COLLECTION VENGEANCE. Perdu en mer (2/2)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION VENGEANCE. Perdu en mer (2/2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-05-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION VENGEANCE. Perdu en mer (2/2)
• Madame, êtes-vous Juliette Dubois ?

C’est ainsi il y a un peu plus d’un an que le commandant de la gendarmerie Hubert d’Argelès-sur-mer s’était présenté à moi pour m’annoncer la disparition de Jules, mon mari en mer.
Un an ou ma vie avait basculé, au fond d’un trou cauchemardesque.

• Bonjour, madame Juliette, vous me reconnaissez, le commandant de gendarmerie Hubert, j’étais venu vous annoncer la disparition de votre mari en mer.

Qui pourrait oublier la personne qui a fait basculer sa vie, surtout lorsqu’il vous annonce que l’homme vous ayant forcé à vous prostituer semble s’être suicidé avec beaucoup de remords vous faisant héritière de tous ses biens.
Mais il y a un mais, qu’est-ce que cela pouvait vouloir dire ?

• Je dois vous dire que nous avons demandé une autopsie, c’est ainsi que nous savons qu’il est mort il y a 72 heures environ après avoir mangé une boîte de cassoulet.
Le légiste a pu calculer le temps d’avancées de la digestion.
• J’ai vu monsieur Albert, il y a quatre jours et le lendemain, j’ai conduit mon fils aux urgences de l’hôpital, il était tombé sur la tête et il a encore une trace de la coupure qu’il s’était faite.
Vous savez, ce sont ses premiers pas.
• Madame Juliette permettez qu’avec la gendarmette Loubna, nous entrions, nous aurions quelques questions à vous poser !

Je me suis effacé, Jules était dans le parc où il avait commencé à se mettre debout, c’est ce fumier d’Albert qui me l’avait offert pour preuve de sa générosité.
Voyant cet homme, lui qui en voyait de nombreux, avant que je le conduise dans sa chambre, à l’étage supérieur, se met à pleurer.

• Loubna, pouvez-vous vous occuper de cet enfant, le temps que je pose des questions à madame.
C’est sa femme de ménage qui a trouvé le corps, elle venait le faire chaque semaine.
La pauvre femme était bouleversée, ça faisait 20 ans qu’elle lui faisait son ménage.
Le retrouver avec une balle dans la tempe, ça l’a anéanti, par chance elle va prendre sa retraite.
Nous avons découvert qu’il vous prostituait comme deux autres femmes qu’il hébergeait dans deux autres maisons dont il était propriétaire.
Si le suicide est prouvé, vu la lettre qui semblerait être son testament, c’est vous qui deviendriez propriétaire de ses biens.
Confirmez-vous que ce monsieur vous forçait à se servir de votre corps pour recevoir des hommes contre rétribution ?

Son portable a sonné une première fois, il a décroché.

• Bien, cette demoiselle, vous l’a confirmée, allez, voir l’autre personne, mais à voir les carnets, je suis certain que la réponse va être la même.
Alors, confirmez-vous la prostitution après chantage qu’il vous imposait.
Mon adjoint vient de me confirmer que la deuxième jeune femme logée par monsieur Albert était, elle aussi obligée de se prostituer.
• Oui, au moment de sa disparition mon mari avait des dettes envers lui et il voulait que je paye pour le rembourser.
Il avait menacé de me mettre à la rue avec mon fils, il m’a obligé d’accepter.
• Reconnaissez-vous ce carnet bleu ?
• Oui, chaque fois qu’il venait il notait ce que je dépensais pour vivre et ce que mes clients lui rapportaient, c’est lui qui trouvait les clients.
• Nous avons trouvé le site Internet avec vos photos qui lui permettaient de vous vendre au plus offrant.
Carnet bleu pour vous, rouge pour mademoiselle Alice et vert pour Antoinette.
Vous dite, qu’il déduisait vos passes de vos dettes chaque fois que vous receviez un homme, vous vous trompez, il y avait toujours des plus, sans aucun moins.
Il vous avait fait entrer dans un puits sans fond.
Mais ces trois carnets nous interpellent, pourquoi se suicider, certes, avec sa propre arme, alors que son petit bisness fonctionnait à merveille et pourquoi avoir du remords juste pour vous ?
Je pense qu’il prenait du bon temps avec vous chaque fois qu’il venait faire les comptes.

J’ai tout reconnu de ce qui s’était passé, les autres filles aussi.
La chance que j’ai eue, c’est la coupure de Julien à la tête, ça me donnait un alibi, le temps d’attente étant interminable.
Si j’avais été avec un client à l’heure de son suicide, j’aurais eu bien des difficultés à me disculper, car j’ignorais tous de ceux qui venaient pour me baiser.
Un juge a été saisi et a fini par confirmer que monsieur Albert avait dû tomber amoureux de moi et ayant du remords s’était suicidé me laissant comme exécutrice testamentaire.
J’avais des doutes surtout après sa venue la veille où il s’était comporté comme à son habitude sans aucun égard pour la femme que j’étaisJ’étais la vide couille de ce mec qu’il s’envoyait et certainement identique pour ces deux autres filles, je sentais qu’il y avait un loup, mais j’ignorais lequel.

Dans les jours ayant suivi toute l’affaire et le règlement par le juge, j’ai rencontré Alice et Antoinette au restaurant sur le port de Collioure.
Dans les avoirs de notre souteneur, il y avait un coffre que la police sous l’égide du juge a fait ouvrir.
Du liquide plus de 200 000 € d’argent liquide s’y trouvait, surement une partie de celui que nous avions gagné avec nos fesses.
J’avais amené deux enveloppes avec à l’intérieur 50 000 € les indemniser de ce que ce fumier leur avait fait subir.
C’est pendant ce repas que j’ai compris comment Albert procédait.
Un peu comme avec nous, Alice était mariée avec Benoît et le couple avait des problèmes financiers, il les avait incités à prendre de l’argent.
Contrairement à moi où il a attendu la disparition de mon mari, il lui avait envoyé des clients alors qu’il était présent.
Benoit avait voulu se rebeller et il lui avait sorti son arme celle avec laquelle il se serait suicidé.
Voir sa femme recevoir des hommes dans leur appartement, il avait craqué et avait divorcé avant de s’enfuir en Suisse.
Je pensais qu’Albert avait sa maison, la nôtre, celle d’Alice et celle d’Antoinette.
Là ou habitait Antoinette, c’était carrément un immeuble avec six appartements.
Celui de ma nouvelle amie, gentille jeune fille de vingt-cinq ans, un vrai petit bonbon roux avec des taches de rousseur.
Dans trois des appartements, la police ayant enquêté, ont trouvé des couples sans histoire qui me payent régulièrement leur loyer.
Le sixième appartement était celui de Gilles et Sylviane, eux aussi je les ai rencontrés pour voir le problème du loyer après de nombreux retards.
Le carnet qu’il avait choisi de couleur jaune était déjà ouvert, le couple était à deux doigts de basculer dans la main de ce salopard et Sylviane aurait commencé à recevoir son premier client.
Je leur ai effacé leur ardoise à la condition, qu’ils arrêtent leur délire de télé à écran plat, aspirateur à 1 500 € et autres meubles anciens dont le couple était friand.
Quant à Antoinette, même si elle est célibataire et étudiante en médecine, il lui avait avancé ses études et l’a prostitué dès qu’elle a eu l’argent pour simplement vivre.
Les 50 000 € vont lui permettre de finir ses études en toute quiétude.
Mais tout ceci me fait penser, comme pour le commandant Hubert, que certaines choses étaient loin de cadrer.
Mais lors de l’autopsi, ils ont trouvé autre chose prouvant le suicide d’Albert.
Ses doigts avaient de la poudre comme ça se passent lorsque l’on tient une arme et que l’on tire.
J’avais besoin de quelqu’un pour m’aider entre mon fils et la gestion de cet argent me tombant du ciel, j’ai vendu la maison ou habitait ce monstre, ce qui a payé l’argent que je devais à l’état.
J’ai embauché Alice comme dame de compagnie qui m’aide pour mon fils et ma maison avec bien sûr en plus de 50 000 € un salaire mensuel.

• Bonjour, Juliette.
• Bonjour Hubert, tu viens voir ta femme !
• Non, c’est toi que je viens voir.

Oui, « tu viens voir ta femme », le commandant et mon amie, même si cet homme a su que cette jeune femme a vendu, son cul, a flashé sur elle et le mois derniers nous les avons mariés.
Je me suis demandé s’ils avaient trouvé de nouveau élément confirmant mes doutes.

• La police espagnole de Valence vient de nous appeler.
Dans la commune de Gandie, il y a un homme qui était amnésique depuis des mois et semblant se souvenir de notre ville de Collioure.
L’unité de police m’a envoyé une photo, reconnais-tu ton mari !

J’ai regardé mon mari, j’ai eu du mal à lui dire, oui du premier coup, car Jules portait une barbe et avait les joues creusées deux ans après.

• Oui, je le reconnais, mais je me souviens, lorsqu’il était petit, il s’était battu avec un copain à l’école.
L’autre lui avait décroché un coup de pied et son sexe porte à gauche.
• Il porte à gauche, que veux-tu dire ?
• Tu sais, vous les hommes, lorsque vous êtes excité, en rapport de l’axe de son corps, son sexe regarde vers la gauche.
• Tu veux que je demande aux espagnoles de faire bander ton mari pour voir s’il tire à gauche.
Nous allons le faire revenir, nous jugerons sur place.

Jules est de retour, il reconnaît notre maison et surtout son fils.
Ça fait la une des journaux, un homme tombé en mer secouru par des pécheurs espagnols, mais amnésique, vient de retrouver la mémoire.
Lorsque je suis dans ses bras, je le reconnais surtout quand je le fais bander, il me dit la phrase qui le faisait beaucoup rire avant.

« Chérie, avec ma verge, je peux aller dans les coins. »
Avant de me dire cette phrase, j’ai voulu lui dire ce qu’il m’était arrivé après sa disparition avec monsieur Albert.
Sa réponse a été directe.

• Ma chérie, je vais te faire une confidence, il y a un an, que j’ai retrouvé la mémoire et que je savais qui j’étais et qui tu étais.
J’ai quitté Gandie sans que personne sache que j’étais parti en voiture habitant seul.
Je suis arrivée ici et je me suis approché de notre foyer pour voir ce que tu étais devenue, j’avais peur que tu aies refait ta vie.
J’ai vu un homme noir sonner et je t’ai vu le faire entrer.
Lorsqu’il est sorti, je l’ai abordé et il m’a dit que tu étais une pute recevant ses clients.
Je lui ai dit que j’en cherchais une, étant seul.
Il m’a donné un numéro de téléphone à appeler, un homme me donnerait un rendez-vous pour que je paye ma passe avec toi.
J’ai appelé, quelle surprise j’ai eue lorsque j’ai reconnu la voix de notre proprio.
La veille de partir en mer, j’avais été le supplier de reporter notre dette le temps que je trouve du boulot.
Il m’avait sorti son révolver de son tiroir de bureau, je savais qu’il en avait un.
Il m’a fait signer des papiers pour que je lui donne mon voilier, me permettant de faire une dernière sortie en mer.
Le mois précédent, il m’avait fait faire des travaux chez lui et je savais qu’il cachait une clef permettant d’entrer dans le sous-sol.
J’ai attendu qu’il sorte et je suis entrée, j’ai piqué son arme et je l’ai attendu.
Je lui ai fait écrire la lettre testamentaire en ta faveur.
Je savais pour la poudre sur les mains, j’avais des gants de chirurgien et je l’ai aidé à appuyer sur la détente.
J’ai repris ma voiture et je suis retourné à Gandie ou j’ai recommencé à jouer l’amnésique pendant un an pour être sûr que la mort de ce pourri aurait été oubliée.
Ça été le cas, voilà, j’ai vu que tu étais amie avec la femme du commandant de Gendarmerie, appelle-les et je me livrerais.
Tu vois, nous avons eu nos torts de tomber dans les pattes d’un tel fumier.
C’est toi qui as payé le plus dans cette affaire, comment pourrais-je t’en vouloir de ce qu’il t’a forcé à faire, je t’aime encore plus qu’avant.

C’est moi qui me suis empalé sur sa queue.

« Fais voir, comment tu vas dans les coins de ma chatte, mon chéri, Julien espère une petite soeur ? »
C’est ce que j’ai pensé lorsqu’il s’est déversé en moi.

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