Kate au Château (devenue Chloris) - Saga se passant au Moyen-Age)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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Kate au Château (devenue Chloris) - Saga se passant au Moyen-Age)
Kate au Château (devenue Chloris) - Saga se passant au Moyen-Age) – (suite de l'épisode précédent N°1364) -
Le bonheur d’être pardonnée et de partager la couche du Seigneur d’Evans avec Marion… C’est à ce moment-là qu’elle fut surprise car Marion n’était plus là. Elle voulut immédiatement réveiller le Noble mais se ravisa à temps. Après tout, Marion pouvait s’être levée pour une bonne raison et être autorisée par le Maître. Louise choisit donc d’attendre un moment… Elle eut raison car peu de temps après Marion passa la porte de la chambre, et voyant Louise éveillée, elle s’approcha et se mit à genoux à côté du lit pour être à sa hauteur.et ne pas risquer de réveiller le Maître. Marion lui murmura :
- Je suis allée, en partie, préparer le petit déjeuner du Maître... Et bientôt, il va nous falloir Le réveiller. Alors la règle, pour celle qui a l’honneur de partager Sa couche, est de Le réveiller en passant sous les draps pour aller Le sucer très délicatement pour un réveil en douceur. Quand le Maître est réveillé, Il te le fait savoir par des râles de plaisirs, bien sûr tu n’arrêtes pas de le prendre en bouche et tu Le salueras quand tu as fini, autrement dit, quand Il aura joui dans ta bouche, s’Il le veut ainsi… mais il est encore trop tôt, je vais reprendre ma place de l’autre côté, je te ferais un signe de la tête quand il sera l’heure... Attention tu ne te rendors pas, autrement je ne pourrais pas te réveiller sans Le réveiller Lui aussi. Et si tu te rendors, et que le Maître se réveille avant toi, tu seras punie…
Une trentaine de minutes plus tard, l’heure du réveil du Seigneur d’Evans arriva. Marion fit un signe de la tête à louise et toutes les deux se glissèrent sous les draps. La noble Verge du Maître semblait déjà tendue, peut être faisait-Il un rêve érotique ou simplement une belle érection nocturne et naturelle. Marion, voulant un peu laisser faire Louise, lui fit comprendre par un geste, ne permettant aucune incompréhension, de s’occuper de la belle queue du Seigneur d’Evans. Et pendant cela, elle-même lui lécherait délicatement Ses bourses. Louise déposa de doux baisers sur toute la hampe gonflée du Maître et aussi surtout sur le gland violacé. Ensuite pour bien l’humidifier, elle lécha cette hampe comme elle aurait lécher un sucre d’orge, de haut en bas et de bas en haut. Puis, enfin Louise la prit entièrement en bouche et le suça du mieux et le plus doucement qu’elle put ne pressant pas trop ses lèvres, évitant grandement qu’Il ne sente ses dents et commença des va-et-vient très lents de sa cavité buccale accueillante, chaude et humide. Au bout de quelques secondes, elles entendirent le Seigneur d’Evans se réveiller doucement, Marion cessa de Lui lécher les bourses et ensemble chacune d’un côté, léchant le phallus tendu à l’extrême du Maître, Il ôta le drap pour les voir en action et savourait leur langues s’entrecroiser sur Son gland. Quel beau et bon spectacle pour Son réveil.
- Hummmm ! … Bonjour Mes chiennes … Hummmmm !
Le Seigneur d’Evans sentait qu’Il allait bientôt éjaculer à gicler Sa semence matinale et imagina un petit scénario un brin pervers :
-A genoux, toutes les deux et bouche ouverte, Mes salopes. Exécution !
Marion et Louise descendirent et prirent la position exigée, prestement. Le Maître éjacula en partie dans leur bouche et en partie sur leur visage. Après avoir avalé ce qu’elles avaient pu récolter, Il exigea qu’elles se lèchent mutuellement le visage afin de ne pas perdre une seule goutte de la noble semence. Louise et Marion s’exécutèrent et d’un accord muet décidèrent même de faire plus afin de plaire au Seigneur d’Evans et ainsi encore mieux Le satisfaire car elles savaient qu’Il appréciait le spectacle de saphisme. Alors, en plus de se lécher le visage, elles se bougèrent d’une façon très sensuelle, érotique, se touchant d’abord furtivement allant même jusqu’à s’embrasser et ensuite elles poussaient plus jusqu’à se caresser le corps tout en s’embrassant à pleine bouche. Le Seigneur d’Evans savourant le spectacle leur ordonna de continuer et d’accentuer leur ébat érotique…. Alors obéissantes, elles firent un véritable 69 entre femmes ! Elles se léchèrent mutuellement la chatte de l’autre tout en continuant de se caresser. La scène était lubrique, les corps chauds ondulaient dans toute leur féminité, les gémissements de plaisirs se firent entendre, chacune des langues fouillait les recoins du vagin de l’autre passant sa langue baladeuse entre les lèvres roses et intimes… Au bout d’un très long moment, le Maître qui s’était largement délecté les yeux ordonna de stopper et les deux soumises dociles, instantanément, se remirent à genoux humblement pour enfin exprimer ensemble un :
- Bonjour Maître, avez-Vous passé une bonne nuit ?
- Comment pourrais-je passer une mauvaise nuit avec deux salopes comme vous, à Mes côtés ? Je suis très satisfait de vos prestations de ce matin. J’aime vous voir entre femelles vous lécher ! … Bien, Louise, tu vas aller chercher Mon petit déjeuner ….
- Bien Maître.
Quand Louise fut sortie, le Seigneur d’Evans dit.
- Je sais que d’habitude, c’est toi qui Me sert Mon petit déjeuner, mais j’ai à te parler. Revient près de Moi, Ma chienne.
Marion s’assit sur la couche à côté du Maître, couche qu’Il tapotait de la main pour lui faire comprendre de s’asseoir à cet endroit puis Il la prit dans Ses bras.
- Tu trouves que je passe trop de temps avec Louise et que je te délaisse ?
- Non Maître et quand bien même je le penserais, je ne me permettrais jamais de le dire, je ne suis qu’une soumise comme les autres.
- Non, Ma belle justement, tu es différente des autres, car tu es Ma favorite et à ce titre, tu es autorisée à Me dire si tu souhaites ou à besoin de plus d’attention de Ma part.
- Maître, puis je parler librement ?
- Oui, j’accepte.
- Merci Maître. Voilà, j’ignore pourquoi mais malgré notre différence d’âge, je me sens très proche de Louise et puis elle est encore novice et doit apprendre. Il est normal que Vous passiez du temps avec elle. De plus ce qui se passe avec Messire Adam la met très mal à l’aise. Elle s’est confiée à moi hier soir, avant Votre arrivée, et je sais ce que c’est. Oui Maître, j’ai connu cela quand j’étais toute jeune soumise. Il y avait à l’époque un chevalier qui voulait de moi, et c’est Messire Léon qui avait mis les choses au clair avec lui.
- Oui, je Me rappelle de cette vielle histoire.
Au même moment, Louise entra avec les petits déjeuners.
- Bien, Louise je veux être servi dans Ma couche. Vous deux, vous resterez à côté, à genoux, mains dans le dos, dit-Il avec un sourire coquin.
Ne pouvant faire autrement, Louise déposa le plateau du Maître à Sa portée. Le Seigneur d’Evans mangea d’abord Son petit déjeuner, puis quand Il eut terminé Il décida de leur donner à manger à la main à tour de rôle comme on le ferait avec deux chiennes animales que l’on ferait becqueter. Quand ce fut fini, Il envoya Louise vaquer à ses occupations habituelles, tandis que Marion L’aidait à s’habiller… Un peu plus tard le Seigneur fit venir Adam dans Son cabinet de travail et l’informa de tout ce qu’Il avait été dit la veille à Louise et termina ainsi.
- Tu es jeune et impatient, c’est normal mais tu as bien compris que je t’autorise à voir Louise deux demi-jours par semaine, à sa convenance. Et ici, dans l’enceinte du Domaine, mais interdiction formelle de faire de la Domination/soumission. Je lui ai ordonné de refuser et de venir M’en parler immédiatement. Si cela se produisait, je ne te punirai pas car tu n’es pas Mon fils. Mais sache que j’ai formé ton père et si vous transgressez cette règle, ce sera à lui de décider, ou pas, d’une punition. Si tu as des questions, des doutes ou des soucis, n’hésite plus à venir Me voir, nous sommes de la même famille. Ait confiance en toi, ait confiance en nous tous.
- Merci Monseigneur, je suis désolé si j’ai mis Louise dans l’embarras et Vous aussi.
- Tu peux y aller et n’oublie pas que nous sommes là.
- Merci Monseigneur répondit Adam en sortant.
Pendant ce temps-là, Louise continuait son travail au service du Comte Louis-Etienne. Il entra juste comme elle allait sortir, à peu de chose près ils se seraient percutés, elle se mit instantanément à genoux :
- J’ai terminé de ranger et de nettoyer, Monsieur le Comte. Il y a-t-il autre chose pour votre service ?
- Non pas pour le moment, mais demain j’aurai une mission à te confier. Tu en auras pour la journée et le Seigneur d’Evans est au courant et a donné Son accord. Sois la demain de bonne heure je t’expliquerai.
- Bien Monsieur le Comte, comptez sur moi je serai là.
Le lendemain Louise partit avant même que Marion ne réveille le Maître, pour avoir le temps de manger et être prête au réveil de Louis-Etienne comme il le lui avait exigé la veille. A son grand étonnement, Louis-Etienne était déjà devant la porte de sa chambre et semblait l’attendre. En arrivant près de lui, elle se mit à genoux :
- Monsieur le Comte, je vous présente mes excuses de vous avoir fait attendre, je pensais être à l’heure et j’accepterai la sanction que vous déciderez.
- Tu es à l’heure, je suis sorti pour ne pas réveiller Manon et je voulais te parler seule.
Louis-Etienne l’entraina un peu à l’écart et la fit s’assoir à côté de lui sur un banc de pierre.
- Aujourd’hui, il y a 23 ans que j’ai épousé Manon et je veux que pour ce soir, tu décores notre chambre de fleurs plus un bouquet que je lui offrirai aussi ce soir lors du repas prévu pour cette occasion.
- Bien ce sera fait. Il y a-t-il une variété de fleurs ou un parfum qu’elle préfère ?
- Oui la fleur d’oranger ainsi que des fleurs sauvages.
- Je dois demander l’autorisation au Maître pour y aller car je sais où trouver des orangers en fleurs.
Après en avoir parlé au Maître et obtenu Son autorisation, Louise alla voir Valentin (voir le procès d’Amélie) lui demander de lui préparer un cheval. En effet Louise avait un cousin qui vivait, à quelque kilomètre de là et qui était jardinier d’une riche famille de la région et qui faisait pousser, des orangers largement fleuris en cette saison…Une fois de retour au Château, Louise se rendit dans les jardins où elle cueillit des lys blancs des roses et même sur le chemin du retour des fleurs sauvages. Elle avait le don de savoir harmoniser les couleurs et les senteurs et un talent inné pour créer de magnifiques bouquets dont celui qu’elle fit pour la soirée, qui était une de ses plus belles réussites… Pour la décoration de la chambre, en secret et avec l’accord du Seigneur d’Evans, elle eut tout ce dont elle avait besoin dont des vases de toutes tailles, dans lesquelles elle put faire tous les bouquets possibles et imaginables, de couleurs et de senteurs, et en disposa un peu partout dans la pièce. Il y avait tant de variétés qu’on aurait dit un paradis fleuri. Avec les roses qui lui restaient et fleurs d’orangers, elle utilisa uniquement les pétales pour éparpiller sur le sol et fait un grand cœur au milieu de la couche… A ce moment-là, on frappa à la porte c’était Sophie qui lui apportait un plateau en argent et deux coupes en fin cristal, comme elle le lui avait demandé. Elle avait pour Louis-Etienne et Manon, une surprise, une liqueur de fleurs d’oranger fabriquée par son cousin. Elle déposa le plateau les deux coupes et la bouteille sur la table, car elle se souvenait que la fleur d’oranger était aussi le parfum d’infusion préféré de Louis-Etienne, pour avoir entendu Angélique en parler…
(A suivre …)
Le bonheur d’être pardonnée et de partager la couche du Seigneur d’Evans avec Marion… C’est à ce moment-là qu’elle fut surprise car Marion n’était plus là. Elle voulut immédiatement réveiller le Noble mais se ravisa à temps. Après tout, Marion pouvait s’être levée pour une bonne raison et être autorisée par le Maître. Louise choisit donc d’attendre un moment… Elle eut raison car peu de temps après Marion passa la porte de la chambre, et voyant Louise éveillée, elle s’approcha et se mit à genoux à côté du lit pour être à sa hauteur.et ne pas risquer de réveiller le Maître. Marion lui murmura :
- Je suis allée, en partie, préparer le petit déjeuner du Maître... Et bientôt, il va nous falloir Le réveiller. Alors la règle, pour celle qui a l’honneur de partager Sa couche, est de Le réveiller en passant sous les draps pour aller Le sucer très délicatement pour un réveil en douceur. Quand le Maître est réveillé, Il te le fait savoir par des râles de plaisirs, bien sûr tu n’arrêtes pas de le prendre en bouche et tu Le salueras quand tu as fini, autrement dit, quand Il aura joui dans ta bouche, s’Il le veut ainsi… mais il est encore trop tôt, je vais reprendre ma place de l’autre côté, je te ferais un signe de la tête quand il sera l’heure... Attention tu ne te rendors pas, autrement je ne pourrais pas te réveiller sans Le réveiller Lui aussi. Et si tu te rendors, et que le Maître se réveille avant toi, tu seras punie…
Une trentaine de minutes plus tard, l’heure du réveil du Seigneur d’Evans arriva. Marion fit un signe de la tête à louise et toutes les deux se glissèrent sous les draps. La noble Verge du Maître semblait déjà tendue, peut être faisait-Il un rêve érotique ou simplement une belle érection nocturne et naturelle. Marion, voulant un peu laisser faire Louise, lui fit comprendre par un geste, ne permettant aucune incompréhension, de s’occuper de la belle queue du Seigneur d’Evans. Et pendant cela, elle-même lui lécherait délicatement Ses bourses. Louise déposa de doux baisers sur toute la hampe gonflée du Maître et aussi surtout sur le gland violacé. Ensuite pour bien l’humidifier, elle lécha cette hampe comme elle aurait lécher un sucre d’orge, de haut en bas et de bas en haut. Puis, enfin Louise la prit entièrement en bouche et le suça du mieux et le plus doucement qu’elle put ne pressant pas trop ses lèvres, évitant grandement qu’Il ne sente ses dents et commença des va-et-vient très lents de sa cavité buccale accueillante, chaude et humide. Au bout de quelques secondes, elles entendirent le Seigneur d’Evans se réveiller doucement, Marion cessa de Lui lécher les bourses et ensemble chacune d’un côté, léchant le phallus tendu à l’extrême du Maître, Il ôta le drap pour les voir en action et savourait leur langues s’entrecroiser sur Son gland. Quel beau et bon spectacle pour Son réveil.
- Hummmm ! … Bonjour Mes chiennes … Hummmmm !
Le Seigneur d’Evans sentait qu’Il allait bientôt éjaculer à gicler Sa semence matinale et imagina un petit scénario un brin pervers :
-A genoux, toutes les deux et bouche ouverte, Mes salopes. Exécution !
Marion et Louise descendirent et prirent la position exigée, prestement. Le Maître éjacula en partie dans leur bouche et en partie sur leur visage. Après avoir avalé ce qu’elles avaient pu récolter, Il exigea qu’elles se lèchent mutuellement le visage afin de ne pas perdre une seule goutte de la noble semence. Louise et Marion s’exécutèrent et d’un accord muet décidèrent même de faire plus afin de plaire au Seigneur d’Evans et ainsi encore mieux Le satisfaire car elles savaient qu’Il appréciait le spectacle de saphisme. Alors, en plus de se lécher le visage, elles se bougèrent d’une façon très sensuelle, érotique, se touchant d’abord furtivement allant même jusqu’à s’embrasser et ensuite elles poussaient plus jusqu’à se caresser le corps tout en s’embrassant à pleine bouche. Le Seigneur d’Evans savourant le spectacle leur ordonna de continuer et d’accentuer leur ébat érotique…. Alors obéissantes, elles firent un véritable 69 entre femmes ! Elles se léchèrent mutuellement la chatte de l’autre tout en continuant de se caresser. La scène était lubrique, les corps chauds ondulaient dans toute leur féminité, les gémissements de plaisirs se firent entendre, chacune des langues fouillait les recoins du vagin de l’autre passant sa langue baladeuse entre les lèvres roses et intimes… Au bout d’un très long moment, le Maître qui s’était largement délecté les yeux ordonna de stopper et les deux soumises dociles, instantanément, se remirent à genoux humblement pour enfin exprimer ensemble un :
- Bonjour Maître, avez-Vous passé une bonne nuit ?
- Comment pourrais-je passer une mauvaise nuit avec deux salopes comme vous, à Mes côtés ? Je suis très satisfait de vos prestations de ce matin. J’aime vous voir entre femelles vous lécher ! … Bien, Louise, tu vas aller chercher Mon petit déjeuner ….
- Bien Maître.
Quand Louise fut sortie, le Seigneur d’Evans dit.
- Je sais que d’habitude, c’est toi qui Me sert Mon petit déjeuner, mais j’ai à te parler. Revient près de Moi, Ma chienne.
Marion s’assit sur la couche à côté du Maître, couche qu’Il tapotait de la main pour lui faire comprendre de s’asseoir à cet endroit puis Il la prit dans Ses bras.
- Tu trouves que je passe trop de temps avec Louise et que je te délaisse ?
- Non Maître et quand bien même je le penserais, je ne me permettrais jamais de le dire, je ne suis qu’une soumise comme les autres.
- Non, Ma belle justement, tu es différente des autres, car tu es Ma favorite et à ce titre, tu es autorisée à Me dire si tu souhaites ou à besoin de plus d’attention de Ma part.
- Maître, puis je parler librement ?
- Oui, j’accepte.
- Merci Maître. Voilà, j’ignore pourquoi mais malgré notre différence d’âge, je me sens très proche de Louise et puis elle est encore novice et doit apprendre. Il est normal que Vous passiez du temps avec elle. De plus ce qui se passe avec Messire Adam la met très mal à l’aise. Elle s’est confiée à moi hier soir, avant Votre arrivée, et je sais ce que c’est. Oui Maître, j’ai connu cela quand j’étais toute jeune soumise. Il y avait à l’époque un chevalier qui voulait de moi, et c’est Messire Léon qui avait mis les choses au clair avec lui.
- Oui, je Me rappelle de cette vielle histoire.
Au même moment, Louise entra avec les petits déjeuners.
- Bien, Louise je veux être servi dans Ma couche. Vous deux, vous resterez à côté, à genoux, mains dans le dos, dit-Il avec un sourire coquin.
Ne pouvant faire autrement, Louise déposa le plateau du Maître à Sa portée. Le Seigneur d’Evans mangea d’abord Son petit déjeuner, puis quand Il eut terminé Il décida de leur donner à manger à la main à tour de rôle comme on le ferait avec deux chiennes animales que l’on ferait becqueter. Quand ce fut fini, Il envoya Louise vaquer à ses occupations habituelles, tandis que Marion L’aidait à s’habiller… Un peu plus tard le Seigneur fit venir Adam dans Son cabinet de travail et l’informa de tout ce qu’Il avait été dit la veille à Louise et termina ainsi.
- Tu es jeune et impatient, c’est normal mais tu as bien compris que je t’autorise à voir Louise deux demi-jours par semaine, à sa convenance. Et ici, dans l’enceinte du Domaine, mais interdiction formelle de faire de la Domination/soumission. Je lui ai ordonné de refuser et de venir M’en parler immédiatement. Si cela se produisait, je ne te punirai pas car tu n’es pas Mon fils. Mais sache que j’ai formé ton père et si vous transgressez cette règle, ce sera à lui de décider, ou pas, d’une punition. Si tu as des questions, des doutes ou des soucis, n’hésite plus à venir Me voir, nous sommes de la même famille. Ait confiance en toi, ait confiance en nous tous.
- Merci Monseigneur, je suis désolé si j’ai mis Louise dans l’embarras et Vous aussi.
- Tu peux y aller et n’oublie pas que nous sommes là.
- Merci Monseigneur répondit Adam en sortant.
Pendant ce temps-là, Louise continuait son travail au service du Comte Louis-Etienne. Il entra juste comme elle allait sortir, à peu de chose près ils se seraient percutés, elle se mit instantanément à genoux :
- J’ai terminé de ranger et de nettoyer, Monsieur le Comte. Il y a-t-il autre chose pour votre service ?
- Non pas pour le moment, mais demain j’aurai une mission à te confier. Tu en auras pour la journée et le Seigneur d’Evans est au courant et a donné Son accord. Sois la demain de bonne heure je t’expliquerai.
- Bien Monsieur le Comte, comptez sur moi je serai là.
Le lendemain Louise partit avant même que Marion ne réveille le Maître, pour avoir le temps de manger et être prête au réveil de Louis-Etienne comme il le lui avait exigé la veille. A son grand étonnement, Louis-Etienne était déjà devant la porte de sa chambre et semblait l’attendre. En arrivant près de lui, elle se mit à genoux :
- Monsieur le Comte, je vous présente mes excuses de vous avoir fait attendre, je pensais être à l’heure et j’accepterai la sanction que vous déciderez.
- Tu es à l’heure, je suis sorti pour ne pas réveiller Manon et je voulais te parler seule.
Louis-Etienne l’entraina un peu à l’écart et la fit s’assoir à côté de lui sur un banc de pierre.
- Aujourd’hui, il y a 23 ans que j’ai épousé Manon et je veux que pour ce soir, tu décores notre chambre de fleurs plus un bouquet que je lui offrirai aussi ce soir lors du repas prévu pour cette occasion.
- Bien ce sera fait. Il y a-t-il une variété de fleurs ou un parfum qu’elle préfère ?
- Oui la fleur d’oranger ainsi que des fleurs sauvages.
- Je dois demander l’autorisation au Maître pour y aller car je sais où trouver des orangers en fleurs.
Après en avoir parlé au Maître et obtenu Son autorisation, Louise alla voir Valentin (voir le procès d’Amélie) lui demander de lui préparer un cheval. En effet Louise avait un cousin qui vivait, à quelque kilomètre de là et qui était jardinier d’une riche famille de la région et qui faisait pousser, des orangers largement fleuris en cette saison…Une fois de retour au Château, Louise se rendit dans les jardins où elle cueillit des lys blancs des roses et même sur le chemin du retour des fleurs sauvages. Elle avait le don de savoir harmoniser les couleurs et les senteurs et un talent inné pour créer de magnifiques bouquets dont celui qu’elle fit pour la soirée, qui était une de ses plus belles réussites… Pour la décoration de la chambre, en secret et avec l’accord du Seigneur d’Evans, elle eut tout ce dont elle avait besoin dont des vases de toutes tailles, dans lesquelles elle put faire tous les bouquets possibles et imaginables, de couleurs et de senteurs, et en disposa un peu partout dans la pièce. Il y avait tant de variétés qu’on aurait dit un paradis fleuri. Avec les roses qui lui restaient et fleurs d’orangers, elle utilisa uniquement les pétales pour éparpiller sur le sol et fait un grand cœur au milieu de la couche… A ce moment-là, on frappa à la porte c’était Sophie qui lui apportait un plateau en argent et deux coupes en fin cristal, comme elle le lui avait demandé. Elle avait pour Louis-Etienne et Manon, une surprise, une liqueur de fleurs d’oranger fabriquée par son cousin. Elle déposa le plateau les deux coupes et la bouteille sur la table, car elle se souvenait que la fleur d’oranger était aussi le parfum d’infusion préféré de Louis-Etienne, pour avoir entendu Angélique en parler…
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