COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. L’occasionnelle (1/5)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. L’occasionnelle (1/5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-07-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. L’occasionnelle (1/5)
• Et vous dite que c’est la femme qui fait les chambres, qui vous a prévenue que quelque chose clochait à la chambre 13 ?
• Oui, Martha, ça fait presque vingt ans qu’elle travaille ici, elle part à la retraite dans quatre jours.
Ça lui a fait un choque lorsque nous sommes entrées et que nous l’avons trouvé morte sur son lit.

Inspecteur Martine Durand avec un « D » à la fin, je fais partie du commissariat de Beaune en Côte d’Or.
C’est le patron de l’hôtel restaurant « Les Grands Crus » sur la route des vins entre Beaune et Chagny en Saône et Loire qui nous a appelés.
Notre commissaire me charge de l’affaire et je viens d’arriver dans cet hôtel, que je connais, du moins le restaurant j’y suis venue avec Fred mon collègue.
Fred je l’ai rembarré lorsqu’il m’a dit vouloir prendre une chambre pour y passer un moment de détente.
Je suis mariée avec Jules depuis dix ans, nous avons deux enfants, quatre et six ans et je suis fidèle à mon mari à qui j’ai juré fidélité.
Lors de mon passage, j’ai bien constaté que la partie hôtel servait à ce genre de rencontre, les cinq à sept devant être fréquents.
La femme qui a une trace de strangulation autour du cou devait faire partie de ces femmes qui trompent leur mari, mais le jeu aura dépassé ses espérances.
C’est une belle rousse, la chatte rasée.
De plus les jeux devaient être corsés, car à de nombreux points de son corps, des traces brunes comme des brulures sont visibles.
Ces seins aussi ont subi des sévices, de petits trous certains laissant des gouttes de sang séchées, montrent que des aiguilles les ont transpercés.
La plus marquante, c’est son vagin qui a été visé, j’en frémis d’effrois, des traces de bougies semblent avoir servi pour faire joujou.
Un fait, une constatation, si bougies il y a eu, elles ont disparu et la cire, elle aussi a été enlevée.
La gorge, le tortionnaire a dû se servir d’une laisse qui a marqué le cou de façon très propre.
Des doigts auraient laissé des traces plus inégales.
Quant aux seins, si laisse il y a eu, elle aussi a disparu.

• La connaissiez-vous ?
• Oui, certainement une représentante de commerce, elle passait une nuit de temps en temps dans l’hôtel.
• Dans la même chambre ?
• Pourquoi cette question, c’est exact, elle réservait la treize, elle disait que c’était son chiffre porte-bonheur ?
• Est-ce que ce serait plutôt pour les glaces qui foisonnent dans cette chambre, il y en a même une au-dessus du lit ?
Mangeait-elle au restaurant avant de venir dormir ?
Non, elle arrivait avec sa voiture qui est sur le parking, la rouge de sport et après avoir pris sa clef elle montait directement dans la chambre.
• Quelqu’un pouvait-il s’introduire dans l’hôtel et venir rejoindre cette chambre ?
• Non, à part la porte de secours donnant sur l’arrière de l’hôtel et permettant aux clients de sortir grâce à la barre de sécurité, tout est sous contrôle.
• Elle aurait pu ouvrir cette porte et faire entrer une tierce personne !
• Impossible, il y a une cellule sur la porte, qui se déclenche lorsqu’on l’ouvre et une lumière s’allume à l’accueil.
Je l’ai fait installer suite à une intrusion, un client avait réussi à faire entrer une péripatéticienne me faisant risquer la fermeture pour proxénétisme.

Je contrôle la chambre, les fringues de cette femme sont posées sur le dossier d’une chaise.
La quarantaine, plutôt belle femme, du moins quelqu’un de raffiné, elle est nue sur le lit et elle me montre une chatte parfaitement entretenue.

• Pierre descend sur le parking, relève les numéros de la plaque et fait des recherches sur cette femme.
Comment se fait-il qu’une femme soit seule dans une chambre, sans le moindre papier pour définir qui elle est.
Patron, elle a bien dû présenter une carte ou un permis de conduire pour louer cette chambre !
• Oui, je le pense, mais comme elle venait régulièrement je finissais par faire confiance.
• Vous étiez donc dans l’illégalité et vous êtes incapable de me dire qui elle est ?
• En vous appelant, j’ai regardé mon registre, la réservation se faisait par téléphone sous le nom de France Soir.
• Comme le journal ?
• Tient, c’est vrai puisque vous le dite, c’était loin de m’avoir frappé.

Je fais quelques photos de la morte, sans prendre la trace laissée par la laisse.
Cette chambre me donne une impression de malaise, certainement toutes ces glaces, je me vois à l’infini même lorsque je relève la tête.
Serait-ce un accident, comme dans les écoles où les jeunes font le jeu du foulard, on s’étrangle pour augmenter les sensations de pendaisons.
Celui ou celle, une femme est loin d’être exclus qui lui a fait ça aurait relâché trop tard.
Les glaces, la laisse de chien, les traces de brulure de bougie sans cire, ça sent les jeux sadomasos et l’un d’eux aurait mal tourné.

• Martine, je peux te parler en tête à tête une seconde.
• Bien sûre, excusez-nous, éviter de toucher, la scientifique va arriver de Dijon, pour faire son travail, inutile de polluer plus avant cette scène de crime !

Nous sortons.

• Martine, les plaques correspondent à un camion de 40 tonnes !
Le camion appartient à une société de déménagement basé en Bretagne, les plaques ont été piratées.
• J’ai une autre idée, cette femme prenait soin de son corps, elle se faisait raser la chatte, espérons qu’elle faisait ça dans un institut.
Une rousse qui vient se faire faire le tablier, ça doit être repérable.
Va faire le tour des salons de beauté de Beaune, tiens, je t’envoie la photo de cette femme, je viens de prendre son visage sans que l’on voie la trace de la laisse.
On pourrait croire qu’elle dort.
Montre là et tient moi au courant si elle est connue et surtout si l’on peut nous dire, qui elle est.

Il me faut attendre, j’en profite pour contrôler les dire du patron sur les sécurités de la porte arrière.
Tout fonctionne comme il me l’a dit.
Dans la chambre, je reviens regarder ces glaces, je suis une femme assez coquette, j’en profite pour me recoiffer devant l’une d’elles, sur le mur opposé, mon image se reflète à l’infini.
J’aime baiser avec Jules, je crois même que c’est lorsqu’il m’a baisé comme un dieu que je me suis mariée avec lui.
Je venais de rentrer dans la police, j’étais au bowling de Dijon avec une copine lorsque je l’ai rencontré.
Il jouait avec des copains sur la piste voisine de la nôtre, toutes mes boules partaient dans la rigole.
Les autres se foutaient de ma gueule, lui seul a eu pitié et est venu me montrer le mouvement qu’il fallait faire pour que ma boule parte avec de l’effet et faire ce que l’on appelle un « strike ».
J’en ai fait cinq de suite et j’ai battu Jeannine ma copine qui m’a fait la gueule car elle avait horreur de perdre.
Est-ce pour le récompenser de m’avoir appris à jouer, moi qui suis longue à céder à un homme, on l’a vu avec Fred.
Je dois reconnaitre que si j’avais su qu’une telle chambre existait au-dessus de ma tête dans le restaurant, j’aurais peut-être accepté.
Me faire baiser en levrette, c’est ma position favorite, en me voyant céder à cet enfoiré qui veut sauter toutes les filles qui passent à sa portée, ça m’aurait plu de me voir en des milliers d’exemplaires.
Aurais-je joui des milliers de fois plus fort, je l’ignore, mais dès ce premier soir après le bowling j’ai suivi Jules dans sa mansarde et ça a été la fête du slip au point que je l’ai épousé.
Une deuxième position, je suis sur le dos Jules dans ma fourche, il est sur ses genoux entre mes jambes.
Préalablement il m’a surélevé les fesses grâce à son oreiller et lorsqu’il me pénètre, il peut me caresser le clito, j’adore.
Une chose est sûre, dans les jours prochains, je pourrais me faire tenter, mais me faire baiser dans ce lit où cette femme inconnue est morte, elle aussi finissant sa vie sur terre multipliée à l’infini, ça me couperait mes envies.
Mais ou je pars dans mes confidences, je suis inspecteur de police chargé d’élucider le décès très peu naturel de cette femme, je décide de revenir sur terre et de me reprendre.

• Mais dites-moi, les chambres voisines, y avait-il des clients ?
L’un d’eux a pu entendre du bruit ou toute chose qui pourrait servir à notre enquête ?
• J’ai le passe, la 11, il y aurait dû, avoir un représentant en bouchon qui vient lui aussi régulièrement pour faire le tour des producteurs pour vendre sa marchandise.
Il a téléphoné dans la soirée, qu’il annulait car bloqué à Chablis près d’Auxerre et annulait sa réservation.
Je m’en souviens car j’ai pesté, vous savez en cette période, il est difficile de faire le plein avec les gens de passage et un resto même en soirée étape.
Nous faisons un prix pour les gens de passage, ça met nos finances en difficultés.
Chambre 15, je peux vous montrer, elle aussi est restée vide.

Nous allons dans la chambre 15, la 14 est face à la 13 dans le couloir, elle-même qui est suivie de la 16 face à la 15, mais sans incidence sur mon enquête, un côté pair, alors qu’il ouvre côté impair.
La chambre a la même disposition que la chambre du crime, sauf les glaces.
Elles sont remplacées sur l’un les côtés par une commode avec un grand tableau, un paysage champêtre, côté chambre 13 et un plus petit, mais nous sommes au bout du couloir.
Je regarde le tableau, merde autant baiser avec des glaces que cette horreur qui plus est, est un peu de travers.
Je le replace, il pivote facilement, mais qu’il est moche.
Sur la commode, je passe le doigt de mon gant que je mets lors de mes investigations.
Le même que les flics mettent sur les scènes de crimes où l’inspecteur à la fin trouve qui est le bon et qui est le méchant.
J’avais bien vu, il y a de la poussière sur ce meuble.

• Vous savez, je vous ai dit que Martha allait partir à la retraite.
J’ai du mal à la faire travailler, j’ai embauché une nouvelle jeune fille de Chagny, dès qu’elle est là, je vais lui faire reprendre toutes les chambres.

Je suis circonspect, il faut dire que j’ai en horreur la poussière que je pourrais trouver sur un meuble.
Jules se fiche de ma gueule, chaque repos je le passe à frotter notre logement et que dire du retour d’Alexandre notre fils que son père a eu la riche idée de l’inscrire au foot à la rentrée.
Lorsqu’il rentre crotté de ses entrainements, c’est à la paille de fer que je le ferais briller, mais bien sûr je me retiens.

• Martine, j’ai ta réponse, j’ai un nom et l’adresse de la femme qui est morte !...

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