offusquerait ma femme, au temps de notre jeunesse, hélas, si lointaine, nous étions de nombreux enfants à porter ces noms.
Notre respectée reine venait de se marier et d’épouser celui qui vient de mourir juste avant notre départ et que nous pleurons malgré toutes les cornes qu’il lui a fait porter...

Voilà fin de ces trois chapitres.
Je dois faire amende honorable, Phil et Iris ont fait leur voyage bien avant la mort du mari de la reine d’Angleterre, paix à son âme.
Mais écrivant ces chapitres après cet évènement planétaire, j’avais le devoir de l’écrire pour lui rendre hommage même après avoir vu Crown.
Ce qui semble être leurs nouveaux amis anglais, auront-ils des choses à leur raconter.
Que va-t-il arriver à nos amis, lors de leur promenade de nuit ?
Comment va se finir ce voyage de noces alors que nous sentons que la tension monte dans le couple ?
Livio arrivera-t-il à ses fins ?
Saison III, nous vous dirons tout.

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