COLLECTION VENGEANCE. Ma petite vengeance (1/1)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION VENGEANCE. Ma petite vengeance (1/1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-03-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION VENGEANCE. Ma petite vengeance (1/1)
• Salut Léon, tout est en place ?
• Oui, Boss, la cave est aménagée.
• Allons-y, plus vite, je m’éloignerais de cette cage à lapins, mieux je me porterais.
• C’est compréhensif Boss, dix ans en cage pour rien, d'autres que vous auraient pété les plombs.
• Oui, mais l’idée de la petite vengeance que nous avons mise au point pendant les cinq ans où nous avons couché ensemble m’a permis de tenir jusqu’à aujourd’hui.
• Dormi ensemble Boss, c’est un grand mot, je vous aurais fait des petites gâteries, mais ma bouche vous répugnait.

Nous éclatons de rire, il est vrai que la promiscuité en cellule, a fait que nous étions souvent nus, surtout l’été, mais jamais avec le moindre geste déplacé.
Léon, compagnons de cellule dès que j’ai rejoint ma prison après ma préventive et mes quinze ans de peines pour un meurtre qu’ils ont réussi à me mettre sur le dos.
Ce meurtre avait été commis par un duo machiavélique.

Je me présente, Chris, j’ai dix ans de plus que les 25 ans que j’avais quand un matin à 6 heures les flics ont débarqué dans notre pavillon dans la banlieue de Bruxelles.
Dix ans, libérés en préventive pour bonne conduite, cinq ans de remise, mais que je devrais faire en cas du moindre impair.

Il y a dix ans, j’étais beau gosse, mais surtout un monte-en-l’air, ma spécialité s’était les coffres de vieilles dames riches à qui je piquais leurs bijoux et le cash qui s'y trouvaient.
C’est fou ce que l’on peut récupérer comme information dans les bars surtout à putes de notre ville, je traînais, j’apprenais, je repérais et j’agissais la nuit quand tout était cadré.
J’avais hérité de la maison de ma grand-mère qui m’avait élevé, mes parents étant morts dans un braquage qui avait mal tourné, papa et un copain allait casser en plein jour des bijouteries en France, Belgique ou Hollande, quelques fois en Allemagne, mais rarement, les flics allemands étant équipés de voitures très rapides.
Maman pilotait les voitures qu’ils volaient ayant été pilote de rallye, papa faisait du karaté, ils s’étaient connus sur un plateau télé où ils recevaient chacun le trophée de l’année dans leur spécialité.

C’est au cocktail qu’ils se sont trouvés, appréciés et baisés dans la voiture de maman, il faut dire que lorsqu’ils étaient en goguette, ils aimaient bien picoler.
À ce rythme, je suis né et les emmerdes avec, ils se sont mis ensemble, comme l’argent à commencer à manquer, c’est oncle Louis frère de papa qui les a mis sur le coup des bijouteries.
Une fois, celle de trop, ils sont allés de l’autre côté de la frontière et ont reçu plusieurs rafales de mitraillette quand maman a voulu forcer le barrage de police, ils ont fini carboniser dans un mur leur voiture s’étant enflammée.
J’avais 19 ans, c’était trois ans avant mon incarcération.
Vous allez penser que je me suis fait prendre en perçant un coffre, erreur, je suis tombé pour meurtre, meurtre de l’amant de ma maîtresse que j’aurais surpris dans l’appartement que je louais à ma pute qui travaillait là tous les après-midis.
Meurtrier et maquereaux, l’enquête a prouvé que j’avais loué la chambre où elle travaillait, mais qu’elle y venait avec l’homme qui était mort étant une pute amoureuse.
Deux voisines ont témoigné que la pute recevait des hommes différents, mais que le soir celui qui venait avait une barbe et des lunettes à monture noire, j’avais une barbe et des lunettes à monture noire
Un faisceau de preuves et surtout des traces A.D.N trouvées dans la pièce où elle tapinait, verre avec mes empreintes, vêtements dans une penderie avec mon A.D.N.
J’ai eu beau dire qu’un jour Valérie ma compagne, du moins je le croyais, avait fait du tri dans mes vêtements qu’elle aimait que je porte et ceux dont un costume retrouvé sur les lieux du crime était celui qu’officiellement elle m’avait dit avoir offert aux déshérités de notre ville.
La pièce principale du dossier, le couteau qui a percé le cœur du pauvre gars qui avait dû se trouver, au mauvais moment, au mauvais endroit, avec mes empreintes et mon A.D.N, c’est normal, ce cran d’arrêt je l’avais dans un tiroir depuis ma jeunesse un peu tumultueuse.
Suis-je bête, la capote, suprême pièce du dossier, elle a été retrouvée dans la corbeille près du lit ?
Après analyse, c’était bien mon sperme, à notre rendez-vous Valérie était venue se frotter à moi, elle avait à la main une capote dans sa protection, elle m’avait demandé de baiser avec une protection, car elle avait un petit problème féminin qu’elle ne voulait pas que je risque de chopper.
Pourquoi ne pas la croire, j’étais jeune et j’étais un queutard, c’est moi qui l’ai sorti et mis sur mon pénis, je savais la mettre, j’étais allé aux putes pour perdre mon pucelage dès que j’en ai eu l’âge quelques mois plus tôt et je savais comment la placer ?
Je l’ai rempli en la sautant sur la table de la cuisine, elle a tenu à nettoyer ma queue avec sa langue et sa bouche, j’ai retiré le préservatif que j’ai mis sur la table, quand tout a été fini elle m’a dit qu’elle s’occupait de la jeter.
Bien sûr, on se doute qu’elle l’ait pris certainement avec des gants et placé dans la corbeille après leur meurtre.
Ils avaient pensé à tous, dans les jours qui ont suivi dans ma cellule, j’ai eu tout le temps de chercher pourquoi Valérie se disait avec moi alors qu’elle était la maîtresse de Gille mon copain, comme disait le commissaire Bourrel à la télé dans les années 60, bon sang, mais c’est bien sûr mon fric !
Cette nuit-là, j’avais percé un coffre à Lille en France m’ayant rapporté 800 000 € nets d’impôts en coupures de 500, 200 et 100, j’étais rentré à 4 heures et j’avais placé mon casse dans ma planque provisoire.
Valérie m’avait dit aller chez sa mère qui était souffrante.
Quand les flics sont arrivés, j’étais persuadé que c’était pour le perçage du coffre qu’ils étaient là, mais j’ai vite compris que c’est pour des faits devant m’envoyer à l’ombre plus longuement.
Le coup que je venais de faire, c’est dans un bar qu’un ivrogne est venu parler du ressentiment qu’il avait envers sa tante française qui avait cet argent chez elle dans son coffre et qu’elle refusait de l’aider, car il était dans la merde.
Je lui ai proposé 200 000 € s’il me donnait tous les renseignements.
Je suis sûr que si je vais chez les amants maléfiques l’argent a disparu, Virginie avait dû découvrir mon activité parallèle et ma cache, ce qu’ils ignoraient que c’est chez ma grand-mère que le plus gros de mon argent était caché.

J’ai rencontré Léon dans la cellule où nous étions, trois, j’ai vite remarqué le manège auprès de Serge dans divers endroits de la prison, il avait arnaqué un client ayant le bras long alors qu’il faisait des passes dans des coins sombres de la ville et en avait pris pour trois ans.
Des caïds avaient su que c’était un homo qui tapinait à l’extérieur et leur servaient de vides couilles avant mon arrivée.
Mon père m’a appris son sport, j’aurais pu devenir champion, mais un problème à un poignet m’avait amené à travailler les coffres-forts plutôt que d’aller sur les tatamis.
J’ai ciré deux de ces caïds, et j’ai permis au gamin de protéger ses fesses, j’ai obtenu ce que je cherchais, Léon et moi avons été tranquilles.
Relativement tranquille, car chaque nuit, notre lit en métal grinçait chaque fois que le gamin se masturbait.

Donc, je viens de sortir et le plan minutieusement préparé avec mon compagnon de cellule que j’aidais pour sa gamelle ayant quelques sommes à ma disposition distillée par mon avocat qui savait se servir au passage sans exagérer va pouvoir démarrer.

• Boss, voici votre bar à pute, je l’ai acheté comme nous l’avions prévu, cinq filles travaillent avec des contrats en bonne et dû forme, j’ai respecté les lois pour la première fois de ma vie afin que vous puissiez commencer votre vengeance.

Il m’arrête devant un bar, comme il y en a de fréquents en Belgique, Anaïs la barmaid dès le premier soir vient dans mon lit, je dois reconnaître que comme Léon souvent dans les douches, je me tapais un rassis de temps en temps.
Retrouver une chatte me donne confiance pour la mise en place de mon plan.

Le lendemain, je vais chez grand-mère, je fais attention que personne ne nous suive, dans la cache, je retrouve les paquets de billets restants avec la liste de ce que Léon a dépensé au centime prêt.

• Patron, descendons voir la cave que j’ai emménagée dans la maison de votre grand-mère, les pourris sont rentrés de vacances hier, nous pouvons passer à l’action.
• Demain, tu injectes le gaz soporifique dans leur chambre et nous les amènerons ici comme prévu.

Mon plan fonctionne à merveille, Valentin comparse de Valérie mon ex se retrouve avec un collier autour du cou fixé par un rivet impossible à défaire attaché par une chaîne fixée au mur qui va lui permettre de se déplacer dans son nouveau lieu de vie.

• Valérie, tu me reconnais malgré les dix ans que vous m’avez fait passer en taule pour un crime que l’un de vous à commis.
• On va te rendre l’argent qu’il nous reste, c’est vrai, j’ai réussi à te faire passer les renseignements sur un coffre que tu pouvais fracturer et tu es tombé dans le panneau, je savais où tu cachais ton magot.
• Le fric, nous en avons suffisamment surtout que dans les années futures, tu vas me rapporter une masse de pognon avec ton cul, j’ai acquis un bar à pute non loin d’ici.
Chaque soir, tu te prépareras Léon t’emmènera travailler.
• Tu peux toujours courir, je suis fidèle à Valentin sauf quand nous nous sommes servies de toi pour te piquer ton fric.
• C’est simple, j’ai été prisonnier dix ans, il est là pour dix ans sans sortir, si tu refuses de gagner votre pitance avec ton cul, il reste sans manger, si tu fais assez de passe et que tu me rapportes un max, sa pitance et la tienne sera améliorée.
Quand le bar fermera Léon te ramènera et tu seras enfermé avec ton mec jusqu’au soir, il aura droit de vie ou de mort sur vous, un trou dehors vous servira de lieu de repos éternel, dans dix ans promis vous serez libre et vous pourrez aller vous faire pendre ailleurs.
Léon fait voir l’armoire avec des fringues qu’elle va passer, son nouveau job commence dès ce soir.
• Je peux être son premier client !
• Tu l’as bien mérité, en plus je pense que ce cher Valentin sera content de voir sa femme se faire sauter devant ses yeux, cela lui fera penser à ce qu’elle va faire chaque fois qu’elle le quittera.
• Valentin, tu dois te dire que lorsque tu seras seul avec Léon, tu l’étrangleras avec la chaîne, c’est mal me connaître, Léon va appuyer sur un bouton placé à l’extérieur avant de rentrer dans cette pièce.
Léon fait leur voir.

Il y va et les chaînes qui retiennent les deux amants diaboliques entrent dans le mur jusqu’à ce que mes prisonniers se retrouvent le corps collé au mur dans l’impossibilité de bouger.

• Léon appuie pour inverser le mécanisme, voyez, le système se déclenche automatiquement si mon pote n’est pas ressorti au bout de deux minutes, c’est le temps qu’il lui faudra pour ouvrir le cadenas que retient Valérie à sa chaîne.

Les chaînes se détendent, ils peuvent récupérer de l’autonomie.

• Si demain ton homme veut manger, prépare-toi, Léon baise là et choisit lui une robe.
• Ras la moule.

Il la couche sur le lit, valentin pleure doucement, comme moi, j’ai pleuré les premiers jours dans ma prison sans que personne ne me voie, avant de lui ôter sa culotte.
Une heure après nous présentions Valérie à ses consœurs, le premier soir elle fait cinq clients, demain Valentin et elle, auront droit à un sandwich et un verre d’eau, les petits plats dans les grands, c’est après dix passes, trois coups de bite sodomie compris et pas de nourriture pendant trois jours.

De mon côté, je m’éclate avec Anaïs qui s’avère une chaude du cul, nous vivons au-dessus de mon bar, Léon chez ma grand-mère, surveillant et nourrissant nos prisonniers.
Ma petite vengeance a commencé.

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