Dans l'atelier de Praxitèle

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : Dans l'atelier de Praxitèle Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-04-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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Dans l'atelier de Praxitèle
L'Odyssée de La Belle Hélène : Dans l'atelier de Praxitèle -
Clytia avait passé la nuit sur le sol, couchée sur le dos, bras et jambes écartelés et attachés solidement à 4 poteaux fixés entre les dalles de marbre de la somptueuse terrasse de la villa du riche sculpteur Praxitèle et de sa compagne, l'odalisque Phryné. Au matin, c'est Praxitèle qui vint la libérer de ses liens, profitant de l'occasion pour caresser ses seins durcis par la fraîcheur nocturne. Après de longues heures passées dans la même inconfortable position, les membres de la jeune et belle esclave étaient totalement engourdis. Plier un coude ou un genou était difficile et douloureux et Clytia semblait une tortue sur le dos, incapable d'esquisser un vrai geste afin de se relever... Le sculpteur qui contemplait ses courbes et sa nudité s'apprêtait à se pencher afin de l'aider un minimum, lorsque retentit dans son dos une voix cassante :
- Laisse là ! venait de lui intimer Phryné.

Praxitèle stoppa immédiatement son geste et recula d'un pas, sans quitter des yeux la jeune esclave aux gestes si maladroits qui venait de se mettre à quatre pattes sur le sol, en gémissant
- C'est ainsi que je la veux, poursuivit la voix inflexible de Phryné. Rampante, à ras du sol comme la plus vile des créatures... Elle ne mérite pas meilleure place et même ainsi, je ne suis pas vraiment satisfaite, ajouta l'odalisque
Elle vint tout près de Clytia qui tentait de retrouver une attitude un peu plus humaine et, lentement, posa son pied sur le dos de l'esclave, appuyant lentement, forçant la jeune femme à s'aplatir sur le sol en gémissant...

- Voilà ! rampe, la chienne... rampe ainsi que tu es née pour le faire, pour ramper... (Praxitèle vint auprès des deux femmes)- S'il te plait, ne l'abîme pas, tu sais combien j'ai besoin d'elle, besoin de lui préserver ses formes, afin de rendre hommage à ton inaltérable et incomparable beauté ! lança-t-il
Clytia rampait... chaque mouvement était encore douloureux, elle avait du mal à plier correctement ses articulations paralysées par la longue immobilité de la nuit... mais elle parvenait tout de même à progresser lentement, tout son corps écrasé sur le sol, rampant comme le voulait cette femme implacable, telle une larve dépourvue de membres, ainsi qu'on la voulait... L'esclave rampait, sous le poids sans merci de Phryné qui gardait son pied appuyé au creux des reins de la jeune femme. Avec une atroce lenteur, elle progressait vers le bord de la terrasse sur laquelle elle avait été contrainte, avançant vers une sorte de grande porte ouvrant sur un espace que sa position au ras du sol l'empêchait de vraiment voir. Phryné avait allégé la pression de son pied, mais elle restait tout près, donnant parfois un petit coup à l'esclave qui rampait toujours, ayant compris que c'est ainsi qu'elle se devait d'aller là où elle devait... Praxitèle quant à lui avait devancé les femmes dans ce qui, bientôt allait se révéler à Clytia être l'atelier du sculpteur, installé aux frais de la Cité d'Olympie dans cette villa toute proche de l'enceinte Sacrée, afin qu'il réalise quelques statues monumentales destinées à décorer les stades et places de la Cité... Peu à peu, le sang revenait tout au long du corps de Clytia qui rampait maintenant avec plus d'aisance, sous le contrôle de Phryné qui n'hésitait pas à lui appuyer du pied sur le bas des reins lorsqu'elle semblait vouloir se redresser un peu. Enfin, l'esclave parvint à l'intérieur du très vaste atelier du sculpteur, ce qu'elle comprit aux nombreux éclats de marbre, de pierre, qui jonchaient le sol... Maintenant, ces durs éclats blessaient sa fine peau aristocratique, qui demeurait d'une grande délicatesse malgré les épreuves et les avanies subies, mais cela n'altérait en rien la ferme pression du pied de Phryné qui la contraignait à ramper au plus près du sol, ventre au contact de la poussière. Clytia sentait les petits bouts tranchants qui s'incrustaient dans sa chair, surtout lorsque Phryné, sans prévenir bien sûr, appuyait soudain encore une fois sur son corps et la forçait à s'aplatir plus encore ! Enfin, elles parvinrent au centre de la vaste salle.

- Debout, chienne ! ordonna Phryné
Alors, Clytia docilement et difficilement se releva, le corps meurtri par sa douloureuse progression. Elle était au centre d'une vaste salle, où se dressaient une multitude de statues plus ou moins achevées ou simplement à l’état d’ébauche. Sur les bords de la pièce, des blocs de marbre, de pierre étaient entreposés... Ici et là, des bustes, des tronçons de corps étaient accumulés, dans un état plus ou moins avancé de précision. Parfois un bras parfaitement sculpté, d'autres fois seulement un embryon de membre à peine entamé dans la matière... Praxitèle, le sculpteur qui l'avait achetée, qui l'avait baisée aussi et qui voulait la tailler dans le marbre se tenait près d'un immense bloc brut. Il tenait à la main un burin et un marteau... Phryné serra la nuque de l'esclave dans la serre de sa main et la força à avancer.

- Tu vas poser pour les premières essais ... d'abord de simples bouts de ton corps... pour voir si le génie qui daigne s'intéresser à toi prend plaisir à saisir les formes et mouvements de ton corps. Tu n'as rien à dire, rien à faire, rien à penser... seulement prendre la pose qui est exigée de toi et la conserver, dans la plus parfaite immobilité aussi longtemps qu'il le voudra. Si tu te comportes mal, tu seras punie si tu le déçois, tu seras renvoyée auprès des Sages qui s’auront bien s’occuper de toi, est-ce clair ?
- Oui Dame Phryné, répondit d'un ton docile l'esclave
L'odalisque la poussa pour la mener face au bloc de pierre que Praxitèle s'apprêtait à travailler. Elle lui désigne une sorte de tabouret, au centre de l'assise du quel se dressait une énorme forme d'olisbos sculpté. Phryné avait saisi les bras de Clytia et l'avait menée au tabouret, maintenant elle la contraignait à s'asseoir sur la verge dressée de pierre. Sans ménagement, l'esclave dut s'empaler sur cette énorme queue. Elle ne put s'empêcher d'aspirer une grande goulée d'air tant la verge dressée était large et longue. Phryné la gifla :
- Assise ainsi, tu apprendras à te tenir toujours immobile, chienne !

Et une nouvelle gifle ponctua l'insulte, tandis que Clytia plia alors plus encore les genoux doucement dans un glissement sur la verge, qui s'enfonçait en elle si profondément ! Enfin, emplie comme elle ne l'avait jamais été, elle s'immobilisa, la glissade cessa. Son cul était totalement empli de cette pierre parfaitement taillée et lisse et maintenant, il fallait qu'elle prenne la pose qu'on lui commandait et demeure parfaitement immobile... C'est sa perverse tourmenteuse qui lui imposait l'attitude, les mains derrière la nuque, les bras relevés, le buste légèrement penchée en arrière, sa poitrine ferme et ronde ainsi parfaitement exposée...

- A partir de maintenant, tu ne bouges plus d'un pouce ! Sois plus immobile que les statues qui nous entourent ou il t'en cuira. Pour une chienne telle que toi, être choisie par le plus grand et le plus talentueux de tous les sculpteurs de la Grèce est plus qu'un honneur, c’est un véritable privilège ! Alors ne viens pas le décevoir ! Tu seras traitée sans aucune pitié, tu n'es rien, seulement un objet dont le génie artistique de Praxitèle a besoin d'user. Si tu ne sais pas te montrer digne d'un tel honneur, tu n'as rien à faire ici et tu seras de nouveau donnée en pâture aux Sages ! Donc, à partir de cet instant, ne bouge plus ! (imposa l'odalisque qui semblait soudain tellement exaltée). Tu n'es plus qu'un modèle de chair qui va être immortalisé dans le marbre... Si tu oses déranger l'artiste-maître tu devras en subir les terribles conséquences !

Phryné se tût enfin, sa voix menaçante remplacée par les chocs du burin contre la pierre. Lorsqu'elle était encore une jeune héritière de l'aristocratie spartiate, Clytia avait vu quelques artistes invités par ses riches parents à venir créer des statues destinées à orner leurs jardins. Certains étaient même assez reconnus, mais aucun n'avait joui d'une réputation aussi exceptionnelle que celle de Praxitèle, considéré comme la Référence en la matière. C’était le maître, le mentor de tous les sculpteurs de l’époque. En effet, celui-ci laisserait sans nul doute son nom dans l'Histoire. Ses oeuvres étaient connues et reconnues dans tout le monde grec. C'était donc un incommensurable honneur d'être le sujet de son inspiration... Mais qu'il était difficile de demeurer immobile avec cette énorme queue de pierre enfoncée dans le cul ! Et la position choisie par Phryné était naturellement la plus inconfortable qui soit, difficile et très vite douloureuse à tenir, surtout après l'interminable nuit qu'elle venait de passer écartelée et ligotée... Praxitèle ne semblait même pas réaliser qu'elle était une créature vivante. Il la contemplait parfois longuement sans rien dire, tournait autour d'elle, revenait à son bloc et frappait quelques coups de burin déjà d’une impressionnante précision... Puis revenait à la chair qu'il ne touchait pas, mais observait les moindres détails des formes du corps de l’esclave empalée... La présence de la verge dans son cul devenait intenable pour Clytia, surtout avec le léger déhanchement en arrière qui lui avait été imposé et rendait cette présence plus inconfortable encore. L'esclave tentait de réguler sa respiration, de parvenir à une sorte d'abandon... sortir de son corps mentalement, pour n'être qu'une chose immobile. Mais c'était quasiment impossible. Le gode de pierre était trop énorme, trop "envahissant" ! Elle sentait ses sphincters qui se crispaient, sa rondelle qui criait grâce !...

C'était trop ! Trop large ment gros, trop profond, trop long ! Elle jetait à l'artiste des regards implorants, sachant qu'il la désirait si fort que, peut-être, il se montrerait un peu compatissant. Mais l'homme semblait avoir oublié ses velléités sexuelles... combien il s'était acharné à la baiser quelques heures plus tôt seulement. Concentré pleinement à son travail d’artiste, il ne semblait plus voir la jeune femme dont le corps et le visage l'avaient séduit. Il ne voyait que le modèle, que deux seins et des bras qu'il faisait lentement apparaître dans la pierre... Phryné semblait avoir disparu depuis fort longtemps. Mais soudain, Clytia sentit un souffle dans sa nuque et la voix :
- Tu ne dois pas bouger, à peine respirer, sinon tu seras punie. Rien ne doit venir entacher le pur talent qui est à l'oeuvre. Si tu le perturbes je te le ferai payer... chèrement payer ! dit Phryné avec une perversité de ton qu'elle semblait savourer... Et le calvaire se poursuivit. L'immobilité devenait absolument insupportable. Clytia n'en pouvait plus... Elle résista encore un moment, puis sans rien pouvoir faire contre, se détendit et bougea. Un rugissement déchira l'air de la vaste salle, elle entendit le bruit d'instruments des outils de métal qui tombaient sur le sol et soudain, Praxitèle les yeux qui lui sortaient des orbites, en pleine furie, fut très vite devant elle, la giflant frénétiquement. Phryné vint les rejoindre et à la surprise de l'esclave, calma l'artiste par des mots doux murmurés à son oreille et des caresses sur le visage en pleine colère... Le sculpteur se calma et s'assit sur le sol comme pour bouder, dodelinant de la tête où l’on pouvait aisément deviner que l’arrêt brutal de son travail l’avait totalement défait, effondré. Phryné revint alors devant Clytia qui avait retrouvé une position plus facile, bien que toujours empalée sur la verge du tabouret. Phryné lui saisit le menton, lu caressa la joue... Elle souriait :
- Je savais que tu allais craquer. Sincèrement, nulle autre n'a résisté aussi longtemps. Je rends hommage à ton courage... mais je n'en doutais pas. Je sais juger une femelle, même si elle n'est qu'une esclave... Mon plaisir n'en a été que plus grand de te voir lutter au-delà des limites humainement acceptables... tout en sachant que de toute façon tu n'avais aucune chance. Lorsqu'il crée, Praxitèle n'a plus de limites, cela peut durer des jours, il est dans son monde artistique de la création pure et oublie complètement son entourage. Le sol pourrait bien trembler qu’il continuerait, comme si rien n’était, à sculpter. Et qui pourrait endurer pendant des jours ce que tu subis maintenant ? Aucun être humain, encore moins une pauvre esclave ! … (elle caressa à nouveau le fin visage de Clytia, baigné de larmes que l'esclave ne pouvait retenir, fruits de la fatigue et de la tension accumulées) … Je vais donc devoir te punir... durement (ajouta-t-elle d'une voix suave) et je vais y prendre... beaucoup de plaisir... Mais en attendant, reste donc assise là, avec cette merveilleuse queue enfoncée bien profond dans ton cul et médites... médites sur ton état...

Et Phryné alla rejoindre Praxitèle toujours aussi effondré contre un bloc. Elle se colla à lui, ils s'enlacèrent, s'embrassèrent, se caressèrent sans aucun intérêt pour l'esclave toujours empalée, qui les vit faire l'amour avec passion, deux amants hors du temps, loin du monde... dont elle, l'esclave enculée si profond était le si humble et servile symbole...

(A suivre…)

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