COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Fin de la saison I (3/3)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Fin de la saison I (3/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-05-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Fin de la saison I (3/3)
Après la guerre, un jeune journaliste américain m’interview avant mon départ pour mon pays où je dois recevoir la médaille de la ville de Varsovie pour les 40 ans de la libération de ce qui restait du ghetto.

• Après ce que vous venez de me dire, je comprends mieux lorsque vous m’avez repris quand je vous ai dit avoir eu de la chance.

Oui, et grâce à un dictionnaire et des livres en allemand, je me suis mise à apprendre cette langue.
Je lisais une phrase, disséquaient les mots et remplissaient des cahiers pour comprendre la structure de cette langue.
Par chance, Wojciech avait beaucoup de feuilles de papier, certainement nécessaire en médecine.
J’arrivais à vivre sans être dans l’opulence, il me fallait tester et améliorer ma diction.
J’imposais à certains de mes clients de me baiser en parlant allemand et je leur répondais dans cette langue.
Au fil des semaines, ma diction était parfaite.
Je me faisais à ma nouvelle condition, mais de temps en temps j’apprenais que l’un de mes amants avait fini sous les balles de nos ennemis.
Ces balles, même si j’en étais en partie protégée, sifflaient dans le ghetto.
Chaque fois un homme ou une femme perdait la vie alors que moi, mon seul problème s’était le sperme un peu fade à mon goût que j’étais dans l’obligation d’avaler.

• Vous avez eu le nez creux, vu que vous êtes vivante aujourd’hui.

Oui, parmi ceux qui venaient s’occuper de mes fesses, j’avais remarqué Otto ayant un accent bizarre.
Je lui ai posé la question, son père était polonais et sa mère allemande, elle lui avait appris la langue de son pays d’origine.
J’ai passé un contrat avec lui une heure de correction de mon allemand, un coup de bite.
En quelques mois, je tenais la route, j’arrivais à me débrouiller dans la langue de Goethe.
J’ai même travaillé sur un livre de Sigmund Freud, écrit en Autrichien patri de ce fumier d’Hitler qui commençait à emmerder le monde entier.
Quant à Otto, il aimait que je lui suce la verge, je faisais rouler le gland sur ma langue, je descendais le long du filet finissant sur ses couilles.
Je les faisais entrer entièrement dans ma bouche, avant de les recracher.
Au moment où Otto pensait que j’allais le faire plonger dans ma gorge, je prenais simplement de nouveau la direction de ses testicules avant de finir par la plonger profondément dans le fond de ma gorge.

• Vous lui faisiez des gorges profondes !

Oui, sans le savoir, j’étais une pute, mais c’était les mots de sexe qui me manquait.
Au début, j’ai eu du mal, il m’est arrivé de recracher la verge au bord de l’asphyxie. Mais dans le parcours que j’ai eu depuis le début de cette guerre, j’étais tenace et c’est vrai que par la suite, j’ai appris le terme de gorge profonde qui m’était inconnu.
Un jour, Otto est venu, il avait un service à me demander.
Le ghetto s’organisait et un groupe de résistance à l’ennemi s’était formé.
Leurs objectifs, le haut commandement allemand.
Grâce à mes cheveux blonds, ils avaient la possibilité de me faire rencontrer des officiers qui manquaient de femmes depuis qu’ils étaient au front.
Sexe et cheveux aryens, ajouté à mon allemand presque parfait me permettraient de les approcher.
Après-guerre, je me suis demandé ce qui se serait passé si Otto m’avait posé la même question étant vierge.
Aurais-je eu le courage de me faire déflorer pour le bien de notre patrie ?
Quand je lis des bouquins sur la guerre et la bravoure de certains et certaines l’aurais-je fait.
Mais il est facile de parler après coup.
Je devais séduire Josef Albert l’Ober... je ne sais plus quoi de la S.S.

• Le boucher de Varsovie ?

Oui, mais ça je l’ai su après guerre, je devais séduire l’un des plus grands criminels de guerre exécutés après son procès, en 1947.
En étant dans son lit, les partisans espéraient que je glane de précieux renseignements.
Le Ghetto commençait à bruisser que chaque fois que certains partaient, c’était pour qu’ils se retrouvent dans des camps sans espoir de retour.
Une grande partie d’entre nous commençait à ouvrir les yeux sur ce que nos bourreaux nous faisaient ayant la haine des personnes de notre confession.
Il faut voir le travail fait pour que je sois la plus désirable possible.
Comme je l’ai dit, les partisans comptaient sur mes cheveux blonds et mes yeux bleus.
J’étais la fille parfaite pour faire tourner la tête à ce genre de personnage qui était connu pour être un homme à femmes.
Dès que j’ai accepté, même si je savais que si je le faisais ma vie serais toujours relié par un fil si fin, qu’au moindre problème je serais morte.
Mais étais-je bien vivante depuis que j’avais quitté Zgersky et son tombereau de morts .
Si je pouvais aider en trouvant des renseignements glanés et leur faire perdre la guerre, je me sentais prête.
Malgré ma condition, un jour j’étais en pleine forme, Otto m’avait baisé et pour une rare fois, j’avais eu un orgasme.
Il a vu que j’avais une belle voix et pour compléter mon personnage, ils ont voulu que je sache jouer du piano et que j’apprenne des chansons en Allemand.
Une nuit, les trafics avaient souvent lieu la nuit, j’ai vu arriver un piano droit.
Piano avec deux touches cassées, mais pour le reste fonctionnant.
Je devenais Mata Hari, histoire que j’avais lu dans les nombreux livres de Wojciech.
Piano et professeur m’ont été fournis et mon permis de ralentir mes activités de putes.
Le ravitaillement arrivait quand même jusqu’à moi.
Je devenais une personne respectable, avenir des gens du Ghetto et sans le savoir du monde entier.
J’étais doué et mon esprit assez vif a rapidement assimilé le solfège et la pratique du piano.
Dans les partitions que j’ai été amené à déchiffrer, il y avait des chansons paillardes qu’il me fallait apprendre.
Après les bites, qui m’avaient pénétré depuis que le toubib m’avait pris pour le garage de sa bite en me dépucelant, ces bites, ces couilles, craquettes féminines m’étaient parfaitement indifférentes.
Seulement, faire tomber nos ennemis étaient devenus mon but.
J’avais des voisins, ils devaient voir le ballet des salopards venant me sauter, mais même si j’ai une belle voix, il est vrai, dès que je me réveillais je jouais les pinçons.
Un jour Otto qui supervisait ma transformation m’a dit que j’étais prête.
Même les vêtements que des tailleurs juifs, les meilleurs du monde avaient confectionnés dans des tissus impossibles, sauf pour eux, à trouver dans cette période.
Eux le pouvaient et il l’on fait.
J’ai même eu droit à une coiffeuse qui m’a fait une coupe à la mode.
Le jour de passer à l'action était arrivé, on m’a donné un laissez-passer pour me rendre à une soirée au quartier général allemand.
À ce moment, j’ignorais, comment ils l’avaient récupérée, car c’était un original.
Ils avaient bien préparé les choses.

• « Si on te demande à quel titre tu as reçu ce carton, tu diras à celui ou celle qui te pose cette question de la façon la plus naturelle possible.
Je suis la nièce de madame la baronne Von Clift, mais que tu es arrivée juste après son départ.
Elle t’avait promis de te présenter à son grand ami Josef le jour de son anniversaire.
À ce titre, elle avait demandé une invitation pour toi, malgré le malheur qui l’a accablé, tu t’es permis de venir. »
Sans explication supplémentaire, pour eux, je saurais improviser, sans me perdre dans des détails qui pourraient me faire repérer.
Pour sortir du ghetto, ils avaient fait des parcours par les caves nombreuses ici dessous toutes les maisons.
J’ai pris conscience du chemin pris par mon piano déplacé à dos d’hommes.
La rue étant trop dangereuse, quand j’y repense, ils ont dû suer sang et eau.
À un endroit, entre deux caves, le mur avait été démonté pierre par pierre certainement à cause des patrouilles allemandes avec leurs chiens.
Il y avait une faille dans le bouclage, le tramway autorisé à ceux d’autre confession que les Juifs.
Je m’y suis rendue la pétoche au ventre, mais ils avaient bien travaillé et je me suis retrouvée au milieu de la fête.
Je savais que la plupart des hommes qui étaient là, avaient à leurs actifs bon nombre de morts.
Les partisans lors de réunions d’informations m’avaient dit de me méfier de ceux qui avaient une croix au cou, souvent des vieux combattants sur divers fronts ayant tout fait pour obtenir cette croix de guerre.
Ils m’ont montré des signes formés par deux S.
Les SS.
Les approcher était bien plus impressionnant dans leur uniforme de parade.
Ils fêtaient les 45 ans de leur commandant.
Je me suis fait petite souri, l’homme dont on m’avait montré une photo étant encore absent.
Au début, ce sont leurs bottes que j’ai remarquées surtout quand ils les faisaient claquer depuis la salle avant celle où je me trouvais.
Un buffet était près on voyait très nettement qu’au centre il manquait la pièce maîtresse de ce festin, le gâteau.
Chez moi, je mangeais assez grâce à mon joli petit cul, rendu plus joli encore dans ce tailleur de grande dame qui m’avait été confectionnée.
Mais cet étalage de victuaille en ce temps de guerre était presque indécent.
Si je le pouvais je ferais tout pour qu’ils ravalent leur jambon d’Italie, leurs divers pâtés tous plus odorants les uns que les autres et leurs diverses salades.
Certaines femmes de ces salopards étaient soit des légitimes sorties des caniveaux de villes allemandes, avant-guerre et se paradant leurs parures de bijoux aux cous.
À cette heure, j’ai appris que tous ces bijoux avaient été volés à des petites gens comme nous.
Si je l’avais su, je leur aurais arraché au risque de ma vie.
Une jeune femme s’est approchée de moi et m’a offert une coupe de champagne.
Je savais que ça existait, mais tremper mes lèvres, ce fut une expérience fabuleuse, je tombais amoureuse de ce breuvage.

• « Je suis Sonia ton contact, si tu arrives à te rapprocher de ce fumier et que tu glanes des choses importantes, quand nous nous rencontrerons tu me diras tout et je ferais remonter. »
Otto m’avait prévenu que je serais contactée, et que la jeune femme aurait un camée à son revers de tailleur, c’était elle.

• « Tu vois le piano sur le mur en face, comprends pourquoi on t’a appris à en jouer.
Attends que tous soient un peu ivres et va en jouer en chantant, ce sera le moment où tu attireras l’attention de ta cible.
Bonne soirée. »
Elle m’a discrètement quitté et j’ai attendu mon heure.

• « Bonsoir, madame, je vois que vous êtes seule !
Lieutenant Günther Berling, attaché de notre commandant.
C’est la première fois que je vous vois parmi nous, permettez-moi de vous offrir une coupe de champagne. »
Nous y étions, j’étais devant un cas et je devais me débrouiller pour être crédible.
Y suis-je arrivée ?...

Fin de la saison I, j’espère que cette série plaira.
Bientôt, la saison II, soyez sans crainte.

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Texte coquin : COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Fin de la saison I (3/3)
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