Humiliations et outrages excitants
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-09-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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Humiliations et outrages excitants
Les Mondiaux de la Domination/soumission au Château – (suite de l'épisode précédent N°743) - Humiliations et outrages excitants -
Mon cul dégoulinant de sperme, me voilà détaché, ouf… je n’en pouvais plus de ces contraintes, mes muscles engourdis ont bien du mal à retrouver leurs fonctions. Ma gamelle m’attend, dans la salle de bain. J’ai faim, mais reste bien sagement devant celle-ci avant que le Maître me donne l’ordre de manger. Lui est nu, prêt à prendre une bonne douche, il se regarde dans la glace en sifflotant. Il se frotte les joues et le menton en se demandant, sans doute, s’il doit se raser. Je l’entends dire :
- Pour ce soir ça ira bien ainsi !
J’attends toujours à quatre pattes, cul bien relevé. Monsieur le Marquis est sous la douche et maintenant chantonne un air d’opéra que je ne reconnais pas… J’écoute avec respect en mon fort intérieur… Son poitrail naturel et sa force vocal lui offre une véritable voix de ténor, j’en reste admiratif ! Il se savonne gaillardement, se rince abondamment, m’éclabousse joyeusement puis se sèche les cheveux et se frictionnant la tête énergiquement.
- Tu dois avoir faim, mon chien ? Me demande le Maître en s’épongeant le dos et les épaules - Oui Maître, dis-je d’un ton respectueux.
- Cette pâté devrait te faire du bien…
Je ne réponds rien, j’attends encore et toujours. Le Maître se saisit de la gamelle et la porte sous ses yeux. Il la sent, fait une grimace comme s’il voulait afficher du dégout.
- Pas terrible tout ça… ça ne vaut pas les bons petits plats que ma chère Marie, cuisinière du Château, prépare amoureusement à Mes chiennes et chiens.
Il trempe son index dans cette pâté.
- Et en plus bien sec et tout froid… Je crains que tu ne te régales pas ! Tu sais Endymion MDE ce que nous avions, Nous les Dominants au diner ?
Evidemment non, je n’en sais rien… Je me contente de remuer la tête de gauche à droite.
- Un bon foie gras du Périgord avec un Sauternes excellent ! Et je ne te parle pas de l’excellent caviar … Aussi bon que celui que je fais venir spécialement de la mer Caspienne, le caviar de béluga …
Le Maître, cette fois-ci, s’essuie les pieds, après avoir reposé la gamelle sur le lavabo. Je patiente toujours, la faim me tenaille, je n’ai rien mangé ce midi.
- Je vais améliorer l’ordinaire de mon chien, ne t’inquiète pas… surtout pas !
Le Maître vient de déposer sa serviette humide sur mon dos cambré, il attrape de nouveau la gamelle et la place sous son sexe flasque.
- Lève les yeux Mon chien, regarde j’ajoute pour toi Ma petite salope, quelques additifs alimentaires indispensables à ta bonne santé ! Peut-être y retrouveras-tu l’arôme de ce merveilleux Sauternes, certes recyclé, mais tu ne vas pas t’en plaindre ? Tout au moins je ne l’espère pas…
Monsieur le Marquis urine, par saccades, deux ou trois rasades, puis dépose la gamelle sous mon visage.
- Allez, régale toi Mon chien, tu peux manger.
- Merci Maître.
Je dévore tout en bandant sérieusement. Cet affront m’a terriblement échauffé, l’humiliation et l’outrage sont chez moi deux artifices me permettant de m’exciter d’avantage, et bien évidemment Monsieur le Marquis le sait, il en joue à sa convenance. Sans doute aime-t-il me voir la nouille bandée…
Le Maître est reparti dans la chambre, il me laisse déguster ce met tranquillement. Je reste devant ma gamelle vide, un temps, jusqu’au moment où Monsieur le Marquis me hèle.
- Tu as fini, Ma pute ?
- Oui Maître - Alors vient près de moi, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer et deux ou trois choses à te dire.
J’avance en quadrupédie jusque devant le Maître maintenant habillé et assis sur le lit. Je me prosterne à Ses Nobles pieds comme une évidence.
- Alors mon chien t’es-tu régalé ?
- Oui Maître, dis-je sans hésiter une seconde…- Et as-tu bu toute ma pisse ?
- Oui Maître, merci Maître de m’avoir honoré ainsi.
- Bon, écoute-moi bien, Mon chien, j’ai une grande nouvelle à t’annoncer.
Je reste dans la posture, me concentre en tendant l’oreille. Le Maître vient de poser un de Ses pieds sur l’une de mes épaules rivées au sol.
- Une grande nouvelle te disais-je, les Mondiaux de la D/s se dérouleront au Château, cet été…quarante-sept voix pour, seulement deux contre et une abstention, la mienne, au deuxième tour du scrutin seulement, à bulletin secret ! Il a fallu argumenter et convaincre, présenter un solide dossier, discuter sérieusement et tout le toutim… Tout cela nous a pris trois bonnes heures, une discussion parfois âpre mais toujours sereine. Je me suis montré perspicace, audacieux, convainquant et tout ça je l’ai fait aussi pour toi Ma pute, j’espère que tu en seras reconnaissant.
A ce stade, je ne vois pas encore très bien où le Maitre veut en venir. Je le remercie tout de même.
- Tu pourras concourir sur Mes terres, un avantage certain, tu joueras à domicile, avec un public entièrement dédié à tes exploits. Mes chiennes et chiens seront là pour t’encourager, te soutenir et mes gardes pour te punir, si défaut de ta part il y avait…
Monsieur le Marquis s’interrompt quelques minutes, le temps pour moi d’ingurgiter, de comprendre puis il reprend avec force et ténacité.
- Je mettrai à ta disposition tout un staff médical, Médecin et infirmières pour soigner tes petits bobos, mais aussi un kiné pour qu’il te masse et te remette en forme après les épreuves que tu devras affronter avec talent et j’espère succès ! Je compte sur ta volonté plus que sur ta force, sur ton intelligence pour vaincre et gagner. Je serai là, toujours à tes cotés pour t’encourager ou te sanctionner, pour te récompenser ou te corriger…
Jusqu’ici je n’avais pas totalement réalisé ce qu’allait être ces jeux… Mais là, à l’instant présent, le Maître fait monter d’un cran la pression, je commence à être sérieusement inquiet, il semble tout miser sur moi qui ne suis pourtant pas un grand sportif. Mais ces Olympiades planétaires BDSM seront-elles des épreuves sportives ? Là, je n’en sais rien, le Maître ne m’a rien dit de cela encore…
- Es-tu content Mon chien ? m’interroge le Maître.
- Oui Maître très content, et vous présente mes humbles remerciements pour tout ce que vous faites pour moi, Vénéré Maître.
- Bien ! Deux choses encore à te dire. Ce soir Monsieur Armand a organisé pour la soirée une petite distraction… Nous sommes attendus d’ici une dizaine de minutes. Nous ne trainerons pas, car demain, je t’emmène voir une de mes vieilles connaissances. Cette personne habite à Lausanne, nous aurons donc un peu de route à faire. Nous y sommes attendus pour dix heures, nous déjeunerons sur place.
Je reçois l’ordre de me lever et comprends que je n’aurai pas d’autres éléments d’informations pour ce soir. Le Maître me tend une chasuble en fourrure polaire.
- Tiens passe ça, je ne veux pas que tu es froid en traversant la cour, il fait un peu frais ce soir…
Le vêtement à deux pans, avec une ouverture pour la tête, sans manche, couvrant mes épaules, mais tout juste mes fesses et mon sexe. Le Maître m’ajuste un collier métallique sur lequel sont gravées Ses trois Nobles lettres – MDE - en lettres dorées. Il y fixe une laisse, une simple mais lourde chaine. Nous regagnons la grande et vaste salle où se déroulent toutes nos perverses activités. Les gravillons de cette cour m’irritent les pieds, j’ai du mal à avancer. Le Maître tire sur la laisse en maugréant.
- Alors, tu ne vas tout de même pas me dire que ces simples graviers t’empêchent d’avancer !
C’est vrai, il fait frais ce soir, je frissonne et suis bien content de me retrouver au premier étage de ce bâtiment particulièrement bien chauffé. Monsieur Armand est là avec une charmante mais néanmoins bien perverse Domina.
- Le petit biquet à froid ? lance-t-elle avec une évidente ironie, puis elle reprend : Ici nous savons réchauffer les salopes de ton espèce… A poil !
J’ôte la chasuble, elle s’en saisit et la jette au sol. Elle me regarde de pieds en cap, me dévisage. Je tiens la tête baissée, le regard au sol. De son index, elle soulève ma nouille molle et mes couilles rabougries.
- J’ai connu mieux, pas jojo tout ça… un pauvre petit service trois pièces bien peu vigoureux…
Ma bite retombe sur mes couilles, bien qu’humilié, je ne parviens pas à bander (ce qui est rare) J’en ai presque honte. Honte de ne pas pouvoir exprimer ma fierté d’appartenir à Monsieur le Marquis d’Evans. Lui, papote avec une autre Dominante.
- Tiens salope, plonge ta main dans ce panier et attrape un petit papier.
J’obtempère.
- Ouvre et lis !
- Numéro 15, Madame.
Monsieur Armand tout près, un feutre marker en main s’approche, m’ordonne de me retourner vers lui. Il inscrit sur le haut de ma poitrine le chiffre 15. Puis il exige que je me retourne, que je lui présente mon cul. Il écrit le même chiffre sur le haut de ma fesse gauche.
- Au suivant !
Au fur et à mesure que les esclaves arrivent avec leur Dominant, tous doivent tirer un bout de papier, tous sont marqués de la même manière, avec un numéro différent. L’idée de n’être plus qu’un numéro m’excite, ma nouille s’emballe et s’enflamme, à ce moment précis de cette pensée dans mon esprit. Je me mets à bander sérieusement. La Domina m’ayant accueilli s’en aperçoit.
- Le petit biquet à retrouver de la vigueur, on dirait… mais même bandée, cette bite me semble bien ridicule. J’ai connu beaucoup mieux !
Je laisse dire et faire, d’ailleurs une autre Dominante m’entraine dans un coin de la grande salle, où sont déjà assis un petit groupe d’esclaves. Je dois me tenir comme eux, assis sur mon cul, en position du lotus, cuisses largement écartées, et mains posées paumes renversées sur celles-ci en posture d’offrandes. Je constate que toutes les femelles portent un numéro paires, les mâles un chiffre impair. Nous attendons ainsi, sagement, de longues minutes le temps que les Dominants regagnent leurs chaises. Monsieur Armand alors, Maître du jeu, intervient en s’adressant directement à nous soumises et soumis.
- Vous êtes ainsi très beaux, chiennes et chiens…
Il se tait un instant.
- Cette après-midi, Nous les Dominants avons débattu longuement et travaillé longtemps. Mais pour autant nous avons pensé à vous les salopes ! Deux d’entre vous, seulement deux, une femelle et un mâle vont pouvoir prendre du plaisir et allez à l’orgasme… Les deux tirés au sort, devront jouir devant nous, seulement lorsque nous le déciderons. Ils jouiront selon Notre Volonté avec les accessoires que Nous leur imposerons. Voyez ces deux sphères face à vous, telles les sphères de la loterie nationale, dans l’une contient des boules sur lesquelles sont inscrits les numéros paires, dans l’autre les numéros impairs. Les boules vont être brassées et mélangées et une seule sortira de chacune de ces deux sphères et désignera l’heureux et l’heureuse élue. Sachez aussi, que nous nous sommes convenus que celui et celle désignés, une fois après avoir joui sera fouetté devant nous, pour notre plus grand plaisir. Trente coups seront administrés à chacun d’eux.
Monsieur Armand s'arrête encore et peu après, lance alors :
- Que la fête commence ! …
(A suivre…)
Mon cul dégoulinant de sperme, me voilà détaché, ouf… je n’en pouvais plus de ces contraintes, mes muscles engourdis ont bien du mal à retrouver leurs fonctions. Ma gamelle m’attend, dans la salle de bain. J’ai faim, mais reste bien sagement devant celle-ci avant que le Maître me donne l’ordre de manger. Lui est nu, prêt à prendre une bonne douche, il se regarde dans la glace en sifflotant. Il se frotte les joues et le menton en se demandant, sans doute, s’il doit se raser. Je l’entends dire :
- Pour ce soir ça ira bien ainsi !
J’attends toujours à quatre pattes, cul bien relevé. Monsieur le Marquis est sous la douche et maintenant chantonne un air d’opéra que je ne reconnais pas… J’écoute avec respect en mon fort intérieur… Son poitrail naturel et sa force vocal lui offre une véritable voix de ténor, j’en reste admiratif ! Il se savonne gaillardement, se rince abondamment, m’éclabousse joyeusement puis se sèche les cheveux et se frictionnant la tête énergiquement.
- Tu dois avoir faim, mon chien ? Me demande le Maître en s’épongeant le dos et les épaules - Oui Maître, dis-je d’un ton respectueux.
- Cette pâté devrait te faire du bien…
Je ne réponds rien, j’attends encore et toujours. Le Maître se saisit de la gamelle et la porte sous ses yeux. Il la sent, fait une grimace comme s’il voulait afficher du dégout.
- Pas terrible tout ça… ça ne vaut pas les bons petits plats que ma chère Marie, cuisinière du Château, prépare amoureusement à Mes chiennes et chiens.
Il trempe son index dans cette pâté.
- Et en plus bien sec et tout froid… Je crains que tu ne te régales pas ! Tu sais Endymion MDE ce que nous avions, Nous les Dominants au diner ?
Evidemment non, je n’en sais rien… Je me contente de remuer la tête de gauche à droite.
- Un bon foie gras du Périgord avec un Sauternes excellent ! Et je ne te parle pas de l’excellent caviar … Aussi bon que celui que je fais venir spécialement de la mer Caspienne, le caviar de béluga …
Le Maître, cette fois-ci, s’essuie les pieds, après avoir reposé la gamelle sur le lavabo. Je patiente toujours, la faim me tenaille, je n’ai rien mangé ce midi.
- Je vais améliorer l’ordinaire de mon chien, ne t’inquiète pas… surtout pas !
Le Maître vient de déposer sa serviette humide sur mon dos cambré, il attrape de nouveau la gamelle et la place sous son sexe flasque.
- Lève les yeux Mon chien, regarde j’ajoute pour toi Ma petite salope, quelques additifs alimentaires indispensables à ta bonne santé ! Peut-être y retrouveras-tu l’arôme de ce merveilleux Sauternes, certes recyclé, mais tu ne vas pas t’en plaindre ? Tout au moins je ne l’espère pas…
Monsieur le Marquis urine, par saccades, deux ou trois rasades, puis dépose la gamelle sous mon visage.
- Allez, régale toi Mon chien, tu peux manger.
- Merci Maître.
Je dévore tout en bandant sérieusement. Cet affront m’a terriblement échauffé, l’humiliation et l’outrage sont chez moi deux artifices me permettant de m’exciter d’avantage, et bien évidemment Monsieur le Marquis le sait, il en joue à sa convenance. Sans doute aime-t-il me voir la nouille bandée…
Le Maître est reparti dans la chambre, il me laisse déguster ce met tranquillement. Je reste devant ma gamelle vide, un temps, jusqu’au moment où Monsieur le Marquis me hèle.
- Tu as fini, Ma pute ?
- Oui Maître - Alors vient près de moi, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer et deux ou trois choses à te dire.
J’avance en quadrupédie jusque devant le Maître maintenant habillé et assis sur le lit. Je me prosterne à Ses Nobles pieds comme une évidence.
- Alors mon chien t’es-tu régalé ?
- Oui Maître, dis-je sans hésiter une seconde…- Et as-tu bu toute ma pisse ?
- Oui Maître, merci Maître de m’avoir honoré ainsi.
- Bon, écoute-moi bien, Mon chien, j’ai une grande nouvelle à t’annoncer.
Je reste dans la posture, me concentre en tendant l’oreille. Le Maître vient de poser un de Ses pieds sur l’une de mes épaules rivées au sol.
- Une grande nouvelle te disais-je, les Mondiaux de la D/s se dérouleront au Château, cet été…quarante-sept voix pour, seulement deux contre et une abstention, la mienne, au deuxième tour du scrutin seulement, à bulletin secret ! Il a fallu argumenter et convaincre, présenter un solide dossier, discuter sérieusement et tout le toutim… Tout cela nous a pris trois bonnes heures, une discussion parfois âpre mais toujours sereine. Je me suis montré perspicace, audacieux, convainquant et tout ça je l’ai fait aussi pour toi Ma pute, j’espère que tu en seras reconnaissant.
A ce stade, je ne vois pas encore très bien où le Maitre veut en venir. Je le remercie tout de même.
- Tu pourras concourir sur Mes terres, un avantage certain, tu joueras à domicile, avec un public entièrement dédié à tes exploits. Mes chiennes et chiens seront là pour t’encourager, te soutenir et mes gardes pour te punir, si défaut de ta part il y avait…
Monsieur le Marquis s’interrompt quelques minutes, le temps pour moi d’ingurgiter, de comprendre puis il reprend avec force et ténacité.
- Je mettrai à ta disposition tout un staff médical, Médecin et infirmières pour soigner tes petits bobos, mais aussi un kiné pour qu’il te masse et te remette en forme après les épreuves que tu devras affronter avec talent et j’espère succès ! Je compte sur ta volonté plus que sur ta force, sur ton intelligence pour vaincre et gagner. Je serai là, toujours à tes cotés pour t’encourager ou te sanctionner, pour te récompenser ou te corriger…
Jusqu’ici je n’avais pas totalement réalisé ce qu’allait être ces jeux… Mais là, à l’instant présent, le Maître fait monter d’un cran la pression, je commence à être sérieusement inquiet, il semble tout miser sur moi qui ne suis pourtant pas un grand sportif. Mais ces Olympiades planétaires BDSM seront-elles des épreuves sportives ? Là, je n’en sais rien, le Maître ne m’a rien dit de cela encore…
- Es-tu content Mon chien ? m’interroge le Maître.
- Oui Maître très content, et vous présente mes humbles remerciements pour tout ce que vous faites pour moi, Vénéré Maître.
- Bien ! Deux choses encore à te dire. Ce soir Monsieur Armand a organisé pour la soirée une petite distraction… Nous sommes attendus d’ici une dizaine de minutes. Nous ne trainerons pas, car demain, je t’emmène voir une de mes vieilles connaissances. Cette personne habite à Lausanne, nous aurons donc un peu de route à faire. Nous y sommes attendus pour dix heures, nous déjeunerons sur place.
Je reçois l’ordre de me lever et comprends que je n’aurai pas d’autres éléments d’informations pour ce soir. Le Maître me tend une chasuble en fourrure polaire.
- Tiens passe ça, je ne veux pas que tu es froid en traversant la cour, il fait un peu frais ce soir…
Le vêtement à deux pans, avec une ouverture pour la tête, sans manche, couvrant mes épaules, mais tout juste mes fesses et mon sexe. Le Maître m’ajuste un collier métallique sur lequel sont gravées Ses trois Nobles lettres – MDE - en lettres dorées. Il y fixe une laisse, une simple mais lourde chaine. Nous regagnons la grande et vaste salle où se déroulent toutes nos perverses activités. Les gravillons de cette cour m’irritent les pieds, j’ai du mal à avancer. Le Maître tire sur la laisse en maugréant.
- Alors, tu ne vas tout de même pas me dire que ces simples graviers t’empêchent d’avancer !
C’est vrai, il fait frais ce soir, je frissonne et suis bien content de me retrouver au premier étage de ce bâtiment particulièrement bien chauffé. Monsieur Armand est là avec une charmante mais néanmoins bien perverse Domina.
- Le petit biquet à froid ? lance-t-elle avec une évidente ironie, puis elle reprend : Ici nous savons réchauffer les salopes de ton espèce… A poil !
J’ôte la chasuble, elle s’en saisit et la jette au sol. Elle me regarde de pieds en cap, me dévisage. Je tiens la tête baissée, le regard au sol. De son index, elle soulève ma nouille molle et mes couilles rabougries.
- J’ai connu mieux, pas jojo tout ça… un pauvre petit service trois pièces bien peu vigoureux…
Ma bite retombe sur mes couilles, bien qu’humilié, je ne parviens pas à bander (ce qui est rare) J’en ai presque honte. Honte de ne pas pouvoir exprimer ma fierté d’appartenir à Monsieur le Marquis d’Evans. Lui, papote avec une autre Dominante.
- Tiens salope, plonge ta main dans ce panier et attrape un petit papier.
J’obtempère.
- Ouvre et lis !
- Numéro 15, Madame.
Monsieur Armand tout près, un feutre marker en main s’approche, m’ordonne de me retourner vers lui. Il inscrit sur le haut de ma poitrine le chiffre 15. Puis il exige que je me retourne, que je lui présente mon cul. Il écrit le même chiffre sur le haut de ma fesse gauche.
- Au suivant !
Au fur et à mesure que les esclaves arrivent avec leur Dominant, tous doivent tirer un bout de papier, tous sont marqués de la même manière, avec un numéro différent. L’idée de n’être plus qu’un numéro m’excite, ma nouille s’emballe et s’enflamme, à ce moment précis de cette pensée dans mon esprit. Je me mets à bander sérieusement. La Domina m’ayant accueilli s’en aperçoit.
- Le petit biquet à retrouver de la vigueur, on dirait… mais même bandée, cette bite me semble bien ridicule. J’ai connu beaucoup mieux !
Je laisse dire et faire, d’ailleurs une autre Dominante m’entraine dans un coin de la grande salle, où sont déjà assis un petit groupe d’esclaves. Je dois me tenir comme eux, assis sur mon cul, en position du lotus, cuisses largement écartées, et mains posées paumes renversées sur celles-ci en posture d’offrandes. Je constate que toutes les femelles portent un numéro paires, les mâles un chiffre impair. Nous attendons ainsi, sagement, de longues minutes le temps que les Dominants regagnent leurs chaises. Monsieur Armand alors, Maître du jeu, intervient en s’adressant directement à nous soumises et soumis.
- Vous êtes ainsi très beaux, chiennes et chiens…
Il se tait un instant.
- Cette après-midi, Nous les Dominants avons débattu longuement et travaillé longtemps. Mais pour autant nous avons pensé à vous les salopes ! Deux d’entre vous, seulement deux, une femelle et un mâle vont pouvoir prendre du plaisir et allez à l’orgasme… Les deux tirés au sort, devront jouir devant nous, seulement lorsque nous le déciderons. Ils jouiront selon Notre Volonté avec les accessoires que Nous leur imposerons. Voyez ces deux sphères face à vous, telles les sphères de la loterie nationale, dans l’une contient des boules sur lesquelles sont inscrits les numéros paires, dans l’autre les numéros impairs. Les boules vont être brassées et mélangées et une seule sortira de chacune de ces deux sphères et désignera l’heureux et l’heureuse élue. Sachez aussi, que nous nous sommes convenus que celui et celle désignés, une fois après avoir joui sera fouetté devant nous, pour notre plus grand plaisir. Trente coups seront administrés à chacun d’eux.
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