COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Début de la saison V (13/15)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Début de la saison V (13/15) Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-11-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Prudence, l’iroquoise. Début de la saison V (13/15)
L’iroquoise est de retour, crête rouge, non crête bleue.
Après la nuit et de nouvelles expériences avec Jane qu’Anna prononce Jane à l’américaine, nous avons retrouvé la boutique.
Jane donc, dont j’ai vu la voiture rouge garée devant la gendarmerie de Beaune à deux pas de Carouf.
Jane, voilà le genre de fille dont je devais rêver quand j’étais encore Prudence avant de basculer dans la précarité.
Jane, une fille libre de sa vie et de son corps.
Pour moi, c’est plus dur, depuis ma fuite, Rocco je l’ai dans la peau.
Et Brutus, chien plus qu’intelligeant ayant su me séduire autant que son maître malgré les litres de baves qu’il me déverse partout.

Ceci, c’était il y a trois jours.
Depuis j’ai acquis de bonnes connaissances dans les amours saphiques, mais je dois dire qu’à 24 heures du retour prévu de Rocco, sa bite me manque.
Une pensée me vient, où en sont mes études, Saphos, c’était une île dans mes cours d’histoire de la Grèce antiques et de la géographie.
Maintenant, je sais que Saphos, c’est bouffer le cul d’Anna quand elle se met en position de levrette et qu’elle aime que je la lèche de sa chatte à son anus.

Même si Anna à chaque moment et à chaque instant a su me satisfaire, me permettant même de refumer de l’herbe qu’elle a obtenue par un de ses clients.
Elle venait de finir mon ange du mal ainsi que les piercings de mes oreilles, trois anneaux de chaque côté.
Je voulais qu’elle me perce le clito, les seins et le nombril, mes lèvres vaginales étant trop petites, mais elle a préféré limiter les sévices subis par mon corps en si peu de temps.
En compensation, Anna me donne un nom « Sam » avec une adresse à Avignon.
C’est son copain et c’est lui qui lui a mis le pied à l’étrier.
C’est un spécialiste, je m’en remets à elle surtout que mon dos me tire un peu malgré la fumette me soulageant quelque temps.

Aujourd’hui, Rocco et Brutus doivent revenir.
Dès le matin comme le chat de ma grand-mère je suis sur la terrasse ayant refusé d’accompagner Anna lorsqu’elle est partie à la boutique.
Le chat de ma grand-mère qui, lorsque nous nous absentions, même pour plusieurs jours, était là sur le muret de son jardin à attendre le jour exact de notre retour.
Juste un verre d’eau à midi, j’étais anxieuse et il m’était impossible d’avaler quoi que ce soit.
Lorsque Anna revient, je tombe dans ses bras en pleurs, persuadée qu’il m’a abandonnée.

• Viens dans mes bras, ma petite chatte, pleure sur mon épaule.
Je connais Rocco, c’est un garçon libre et s’il est resté 24 heures de plus, c’était certainement nécessaire pour les affaires qu’il devait entreprendre.

Dans la nuit, je l’entends ronronner, mais je lui caresse la chatte, espérant la réveiller en douceur.

• Tu as envie ma chatte, je préfère te voir ainsi que comme hier soir.
• Oui, laisse-moi passer sous les draps.
Mais avant, dis-moi, s’il m’a abandonnée, me garderas-tu avec toi ?
Je me vois mal revenir chez mes parents à Paris, la tête basse.
• Soit confiante, tu m’as réveillée, assume.

J’assume, je me glisse sous les draps, Anna écarte ses cuisses et ma langue la recherche et la trouve.
Je la fais jouir récoltant beaucoup de cyprine.

• À toi, viens, donne-moi ton abricot.
• Non, je voulais simplement te remercier de tous ce que tu m’as fait découvrir.
Je suis partie petite fille sage de la capitale avec Rocco sans oublier Brutus et cette nuit, pour la première fois, je me sens pleinement femme.
• Nous sommes toutes passées par là, certaines jeunes filles cherchent à se révéler, hélas, sans succès.
D’autres grâce à des décisions extrêmes qu’elles décident de prendre s’assument bien plus tôt et bien plus vite.

Nous nous rendormons dans les bras l’une de l’autre.

• Tu restes ici, ou je t’emmène, Rocco connaît ma boutique et les cinq kilomètres qu’il faut faire, pour lui, c’est du gâteau.
Met lui un mot sur la table si tu as peur qu’il reparte sans toi.
De toute façon, il me donne toujours une partie de ce qu’il a gagné dans les jours où il est parti.
• Sais-tu où il est ?
Tu parles de gagner, tu en sais plus, que sais-tu, que doit-il gagner ?
• Prudence, même si je le savais, c’est à lui de te dire ce qu’est sa vie et non à moi.
Fais-lui confiance, je suis sûr qu’un jour tu sauras.

Toute la matinée, par chance, des clients sont là, après leur avoir demandés, je regarde Anna travailler.
J’étais bonne en dessin, tatoueuse au lieu de pondeuse de gosses de bonne famille, il va falloir que j’y pense.
Un homme en costume entre, je suis très étonné de ce que je découvre lorsqu’il enlève sa veste de costume et sa chemise.
Cet homme est tatoué sur tout le corps, il est là pour renoircir un vieux tatouage.
Un grand dessin d’une tête de squelette avec une faux.

• Alain on y va, c’est calme à la banque.
• Oui, c’est pourquoi j’ai le temps de venir reprendre mon tatouage, il commence à vieillir.
• Tu vois Prudence, c’est facile, il suffit de remettre des pigments noirs, ça va raviver le dessin.

Il est dix heures aux cloches des Hospices quand la sonnette de la porte de la boutique se déclenche.

Une jeune femme entre avec une robe à bretelles.

• Prudence, peux-tu reprendre mon travail pendant que je vais voir ce que veut cette dame.
• Alain, ça te dérange si mon amie continue.
• Elle peut y aller, il faut bien qu’elle se fasse la main.

Je prends l’outil et je fais comme j’ai vu faire Anna.
Je me demande si c’est bien légal, mais je me prends au jeu.

Anna rejoint la cliente, elle veut se faire tatouer Aldo sur son sein droit.
Anna essaye désespérément de la dissuader, se tatouer le nom d’un homme fût celui actuel est dangereux dans le temps.
Des séparations sont toujours possible, surtout à notre époque et le successeur surtout s’il s’appelle Diogène aurait du mal à lui sucer les seins en lisant le nom de son prédécesseur.
Je vois la jeune femme entre les deux parties du rideau mal fermé.
La jeune femme baisse les bretelles de sa robe et sors ses seins malgré la vitrine à quelques mètres et ou des passants se succèdent les uns après les autres.
Était-ce vraiment nécessaire, mais Anna soupèse l’un puis l’autre avant de lui dire non.
Pour moi, ce sont des seins, d’autres seins, des seins étrangers, mais beaux.
Je m’écouterais depuis qu’Anna et Jane m’ont dessalée, je m’approcherais et les pendrais tour à tour sur le bout de ma langue.
J’ai vu les seins de Carla Morgane sur une colonne de journaux à Paris, j’ai l’impression de voir leurs jumeaux, quelle chance cette jeune femme à d’en avoir de tels comparé aux miens qui sont d’une banalité affligeante.

• Non, mademoiselle, vous avez une trop jolie poitrine pour que je puisse vous tatouer le nom de votre ami Aldo.
Certains tatoueurs accepteraient, mais avec le risque d’une rupture !

La cliente partie, Anna me rejoint.

• C’est parfait, tu es douée.
• Et elle a la main douce.
Anna, j’ai entendu ta conversation avec cette jeune femme, tu t’es souvenue de notre première rencontre et le début de ton travail où je t’ai fait tatouer « Odette » sur mon pectoral droit.
Tu voulais me tatouer un cœur avec une flèche marqué « à mon amour ».
Odette c’était ma femme qui m’a quitté, car je l’ai trompée et je suis revenue quand j’ai rencontré Alice, ma future femme.
Ça été le début, de mes tatouages sur fond noir que j’ai sur tout mon corps.

Alain remet sa chemise et sa veste, j’aurais bien voulu voir l’ensemble du travail d’Anna, mais demander à cet homme qu’elle a appelé Alain de se dévêtir, je trouve cela indécent.
Il nous quitte, je vais nous faire un café.
Il est 11 heures lorsque la sonnette retentie.

• Brutus arrête de me lécher, j’ai fait ma toilette ce matin.

La porte ouverte, le chien sentant mon odeur, se précipite dans l’arrière-salle et viens me faire la fête.

• Te voilà Rocco, tu sais Prudence finissait par croire que tu l’avais abandonné.
• Anna exagère, j’avais peur qu’ils vous soient arrivés des ennuis.
• Des ennuis j’en ai eu avec la mule qui avait du retard.
• La mule Rocco, tu es allée travailler dans une ferme pour gagner un peu d’argent.
• C’est ça bébé, mais je suis là maintenant et si ça te va Anna, nous retournons chez toi, nous partageons les 800 grammes que Sergio a pu me fournir et nous reprenons notre route.
Nous avons perdu du temps pour arriver à Avignon.
• Je ferme, nous récupérons ma voiture et dans moins d’une demi-heure, vous pourrez reprendre votre route.

C’est fait, c’est 200 grammes de résines de cannabisme que Rocco donne à Anna.
J’ai toujours en tête l’histoire de la mule en retard alors que c’est dans mon sac que Rocco place le reste de l’herbe que nous pourrons fumer le soir sous notre tente.
J’embrasse Anna qui me sert dans ses bras me promettant de revenir la voir.

Nous marchons depuis plus d’une heure les bretelles de mon sac à dos recommençant à me faire sentir qu’il est là.
Chagny, nous prenons la direction de Chalon-sur-Saône.
J’ai vite perdu l’habitude de sentir mon sac qui pèse sur mes épaules.
Nous venons de dépasser une route, partant vers la droite où l’indication Rully me rappelle que mon père achetait du vin chez un viticulteur de ce village.
Il y a un parking où un gros cul est arrêté, le chauffeur typique de ce genre de conducteur, pantalon, tee-shirt et gros bras déjeune.
Rocco s’approche.

• Nous allons dans le sud, pourriez-vous nous faire faire un petit bout du chemin nous nous rendons à Avignon.
• Ça peut se faire.

Ce type nous dit ça en me regardant fixement, j’ai un instant l’impression que je suis nue devant lui...

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