COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison I (5/5)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison I (5/5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-10-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison I (5/5)
Mamy Marlène avait-elle des dons de voyance ?
Il est vrai que souvent elle aimait me tirer les tarauds, chaque fois elle voyait un homme jeune qui savait me donner de beaux enfants.
Mais une nouvelle fois, les verres s’entrechoquent et mamy est prête à reprendre son récit qui me passionne.

- La guerre n’était pas loin de se terminer, du moins nous voulions l’espérer bien que l’avancée de nos ennemies, il faut s’en souvenir pouvait nous faire peur.
Un matin, alors que nous déjeunions dans le réfectoire, dont je ne vous ai pas encore parlé, où nous nous réunissions par affinité et souvent par chambre, car rares étaient les filles qui ne s’occupaient pas du gazon d’une autre fille, nous avons eu confirmation que les forces américaines avaient bien débarquée avec les alliés depuis l’Angleterre.
Hélas, nos hommes malgré de lourdes pertes résistaient entre notre bordel et eux.
La conversation était précise, nous allions être évacués vers l’arrière au risque de nous faire prendre en tenaille par les troupes soviétiques.
Les dernières filles qui nous avaient été amenées parlaient des monstres qu’étaient ces troupes russes et que nos hommes en noires étaient des agneaux comparés à eux.
Ils nous étaient dits que lorsqu’il attrapait une fille enceinte, il lui ouvrait le ventre pour sortir ce futur Hitler.
Je venais d’avoir 22 ans lorsqu’un soir, ma mère et Ingrid sont arrivés dans nos chambres grâce aux clefs qui étaient confiées à la muette.
Les yeux pleins de sommeil, elles nous ont donné une paire de brodequins à Hilde et à moi, les grosses chaussettes qu’elles avaient apportées nous ont permis de ne pas flotter dedans.
En plus des chaussures avec une paire de ciseaux, elles ont rapidement coupé des couvertures pour nous en faire des ponchos, elles avaient même déjà revêtu ce type de tenue.
Nous sortions lorsque j’ai refusé de partir sans mon violon.
Je pensais que si j’étais encore vivante, c’était grâce à lui, m’ayant protégé.
Quand je jouais j’évitais les passes et les risques de grossesses.
Ingrid voyant ma détermination nous a fait signe d’attendre dans la chambre en nous faisant le geste de ne plus parler avec son doigt.
Elle est partie et de longues minutes, nous l’avons attendue.
Je me demandais ce que maman manigançait avec sa maîtresse, mais j’étais déterminé à les suivre n’ayant rien à perdre, ce qui nous avait été dit sur les Russes me glaçait le dos.
Elle est enfin revenue mon violon posé sur son sein et sans bruit sur nos chaussettes, car nous avions nos chaussures à la main, elle nous a conduits jusqu’à une petite porte au rez-de-chaussée.
À quelques mètres un bruit de clef nous a fait des frayeurs.
Nous avons eu le temps de nous cacher derrière un meuble au fond du couloir, nous avons vu passer la femme qui s’occupait de la cuisine, elle allait certainement prendre son service.
Porte ouverte, depuis cinq ans après avoir remis nos chaussures, nous respirions l’air extérieur.
Je serai mon violon sur mon cœur sous le deuxième poncho.
Maman aurait dû être couturière car celui qui était sur notre peau avait un trou pour la tête et deux trous pour les bras.
Celui du dessus n’avait qu’un trou pour nos têtes, c’était assez lourd à porter, mais la liberté était à ce prix.
Nos bras dans la clarté naissante du matin étaient ainsi protégés du froid.
Ce qui nous a sauvés, c’est qu’aucun soldat ne surveillait leurs propres bordels.
Ils étaient tellement persuadés que nous aimions passionnément ce que nous faisions pour la gloire de notre Fureur qu’il ne leur est jamais venu à l’esprit que nous pourrions fuir.
Pendant deux heures sous le froid, nous avons marché, le jour s’étant levé.
Maman avait peur que nous ne soyons repérés surtout avec nos tenues insolites.
Nous avons repéré une grange isolée et nous avons passé la journée cachée dans le foin.
Nous étions à dix mètres de la route et nous allions, nous remettre en route quand un bruit de moteur nous est parvenu.
Nous nous sommes précipités pour nous cacher dans le foin sur la partie supérieur, en bas des machines agricoles rouillées semblant abandonnées.
Il est vrai que quand je regarde les faibles forces qui restaient de notre bordel le monde agricole avait certainement lui aussi été décimé.
Le moteur du camion à ralenti puis c’est arrêté pour notre malheur.
Caché dans la grange, nous avons vu en regardant entre deux planches un commandant allemand entrer et alors qu’il relevait la tête nous créant une frayeur indescriptible, a ouvert sa braguette et c’est soulagé.
Dans cette nuit de pleine lune, je regardais sa verge et je me surprenais même à regretter que, ce soir je n’ai pas un véritable homme comme lui pour me réchauffer.
C’était la première fois depuis mes débuts de pute que je voyais une verge dans son simple rôle d’uriner.
Il est vrai que certains de nos clients aimaient nous humilier, si c’était encore possible, en nous urinant dessus.
L’officier était très beau gosse, il avait une grosse envie parce que cela durait.
Je me suis surpris à finir par regarder sa verge avec envie, j’aurais dû être sevré de leurs sexes, mais celui que nous avions devant nous m’est apparu attendrissant.
Hilde devait avoir le même sentiment car tout le temps où le bel uniforme se soulageait, elle a glissé sa main sous les couvertures et me caressait la chatte.
Il se la secouait avant de la ranger quand j’ai été obligé de me mordre la lèvre pour éviter qu’il n’entende le cri de plaisir qui montait en moi.
Un soldat est entré et en claquant les talons a prévenu notre beau commandant qu’ils étaient prêts à repartir s’il avait fini.
Les hommes étant impatients d’arriver au bordel estimant qu’après le dernier assaut ou la moitié de leur compagnie avait été décimé, ils avaient bien gagné le droit de se vider les couilles.
Nous aurions pu leur dire qu’il n’était pas nécessaire d’aller à deux heures de marche et que nous pouvions les satisfaire sur-le-champ.
C’est à ce moment qu’une planche à craquer sous notre poids.
J’ai vu le commandant lever la tête et sortir son arme.
Le jeune soldat armant son fusil, j’étais pétrifiée, persuadé que notre dernière heure était venue.
C’est à ce moment que maman a fait preuve d’héroïsme.
Elle s’est levée en levant les bras.

Mamy a commencé à parler comme si elle faisait un dialogue avec le commandant.

- C’est moi, commandant je vous connais vous me choisissiez toujours quand vous venez passer un bon moment près de nous.
Souvenez-vous de ce que vous me disiez chaque fois que je vous faisais l’amour.

Bien sûr mamy parlait en français dans son récit.
Elle s’est sentie obligée d’ajouter qu’elle elle parlait en Chleuhs, du moins c’est le nom qu’elle a donné à mes parents pour qu’ils comprennent, car dans la famille c’est la dernière qui parle sa langue natale.
Chleuhs encore un nom a ajouté à mon vocabulaire.

- Descends, êtes-vous plusieurs ?
- Je suis seule, nous avons été virées du bordel dont vous parliez tout à l’heure, j’ai jugé que j’avais plus de chance seule.
J’essaye de retourner vers chez moi.
- Descends, tu fais fausse route, pour Berlin tu aurais dû partir à l’opposer de la maison où vous étiez.

« Maman est descendue, j’ai eu peur qu’il ne lui tire dans le dos. »
- Tu sais que les matrones nous obligeaient à avoir des tenues les plus faciles à enlever pour que nous puissions faire le maximum de passes avec les puceaux comme ceux qui sont avec toi.
Sur nos guêpières elles nous ont donné des manteaux tellement fins que j’étais sûr d’être mort de froid avant deux nuits.
C’est dans une ferme un peu plus haut que j’ai trouvé des couvertures pour me confectionner ces ponchos et une paire de chaussettes avec ces brodequins.
- As-tu gardé ta guêpière ?

« Descendue, elle s’est approchée à le toucher lui plaçant même sa main sur son sexe.
J’avais une peur que le plancher craque de nouveau montrant qu’elle n’était pas seule. »
- Oui, j’ai ma guêpière, tu sais celle que tu aimes tant quand je la porte.
Souviens-toi, tu me disais que je te faisais penser à ta maman qui portait la même.
Tu disais que mes seins étaient mis en valeur comme les siens.
Tu adorais les sucer, te souvenant du temps ou ta maman te donnait le sein alors que tu avais dix ans.
Montre-moi les jeunes puceaux que tu as avec toi, je suis certaine de pouvoir les satisfaire.

« C’est à travers les planches que nous avons pu voir ce qui allait lui arriver, elle avait réussi à les éloigner de nous.
Maman était en train de se suicider pour le commandant parlé de ses travers sexuels devant ses hommes l’obligeait à prendre une décision surtout qu’il avait son arme en main encore chargée après le craquement du plancher. »
- Mets-toi à poil, les gars, vous avez morflé depuis des semaines.
Quand j’ai réussi à vous avoir ces deux jours de repos au bordel, je vous avais promis que vous perdriez vos pucelages avec des femmes de la haute société du Reich.
Celle-ci était violoncelliste dans notre orchestre national à Berlin.
Son mari est mort sur le front de l’Est.
Elle est à vous, moi, je vous attends dans le camion, dépêchez-vous les gars.

« Maman a enlevé ses couvertures comme elle la dit, elle était avec sa guêpière.
J’ai failli aller l’aider à elle seule, par ce froid s’était la mort assurée, mais c’était condamner Hilde et ça je ne le voulais pas.
Le garçon qui était rentré dans la grange parler à son supérieur a déboutonné son pantalon sortit sa verge malgré le froid.
Il bandait l’a fait mettre à genoux la tirant par les cheveux et lui a fourré son sexe dans la bouche.
Au bordel, j’avais réussi à éviter de faire des clients avec maman, mais par les planches disjointes je l’ai vu sucé, se faire baiser à quatre pattes en levrette.
Un garçon l’a couché sur ses ponchos pour lui enfiler la chatte d’où j’étais sortie du temps où nous avions une vie heureuse.
Ils étaient douze, non onze, le commandant se faisant les ongles dans le camion.

Une nouvelle fois, une bouteille a dû être vidée, entendant le liquide tombé dans les verres.
Dans la salle à manger du pavillon bien sur.

- Au bout d’un moment il a démarré le moteur, maman était inerte au sol le corps recouvert de sperme et la figure maculée.
Certains ont profité d’elles deux voire trois fois.
J’étais en pleure ma main sur ma bouche devant son héroïsme.
Quand ils ont entendu le bruit du moteur, ils ont rentré leur sexe et récupéré leurs armes.
- Commandant je l’achève !
- Non, laisse là dans l’état où vous l’avez mise, un chien errant voir un loup va avoir raison d’elle.
Retournons-nous au front ?
Tu es fou, as-tu entendu ce qu’elle a dit.
Ils ont vidé le bordel, on va rejoindre une ville et trouver des fringues civiles pour nous fondre dans la population qui doit fuir.
Pour nous la guerre est finie, sauvons notre peau.
Je parie que vous allez retrouver votre maman elle va vous protéger.
- Une seconde, j'ai envie de pisser !

<< Sa queue étant sortie, il a arrosé maman surtout sur sa figure.
J'avais honte de ne pas être intervenue.
C’est incroyable ce que notre génération a pu vivre pour la gloire d’un homme.>>
ça on peut le dire mamy après que les verres se soient choqués à continué.

- Je n’ai pas entendu ce qu’il a répondu, ça n’a pas dû lui plaire.
Le commandant a repris son arme et a tiré à bout portant tuant net son soldat.
Il a fait un geste, tous les autres sont montés et le camion est parti.
Dès qu’ils ont tourné au premier virage, j’ai presque sauté en bas et j’ai rejoint maman.
Elle était costaude, elle était vivante, à un moment, les soldats l’avaient tirée dehors par les cheveux.
Nous l’avons porté dans la grange nous servant des ponchos.
Nous avons descendu du foin, la bouchonnant comme je le faisais avec mon poney.
Nous avions amené le soldat touché à la tête évitant que si d’autres véhicules passent il le repère.
Il a geint deux fois avant de décéder.
Maman ayant repris des couleurs, chacune des filles avaient enlevé un de leurs ponchos et nous l’avons mise au chaud.
Ingrid a pris du foin qu’elle a mis sur la figure du soldat pour cacher ses yeux ouverts.
Dans cette guerre qui avait fait des millions de morts à ce qu’en disaient nos clients s’était le premier que je voyais.
Un bruit de voiture venant de la même direction que le camion des puceaux, c'est fait entendre nous montrant que nous avions bien fait de rentrer le soldat avant sa mort.
Nous nous sommes tapis du mieux que nous le pouvions, sans monter à cause des planches.
Je voyais le corps du soldat à cinq mètres de nous, que nous n’avons pas eu le temps de recouvrir.
Nous étions fichus.
Sur la route, une voiture de commandement allemand avec des drapeaux de la SS sur ses ailes est passée avec quatre hommes en noir à l’intérieur.
J’ignore quel dieu nous protégeait, car au moment où ils sont passés, les quatre hommes ont regardé à l’opposé en rigolant et parlant sans que nous puissions entendre ce qu’ils ont dit.
J’ai regardé comme eux dans la direction et j’ai vu que nous avions du notre salut à un lièvre qui au bruit que la voiture et les fentes des phares faits, était sorti de sa cachette.
Dix minutes sont passées, c’est à ce moment qu’au loin dans la direction ou le camion était parti, nous avons entendu de long tir de pistolet-mitrailleur.
Je devais trouver de quoi soigner maman, elle avait risqué sa vie pour nous et surtout pour moi alors je suis partie vers une ferme que nous avions vue un peu plus tôt.
À la sortie d’un virage le camion des salopards qui avaient profité de maman était arrêté, le capot ouvert, ils avaient dû tomber en panne.
Les garçons étaient, là exécutés d’une balle dans la tête, alors que leurs exécuteurs les avaient fait mettre à genoux, sur certains sur leur front avaient été gravés au couteau « déserteur » d’autres « Dog ».
Quant au commandant il était nu, sa maman avait été dans l’impossibilité de le protéger.
Il lui avait attaché les mains dans le dos et l’avait exécuté de trois balles, sur son front avait gravé les deux lettres « SS ».
Ils étaient tombés sur des pures et dures qui ont dû considérer qu’ils désertaient.
Ils étaient peut-être encore dans le coin aussi j’ai fait demi-tour et j’ai rejoint mes copines de peines…
Voilà la fin de la saison I, la suite va vite venir si vous aimez cette histoire.
Merci à Anne pour la relecture de la première saison.

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