Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1267) - histoire érotique

Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1267) -
Il n'y avait plus à tergiverser, je sortis prestement de la chambre, ma décision était prise… Jamais je ne m'étais sentie aussi sûre de moi. Je n'avais pas besoin de trois jours pour réfléchir. Je me fichais de s'avoir que cet homme était mort et qu'il était à présent un fantôme, comme le fait qu'il m'avait attiré dans sa toile pour posséder mon corps, mon esprit, ma servitude car il m'avait permis de me révéler à moi-même, de vivre mon côté masochiste, de ressentir cette femelle asservie en chaleurs qui sommeillait en moi, mais aussi de jouir en enfiévrant mes désirs à l'extrême, tout en me faisant vivre mes fantasmes les plus enfouis, les plus intimes, les plus torrides pour m'amener exactement à cette décision finale d’accepter d’être Sa chose, Son jouet, Son objet. Mais aussi inconsciemment ou consciemment de m’accepter moi-même tout simplement telle que je suis. La seule chose qui comptait à présent, c'était l'excitation folle qui me traversait de la tête aux pieds et me poussait à vouloir m'offrir pleinement et totalement à Lui, tout le reste était à mes yeux, secondaire, superflu, seule Sa Domination sur moi m’importait plus que tout, je souhaitais plus que tout, être Sienne, être formatée tel qu’Il le voudrait, devenir celle qu’Il voulait que je devienne… Je ressentais alors en moi et en mon bas-ventre une sorte d’épanouissement à cette sublime perspective de lui appartenir sans concession, totalement … Je ressentais aussi Son implacable et puissante Emprise sur ma petite personne m’envahir et, bon dieu, quel bien-être de ressentir Son influence qui irradiait chacune de mes cellules de mon corps !

De retour dans le petit salon, je retrouvais la même scène avec le guéridon et la boite rouge. Et cette fois, j’ouvris la boite et pris le collier. C’est fébrilement que je le mis autour de mon cou, éprouvant une certaine joie à pouvoir porter un tel collier, alors je pensais à cette Justine et à ce qu’elle devait ressentir face au Marquis de Sade et je compris tout le bonheur qu’elle en tirait. Ce collier qui à mes yeux était bien plus précieux que n'importe quel bijou valant des millions. Ma mère m'avait expliqué alors que j'étais encore enfant, lorsque j'ai eus mon premier chien, que lui mettre un collier et une laisse, n'avait pas pour but de l’embêter ou de le punir, mais était fait pour le protéger en dehors de la maison, de lui et des autres personnes. Et que nos rapports amicaux et de confiance, n'en seraient que renforcer. Pour le chien, la laisse doit représenter le prolongement de la main de son maître et donc constituer un lien d’amitié et de confiance.

Pour un esclave, cela représente son statut de soumis, son acceptation pour et par la personne dominante. Pour d'autres c’est comme le symbolisme d'un diplôme, les faisant passer de soumis en apprentissage (dressage) à esclave officiel. Quoi qu'il en soit, pouvoir porter un tel collier de cuir autour du cou, doit-être considéré comme source de fierté, telle une médaille militaire honorifique, par toutes personnes dites soumises. En passant ce collier autour de mon cou, signe de mon consentement, c'est comme si je me mis à porter un objet magique, car à nouveau, je sentis instantanément la présence de Monsieur le Marquis d'Evans, il était là... Derrière moi. Je pouvais presque entendre une musique romantique dans ma tête, comme celle dans les grands films du genre où enfin le personnage retrouve celle qu'il aime. Mon cœur s'emballa alors dans ma poitrine, tandis que ma chatte se mit à palpiter d’excitation, tandis que je le sentis s'approcher, sentant aussi son souffle dans ma nuque. Doucement, il vint plaquer sa main sur mon cou, caressant le cuir du collier de son pouce tout en marquant de part ce geste, Sa possession, Son Emprise qu'il avait à présent totalement sur moi. Il posa Son autre main sur ma cuisse que je ne vis point, mais que ressentis nettement remonter doucement vers ma hanche et l’intérieur de ma cuisse, frôlant mon sexe sans le toucher et poursuivant son ascension lente sur mon ventre, effleurant ma peau frissonnante, vers les courbes de ma poitrine, lorsqu'il empoigna mon sein, je fermais les yeux retenant mon souffle, tandis qu'il agrippa mon téton et le pinça fortement, m'en faisant frémir...

Les frissons se succédaient sur ma peau, tandis qu'il glissa sa main vers mon autre sein, faisant roulait mon téton entre ses doigts, pour le pincer à son tour plus fort encore. J'en lâchai malgré moi une plainte, qui me valut aussitôt une claque sur la fesse.... Il me tira ensuite contre son corps, empoignant des deux mains cette fois mes seins, me les malaxant, jouant avec mes tétons de doux à fort. Je sentis son membre dur se frotter contre mes fesses et il n'en fallait pas plus pour que je sente le désir de l'excitation me gagner. Éprouvant une onde de chaleurs se répandre entre mes cuisses, de part cette agréable stimulation et torture de mes seins et d’autre part son évidente virilité. Tout en gardant une main sur ma poitrine, il fit descendre l'autre doucement, caressant ma peau, me faisant retenir un soupir, alors qu'il s'amusa à me faire languir cerclant ses doigts autour de mon nombril, glissant doucement vers mon calice de vie, massant mon pubis, avant de venir plus bas introduire Ses savoureux doigts baladeurs entre mes lèvres humides de mon sexe, m'électrisant et me faisant fondre par ce simple attouchement, je me sentais non seulement désirée mais déjà être Sa chose…
Mon cerveau se déconnecta car je ressentais les bienfaits insoupçonnés de ce qu’est le véritable lâcher-prise, alors que les sensations qui assaillaient mon corps prenaient le dessus, reléguant tout le reste au second plan. Je ne pensais plus, je ressentais juste me laissant enivrer par Son délicieux traitement. Chacune des caresses du Châtelain était tel le reflet de sa passion ardente, chaque effleurement de Ses doigts sur mon corps attisait mon désir dans l'attente éspérée de plus de plaisirs. Au bout d’un moment, il me fit me retourner, et subitement ne me toucha plus. J'ouvrir alors les yeux et instinctivement, j’eus un mouvement de recul, demeurant interdite. Je n'en croyais pas mes yeux. Je vivais littéralement la scène majestueuse finale du film "Ghost", me retrouvant telle que l'avait joué Demi Moore, les neurones saturés par l'émotion de cet instant magique surnaturel, devant l'apparition non pas de Patrick Swayze, mais celle du Châtelain Lui-même. Oui en effet, devant moi, il m’apparaissait en chair et en os, clairement. Comment avait-il pu sortir de son état spectral ?, pour apparaitre comme un être vivant à part entière. Il était tel que je me l'imaginais, identique aux photos que j'avais trouvé de lui. Un homme élégant, viril, au charisme naturel impressionnant et charmeur, un dominant séducteur tout en puissance, mais qui diffusait une sorte de protection à Ses côtés.

Celui qui m'avait offert l'hospitalité dans Son Château, qui hantait mes songes et qui à présent possédait mon corps, mon esprit, se tenait là devant moi, je ne rêvais pas, il était bien réel. La peau de Son beau visage, nullement blanche comme un mort, mais plutôt rosée comme un vivant. Son apparence, à l’évidence pleine de vie, ne reflétant pas l'âge de son corps à l’heure de sa mort où il était âgé, mais plutôt celui de l'âge d'or de son âme de son corps celui d’un quadragénaire en pleine force de l’âge… Mais par quel miracle ce qui a été un fantôme n’apparaissait plus du tout comme tel mais comme un être vivant et bien vivant ? Qu’est-ce qui l’avait ramené à la vie ? Son apparence d’un véritable vivant était-il le fruit de mon imagination ? … Je ne saurai le dire, mais ce que je voyais relevait du prodige !

Je voulais dire quelque chose, mes lèvres s'entrouvrir, pourtant même le "Oh mon dieu" de circonstance marquant ma surprise demeura coincé dans ma gorge. Seuls mes yeux emplis de larmes par l'émotion intense, en disaient bien plus que je n'aurais su le faire avec des mots, tout comme les siens plongeant dans les miens m'échangeaient des mots de passion silencieux surtout avec son incroyable et beau sourire charmeur qui aurait fait craquer les femmes les plus hautaines. Doucement, j’osais lever la main et l'approchais sur sa joue, hésitant un instant mais il fallait que je le touche pour m’assurer qu’il était bien vivant, pas froid comme un fantôme. Et j’eus droit un instant à lui caresser le visage et je sentis de suite sa chaleur humaine et naturelle de sa douce peau. Nos yeux se fixèrent un instant et juste avant que je baisse les yeux instinctivement, je perçus le bleu profond de son regard puissant, hypnotique et je compris à ce moment-là que j’étais véritablement sienne et acceptée comme telle. Son regard dominant parlait pour Lui, il me disait ‘’Tu es as Moi’’ et tout mon corps s’irradiait remontant des petits spasmes d’émotions sur toute mon échine… Cependant, tout d’un coup, son expression était quelque peu différente... Comme s'il avait réussi quelque chose, dont j'ignorais tout. Un petit "clic" se fit entendre quand il fixa le mousqueton d'une laisse à l'anneau principal à l'avant du collier. Il me souleva le menton de ses doigts afin de fixer encore son regard puis il me sourit de nouveau et j'eus l'impression de l'entendre me dire dans ma tête, son beau regard plongeant dans le mien :
- Suis-moi, Ma belle chienne !

Une étrange sérénité m'envahit tandis que Monsieur le Marquis me tira ainsi à sa suite dans les couloirs du Château. Il me sembla déjà avoir vécu cette situation, comme si tout cela m'était familier. Bien évidemment, il était impossible que cette scène se soit déjà produite si ce n'est dans mes songes. Mais de manière singulière, j'avais l'impression d'avoir trouvé là, enfin, ma vraie place en ce monde. Bien que toute nue et quelque peu tremblante, je me sentais en totale confiance, sécurisée et dirigée en laisse par Le Maître, Monsieur le Marquis d'Evans, revenu des Limbes et à présent matérialisé fantastiquement redevenu un être vivant par je ne sais quel prodige mais il était bien là, à mes yeux devant moi tenant fièrement ma laisse. Et puis, il y avait cette terrible pulsion secrète entre mes jambes qui inondait mon sexe de cyprine. Cette excitation douce et chaude qui taquinait mon sexe. Et encore une fois, le fait d'être à présent une esclave nue et tirée en laisse dans les méandres de ce Château me semblait naturel, telle une évidente normalité.

Une pensée me vint à l'esprit et mon imagination s'activa, offrant à mon regard l'illusion mentale d'autre soumis et soumises aussi nues que moi, occuper à différentes tâches de-ci, de-là. Astiquant et lavant les sols, nettoyant les fenêtres, transportant des choses, ou simplement attachés là, telles des statues vivantes. Malgré-moi une bouffé de honte me gagna et mes joues s'empourprèrent plus encore. Même si j'imaginais, qu'aucun d'eux n'osa même jeter un coup d'oeil sur moi. Toute leur attitude empreint d'obéissance, concentrée uniquement sur leurs tâches. Et puis j'imaginai Walter apparaître dirigeant deux esclaves en larme et entravés, leur corps marqué de zébrures bien rougies d'une récente correction. Surpris tous deux en train de se donner du plaisir sans permission et maintenant menés devant le Noble pour le jugement de leurs châtiments. Mais je n'eus guère le temps d’en imaginer d'avantage que Monsieur le Marquis me tira plus en avant, pour entrer dans la cuisine. Comme dans le salon, un petit feu flambait dans l'âtre géant réchauffant agréablement la pièce...

(A suivre…)