COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Début de la saison III (7/9)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Début de la saison III (7/9) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-08-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Début de la saison III (7/9)
Dans mon récit à Franck le jeune journaliste américain et mon amant voyage avec moi vers Varsovie dans un avion spécial.
Je lui raconte comment avec beaucoup de chance je me retrouve là près de lui alors que dans cette période, j’ai eu des milliers de fois l’occasion de mourir.
Occasions et envie que la mort me rejoigne tellement les abjections de ces hommes étaient à vomir.

- Continu ton récit, tu venais d’arriver dans ton camp d’extermination !

Oui, et c’est là que mes seins ont souffert, mais je vais y venir.
Alors qu’ils m’avaient fait comprendre en me la montrant que ma vie allait se passer dans cette cellule où nous étions.
Cette cellule était dans l’infirmerie de Treblinka petite ville polonaise que les Allemands semblent avoir caché l’un de ce que j’apprendrai plus tard, les camps de la mort.
C’est là que Josef que j’avais pour mission de séduire pour lui soutirer des renseignements m’avait conduite avec Günther son bras droit.
Le bruit courait dans le ghetto que ce genre de camp existait, mais les moutons que nous étions dans ces années-là, a permis à nos envahisseurs de faire tout ce qu’ils ont pu faire.
Cette infirmerie était principalement recouverte de carrelage.
Une table pour les consultations se trouvait sur un côté.
La pièce était borgne et dans un premier temps, le poêle à charbon qui brulait.
Tout d’abord, j’ai cru qu’il était là simplement pour nous réchauffer, mais par la suite j’ai su quel vicieux était ce soi-disant médecin.
Pour terminer ce que j’ai vu, c’était deux chaînes descendant du plafond se terminant par des bracelets de métal.
Ils les ont descendus.
Tu dois savoir que j’ai eu une vie trépidante aux États-Unis après cette guerre.
Je me suis retrouvée dans des endroits sado-masos où ce genre de portique se finissait par des menottes.
Là lorsque je dis bracelet, c’était deux demi-cercles fermés par des boulons, le modernisme était bien loin.
Là encore, nous en reparlerons.
Ils m’ont pendu mes pieds à quelques centimètres du sol.
Mes bras, mais surtout mes poignets me faisaient mal, je sentais le métal me rentrer dans les chairs.
Une nouvelle fois, Josef a donné un ordre à Günther qui s’est exécuté.

- « Fais lui bander les seins ! »

Impossible pour un cerveau comme le mien de pouvoir comprendre pourquoi Josef a sorti la lame de son sabre.
Günther m’a caressé les seins.
Incroyable, un instant j’ai cru voir de la compassion au fond du regard de cet homme ayant été assez abjecte pour tuer froidement la pauvre femme du tailleur.
Dois-je t’avouer que la nature étant ce qu’elle est, j’ai rapidement commencé à avoir d’étranges sensations sous ses mains douces ?

- Tu mouillais !

C’est exact, malgré tout ce que j’avais subi, mon corps était encore femme et il réagissait comme toute femme le fait quand la main d’un homme le sollicite.
Il m’aurait pris, là, que je suis certaine, j’aurais eu un orgasme.
La pointe de mon sein était tétanisée pour mon plus grand malheur.

- « Recule-toi Günther et regarde la précision que je peux atteindre à force de m’entrainer sur des catins de l’acabit de cette pute juive. »

Une seconde, mes deux pointes étaient bandées à leur maximum.
Comme ci une fraction de seconde, un souffle de vent avait traversé l’infirmerie, il a fait tournoyer la lame de son sabre sans que je sente quoi que ce soit.
Une deuxième fois et là j’ai vu gicler quelque chose.
La douleur à commencer, j’ai pu voir à deux mètres de moi, un morceau de chair ressemblant à ma fraise.
Il venait de me couper le bout des seins en deux coups de sabre.

- « Doc, comme d’habitude, faites le nécessaire pour qu’elle évite de se vider de son sang, je suis loin d’en avoir fini avec elle.
Günther, retournons à Varsovie, je vais continuer à chercher qui m’a trahi.
Doc tatouez là, qu’elle sache jusqu’à ce que je décide de sa mort qu’elle est pute et youpin »

Je sentais du liquide chaud tomber sur mes pieds, c’était le début d’un autre calvaire.

- 100 605, c’est là qu’ils t’ont tatoué !

Oui, mais avant j’ai subi une autre punition, mes seins.
Le poêle, outre servant à chauffer la pièce à servi, j’ai vu le doc prendre un tisonnier, ouvrir la trappe et le planter dans les flammes.
Dès qu’il a été rougi, il l’a sorti et avant que j’aie eu le temps de comprendre, j’ai ressenti une douleur insupportable avant de tourner de l’œil.
J’ai repris conscience dans ma cellule, il m’avait détaché, mais mes seins me faisaient atrocement mal.
Dans les jours qui ont suivi j’ai pu constater que la lumière était constamment allumée.
J’étais sur le dos, j’ai pu voir qu’avec le tisonnier ce fumier avait cautérisé mes plaies avec le tisonnier sans rien de plus.
J’avais des douleurs dans le bas du ventre, il avait dû se soulager en moi.

- Tu veux dire que tes seins tes pointes ont été enlevés !

Là encore, pendant des mois j’ai été amputé de mes attributs féminins, c’est plus tard que j’ai pu remettre tout en ordre.
Là encore nous en reparlerons.
Que fais-tu ?

- Je les regarde et je vais leur rendre hommage, s’ils ont été coupés, celui qui t’a rendu ta féminité est un artiste.

Il est vrai que je suis fière de mes seins, et quand Franck les sort de leur écrin, je me laisse faire, est-ce l’amputation ou les brûlures, ils ont toujours été très sensibles.
Bon tu as fini, j’aime, mais le temps avance, je continue, tout en amputant une partie de mon récit.
Dans cette cellule, ce que le doc m’a fait subir, j’ai préféré l’oublier tellement s’était abject.
Des films ont été consacrés à ce genre de malade, la seule chose dont je peux parler, ce sont les nuits que je voyais par la petite fenêtre trop haute pour voir à l’extérieur.
Le plus dur, c’était les aboiements de chiens, il y en avait plusieurs et neuf fois sur dix, lorsque l’un d’eux se faisait entendre un tir ou des tirs s’ensuivaient.
Nul besoin de voir pour comprendre que des prisonniers voulant s’échapper se faisaient abattre.
J’en ai eu la confirmation par Rachel, la fille préposée aux cuisines et qui m’amenait à manger.
La bouffe était immangeable, mais il fallait bien survivre.
Chaque fois qu’elle venait et que le doc était absent, elle me tenait compagnie.
Elle était de Varsovie, mais avait été incarcérée dès que les Allemands avaient construit le ghetto.
Ce sont ses yeux bleus qui l’avaient sauvé, brune et bleus, très rare en Pologne pourtant ses parents étaient de longues lignées de juifs polonais.
Si moi je servais à des expériences infâmes, elle en plus d’être aux cuisines, le soir elle servait de pute aux officiers allemands étant privée de leurs femmes.
Chacune de nous avait ses vicissitudes.
C’est Rachel qui, lorsque j’avais entendu des tirs dans la nuit, me faisait le décompte des prisonniers descendus.
Un jour, c’est une autre jeune femme qui est venue.
Rachel était polonaise et nous avions la même langue, Anna j’ignore encore d’où elle était, mais sa peau noire me montrait qu’elle venait d’ailleurs.

- Avec Rachel, tu as été proche longtemps !

Plusieurs semaines, avant que je comprenne que les tirs comme jamais entendus dans la nuit précédente c’était Rachel qui les avait subis avec d’autres.
Après la guerre, j’ai su que les prisonniers du camp de Treblinka s’étaient soulevés avant quelque temps plus tard ceux de Sobibor.
Rachel, avait-elle fini au fond d’une fosse commune je l’ignore, personne pour me dire si elle s’en était sortie.
C’est deux jours plus tard que quelque chose d’improbable s’est produit.

- Tu m’intrigues Aleksandra !...

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