COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Une sacrée salope (4/11)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Une sacrée salope (4/11) Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Une sacrée salope (4/11)
• Votre mission a-t-elle été couronnée de succès ?
• Non, pas vraiment, mais elle a été tout de même couronnée !
• Pouvez-vous m’en dire plus !
• Non, commissaire, secret d’État, vous savez ce que c’est !
• Oui, bien sûr, dans notre métier surtout à mon poste ou celui de Fred votre ancien collègue nous sommes souvent confrontés à ce genre de secret.
Prenez le meurtre du lycée, j’ai le préfet aux fesses, Valentin le jeune homme décédé faisait partie d’une grande famille du négoce des vins de côtes de nuit !
Il était l’avenir de sa famille et sa disparition va peut-être signer le déclin de cette marque prestigieuse de notre région.
Dans cette affaire, les intérêts économiques français sont gravement mis en danger, je comprends que les plus hautes autorités de notre pays me mettent la pression.

C’était dur de dire à Lupin l’homme à la petite bite, qui lui aussi trompant sa femme avec Yolande que je vois passer dans le couloir un dossier sous le bras et se rendant vers la photocopieuse que je suis allée m’occuper d’une vulgaire affaire de fesse.
Je change de sujet, il serait mal venu de rire de l’infirmité de cet homme, surtout mon supérieur.

• Claude, votre nouvel adjoint patine dans la semoule avec l’enquête, mais si vous avez pu rendre ce service à mon confrère, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Je compte sur vous Martine, dès ce matin pour faire avancer l’enquête et me donner du biscuit pour calmer ces messieurs de Paris.
• Commissaire, je vais de ce pas voir Claude pour qu’il me dise si des faits nouveaux se font jour.
Mais encore merci de m’avoir sortie de la panade dans laquelle je m’étais mise envers la gendarmerie.

Ouf, je quitte le bureau de Lupin avec en vision son pantalon.
Tout le temps qu’a duré ma présence dans son bureau, j’avais sous les yeux sa queue refusant de sortir de sa braguette si ce que Fred m’a dit, est la vérité !
Il est vrai que Fred serait incapable d’inventer un tel état de fait.
Pour rejoindre mon propre bureau, je passe devant la pièce à la photocopieuse.
Yolande est là dans une robe blanche, elle est toujours habillée en blanc.
Je suis à deux doigts de lui demander si tout ceci est la réalité, mais elle récupère son original, ses copies et sors de la pièce en me frôlant et me saluant.
Pour la première fois depuis la découverte de mon homosexualité, je sens le parfum qu’exhale le corps de cette femme mariée comme moi, cinq enfants et trouve encore le temps de tromper son mari avec Fred et aussi Lupin.
Ça démontre un vrai tempérament et l’assurance de vivre sa vie de façon plus autonome que moi, même si depuis peu sans motif apparent que le sexe, je trompe Jules mon mari et indirectement mes deux enfants.
Est-ce son parfum capiteux de rousse, qui me fait cet effet après avoir eu des rapports homosexuels avec Lucie la petite gendarmette aux sous-vêtements m’ayant couté quelques heures de mise à l’isolement à la gendarmerie de Joigny.
Je repense à ma course folle à l’aller vers Tourcoing avec le gyrophare, elle aurait pu faire échouer ma mission soi-disant secrète si la gendarmerie de Joigny avait fait un contrôle des vitesses, ce matin-là.

• Claude, fais-moi le point sur notre enquête, ai-je loupé quelques nouveaux éléments, Lupin m’a fait sentir que tu étais loin d’avoir résolu notre enquête sur la mort de Valentin ce jeune homme.

Combien de temps la vision de la bite de mon commissaire va-t-elle venir me hanter, chaque fois que je prononcerais son nom, je l’ignore, surtout qu’en plus qu’il est hors de question d’aller contrôler par moi-même.
Comme je l’ai dit, Fred, ce sont les glaces qui m’ont fait craquer, sinon, l’effet papillon n’aurait pas eu lieu et je serais toujours cette femme fidèle alors que j’ai largement dépassé ce stade.

• Je t’avais dit que le proviseur voulait me voir, es-tu allé la rencontrer ?
• Oui, mais lorsqu’elle m’a vu, elle m’a dit que ce qu’elle pensait te dire sur notre affaire s’était avéré faux et qu’elle s’en tenait à sa déclaration.
La criminelle est venue, ils m’ont dit de te dire qu’ils en avaient mare de contrôle tes matelas, même si celui qu’ils avaient emmené était d’une place comparée au premier pour deux personnes !
• As-tu les résultats ?
• Non, votre absence a été de courte durée !
Comme prévu, ils ont récupéré le tournevis et de ce côté ils ont trouvé une empreinte.
Ils ont cherché dans la banque de donné, aucune empreinte de ce type enregistrée.
• Nous sommes dans un lycée, il est rare que des élèves soient déjà fichés.
• J’ai fait venir Luc l’employé qui a trouvé Valentin et qui est mort dans ses bras, aucune correspondance, c’est son tournevis, mais on peut l’écarter.

C’est exact, mais que de choses ont changé depuis que j’ai quitté cette scène de crime à l'appel de mon...
J’allais dire petite bite, soyons responsable et magnanime, de mon commissaire.
Je repense à Yolande, rasée, pas rasée, vraie rousse ou simplement cheveux tinter, seule elle ou sa chatte serait susceptible de me le dire.

• Bien, nous retournons au lycée, j’ai l’impression que quelque chose nous échappe.
• J’ai pensé à quelque chose, il doit être certain que le matelas va parler et que nous aurons la carte génétique du tueur, j’ai pensé faire faire un test ADN à toutes les personnes ayant pu venir se rouler sur ce matelas !
• Attends, sais-tu combien couterait un tel test dans un lycée de cette taille, cherchons déjà par nous-mêmes à trouver le ou la responsable de ce meurtre.

Nous reprenons la nouvelle voiture et nous arrivons au lycée.

• Madame, vous m’aviez dit que vous vouliez me rapporter quelque chose au moment où j’ai été appelé par mon commissaire et j’ai été obligée de vous quitter pour une mission de la plus haute importance pour l’État français dans le Nord de la France !
Pourquoi vous êtes rétracté devant mon jeune collègue ?
• Je peux vous parler seule à seule !
• Voulez-vous la présence de votre avocat ?
• Quelle horreur, j’ai une révélation à vous faire, mais seulement à vous, je sens que je peux avoir confiance en vous !
Allons dans mon bureau !
• Claude, va au secrétariat creuser ton idée de test ADN, nous pourrons savoir combien nous devrons demander à notre commissaire sur son budget afin de contrôler tous le lycée.

Le jeune inspecteur était en train de garer la voiture après m’avoir déposé lorsqu’il arrive et que je l’envoie vers le secrétariat, moi je suis la proviseure dans un couloir de ce vieil établissement de notre ville.

• Que voulez-vous me dire ?
• Le matelas, c’est moi qui l’ai amené dans le cagibi au fond de la chaufferie.
• Mon collège pense passer tout le lycée au test ADN, nous allons avoir immanquablement votre trace dessus !
• Oui et c’est pour cela que je vais vous dire la vérité sur la partie qui me concerne, mais pour le meurtre je vous assure que je suis entièrement étrangère.

La proviseure, je pense avoir tranché sur le masculin ou le féminin de ce nom « proviseure », mais j’écoute les explications de cette femme fort jolie, une rousse elle aussi.

• Tous les mercredis, je retrouvais Laurent, dont j’en avais fait mon amant, j’ai voulu arrêté sentant la situation m’échapper dans les heures qui ont précédé le meurtre.
J’ai même failli mourir lorsque le chargé de l’entretien est venu me dire avoir trouvé un garçon agonisant et qu’il avait un nom « Laure... »
Une fraction de seconde mon cœur s’est arrêté de battre, j’ai cru que Laurent mon amant avait été tué alors que c’était l’élève Valentin qui l’avait été.
J’ai été trompé par le début du nom, Valentin étant mort avant de le révéler complètement.
Ça semble être le nom de son assassin.
Je sais avoir des rapports avec un de mes élèves, cela est hors déontologie, mais ses boucles blondes et ses yeux bleus l’ont rendu irrésistible à mes propres yeux.
De plus dans quelques jours il sera majeur !
• Vous êtes mariée et vous avez certainement des enfants et vous vous rendez compte de la portée de votre négligence et vous souhaiteriez que je vous aide !
Mais qu’elle est cette force qui vous a poussé dans les bras de ce jeune homme ?
• Mon mensonge à tous depuis la rentrée dans ce nouvel établissement.
Mon mari est militaire et après une dispute, il m’a quitté il y a six mois.
Sans sexe alors que j’adorais ça et entourée de jeunes mâles, j’avais de plus en plus de besoin d’avoir des rapports !
Les premiers temps, je vous l’ai dit, je vais être franche, nous sommes entre femmes.
Un premier temps, je me suis masturbée la nuit dans mon lit.
Dans un deuxième temps, par correspondance, je me suis fait livrer par une grande entreprise un godemichet dans un paquet anonyme.
Je connaissais ce réduit derrière la chaudière, je l’ai entraîné là et je suis devenue sa maîtresse debout derrière la porte.
J’ai voulu améliorer notre confort en descendant le matelas que j’avais amené dans ma voiture profitant de ce que le lycée était vide.
Je me suis même inventé des enfants, que je n’ai pas, quatre auprès de mes profs et de Laurent mon amant.
Pourquoi les avoirs inventés, surtout que je me sais dans l’impossibilité d’en avoir.
C’est en grande partie pour cela que Luc mon mari a fini par me quitter.
Il habite à Chalon-sur-Saône et est affecté à la caserne Carnot.
Là encore j’ai menti à tous, j’ai fait croire qu’il était parti au Mali en pleine guerre contre les islamistes.
• Et vous voudriez que j’essaye de vous sortir du merdier où vous vous êtes fourré ?
• Oui, pour le meurtre de Valentin je suis innocente, d’envie de cul ça oui, je confesse, mais de là, à tuer un de mes élèves, là je suis innocente et vous comprenez que je voulais vous faire ces révélations seule à seule.

Je me méfie toujours des aveux dits spontanés, combien de fois nos profs à l’école de police nous expliquaient-ils que les aveux spontanés il fallait nous en méfier comme la peste.
Souvent c’est pour brouiller les pistes, que ces coupables vous donnent des informations.
Il y a quelques jours, avant mon escapade à Tourcoing, je me serais méfiée des aveux de Marie, la proviseure.
Est-ce mes instincts lesbiens, libérées par Lucie, qui me font croire qu’elle me dit la vérité, je comprends la situation où elle s’est mise, je la quitte et je retrouve Claude sortant du secrétariat.

• J’ai la liste du personnel et des élèves de la totalité du lycée.
• Fais-moi voir, il me vient une idée...

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