COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Saison I (2/3)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Saison I (2/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-05-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Matricule 100 605. Saison I (2/3)
Aujourd’hui, un jeune journaliste américain est venu entendre ce que j’ai vécu pendant les années de guerre en Pologne principalement dans le ghetto de Varsovie.
Demain, je prends l’avion pour fêter les 40 ans de la libération de ce ghetto.
J’essayais de rejoindre Varsovie quand j’ai cru avoir la chance de rencontrer un médecin dans une auberge d’un village moins martyre que le mien.

• Continuez, votre histoire semble incroyable.

À qui le dites-vous !
Ce fut la première fois que le docteur Wojciech, je vous épelle W, O, J, C, I, E, C, H, dans mon pays les prénoms sont loin de ceux d’ici et sont très compliqués.
Il me regardait les pieds bien abimés par cette longue marche avec des chaussures loin d’être adaptées.
Il m’a interdit de continuer ma route avant que mes pieds soient de nouveau en bon état, mais il m’a posé une question qui a précipité ma vie
• « Ou vous rendez-vous avec votre balluchon. »
Comme je l’ai dit, j’ai cru à ma chance quand je lui ai dit que j’allais à Varsovie.
Il m’a demandé ce qu’il m’était arrivé.
Rapidement aux explications de mes mésaventures, il a compris ma situation et m’a proposé de m’emmener.
J’ai accepté, surtout que pour la première fois de ma vie, j’aie eu le plaisir de monter dans une voiture.
Arrivé à destination, moi qui étais restée toute ma vie dans notre village, j’écarquillais les yeux en découvrant Varsovie.
Arrivé chez lui, il m’a proposé une chambre, il était veuf et avait besoin d’une assistante.

• Aleksandra, vous avez eu de la chance, trouvez un toit en même temps qu’un travail, avec les bombes qui vous avaient épargnée, vous étiez née sous une bonne étoile.

Une nouvelle fois, Franck, vous parlez sans savoir.
Vous m’avez dit d’éviter de m’éparpiller, évitez de parler de bonnes étoiles, la suite de ma vie est loin d’avoir été rose.
Pendant trois jours, Adolphe, c’est loin de s’inventer, a été charmant, il avait un poste de radio qui annonçait que les Allemands avançaient en Pologne.
Je venais de me coucher quand la porte de ma chambre sans système de fermeture s’est ouverte.
Il était là, nu, son sexe bandant.

• « Tu vas écarter tes cuisses sinon, je te balance nue dans la rue.
Les Allemands sont aux portes de Varsovie, j’ignore si nous survivrons, choisis, être ma pute ou être la leur.
Il se dit que dans les pays qu’ils traversent, ils forcent toutes celles qui traînent à se prostituer dans des bordelles à soldats jalonnant leur avancée.
Ils font de vous des putes pour combattants et à ce que j’ai entendu, dans leurs divisions de panzers, ils sont un nombre incalculable. »
J’ai vite calculé, une bite ou des bites, je savais comment homme et femme faisaient, l’amour, Hanna s’étant chargée de me le rappeler.
J’avais plusieurs fois vu mon père porter sur la chose baisée maman dans la grange en bas du foin.
La première fois, j’étais monté dormir sur la plateforme où nous le stockions pour l’hiver sans qu’il me voie.

• Êtes-vous sûr de tout me dire, à l’abri des regards, est-ce à d’autres jeux très intimes que vous alliez jouer ?

Je trouve que vous devenez impertinent Franck !
Pourquoi devrais-je vous dire que dans ce foin, j’avais trouvé toute seule le bouton en haut de mon vagin.
C’est dans le dictionnaire de notre maître d’école, que j’ai vu que ça s’appelait un clitoris.
Oui, j’adorais me caresser sans entrer mes doigts craignant les foudres de Dieu.
Maman aimait que papa soit violent, il lui tapait, les fesses en lui disant, « ramasse ça salope », comme il le faisait sur la croupe de notre jument quand elle avait du mal à tirer notre charrue.
Depuis ayant beaucoup vieilli, je sais que chaque fois, il la baisait en levrette.

• Alors, vous vous êtes laissé faire.

J’ai vite choisi, j’ai écarté mes draps et j’ai soulevé ma chemise de nuit.
Je lui ai simplement balancé.

• « Je suis vierge infâme salop, ça te fait bander.
• J’en étais sûr, dès que je t’ai vu, à tes gestes, je savais avoir affaire à une pucelle.
Croit moi, si tu espères que je te baise à la va-vite, tu te mets le doigt dans l’œil, ma petite salope.
Enlève déjà cette chemise, je te veux nue. »
J’ai exécuté son ordre, je savais que je tombais dans un gouffre sans fond dont j’aurais du mal à me remettre.
Je misais sur ma jeunesse, ou alors pourquoi les bombes m’auraient-elles épargnée emmenant dans la mort ceux que j’aimais.
Une fois nue, l’ordre suivant est tombé comme un couperait.

• « Mets-toi en levrette, à quatre pattes comme une chienne si tu préfères, quelle conne, qu’est-ce qu’ils leur apprennent dans ces villages de dégénérés. »
Quand je disais qu’un peu plus tard, j’apprendrais ce qu’était la levrette, ça m’arrive sans avoir trainé.
Volontairement, j’ai épargné les jeux amoureux de mes parents qui m’avaient tout appris.
Je lui ai dit que j’avais déjà vu nos vaches ou notre jument aller au mâle et qu’il me prenne qu’on en finisse.
À ce moment de ma vie, j’étais résignée, au fond de moi sans que je sache pourquoi une petite voix me disait « vie, vie, vie ».
C’est ce que je fais jusqu’en 1942 ou un nouvel évènement devait venir de nouveau tout chambouler.
Comme vient de dire Wojciech, les Allemands tenaient Varsovie, régulièrement nous entendions des bruits de chenilles de chars.
J’entendais des ordres dans une langue loin de la nôtre.
Celui qui devait me servir de protecteur est devenu un monstre à la hauteur de ce qu’un homme est capable de faire quand tout par de travers.
J’ai découvert jusqu’à la libération toute l’horreur dont certains sont capables quand on les laisse défouler leurs bas instincts cachés aux plus profonds d’eux, hommes comme femmes bien sûr.
Je les ai subis moi-même dans ces lieux qui sentaient la mort.
Présentement, le docteur avant-guerre aurait été un parfait gentleman, mais dans le chaos général, quand il venait sur mon lit, la jeune fille que j’étais, se retrouvait en quelques coups de bite, faite femme.
Je hurlais plus fort que les Allemands.
En quelques secondes, celle qui se gardait pour son futur époux, se trouvait dans une situation impossible à envisager dans son village d’enfance.
Le docteur habitait dans le quartier juif, près du centre-ville qui en 40 est devenu le ghetto.
J’ai compris que des Polonais dans ce ghetto étaient de plus en plus réprimés.
Depuis cette première fois, chaque fois que celui censé me protéger voulait me baiser, il le faisait.
Par chance, cette première fois a dû être son plus grand fantasme, car il venait de moins en moins souvent.
J’ai appris à mes dépens, là encore, on en reparlera plus tard, que les hommes aimaient se faire sucer la queue.
J’ai échappé à ça et ma main lui suffisait pour qu’il bande.
La levrette, le missionnaire, qu’il devait avoir pratiqué toute sa vie, sont devenus nos positions habituelles.
J’écartais mes cuisses, il entrait et en moins de cinq minutes, il quittait ma chambre dans laquelle j’habitais vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Mon protecteur me baisait de moins en moins, il était juif lui aussi et les Allemands lui avaient interdit d’exercer.
Rapidement pour manger, il a fallu vendre un à un, tout ce qui avait de la valeur.
Quand il m’avait forcé à me faire dépuceler, c’était ou la pute dans la rue ou la pute avec lui, au fil des jours, le bordel est venu dans notre logement.
C’est sous la forme de ce qu’il disait être ses amis qu’il a commencé à organiser des soirées entre potes comme il disait.
Inévitablement je finissais avec le sexe de l’un d’eux dans ma bouche, mon sexe ou même mon anus.
Mon anus qu’il avait tenu à perforer avant que je devienne la source de ses revenus.
Ses revenus, car jusqu’à ce 2 septembre lendemain de mes 22 ans, il osait encaisser les billets devant moi.
D’autres le payaient en produis alimentaire du marché noir, ce qui nous permettait de vivre, non de survivre mieux que d’autres.
Bien sûr, chaque fois c’est moi qui payais l’addition en nature.

• Qu’est-il arrivé le 2 septembre 1942 ?

Salopard, envers moi, il avait gardé un petit coin de patriotisme polonais et un soir, il est parti avec un homme malgré l’interdiction qu’il avait d’exercée.
Un des premiers patriotes avait été gravement blessé.
Wojciech m’est revenu avec une balle dans le corps.
Un soldat allemand bourré avait voulu se faire un carton sur un juif.
C’est lui qu’il avait choisi avant que ses camarades présents l’emmènent pour éviter un scandale.
Wojciech s’était traîné jusque chez nous et était mort dans mes bras.

• Avez-vous appelé les autorités ?

Je dois vous détromper.
Les autorités, c’étaient les Allemands, Wojciech avait fait de moi une pute à domicile.
J’ai choisi de continuer à me prostituer avec la clientèle que mon mentor m’avait constituée. »J’espérais attendre la fin de la guerre tranquillement en continuant de vendre mon corps et mon cul, car la plupart étant marié me faisaient ce que leurs femmes leur refusaient.
Pour le corps du docteur, je l’ai mis dans un tapis, j’ai réussi à le descendre dans les caves, l’une d’elles doit encore lui servir de caveau.
Le premier de ces soi-disant copains qui s’est présenté, je lui ai dit qu’il avait fui le ghetto, que j’étais seule et que s’il le désirait j’étais prête à continuer de recevoir ses amis.
Je voulais qu’il me paye en ravitaillement, j’avais appris à vivre sans argent et je tenais à continuer.
Je voulais surtout éviter de sortir dans les rues, j’avais beau avoir des cheveux blonds, je risquais de me trouver prise dans les différentes rafles que les Allemands organisaient.
Dans ce ghetto, les disparitions étaient fréquentes, personne pour s’étonné d’absence injustifiée et ainsi j’ai pu voir venir.
Le docteur avait une grande bibliothèque, il devait parler la langue de nos ennemies, car j’ai trouvé de nombreux ouvrages dans cette langue.
Dans mon enfance, je travaillais dans les champs, mais on nous apprenait à lire notre langue dans une école que les habitants avaient construite comme notre synagogue.
Je me sentais capable d’apprendre la langue de nos ennemis quand parmi eux, un dictionnaire, allemand et polonais s’est trouvé à ma disposition.
Pour passer mon temps, pensant que, cela pouvait m’être utile, petit à petit, j’ai appris la langue de nos ennemis.
Parmi ceux que j’appellerais mes clients, certains parlaient allemand et je les obligeais à me baiser dans la langue de Goethe.
Vous allez voir que cela ma servie, jusqu’à ma perte...

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