L’antre de mon amant policier.

Récit érotique écrit par Jay [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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L’antre de mon amant policier.
Ce chapitre est le quatrième d'une série qui inclut dans l’ordre, Poursuite policière, La salle d'interro et Comblé pour avoir soudoyé un policier. Bonne lecture, vos commentaires m'aident à créer et produire de meilleurs récits.
*
Lorsque je me réveillai le lendemain, lové contre lui, après un sommeil agité et encore submergé par tant d'émotions, je me réjouissais de sentir sa profonde respiration caresser mon cou. Je pris alors connaissance de ses bras qui enveloppaient mon corps, de ses jambes entre les miennes et de sa teub pressant contre ma raie. Je me mis à rêver de ce que serait ma vie… avec lui, n'osant pas bouger par peur de le réveiller, désirant que cette chaleur enveloppante dure encore un peu.
La nuit s'était terminée dans un écrin de sensualité, où nos corps s'étaient entremêlés dans un ballet de désirs et de caresses. Nous avions discuté, nous avions ri, nous avions nous cajolés, et finalement, nous nous étions endormis, enveloppés dans un halo de tendresse et de passion.
Mais même dans le sommeil, mon esprit continuait à vagabonder, à notre conversation, à ces mots qui avaient été prononcés, à ces promesses qui avaient été faites. Et je savais, dès mon réveil, ce que je désirais le plus : accepter son offre de venir vivre ici, auprès de mon amant policier, et plonger dans un monde de sensualité masculine et de désir.
Je désirais vivre encore plusieurs soirées sulfureuses, où nos corps seraient soumis à des jeux de pouvoir et de soumission, où je me ferais dominer, où je répondrais à ses moindres exigences. Je désirais sentir son regard sur moi, son toucher, sa voix, son odeur et je savais que je pouvais tout lui donner.
Alors, j'ai pris la décision, et rien que d'y penser, un frisson érotique a électrisé mon corps, faisant réagir Alain qui commençait à émerger de son sommeil. Je me suis retourné vers lui, doucement, l'ai regardé, et j'ai vu dans ses yeux un éclair de désir, un éclair de passion, et je savais que j'avais fait le bon choix.
— Salut ! me dit-il d'une voix à peine audible, les yeux encore lourds de sommeil.
— Salut ! répondis-je, en souriant. Tu as bien dormi ?
— Comme un loir, répondit-il, en étouffant un bâillement.
Je me retourne complètement, mon corps s'étirant langoureusement pour mieux le voir, l'observer, l'admirer. Ses yeux croisent les miens, et il me sourit timidement, les lèvres entrouvertes, comme s'il savourait déjà le plaisir à venir. Je l’enlace et le serre contre moi, mes lèvres frôlant les siennes dans un léger baiser, ne lui laissant pas le temps de bouger, son corps encore trop léthargique. Mais il réagit en baladant lentement une main sur ma hanche.
— Et toi ? Tu as bien dormi ? demande-t-il, sa voix rauque et sensuelle, en me regardant avec intérêt.
— Hum, oui... réponds-je, en souriant. Les images de la soirée se bousculent encore dans ma tête. Je crois que mon corps a eu une bonne dose d'endorphine.
Il me sourit, et ses lèvres chaudes et douces se posent sur les miennes dans un baiser tendre et langoureux. Son souffle chaud me caresse la peau, et je sens mon cœur battre plus vite. Son baiser est comme une caresse, un geste de tendresse qui me fait fondre.
— Ouais, elle était plutôt chaude, notre soirée, dit-il, en riant doucement, son rire rauque et sensuel. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu autant de plaisirs charnels.
— J'ai fait le plein d'émotions et d'autres choses, dis-je en pouffant de rire.
— Ouais. Je pense qu'une douche ne ferait pas de tort.
Et sur ce commentaire, Alain se glisse hors du lit, son corps nu et musclé se découpant contre la lumière du matin. Il se dirige vers la salle de bain, me laissant seul pour savourer cet instant de solitude avant le lever. J'entends l'eau couler de la douche, et je me rappelle notre première rencontre, qui avait fini dans la salle de bain. Il avait été merveilleux, et je n'avais pas hésité à le revoir quand il m'avait texté. D’ailleurs, je l'espérais dès que j'eus quitté son appartement. Puis, voilà, je venais de passer ma première nuit dans son lit.
Je me suis laissé bercer par le bruit apaisant de l'eau jaillissante qui filtrait en sourdine. Mes paupières ont fini par se fermer, et je me suis assoupi, laissant mon imagination vagabonder. Dans mon rêve, un mec bien baraqué aux lèvres pulpeuses, velu comme une loutre et bien membré s’était immiscé sous la douche avec moi. L’eau chaude ruisselait le long de nos corps, suivant les courbes de nos peaux, tandis que la vapeur enveloppante créait une atmosphère sensuelle, amplifiant le désir charnel de l’homme qui me désirait. Je me suis laissé emporter par cette scène onirique
Ses mains enduites de gel douche glissent sur mes bras, mon dos, puis mes hanches pour finir leur course entre mes fesses et refaire le chemin inverse. Sa bouche dévorant mon cou, mes oreilles, ses mains forant mon derrière à la recherche de mon anus pour le doigter.
Il saisit mes poignets avec une fermeté possessive et me plaque contre le mur, remontant mes bras au-dessus de ma tête dans un geste de domination. Sa bouche assaille la mienne, sa langue s'insinuant profondément avec une ardeur sauvage, me mordillant les lèvres avec une intensité qui me laisse sans souffle. Je sens sa queue lutiner mes couilles pendant l’assaut viril, me propulsant dans une transe infernale. Le mec est en rut. Affamé, il ne répond qu'à son désir le plus primal, le plus animal.
Puis, il me retourne, face au mur. Les mains toujours au-dessus de ma tête, jointes et prisonnières de son poing, je me cambre m’offrant à lui. Le désir monte, mon cœur s’emballe. Je sens le moment venir. Il me conquerra. Je tourne partiellement la tête vers l’arrière. Croise son regard ténébreux, la bouche entrouverte laisse échapper des gouttes d’eau, lui donnant un air de fauve. Du gel douche glisse sur son sexe. Je le regarde toujours. Effaré par sa brutalité, mais aussi attisé de bientôt le sentir en moi. Il relève les yeux, je sens son gland presser sur mon fion. Je frissonne de plaisir. Je ferme les yeux pour mieux apprécier le moment charnel, en proie à des pulsions extrêmes. Rapidement, il glisse son anaconda en moi, me laissant échapper un sourd gémissement, exprimant à la fois la douleur provoquée par la pénétration rapide, mais aussi la jouissance de sentir son pénis prendre place en moi. Il prend un court temps d’arrêt, me laissant peu de chances de m’acclimater à la présence de sa large teub ; il se retire, un peu, me donne un solide coup de rein et m’enfonce bien profondément. Mes poumons se vident bruyamment.
La douleur s'estompe, supplantée par une jouissance dévorante. Son étreinte, si virile, me fait fléchir. Je sens ses pecs sur mon dos, ses couilles bien collées sur mon périnée, son souffle chaud attisant mon cou. Il se met à me pomper divinement et je ne peux m’arrêter de couiner. Il me défonce rudement jusqu’à gicler sa semence, mourir en moi.
C’est alors que, comme l'explosion d'un trou noir, je passe de la somnolence à l'éveil à une vitesse fulgurante, laissant derrière moi, à regret, mon rêve érotique qui s'évanouit, tandis que je cherche mon souffle.
— Tu rêvais, Jay ? me demanda Alain, assis dans un fauteuil, les yeux fixés sur moi avec un sourire amusé.
— Euh, oui... C'était un... enfin, je crois que c'était un rêve érotique, balbutiai-je.
— Et qui était le protagoniste ? insista-t-il, son sourire s'élargissant.
— Euh, toi, mentis-je, sentant mon visage rougir.
Alain me sourit plus largement et me demanda si je préférais déjeuner au lit ou à la terrasse. Je lui demandai si j'avais le temps de prendre une douche, et il répondit avec un sourire enjoué : "Bien sûr, mon beau !"
Je saute dans la douche, et en me laissant aller sous l'eau chaude, je me répéte : "Mon beau... Ça sent le début d'une relation." Mais, ne voulant pas trop m'emballer, je chasse cette idée de la tête et décide de prendre une douche rafraîchissante, histoire de refroidir ma libido qui commençait à s'emballer.
Une fois douché, j'arrive à la cuisine où Alain était en train de terminer le petit déjeuner qui sera servi à la terrasse, comme prévu. Il est irrésistiblement séduisant dans son short en lin qui laisse deviner ses courbes masculines sculptées, et son t-shirt moulant qui permettait d’entrevoir sa pilosité et ses muscles saillants. Rien pour atténuer mes pulsions sexuelles.
Je m'approche de lui, pose une main sur sa hanche pour capter son attention, et lui donne un bisou sur la joue. Il me sourit et m'invita à le suivre sur la terrasse, sous un auvent qui nous protège du soleil.
Nous déjeunons et discutons un peu, de tout et de rien, dans une atmosphère détendue et agréable. La conversation coule facilement, et je me sens de plus en plus à l'aise pour aborder d'autres sujets que notre passion commune.
Le petit déjeuner presque terminé, je lui propose que je passe chez moi pour aller chercher quelques effets personnels et m'installer ici. Il est ravi de ma décision et m'embrasse spontanément d'un baiser sensuel et langoureux.
Je l'invite à m'accompagner, mais il renonce, prétextant vouloir préparer l'appartement pour que je m'y sente bien chez moi. Je n'insiste pas et lui laisse le loisir de décider. Je l'embrasse sensuellement, l'étreins dans mes bras et lui indique que je serai de retour vers la fin de l'après-midi.
Une fois chez moi, je fais vite le tour de mes placards pour sélectionner mes vêtements préférés, sachant que je pourrai revenir au besoin. Je veux rendre Alain accro, qu'il me désire à chaque minute. Je veux l'envoûter. Alors, je choisis mes fringues méticuleusement, sélectionnant celles qui mettront en valeur ma dégaine.
Je porte une attention particulière à récupérer tous mes vêtements en cuir, incluant mes bottes et mes slips. Car, je sais maintenant qu'il affectionne cette matière pour la sensualité qu'elle dégage. C'est sa plus grande passion.
Je sais également qu'il a un faible pour les hommes qui portent des bijoux. Alors, j'ai décidé de ressortir mes accessoires préférés : mes clous d'oreilles en diamant cerclés d'un anneau noir, un jonc en acier noir que je porte au pouce et un autre en acier argent que j'ai mis à l'index de l'autre main et un large bracelet en cuir que je porte au poignet. Je suis conscient que les bijoux ont un impact sur les regards que je suscite. Ils me donnent une allure audacieuse et osée, qui ne laisse personne indifférent. En les portant, je veux lui offrir un spectacle qui lui plaira, qui le séduira et le captivera.
D'ailleurs, pour le retour, j'enfile un tee-shirt noir luisant et soyeux qui se moule sur mes pectoraux et mes abdominaux, révélant subtilement mon piercing au mamelon. La soie glisse sur ma peau, accentuant chaque courbe de mon corps. Je complète ma tenue avec un short très court en simili cuir, ajusté avec précision sur mes hanches, qui met en valeur mes attributs masculins de manière provocante. Mes bottes de style militaire ajoutent une touche de virilité à ma tenue, mais c'est mon corps qui est le véritable accessoire. Je suis prêt à séduire, à enflammer les désirs de mon nouvel amant.
Déambulant vers le vestibule d'entrée pour quitter mon appartement, je m'arrête devant le miroir. L'image qu'il me renvoie me fait frissonner : je suis un objet de désir. Je sais que cette tenue va déclencher un véritable incendie chez mon policier. Porter cette tenue en public m'excite au plus haut point, et je suis convaincu que mon mec me désirera encore plus, lui à mes côtés, tandis que nous marcherons dans la rue, mon corps devenant un objet de convoitise que les badauds dévoreront des yeux sans discrétion.
Alors que je faisais mes valises et terminais mes derniers préparatifs pour quitter mon appartement, Alain s'était affairé à préparer mon arrivée avec une attention scrupuleuse aux détails. Il avait libéré de l'espace dans ses placards pour accueillir mes vêtements, et avait fait de même dans la salle de bain afin que je puisse y déposer mes articles de toilette. Il avait même pris la précaution d'ajouter quelques articles de toilette additionnels, exigeant de ses partenaires une hygiène impeccable.
Il avait également dressé l'inventaire des cuirs et établi une liste d'articles et de vêtements à acheter pour préparer ma venue. Il avait des idées précises sur la façon dont il voulait que je sois vêtu. Puis, il fallait réapprovisionner l'armoire de poppers, de préservatifs et de lubrifiants. Un séance de shopping s’imposait.
Sa visite éclair au sexshop l’avait passablement émoustillé. Il avait discuté de sa sélection de vêtements avec un commis qu’il trouvait passablement mignon, qui avait même offert de jouer au mannequin, car ses mensurations étaient semblables aux miennes. Le commis avait souri et avait dit : "Je serais ravi de vous aider à essayer ces vêtements". Alain avait été pris de court, mais il avait accepté l'offre avec plaisir. Il revint bien échauffé et des images pleines la tête.
Il avait méticuleusement réaménagé la salle de jeu, créant un espace sensuel, suggestif et désarmant, où chaque objet semblait avoir été sélectionné avec soin pour éveiller mes désirs et combler les siens.
Il avait bien sûr conservé le sling, cet objet qu'il affectionnait particulièrement pour soumettre ses conquêtes, les observer et les voir s'abandonner aux plaisirs les plus charnels. Il adorait ces moments où un homme, sous son contrôle, gémissait, jouissait et en redemandait ; ces images d'hommes musclés qui quémandaient ses viriles faveurs le faisaient bander. La puissance et la domination qu'il éprouvait dans ces instants étaient indescriptibles.
Il avait installé un banc de sport et des haltères pour les séances de musculation commune. Il avait un faible pour les corps sculptés, et adorait toucher, sentir et caresser les muscles saillants. Il m'aiderait à modeler le mien, me prodiguant des conseils et me félicitant pour mes efforts. Lors de ces séances, ses touchers, censés m'aider à bien exécuter les exercices, avaient un effet inattendu : ils me faisaient bander. En retour, je lui offrirais mon corps, lui permettant de savourer son plaisir ultime. L'idée de se muscler ensemble, de transpirer et de finir par me baiser, me posséder était particulièrement excitante pour lui, et il savait que cela renforcerait notre lien.
Les affiches qui décoraient les murs, représentant des scènes de backroom, renforçant l'ambiance sensuelle et suggestive de la pièce, avaient été préservées. Cette atmosphère, qui émanait d’une certaine dominance masculine et consacrait le port du cuir à l’idéal sexuel, l'inspirait profondément. C'est pourquoi il avait décidé de les conserver, car elles lui rappelaient les plaisirs qu'il pouvait offrir et recevoir.
Bref, il avait préparé ce qui allait devenir ma "cage dorée", un espace exclusif où je serais son unique invité, soumis à ses caprices, à ses désirs et à ses pratiques sexuelles les plus perverses. Un espace où je ne pouvais rien lui refuser aux effluves, de testostérone, de cuir et de sueur. Ce que j’étais loin de me douter.
Je presse le bouton, et le carillon retentit, suivi d'un silence oppressant qui me fait frissonner d'anticipation. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre, révélant Alain vêtu de cuir de la tête aux pieds, un véritable spécimen de puissance et de virilité. Son apparition me fait un effet dévastateur, et je sens mon corps réagir de manière incontrôlable. Mon short se tend à l'extrême, mon zob se gonflant de désir, comme si lui seul pouvait apaiser la tension qui monte en moi.
Son regard vicieux me scrute avec appétit, un œil brûlant de désir qui me dévore littéralement. Il me contemple comme si j'étais un fruit défendu, son sourire séducteur et défiant à la fois, comme s'il me lançait un défi silencieux. Je sens qu'il apprécie ma tenue, qui semble le provoquer autant qu'elle le séduit. Son regard trahit son excitation, et je sais que je lui plais.
Il m'invite à entrer, et je franchis le seuil, sentant mon cœur battre à tout rompre. Il referme la porte derrière moi, et je suis plongé dans un silence qui me fait savoir que je ne pourrais pas sortir de cet antre d’érotisme et de domination avant longtemps.
À suivre.
*
Lorsque je me réveillai le lendemain, lové contre lui, après un sommeil agité et encore submergé par tant d'émotions, je me réjouissais de sentir sa profonde respiration caresser mon cou. Je pris alors connaissance de ses bras qui enveloppaient mon corps, de ses jambes entre les miennes et de sa teub pressant contre ma raie. Je me mis à rêver de ce que serait ma vie… avec lui, n'osant pas bouger par peur de le réveiller, désirant que cette chaleur enveloppante dure encore un peu.
La nuit s'était terminée dans un écrin de sensualité, où nos corps s'étaient entremêlés dans un ballet de désirs et de caresses. Nous avions discuté, nous avions ri, nous avions nous cajolés, et finalement, nous nous étions endormis, enveloppés dans un halo de tendresse et de passion.
Mais même dans le sommeil, mon esprit continuait à vagabonder, à notre conversation, à ces mots qui avaient été prononcés, à ces promesses qui avaient été faites. Et je savais, dès mon réveil, ce que je désirais le plus : accepter son offre de venir vivre ici, auprès de mon amant policier, et plonger dans un monde de sensualité masculine et de désir.
Je désirais vivre encore plusieurs soirées sulfureuses, où nos corps seraient soumis à des jeux de pouvoir et de soumission, où je me ferais dominer, où je répondrais à ses moindres exigences. Je désirais sentir son regard sur moi, son toucher, sa voix, son odeur et je savais que je pouvais tout lui donner.
Alors, j'ai pris la décision, et rien que d'y penser, un frisson érotique a électrisé mon corps, faisant réagir Alain qui commençait à émerger de son sommeil. Je me suis retourné vers lui, doucement, l'ai regardé, et j'ai vu dans ses yeux un éclair de désir, un éclair de passion, et je savais que j'avais fait le bon choix.
— Salut ! me dit-il d'une voix à peine audible, les yeux encore lourds de sommeil.
— Salut ! répondis-je, en souriant. Tu as bien dormi ?
— Comme un loir, répondit-il, en étouffant un bâillement.
Je me retourne complètement, mon corps s'étirant langoureusement pour mieux le voir, l'observer, l'admirer. Ses yeux croisent les miens, et il me sourit timidement, les lèvres entrouvertes, comme s'il savourait déjà le plaisir à venir. Je l’enlace et le serre contre moi, mes lèvres frôlant les siennes dans un léger baiser, ne lui laissant pas le temps de bouger, son corps encore trop léthargique. Mais il réagit en baladant lentement une main sur ma hanche.
— Et toi ? Tu as bien dormi ? demande-t-il, sa voix rauque et sensuelle, en me regardant avec intérêt.
— Hum, oui... réponds-je, en souriant. Les images de la soirée se bousculent encore dans ma tête. Je crois que mon corps a eu une bonne dose d'endorphine.
Il me sourit, et ses lèvres chaudes et douces se posent sur les miennes dans un baiser tendre et langoureux. Son souffle chaud me caresse la peau, et je sens mon cœur battre plus vite. Son baiser est comme une caresse, un geste de tendresse qui me fait fondre.
— Ouais, elle était plutôt chaude, notre soirée, dit-il, en riant doucement, son rire rauque et sensuel. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu autant de plaisirs charnels.
— J'ai fait le plein d'émotions et d'autres choses, dis-je en pouffant de rire.
— Ouais. Je pense qu'une douche ne ferait pas de tort.
Et sur ce commentaire, Alain se glisse hors du lit, son corps nu et musclé se découpant contre la lumière du matin. Il se dirige vers la salle de bain, me laissant seul pour savourer cet instant de solitude avant le lever. J'entends l'eau couler de la douche, et je me rappelle notre première rencontre, qui avait fini dans la salle de bain. Il avait été merveilleux, et je n'avais pas hésité à le revoir quand il m'avait texté. D’ailleurs, je l'espérais dès que j'eus quitté son appartement. Puis, voilà, je venais de passer ma première nuit dans son lit.
Je me suis laissé bercer par le bruit apaisant de l'eau jaillissante qui filtrait en sourdine. Mes paupières ont fini par se fermer, et je me suis assoupi, laissant mon imagination vagabonder. Dans mon rêve, un mec bien baraqué aux lèvres pulpeuses, velu comme une loutre et bien membré s’était immiscé sous la douche avec moi. L’eau chaude ruisselait le long de nos corps, suivant les courbes de nos peaux, tandis que la vapeur enveloppante créait une atmosphère sensuelle, amplifiant le désir charnel de l’homme qui me désirait. Je me suis laissé emporter par cette scène onirique
Ses mains enduites de gel douche glissent sur mes bras, mon dos, puis mes hanches pour finir leur course entre mes fesses et refaire le chemin inverse. Sa bouche dévorant mon cou, mes oreilles, ses mains forant mon derrière à la recherche de mon anus pour le doigter.
Il saisit mes poignets avec une fermeté possessive et me plaque contre le mur, remontant mes bras au-dessus de ma tête dans un geste de domination. Sa bouche assaille la mienne, sa langue s'insinuant profondément avec une ardeur sauvage, me mordillant les lèvres avec une intensité qui me laisse sans souffle. Je sens sa queue lutiner mes couilles pendant l’assaut viril, me propulsant dans une transe infernale. Le mec est en rut. Affamé, il ne répond qu'à son désir le plus primal, le plus animal.
Puis, il me retourne, face au mur. Les mains toujours au-dessus de ma tête, jointes et prisonnières de son poing, je me cambre m’offrant à lui. Le désir monte, mon cœur s’emballe. Je sens le moment venir. Il me conquerra. Je tourne partiellement la tête vers l’arrière. Croise son regard ténébreux, la bouche entrouverte laisse échapper des gouttes d’eau, lui donnant un air de fauve. Du gel douche glisse sur son sexe. Je le regarde toujours. Effaré par sa brutalité, mais aussi attisé de bientôt le sentir en moi. Il relève les yeux, je sens son gland presser sur mon fion. Je frissonne de plaisir. Je ferme les yeux pour mieux apprécier le moment charnel, en proie à des pulsions extrêmes. Rapidement, il glisse son anaconda en moi, me laissant échapper un sourd gémissement, exprimant à la fois la douleur provoquée par la pénétration rapide, mais aussi la jouissance de sentir son pénis prendre place en moi. Il prend un court temps d’arrêt, me laissant peu de chances de m’acclimater à la présence de sa large teub ; il se retire, un peu, me donne un solide coup de rein et m’enfonce bien profondément. Mes poumons se vident bruyamment.
La douleur s'estompe, supplantée par une jouissance dévorante. Son étreinte, si virile, me fait fléchir. Je sens ses pecs sur mon dos, ses couilles bien collées sur mon périnée, son souffle chaud attisant mon cou. Il se met à me pomper divinement et je ne peux m’arrêter de couiner. Il me défonce rudement jusqu’à gicler sa semence, mourir en moi.
C’est alors que, comme l'explosion d'un trou noir, je passe de la somnolence à l'éveil à une vitesse fulgurante, laissant derrière moi, à regret, mon rêve érotique qui s'évanouit, tandis que je cherche mon souffle.
— Tu rêvais, Jay ? me demanda Alain, assis dans un fauteuil, les yeux fixés sur moi avec un sourire amusé.
— Euh, oui... C'était un... enfin, je crois que c'était un rêve érotique, balbutiai-je.
— Et qui était le protagoniste ? insista-t-il, son sourire s'élargissant.
— Euh, toi, mentis-je, sentant mon visage rougir.
Alain me sourit plus largement et me demanda si je préférais déjeuner au lit ou à la terrasse. Je lui demandai si j'avais le temps de prendre une douche, et il répondit avec un sourire enjoué : "Bien sûr, mon beau !"
Je saute dans la douche, et en me laissant aller sous l'eau chaude, je me répéte : "Mon beau... Ça sent le début d'une relation." Mais, ne voulant pas trop m'emballer, je chasse cette idée de la tête et décide de prendre une douche rafraîchissante, histoire de refroidir ma libido qui commençait à s'emballer.
Une fois douché, j'arrive à la cuisine où Alain était en train de terminer le petit déjeuner qui sera servi à la terrasse, comme prévu. Il est irrésistiblement séduisant dans son short en lin qui laisse deviner ses courbes masculines sculptées, et son t-shirt moulant qui permettait d’entrevoir sa pilosité et ses muscles saillants. Rien pour atténuer mes pulsions sexuelles.
Je m'approche de lui, pose une main sur sa hanche pour capter son attention, et lui donne un bisou sur la joue. Il me sourit et m'invita à le suivre sur la terrasse, sous un auvent qui nous protège du soleil.
Nous déjeunons et discutons un peu, de tout et de rien, dans une atmosphère détendue et agréable. La conversation coule facilement, et je me sens de plus en plus à l'aise pour aborder d'autres sujets que notre passion commune.
Le petit déjeuner presque terminé, je lui propose que je passe chez moi pour aller chercher quelques effets personnels et m'installer ici. Il est ravi de ma décision et m'embrasse spontanément d'un baiser sensuel et langoureux.
Je l'invite à m'accompagner, mais il renonce, prétextant vouloir préparer l'appartement pour que je m'y sente bien chez moi. Je n'insiste pas et lui laisse le loisir de décider. Je l'embrasse sensuellement, l'étreins dans mes bras et lui indique que je serai de retour vers la fin de l'après-midi.
Une fois chez moi, je fais vite le tour de mes placards pour sélectionner mes vêtements préférés, sachant que je pourrai revenir au besoin. Je veux rendre Alain accro, qu'il me désire à chaque minute. Je veux l'envoûter. Alors, je choisis mes fringues méticuleusement, sélectionnant celles qui mettront en valeur ma dégaine.
Je porte une attention particulière à récupérer tous mes vêtements en cuir, incluant mes bottes et mes slips. Car, je sais maintenant qu'il affectionne cette matière pour la sensualité qu'elle dégage. C'est sa plus grande passion.
Je sais également qu'il a un faible pour les hommes qui portent des bijoux. Alors, j'ai décidé de ressortir mes accessoires préférés : mes clous d'oreilles en diamant cerclés d'un anneau noir, un jonc en acier noir que je porte au pouce et un autre en acier argent que j'ai mis à l'index de l'autre main et un large bracelet en cuir que je porte au poignet. Je suis conscient que les bijoux ont un impact sur les regards que je suscite. Ils me donnent une allure audacieuse et osée, qui ne laisse personne indifférent. En les portant, je veux lui offrir un spectacle qui lui plaira, qui le séduira et le captivera.
D'ailleurs, pour le retour, j'enfile un tee-shirt noir luisant et soyeux qui se moule sur mes pectoraux et mes abdominaux, révélant subtilement mon piercing au mamelon. La soie glisse sur ma peau, accentuant chaque courbe de mon corps. Je complète ma tenue avec un short très court en simili cuir, ajusté avec précision sur mes hanches, qui met en valeur mes attributs masculins de manière provocante. Mes bottes de style militaire ajoutent une touche de virilité à ma tenue, mais c'est mon corps qui est le véritable accessoire. Je suis prêt à séduire, à enflammer les désirs de mon nouvel amant.
Déambulant vers le vestibule d'entrée pour quitter mon appartement, je m'arrête devant le miroir. L'image qu'il me renvoie me fait frissonner : je suis un objet de désir. Je sais que cette tenue va déclencher un véritable incendie chez mon policier. Porter cette tenue en public m'excite au plus haut point, et je suis convaincu que mon mec me désirera encore plus, lui à mes côtés, tandis que nous marcherons dans la rue, mon corps devenant un objet de convoitise que les badauds dévoreront des yeux sans discrétion.
Alors que je faisais mes valises et terminais mes derniers préparatifs pour quitter mon appartement, Alain s'était affairé à préparer mon arrivée avec une attention scrupuleuse aux détails. Il avait libéré de l'espace dans ses placards pour accueillir mes vêtements, et avait fait de même dans la salle de bain afin que je puisse y déposer mes articles de toilette. Il avait même pris la précaution d'ajouter quelques articles de toilette additionnels, exigeant de ses partenaires une hygiène impeccable.
Il avait également dressé l'inventaire des cuirs et établi une liste d'articles et de vêtements à acheter pour préparer ma venue. Il avait des idées précises sur la façon dont il voulait que je sois vêtu. Puis, il fallait réapprovisionner l'armoire de poppers, de préservatifs et de lubrifiants. Un séance de shopping s’imposait.
Sa visite éclair au sexshop l’avait passablement émoustillé. Il avait discuté de sa sélection de vêtements avec un commis qu’il trouvait passablement mignon, qui avait même offert de jouer au mannequin, car ses mensurations étaient semblables aux miennes. Le commis avait souri et avait dit : "Je serais ravi de vous aider à essayer ces vêtements". Alain avait été pris de court, mais il avait accepté l'offre avec plaisir. Il revint bien échauffé et des images pleines la tête.
Il avait méticuleusement réaménagé la salle de jeu, créant un espace sensuel, suggestif et désarmant, où chaque objet semblait avoir été sélectionné avec soin pour éveiller mes désirs et combler les siens.
Il avait bien sûr conservé le sling, cet objet qu'il affectionnait particulièrement pour soumettre ses conquêtes, les observer et les voir s'abandonner aux plaisirs les plus charnels. Il adorait ces moments où un homme, sous son contrôle, gémissait, jouissait et en redemandait ; ces images d'hommes musclés qui quémandaient ses viriles faveurs le faisaient bander. La puissance et la domination qu'il éprouvait dans ces instants étaient indescriptibles.
Il avait installé un banc de sport et des haltères pour les séances de musculation commune. Il avait un faible pour les corps sculptés, et adorait toucher, sentir et caresser les muscles saillants. Il m'aiderait à modeler le mien, me prodiguant des conseils et me félicitant pour mes efforts. Lors de ces séances, ses touchers, censés m'aider à bien exécuter les exercices, avaient un effet inattendu : ils me faisaient bander. En retour, je lui offrirais mon corps, lui permettant de savourer son plaisir ultime. L'idée de se muscler ensemble, de transpirer et de finir par me baiser, me posséder était particulièrement excitante pour lui, et il savait que cela renforcerait notre lien.
Les affiches qui décoraient les murs, représentant des scènes de backroom, renforçant l'ambiance sensuelle et suggestive de la pièce, avaient été préservées. Cette atmosphère, qui émanait d’une certaine dominance masculine et consacrait le port du cuir à l’idéal sexuel, l'inspirait profondément. C'est pourquoi il avait décidé de les conserver, car elles lui rappelaient les plaisirs qu'il pouvait offrir et recevoir.
Bref, il avait préparé ce qui allait devenir ma "cage dorée", un espace exclusif où je serais son unique invité, soumis à ses caprices, à ses désirs et à ses pratiques sexuelles les plus perverses. Un espace où je ne pouvais rien lui refuser aux effluves, de testostérone, de cuir et de sueur. Ce que j’étais loin de me douter.
Je presse le bouton, et le carillon retentit, suivi d'un silence oppressant qui me fait frissonner d'anticipation. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre, révélant Alain vêtu de cuir de la tête aux pieds, un véritable spécimen de puissance et de virilité. Son apparition me fait un effet dévastateur, et je sens mon corps réagir de manière incontrôlable. Mon short se tend à l'extrême, mon zob se gonflant de désir, comme si lui seul pouvait apaiser la tension qui monte en moi.
Son regard vicieux me scrute avec appétit, un œil brûlant de désir qui me dévore littéralement. Il me contemple comme si j'étais un fruit défendu, son sourire séducteur et défiant à la fois, comme s'il me lançait un défi silencieux. Je sens qu'il apprécie ma tenue, qui semble le provoquer autant qu'elle le séduit. Son regard trahit son excitation, et je sais que je lui plais.
Il m'invite à entrer, et je franchis le seuil, sentant mon cœur battre à tout rompre. Il referme la porte derrière moi, et je suis plongé dans un silence qui me fait savoir que je ne pourrais pas sortir de cet antre d’érotisme et de domination avant longtemps.
À suivre.
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