Une sulfureuse soumission en guise de réconciliation
Récit érotique écrit par Jay [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Une sulfureuse soumission en guise de réconciliation
Ce chapitre est le huitième d'une série qui inclut dans l’ordre, Poursuite policière, La salle d'interro, Comblé pour avoir soudoyé un policier, L’Antre de mon amant policier, Alain poursuit mon objectification, Le plan licencieux d’Alain, Au lit avec Ricky et Basta Jay!
*
Le temps de remonter mon jean, le carillon retentit de nouveau. Bastien, encore visiblement excité, enfouit son long cobra dans son slip, ajuste son short et se dirige vers la réception pour ouvrir.
— Désolé Alain, je verrouille lorsque mon assistant n’est pas à la réception.
— Pas de soucis, mon vieux. Je ferais pareil. Comment ça s’est passé?
J'entends la voix de Bastien à la réception, mais celle de son interlocuteur est inaudible. Mon cœur bat à tout rompre, impatient de savoir si c'est Alain qui est avec lui, craignant qu'il se doute de quelque chose en me voyant. Mon jean est encore tendu, inconfortablement serré autour de mon érection, et je me remémore la scène de quelques secondes auparavant, où j'ai passionnément sucé Bastien, voulant me repaître goulûment de son sperme résiduel qui rendait son sexe luisant.
J'essaye d'assécher mes lèvres, mais je sais que mon haleine doit être rebutante. Si Alain décidait de m'embrasser devant Bastien, il pourrait facilement reconnaître ce goût. Et puis, mon rectum encore rempli de sa semence, qui menace de fuir à tout moment, nourrit mon angoisse.
Les voix s'approchent et je distingue celle d'Alain. Mon anxiété monte en flèche. Je peine à me contrôler, convaincu qu'il va forcément découvrir mon infidélité. Mon cœur bat à tout rompre, je sens mon souffle s'accélérer.
Dès qu'il entre dans le studio, mon amant me salue avec un sourire, tandis que Bastien l'invite à venir apprécier son travail. Mes yeux se portent immédiatement sur Alain, dont je détecte l'ombre d'un doute naissant dans son regard, une légère ride sur son front qui trahit son inquiétude. Puis, je jette un coup d'œil à Bastien, qui affiche une mine plutôt sérieuse, un regard assombri. Son sexe joliment dessiné dans le tissu extensible de son short très ajusté montre toujours une érection encore bien visible. Impossible pour Alain de ne pas l’avoir remarqué.
Alain admire le résultat, mais aurait cru le travail plus avancé. Bastien se confond en explications, nettement déstabilisé par la remarque, son visage prenant une teinte légèrement rougeâtre.
Sans plus tarder, Alain paie la note et prend rendez-vous pour une prochaine fois. Nous saluons Bastien furtivement, omettant les bises et les accolades, et quittons le studio dans un silence gênant. Le comportement inhabituel de mon maître me rend inquiet : il est visiblement contrarié, ses traits du visage tendus et son regard sombre.
Dès mon retour à la maison, j'en profite pour me brosser les dents et me rincer la bouche, essayant de chasser les derniers vestiges de ma rencontre avec Bastien. Mais il y avait autre chose que je n’ai pu faire avant de quitter le studio. Alors, je m’assois sur bidet et vide mon rectum de la preuve incriminante qui avait fini par souiller mon slip. Je nettoie discrètement le tissu, essayant de faire disparaître les traces de ce merveilleux souvenir.
Alain resta de très mauvaise humeur pour le reste de la journée, et rien ne pourra apaiser la colère. Il était convaincu que je l'avais trompé. Le temps que Bastien avait mis pour se présenter à la réception et déverrouiller la porte ne faisait que renforcer ses soupçons. J'essayai de lui expliquer que Bastien avait simplement voulu finir de corriger le traçage d'une fleur sur mon bras avant de se présenter à la réception, mais mes arguments furent balayés du revers de la main, prétextant le manque de sérieux.
Il ne cessait de me rappeler la gêne palpable que Bastien et moi avions ressentie à son arrivée, et soulignait notre air coupable, comme si nous avions été deux gamins pris en flagrant délit de mauvais coups. L'atmosphère était lourde et tendue, et je sentais que mon maître était déterminé à découvrir la vérité. Il se sentait trahi, humilié et voulait savoir ce qui s'était passé. Je savais que je devais trouver un moyen de le convaincre, comme j’avais dissimulé les évidences. Mais, je ne voulais pas passer la soirée à me disputer avec lui, alors je décidai de mettre en mode séduction, espérant que cela puisse détourner son attention de mes fautes.
Le soir venu, je me prépare en enfilant une des tenues suggestives qu'il affectionne particulièrement, soulignant mes muscles sculptés qu’il adore contempler. Le harnais clouté en cuir noir aux accents roses découpe mes épaules et mes pectoraux de manière sublime, tandis que mon jockstrap met en valeur mes fesses bombées à en faire baver mon amant. Le tout assortit de bottes de combat noires qui ajoutent une touche de séduction à mon look. Et bien sûr, je porte mes clous d'oreille diamantés et un jonc au pouce, complétant ainsi mon ensemble provocateur.
Je me dirige vers le salon, où Andreia, portant qu’un simple pantalon en lin blanc, est assis dans son fauteuil préféré en cuir marron, plongé dans la lecture d'un roman. Il ne lève pas les yeux, ne daigne pas me regarder, et semble complètement inconscient de ma présence.
Je me sens un peu blessée par son indifférence, mais je ne me laisse pas décourager, sachant que j’ai une chance de le conquérir en exploitant ses points faibles. Je passe devant lui encore une fois, convaincu qu’il lèvera les yeux. Je me dirige derrière son fauteuil. Puis, je m’accroupis doucement. Je m’assure qu’il puisse humer le parfum enivrant que je porte. Je m’approche de lui pour qu’il sente mon souffle chaud sur sa nuque. Il ne bronche pas. C’est bien parti, me dis-je, ironiquement. Je m’approche encore un peu, au point de sentir mes lèvres effleurer le lobe de son oreille, me disant que s’il reste assis, la partie sera gagnée. Je pose mes mains sur ses épaules et les descends lentement vers ses mamelons, pendant que ma langue pointe vers l’intérieur de son oreille, la touchant que légèrement. Mes yeux fixés sur son bassin observent la réaction attendue. Du bout du majeur, je touche la pointe de ses tétons et j’entends sa respiration s’accélérer.
Puis, je lui murmure langoureusement que je suis désolé de la situation et que j'accepte la responsabilité de cet incartade. Mes mots sont doux et sensuels, et je les accompagne de caresses buccales sur son cou, ses épaules, ses joues, cherchant sa bouche avec avidité. Mes lèvres effleurent les siennes, et je sens son cœur battre plus vite. Je pince ses tétons, et il laisse échapper un léger gémissement de plaisir et de satisfaction. Il dépose ses mains sur les miennes, les caressant doucement.
C'est alors qu'il me dit que le malheur est que je représente cet idéal masculin que les mâles actifs rêvent de séduire et conquérir. Il ajoute que cette situation risque de se représenter à nouveau, avec ce corps d'ange qui attire irrésistiblement les regards et les désirs. Il ne m'en veut pas. Cependant, il déplore ma légèreté à succomber à la tentation et aux charmes des mâles à l’appétit sexuel démesuré. Il me regarde avec déception, pensant que je suis volage et que je ne respecte pas les règles de notre relation, notamment le fait que je ne prends pas suffisamment en compte mon rôle de soumis dans notre dynamique et l’affront que je lui ai fait subir.
Je m'excuse pour cette légèreté, la rapidité à laquelle je succombe à l'appel séducteur d'hommes virils et reconnais qu’ils exercent une ascendance inaltérable sur moi. Il accepta mes excuses avec un sourire forcé, sachant déjà qu’un mec bien tournée peut m’envouter, sans grands efforts. Il me demanda alors d'aller l'attendre dans la salle de jeu, si je crois toujours en notre relation - où il est mon maître et moi son soumis. Sa voix est calme et posée. Mais, le ton est sans appel. Sans hésitation, je me lève et obtempère à sa demande. Je suis à la fois inquiet et excité de ce qu'il m'attend. Je me dirige vers la salle de jeu, ma dégaine assumée et provocante, pour l'attiser davantage.
Andreia reste assis dans son fauteuil un bon moment, les yeux fermés, respirant profondément et réfléchissant à sa relation avec Kouros. Avait-il mal évalué son soumis en lui présentant ses amis Ricky et Bastien, deux magnifiques hommes tombeurs qui ne pouvaient résister à la chair fraîche ? Kouros avait-il conscience de la force magnétique de sa beauté provocatrice, qui faisait de lui un véritable croqueur d'hommes ?
Peu importe la situation. Maintenant, Kouros devait apprendre à respecter son autorité et se soumettre. Il en était ainsi pour la survie de leur relation. Ce soir, Andreia lui montrerait le droit chemin, lui enseignerait les principes, les bienfaits de la soumission et le respect des limites. Et comme tout bon dominateur, il lui lirait ses droits, son consentement à obéir ou à partir.
Mais avant, il irait enfiler sa tenue de policier, spécialement conçue pour ces soirées de rituel de passage. Il voulait être parfait, pour que la séance soit réussie et que Kouros puisse en profiter pleinement.
Lorsque j'aperçus mon maître entrer dans son antre, la lumière éclatante m'aveugla momentanément. J'étais confortablement couché sur le grand lit, les yeux rivés sur l'écran où Sean Duran et Alessio Romeo baisaient passionnément dans Big Boy Toys. L'image de leurs corps musclés et de leurs mouvements sensuels me stimulait, augmentant mon désir en attendant son arrivée.
Je ferme la télé, lance la télécommande plus loin et me redresse sur mes coudes pour mieux apprécier mon amant majestueusement vêtu d'un pantalon de cuir super slim qui épouse parfaitement son corps, et dont sa patine accentue les courbes de ses fesses et ses cuisses musclées de manière impressionnante. Ses bottes de carabinier italien, qui montent jusqu'au genou, ajoutent une touche de virilité et d'autorité à son ensemble. Mes yeux remontent le long de son corps pour apprécier sa chemise bleue en latex, qui semble un peu trop petite tant ses muscles comblent l'espace. Ses mains sont gantées de cuir noir, et sa tête est couronnée d'un chapeau en cuir, identique à celui que portent les policiers motards. Je reste bouche bée devant tant d’étalage de masculinité et la splendeur que dégage mon mec, son apparence étant à la fois intimidante et irrésistiblement séduisante.
Il s'approche du lit, me permettant de remarquer le sérieux de son air qui se résume à une prière de ne pas me prendre à la légère. Mon pouls s'emballe lorsqu'il me tend la main, m'indiquant de le rejoindre. Je descends du lit et lui tend la main à mon tour, qu'il prend et me tire fermement vers lui. Je décide de n'offrir aucune résistance, son autorité m’excite au plus haut point.
— Tu es prêt à me suivre dans notre relation naissante ? demanda-t-il.
— Oui, maître ? répondis-je.
— Tu es prêt à m'obéir ? Sinon, tu peux partir, je ne retiens personne !
Son ton ferme me fait frémir et m'angoisse, ne sachant pas ce qui se trame. Mais, je décide de rester.
— Je reste Andreia ! Je suis épris de toi. Tu le sais.
— Tu me devras obéissance et tu devras gérer ton appétit pour mes potes ! Dorénavant, tu baiseras exclusivement avec moi ou avec qui je déciderai. Tu n’as rien n’a craindre si tu acceptes la situation. Je serai toujours à tes côtés pour te protéger.
— Je …
— Attends, Kouros ! Je n'ai pas fini. Il y a un hic, pour lequel je te donne deux options. Tu as sciemment défié mon autorité par pure concupiscence, et tu dois te repentir. Je te propose une cage de chasteté et un plug anal que tu devras porter en tout temps, et dont je contrôlerai la vibration à distance ou…
— Ou ?
— Ou je t'initie aux plaisirs de la soumission, à assouvir mes moindres préférences sexuelles. En échange, tu auras toute mon attention, et je ferai de toi une égérie dont tu seras le centre de l'attention partout où nous irons. Tu seras libre, mais obéissant, et je te ferai découvrir des plaisirs d’une volupté insoupçonnée.
Sans la moindre hésitation, je signifiai à mon maître ma préférence pour son enseignement, excité de connaître les délices de la domination.
Alors, il passa lentement un collier de cuir souple autour de mon cou, ses doigts effleurant ma peau sensible avec une délicatesse exquise. Il attacha ensuite des bracelets en cuir à mes poignets, avant de me plaquer sensuellement contre le mur, son corps chaud et musclé pressé contre le mien. Je pouvais sentir la chaleur réconfortante de sa peau, son odeur enivrante de musc et de cuir, un mélange envoûtant qui provoquait des frissons le long de mon échine, s'étirant jusqu'à mon sexe, en passant par mon anus et le périnée. Son regard intense, empreint de passion, me dévorait tandis qu'il fixait mes poignets aux anneaux rivetés au mur à l'aide de mousquetons. Le son métallique des fermoirs sur les anneaux des bracelets résonna dans la pièce, me faisant frissonner de plaisir anticipé. Je sentis l'excitation monter d'un cran, à l'idée de devenir l'objet de ses désirs les plus intimes. Mon corps se tendait instinctivement, prêt à céder à ses moindres caprices, le jeu sur le point de commencer.
Il me saisit alors avec une fermeté douce et me contraint à garder le silence avec un bâillon-boule, son souffle chaud s’échouant sur ma cou. Sa voix basse et suave, comme un murmure intime, me fait frissonner : "Fais-moi confiance, sexy." Je le regarde avec une perplexité mêlée de désir, le pouls de mon cœur résonnant dans mes oreilles comme un tambourinement sourd. "C'est le mot-clé si tu veux tout arrêter," ajouta-t-il, sa voix caressant mes oreilles, un léger sourire malicieux illuminant son visage. Malgré l'angoisse qui commençait à poindre dans mes yeux, une excitation sexuelle immense envahit mon corps comme une vague de fond, me faisant perdre tous mes repères. Chaque fibre de ma peau tendue comme la peau d’un tambour.
Il rayonnait de fierté en me voyant ainsi attaché et offert, prêt à m'initier à un monde de luxure encore jamais exploré. Il s'arrête devant moi, son regard plongeant profondément dans le mien, assez longtemps pour me sentir intimidé. Pendant qu’il cherche à décrocher mon approbation à vivre une soirée qui promet d’être gravée dans nos mémoires à tout jamais, ses doigts experts massent mes tétons déjà durcis, les caressant avec une précision exquise avant de les pincer et de les tirer doucement, lentement. Chaque mouvement est calculé pour prolonger le plaisir, le sien et le mien. J'aurais voulu gémir, mais le bâillon-boule m'en empêchait, intensifiant encore davantage chaque sensation.
Je hoche la tête en signe d'acquiescement, ce qui lui arrache un sourire de vainqueur. Il prend délicatement mon menton entre ses doigts, son toucher ferme et langoureux envoyant des frissons le long de mon échine. « Tu verras, mon loup, tu me remercieras ! » murmura-t-il de sa voix mielleuse et pleine de promesses.
Il va chercher un ottoman qu'il déplace jusqu'à ce qu'il soit positionné sous moi, me forçant à monter dessus. Je me sens comme un super-héros, les bras tendus vers le bas, la tête bien haute vers le ciel. En réalité, mes chaînes ne me permettent pas de me placer autrement.
Andreia sait exactement ce qu'il fait. Dès que je suis en position, sa langue humide et experte se met à l'œuvre avec une précision diabolique. Il détache la coquille de mon jockstrap, révélant ma bite, en attente de ses caresses. Sans hésitation, il capture mon gland dégoulinant entre ses lèvres pulpeuses, ses yeux rivés aux miens, intensifiant chaque sensation. Mes jambes tremblent, la dopamine inondant mes veines, me laissant à la merci de ses talents.
Il saisit et masse mes testicules avec une douceur calculée tout en continuant à faire entrer et sortir ma verge de sa bouche experte. Ses lèvres et sa langue travaillent en harmonie, créant une sensation de ventouse qui me faisait chavirer. Il les tapote délicatement, son regard plongé dans le mien, cherchant la juste pression pour me soutirer un cri de douleur. Une douleur qui, paradoxalement, s'avère aussi excitante. Il y parvint, lisant ma réaction dans les plis de mon front et la fermeture de mes yeux, un long filet de salive ruisselant le long de la boule obstruant ma bouche qu'il récupère avec avidité avant de reprendre sa fellation avec une ardeur renouvelée, me propulsant aux confins de l'extase.
Mes geignements, étouffés par le bâillon, résonnent comme des pleurnicheries vulnérables, trahissant ma fragilité, mon point de fracture. Chaque son filtré amplifie mon sentiment d'humiliation, une sensation complexe qui se propage comme un poison délicieux. Ce sentiment devient le carburant de son désir, attisant en lui un brasier d'excitation sexuelle qui le pousse à redoubler d'efforts.
Il me propulse vers un précipice où plaisir et douleur s'entremêlent avec une délicatesse brutale qui m’affole, mes limites devenant un territoire qu'il explore avec une précision chirurgicale. L'abîme vers lequel il me pousse est ô combien délicieux - un vertige où la soumission devient une forme d'extase.
Andreia alterne avec une précision malicieuse entre des pauses, des séances de tapotages et de succion, testant méthodiquement mon seuil d'endurance. Ma résistance semble s'élever paradoxalement, alors que l'énergie de mes jambes s'éteint sous ses assauts sensuels. Je lutte, pliant les genoux pour ne pas céder, chaque muscle tremblant de tension.
Andreia ignore délibérément mes signes de fatigue, me laissant encaisser une symphonie de douleur et de jouissance, me poussant dans mes derniers retranchements. Par pitié, il m'autorise à poser les genoux sur l'ottoman, un geste de grâce presque impérial. J'expire profondément, savourant la satisfaction d'avoir survécu à son intense rituel et d'avoir mérité sa faveur.
Il me laisse souffler quelques instants, une courte trêve d’à peine deux minutes, avant de reprendre ses assauts avec une précision calculée. Toujours en érection, ses doigts experts me ligotèrent le pénis et les testicules, les entourant d'un lacet de cuir finement tressé, passé plusieurs fois avec une dextérité qui trahissait son expérience. Le lacet devint un anneau pelvien serré, contraignant et possessif.
Mon sexe est devenu couleur aubergine, tendu et gorgé de sang, mes testicules comprimées étroitement dans mon scrotum. Chaque nerf de mon corps vibre d'une sensation à la fois douloureuse et délicieusement intense. Malgré la contrainte, ou peut-être à cause d'elle, j'adore cette sensation de soumission totale.
Jambes écartelées, sexe joliment ligoté, je bave de plaisir, mes yeux rivés sur Andreia qui rivalise de créativité pour me faire naviguer à travers des montagnes russes de lubricité. Son corps viril, à quelques centimètres de moi, embrase mon esprit fragilisé. Je voudrais pouvoir le caresser, l'embrasser fougueusement, me coller à lui, sentir sa peau contre la mienne.
Mais cette impossibilité était précisément l'essence de mon plaisir. La contention devenait un art, une symphonie de désir et de frustration. Je me délectais de cette impuissance, transformant chaque impossibilité de toucher en une jouissance plus intense. Le plaisir mutait, se nourrissant de ma soumission, de ma capacité à endurer, à souffrir, à jouir dans cette limite étroite entre douleur et extase.
Andreia passe sa main sous mon pelvis, ses doigts experts explorant mon intimité. Mon corps se voûte instinctivement, lui offrant un accès total. Il en profite pour me préparer avec une délicatesse inattendue, vérifiant méticuleusement la souplesse de mon anus et la dilatation de mon sphincter. Des portions généreuses de lubrifiant coulent, me laissant pantois devant tant de précaution, surtout dans cet espace confiné entre mon corps et le mur.
Il me fait inhaler une bouffée de poppers, mes sens s'embrasant instantanément. Puis il me présente un godemiché dont la dimension me fait écarquiller les yeux - un instrument à la fois intimidant et prometteur. J'aurais voulu crier "Sexy !", mais avant même que je puisse formuler une pensée, Andreia commence sa progression.
Son gland force délicatement mon sphincter, m'envahissant par vagues successives. Une myriade d'émotions enivrantes me submerge - douleur, plaisir, soumission se mélangeant en une symphonie indescriptible, me transportant à la porte de l’extase. Andreia saisit fermement la base du dildo et m'invite à m'asseoir, me guidant pour que je descende lentement sur lui. Je laisse mes jambes glisser doucement, tandis qu'Andreia soutient l'intérieur de mes cuisses avec ses mains gantées de cuir. Le contact du cuir sur ma peau me fait frissonner, tout comme la sensation des centimètres du dildo qui disparaissent progressivement en moi.
Je m'arrête un instant, mais mon maître active le jouet, qui se met à vibrer, envoyant une onde érotique sublime à travers tout mon corps. Je bascule la tête en arrière, submergée par le plaisir. Mon partenaire, excité par l'effet que ses jeux ont sur moi, observe avec satisfaction son emprise. Il me demande de poursuivre ma descente. Je halète fortement, le regard suppliant, en lui demandant une pause, mais il refuse. Chaque centimètre supplémentaire du dildo en moi intensifie mon plaisir, mais aussi la douleur. Convaincue que le jouet est entièrement en moi, je m'arrête. Cependant, Andreia, qui ne partage pas mon avis, active la vibration du jouet, me propulsant de nouveau dans un tourbillon d’émotions éreintantes.
Je pleurniche, mon corps submergé par les ondes de jouissance mêlées de douleur. Mais peu à peu, mon orifice s'habitue à la sensation. Je parviens à me détendre, bien que mon pouls et ma respiration restent rapides, régulant les zones de plaisir. Andreia me fait enfouir le dernier centimètre, ma tête basculant sous l'effet des spasmes. Je le regarde ensuite se réjouir de mon exploit. Il devient alors doux et me cajole tendrement pour me féliciter.
Il me laisse en position un moment, ses mains caressant langoureusement mes cuisses affaiblies par l'écartement forcé. Chaque effleurement est une promesse de plaisir à venir, me plongeant dans un état de détente presque hypnotique. Dès que je suis suffisamment détendu, il se met à torturer mes tétons, les pinçant et les mordillant avec une précision diabolique. Chaque morsure, chaque pincement envoie des vagues de plaisir et de douleur à travers mon corps, me rendant fou, noyé dans un tumulte d’émotions fortes.
Tous mes sens sont sollicités à l'extrême, chaque fibre de mon être vibre d'une excitation insoutenable. Je couine sans interruption, mes gémissements étouffés par le bâillon, ce qui ne fait qu'exciter Andreia davantage.
Dans un ultime geste, il retire le bâillon-boule, me laissant émettre un guttural râle de satisfaction. L'air frais emplissant mes poumons est une bénédiction, chaque inspiration profonde me ramenant à la vie.
Andreia, au bord de l'abîme de l'extase, arrache la coquille de son pantalon de cuir moulant avec une brutalité contrôlée, dévoilant son magnifique sexe tendu. Son regard, encore enfiévré, trahissait une excitation animale, primitive, comme un prédateur traquant sa proie.
Il insinue son membre dans ma bouche avec une détermination absolue, agrippant ma tête de ses deux mains. Sa prise est possessive, une fermeté qui n'autorise aucune résistance, ne laissant place qu'à la soumission totale. Son gland, gorgé de sang et de désir, réagit instantanément à la douce chaleur invitante de ma bouche, chaque centimètre de sa peau vibrant d'une tension électrique. Il jouit avec une intensité brutale, m'enfonce profondément et me forçant à avaler sa queue charnue qui pulse par vagues puissantes. Chaque goutte de son nectar devenant un témoignage de son plaisir et de ma soumission absolue, un moment gravé à jamais dans nos chairs, nos mémoires. Des souvenirs impérissables de ma première soumission.
A suivre
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Le temps de remonter mon jean, le carillon retentit de nouveau. Bastien, encore visiblement excité, enfouit son long cobra dans son slip, ajuste son short et se dirige vers la réception pour ouvrir.
— Désolé Alain, je verrouille lorsque mon assistant n’est pas à la réception.
— Pas de soucis, mon vieux. Je ferais pareil. Comment ça s’est passé?
J'entends la voix de Bastien à la réception, mais celle de son interlocuteur est inaudible. Mon cœur bat à tout rompre, impatient de savoir si c'est Alain qui est avec lui, craignant qu'il se doute de quelque chose en me voyant. Mon jean est encore tendu, inconfortablement serré autour de mon érection, et je me remémore la scène de quelques secondes auparavant, où j'ai passionnément sucé Bastien, voulant me repaître goulûment de son sperme résiduel qui rendait son sexe luisant.
J'essaye d'assécher mes lèvres, mais je sais que mon haleine doit être rebutante. Si Alain décidait de m'embrasser devant Bastien, il pourrait facilement reconnaître ce goût. Et puis, mon rectum encore rempli de sa semence, qui menace de fuir à tout moment, nourrit mon angoisse.
Les voix s'approchent et je distingue celle d'Alain. Mon anxiété monte en flèche. Je peine à me contrôler, convaincu qu'il va forcément découvrir mon infidélité. Mon cœur bat à tout rompre, je sens mon souffle s'accélérer.
Dès qu'il entre dans le studio, mon amant me salue avec un sourire, tandis que Bastien l'invite à venir apprécier son travail. Mes yeux se portent immédiatement sur Alain, dont je détecte l'ombre d'un doute naissant dans son regard, une légère ride sur son front qui trahit son inquiétude. Puis, je jette un coup d'œil à Bastien, qui affiche une mine plutôt sérieuse, un regard assombri. Son sexe joliment dessiné dans le tissu extensible de son short très ajusté montre toujours une érection encore bien visible. Impossible pour Alain de ne pas l’avoir remarqué.
Alain admire le résultat, mais aurait cru le travail plus avancé. Bastien se confond en explications, nettement déstabilisé par la remarque, son visage prenant une teinte légèrement rougeâtre.
Sans plus tarder, Alain paie la note et prend rendez-vous pour une prochaine fois. Nous saluons Bastien furtivement, omettant les bises et les accolades, et quittons le studio dans un silence gênant. Le comportement inhabituel de mon maître me rend inquiet : il est visiblement contrarié, ses traits du visage tendus et son regard sombre.
Dès mon retour à la maison, j'en profite pour me brosser les dents et me rincer la bouche, essayant de chasser les derniers vestiges de ma rencontre avec Bastien. Mais il y avait autre chose que je n’ai pu faire avant de quitter le studio. Alors, je m’assois sur bidet et vide mon rectum de la preuve incriminante qui avait fini par souiller mon slip. Je nettoie discrètement le tissu, essayant de faire disparaître les traces de ce merveilleux souvenir.
Alain resta de très mauvaise humeur pour le reste de la journée, et rien ne pourra apaiser la colère. Il était convaincu que je l'avais trompé. Le temps que Bastien avait mis pour se présenter à la réception et déverrouiller la porte ne faisait que renforcer ses soupçons. J'essayai de lui expliquer que Bastien avait simplement voulu finir de corriger le traçage d'une fleur sur mon bras avant de se présenter à la réception, mais mes arguments furent balayés du revers de la main, prétextant le manque de sérieux.
Il ne cessait de me rappeler la gêne palpable que Bastien et moi avions ressentie à son arrivée, et soulignait notre air coupable, comme si nous avions été deux gamins pris en flagrant délit de mauvais coups. L'atmosphère était lourde et tendue, et je sentais que mon maître était déterminé à découvrir la vérité. Il se sentait trahi, humilié et voulait savoir ce qui s'était passé. Je savais que je devais trouver un moyen de le convaincre, comme j’avais dissimulé les évidences. Mais, je ne voulais pas passer la soirée à me disputer avec lui, alors je décidai de mettre en mode séduction, espérant que cela puisse détourner son attention de mes fautes.
Le soir venu, je me prépare en enfilant une des tenues suggestives qu'il affectionne particulièrement, soulignant mes muscles sculptés qu’il adore contempler. Le harnais clouté en cuir noir aux accents roses découpe mes épaules et mes pectoraux de manière sublime, tandis que mon jockstrap met en valeur mes fesses bombées à en faire baver mon amant. Le tout assortit de bottes de combat noires qui ajoutent une touche de séduction à mon look. Et bien sûr, je porte mes clous d'oreille diamantés et un jonc au pouce, complétant ainsi mon ensemble provocateur.
Je me dirige vers le salon, où Andreia, portant qu’un simple pantalon en lin blanc, est assis dans son fauteuil préféré en cuir marron, plongé dans la lecture d'un roman. Il ne lève pas les yeux, ne daigne pas me regarder, et semble complètement inconscient de ma présence.
Je me sens un peu blessée par son indifférence, mais je ne me laisse pas décourager, sachant que j’ai une chance de le conquérir en exploitant ses points faibles. Je passe devant lui encore une fois, convaincu qu’il lèvera les yeux. Je me dirige derrière son fauteuil. Puis, je m’accroupis doucement. Je m’assure qu’il puisse humer le parfum enivrant que je porte. Je m’approche de lui pour qu’il sente mon souffle chaud sur sa nuque. Il ne bronche pas. C’est bien parti, me dis-je, ironiquement. Je m’approche encore un peu, au point de sentir mes lèvres effleurer le lobe de son oreille, me disant que s’il reste assis, la partie sera gagnée. Je pose mes mains sur ses épaules et les descends lentement vers ses mamelons, pendant que ma langue pointe vers l’intérieur de son oreille, la touchant que légèrement. Mes yeux fixés sur son bassin observent la réaction attendue. Du bout du majeur, je touche la pointe de ses tétons et j’entends sa respiration s’accélérer.
Puis, je lui murmure langoureusement que je suis désolé de la situation et que j'accepte la responsabilité de cet incartade. Mes mots sont doux et sensuels, et je les accompagne de caresses buccales sur son cou, ses épaules, ses joues, cherchant sa bouche avec avidité. Mes lèvres effleurent les siennes, et je sens son cœur battre plus vite. Je pince ses tétons, et il laisse échapper un léger gémissement de plaisir et de satisfaction. Il dépose ses mains sur les miennes, les caressant doucement.
C'est alors qu'il me dit que le malheur est que je représente cet idéal masculin que les mâles actifs rêvent de séduire et conquérir. Il ajoute que cette situation risque de se représenter à nouveau, avec ce corps d'ange qui attire irrésistiblement les regards et les désirs. Il ne m'en veut pas. Cependant, il déplore ma légèreté à succomber à la tentation et aux charmes des mâles à l’appétit sexuel démesuré. Il me regarde avec déception, pensant que je suis volage et que je ne respecte pas les règles de notre relation, notamment le fait que je ne prends pas suffisamment en compte mon rôle de soumis dans notre dynamique et l’affront que je lui ai fait subir.
Je m'excuse pour cette légèreté, la rapidité à laquelle je succombe à l'appel séducteur d'hommes virils et reconnais qu’ils exercent une ascendance inaltérable sur moi. Il accepta mes excuses avec un sourire forcé, sachant déjà qu’un mec bien tournée peut m’envouter, sans grands efforts. Il me demanda alors d'aller l'attendre dans la salle de jeu, si je crois toujours en notre relation - où il est mon maître et moi son soumis. Sa voix est calme et posée. Mais, le ton est sans appel. Sans hésitation, je me lève et obtempère à sa demande. Je suis à la fois inquiet et excité de ce qu'il m'attend. Je me dirige vers la salle de jeu, ma dégaine assumée et provocante, pour l'attiser davantage.
Andreia reste assis dans son fauteuil un bon moment, les yeux fermés, respirant profondément et réfléchissant à sa relation avec Kouros. Avait-il mal évalué son soumis en lui présentant ses amis Ricky et Bastien, deux magnifiques hommes tombeurs qui ne pouvaient résister à la chair fraîche ? Kouros avait-il conscience de la force magnétique de sa beauté provocatrice, qui faisait de lui un véritable croqueur d'hommes ?
Peu importe la situation. Maintenant, Kouros devait apprendre à respecter son autorité et se soumettre. Il en était ainsi pour la survie de leur relation. Ce soir, Andreia lui montrerait le droit chemin, lui enseignerait les principes, les bienfaits de la soumission et le respect des limites. Et comme tout bon dominateur, il lui lirait ses droits, son consentement à obéir ou à partir.
Mais avant, il irait enfiler sa tenue de policier, spécialement conçue pour ces soirées de rituel de passage. Il voulait être parfait, pour que la séance soit réussie et que Kouros puisse en profiter pleinement.
Lorsque j'aperçus mon maître entrer dans son antre, la lumière éclatante m'aveugla momentanément. J'étais confortablement couché sur le grand lit, les yeux rivés sur l'écran où Sean Duran et Alessio Romeo baisaient passionnément dans Big Boy Toys. L'image de leurs corps musclés et de leurs mouvements sensuels me stimulait, augmentant mon désir en attendant son arrivée.
Je ferme la télé, lance la télécommande plus loin et me redresse sur mes coudes pour mieux apprécier mon amant majestueusement vêtu d'un pantalon de cuir super slim qui épouse parfaitement son corps, et dont sa patine accentue les courbes de ses fesses et ses cuisses musclées de manière impressionnante. Ses bottes de carabinier italien, qui montent jusqu'au genou, ajoutent une touche de virilité et d'autorité à son ensemble. Mes yeux remontent le long de son corps pour apprécier sa chemise bleue en latex, qui semble un peu trop petite tant ses muscles comblent l'espace. Ses mains sont gantées de cuir noir, et sa tête est couronnée d'un chapeau en cuir, identique à celui que portent les policiers motards. Je reste bouche bée devant tant d’étalage de masculinité et la splendeur que dégage mon mec, son apparence étant à la fois intimidante et irrésistiblement séduisante.
Il s'approche du lit, me permettant de remarquer le sérieux de son air qui se résume à une prière de ne pas me prendre à la légère. Mon pouls s'emballe lorsqu'il me tend la main, m'indiquant de le rejoindre. Je descends du lit et lui tend la main à mon tour, qu'il prend et me tire fermement vers lui. Je décide de n'offrir aucune résistance, son autorité m’excite au plus haut point.
— Tu es prêt à me suivre dans notre relation naissante ? demanda-t-il.
— Oui, maître ? répondis-je.
— Tu es prêt à m'obéir ? Sinon, tu peux partir, je ne retiens personne !
Son ton ferme me fait frémir et m'angoisse, ne sachant pas ce qui se trame. Mais, je décide de rester.
— Je reste Andreia ! Je suis épris de toi. Tu le sais.
— Tu me devras obéissance et tu devras gérer ton appétit pour mes potes ! Dorénavant, tu baiseras exclusivement avec moi ou avec qui je déciderai. Tu n’as rien n’a craindre si tu acceptes la situation. Je serai toujours à tes côtés pour te protéger.
— Je …
— Attends, Kouros ! Je n'ai pas fini. Il y a un hic, pour lequel je te donne deux options. Tu as sciemment défié mon autorité par pure concupiscence, et tu dois te repentir. Je te propose une cage de chasteté et un plug anal que tu devras porter en tout temps, et dont je contrôlerai la vibration à distance ou…
— Ou ?
— Ou je t'initie aux plaisirs de la soumission, à assouvir mes moindres préférences sexuelles. En échange, tu auras toute mon attention, et je ferai de toi une égérie dont tu seras le centre de l'attention partout où nous irons. Tu seras libre, mais obéissant, et je te ferai découvrir des plaisirs d’une volupté insoupçonnée.
Sans la moindre hésitation, je signifiai à mon maître ma préférence pour son enseignement, excité de connaître les délices de la domination.
Alors, il passa lentement un collier de cuir souple autour de mon cou, ses doigts effleurant ma peau sensible avec une délicatesse exquise. Il attacha ensuite des bracelets en cuir à mes poignets, avant de me plaquer sensuellement contre le mur, son corps chaud et musclé pressé contre le mien. Je pouvais sentir la chaleur réconfortante de sa peau, son odeur enivrante de musc et de cuir, un mélange envoûtant qui provoquait des frissons le long de mon échine, s'étirant jusqu'à mon sexe, en passant par mon anus et le périnée. Son regard intense, empreint de passion, me dévorait tandis qu'il fixait mes poignets aux anneaux rivetés au mur à l'aide de mousquetons. Le son métallique des fermoirs sur les anneaux des bracelets résonna dans la pièce, me faisant frissonner de plaisir anticipé. Je sentis l'excitation monter d'un cran, à l'idée de devenir l'objet de ses désirs les plus intimes. Mon corps se tendait instinctivement, prêt à céder à ses moindres caprices, le jeu sur le point de commencer.
Il me saisit alors avec une fermeté douce et me contraint à garder le silence avec un bâillon-boule, son souffle chaud s’échouant sur ma cou. Sa voix basse et suave, comme un murmure intime, me fait frissonner : "Fais-moi confiance, sexy." Je le regarde avec une perplexité mêlée de désir, le pouls de mon cœur résonnant dans mes oreilles comme un tambourinement sourd. "C'est le mot-clé si tu veux tout arrêter," ajouta-t-il, sa voix caressant mes oreilles, un léger sourire malicieux illuminant son visage. Malgré l'angoisse qui commençait à poindre dans mes yeux, une excitation sexuelle immense envahit mon corps comme une vague de fond, me faisant perdre tous mes repères. Chaque fibre de ma peau tendue comme la peau d’un tambour.
Il rayonnait de fierté en me voyant ainsi attaché et offert, prêt à m'initier à un monde de luxure encore jamais exploré. Il s'arrête devant moi, son regard plongeant profondément dans le mien, assez longtemps pour me sentir intimidé. Pendant qu’il cherche à décrocher mon approbation à vivre une soirée qui promet d’être gravée dans nos mémoires à tout jamais, ses doigts experts massent mes tétons déjà durcis, les caressant avec une précision exquise avant de les pincer et de les tirer doucement, lentement. Chaque mouvement est calculé pour prolonger le plaisir, le sien et le mien. J'aurais voulu gémir, mais le bâillon-boule m'en empêchait, intensifiant encore davantage chaque sensation.
Je hoche la tête en signe d'acquiescement, ce qui lui arrache un sourire de vainqueur. Il prend délicatement mon menton entre ses doigts, son toucher ferme et langoureux envoyant des frissons le long de mon échine. « Tu verras, mon loup, tu me remercieras ! » murmura-t-il de sa voix mielleuse et pleine de promesses.
Il va chercher un ottoman qu'il déplace jusqu'à ce qu'il soit positionné sous moi, me forçant à monter dessus. Je me sens comme un super-héros, les bras tendus vers le bas, la tête bien haute vers le ciel. En réalité, mes chaînes ne me permettent pas de me placer autrement.
Andreia sait exactement ce qu'il fait. Dès que je suis en position, sa langue humide et experte se met à l'œuvre avec une précision diabolique. Il détache la coquille de mon jockstrap, révélant ma bite, en attente de ses caresses. Sans hésitation, il capture mon gland dégoulinant entre ses lèvres pulpeuses, ses yeux rivés aux miens, intensifiant chaque sensation. Mes jambes tremblent, la dopamine inondant mes veines, me laissant à la merci de ses talents.
Il saisit et masse mes testicules avec une douceur calculée tout en continuant à faire entrer et sortir ma verge de sa bouche experte. Ses lèvres et sa langue travaillent en harmonie, créant une sensation de ventouse qui me faisait chavirer. Il les tapote délicatement, son regard plongé dans le mien, cherchant la juste pression pour me soutirer un cri de douleur. Une douleur qui, paradoxalement, s'avère aussi excitante. Il y parvint, lisant ma réaction dans les plis de mon front et la fermeture de mes yeux, un long filet de salive ruisselant le long de la boule obstruant ma bouche qu'il récupère avec avidité avant de reprendre sa fellation avec une ardeur renouvelée, me propulsant aux confins de l'extase.
Mes geignements, étouffés par le bâillon, résonnent comme des pleurnicheries vulnérables, trahissant ma fragilité, mon point de fracture. Chaque son filtré amplifie mon sentiment d'humiliation, une sensation complexe qui se propage comme un poison délicieux. Ce sentiment devient le carburant de son désir, attisant en lui un brasier d'excitation sexuelle qui le pousse à redoubler d'efforts.
Il me propulse vers un précipice où plaisir et douleur s'entremêlent avec une délicatesse brutale qui m’affole, mes limites devenant un territoire qu'il explore avec une précision chirurgicale. L'abîme vers lequel il me pousse est ô combien délicieux - un vertige où la soumission devient une forme d'extase.
Andreia alterne avec une précision malicieuse entre des pauses, des séances de tapotages et de succion, testant méthodiquement mon seuil d'endurance. Ma résistance semble s'élever paradoxalement, alors que l'énergie de mes jambes s'éteint sous ses assauts sensuels. Je lutte, pliant les genoux pour ne pas céder, chaque muscle tremblant de tension.
Andreia ignore délibérément mes signes de fatigue, me laissant encaisser une symphonie de douleur et de jouissance, me poussant dans mes derniers retranchements. Par pitié, il m'autorise à poser les genoux sur l'ottoman, un geste de grâce presque impérial. J'expire profondément, savourant la satisfaction d'avoir survécu à son intense rituel et d'avoir mérité sa faveur.
Il me laisse souffler quelques instants, une courte trêve d’à peine deux minutes, avant de reprendre ses assauts avec une précision calculée. Toujours en érection, ses doigts experts me ligotèrent le pénis et les testicules, les entourant d'un lacet de cuir finement tressé, passé plusieurs fois avec une dextérité qui trahissait son expérience. Le lacet devint un anneau pelvien serré, contraignant et possessif.
Mon sexe est devenu couleur aubergine, tendu et gorgé de sang, mes testicules comprimées étroitement dans mon scrotum. Chaque nerf de mon corps vibre d'une sensation à la fois douloureuse et délicieusement intense. Malgré la contrainte, ou peut-être à cause d'elle, j'adore cette sensation de soumission totale.
Jambes écartelées, sexe joliment ligoté, je bave de plaisir, mes yeux rivés sur Andreia qui rivalise de créativité pour me faire naviguer à travers des montagnes russes de lubricité. Son corps viril, à quelques centimètres de moi, embrase mon esprit fragilisé. Je voudrais pouvoir le caresser, l'embrasser fougueusement, me coller à lui, sentir sa peau contre la mienne.
Mais cette impossibilité était précisément l'essence de mon plaisir. La contention devenait un art, une symphonie de désir et de frustration. Je me délectais de cette impuissance, transformant chaque impossibilité de toucher en une jouissance plus intense. Le plaisir mutait, se nourrissant de ma soumission, de ma capacité à endurer, à souffrir, à jouir dans cette limite étroite entre douleur et extase.
Andreia passe sa main sous mon pelvis, ses doigts experts explorant mon intimité. Mon corps se voûte instinctivement, lui offrant un accès total. Il en profite pour me préparer avec une délicatesse inattendue, vérifiant méticuleusement la souplesse de mon anus et la dilatation de mon sphincter. Des portions généreuses de lubrifiant coulent, me laissant pantois devant tant de précaution, surtout dans cet espace confiné entre mon corps et le mur.
Il me fait inhaler une bouffée de poppers, mes sens s'embrasant instantanément. Puis il me présente un godemiché dont la dimension me fait écarquiller les yeux - un instrument à la fois intimidant et prometteur. J'aurais voulu crier "Sexy !", mais avant même que je puisse formuler une pensée, Andreia commence sa progression.
Son gland force délicatement mon sphincter, m'envahissant par vagues successives. Une myriade d'émotions enivrantes me submerge - douleur, plaisir, soumission se mélangeant en une symphonie indescriptible, me transportant à la porte de l’extase. Andreia saisit fermement la base du dildo et m'invite à m'asseoir, me guidant pour que je descende lentement sur lui. Je laisse mes jambes glisser doucement, tandis qu'Andreia soutient l'intérieur de mes cuisses avec ses mains gantées de cuir. Le contact du cuir sur ma peau me fait frissonner, tout comme la sensation des centimètres du dildo qui disparaissent progressivement en moi.
Je m'arrête un instant, mais mon maître active le jouet, qui se met à vibrer, envoyant une onde érotique sublime à travers tout mon corps. Je bascule la tête en arrière, submergée par le plaisir. Mon partenaire, excité par l'effet que ses jeux ont sur moi, observe avec satisfaction son emprise. Il me demande de poursuivre ma descente. Je halète fortement, le regard suppliant, en lui demandant une pause, mais il refuse. Chaque centimètre supplémentaire du dildo en moi intensifie mon plaisir, mais aussi la douleur. Convaincue que le jouet est entièrement en moi, je m'arrête. Cependant, Andreia, qui ne partage pas mon avis, active la vibration du jouet, me propulsant de nouveau dans un tourbillon d’émotions éreintantes.
Je pleurniche, mon corps submergé par les ondes de jouissance mêlées de douleur. Mais peu à peu, mon orifice s'habitue à la sensation. Je parviens à me détendre, bien que mon pouls et ma respiration restent rapides, régulant les zones de plaisir. Andreia me fait enfouir le dernier centimètre, ma tête basculant sous l'effet des spasmes. Je le regarde ensuite se réjouir de mon exploit. Il devient alors doux et me cajole tendrement pour me féliciter.
Il me laisse en position un moment, ses mains caressant langoureusement mes cuisses affaiblies par l'écartement forcé. Chaque effleurement est une promesse de plaisir à venir, me plongeant dans un état de détente presque hypnotique. Dès que je suis suffisamment détendu, il se met à torturer mes tétons, les pinçant et les mordillant avec une précision diabolique. Chaque morsure, chaque pincement envoie des vagues de plaisir et de douleur à travers mon corps, me rendant fou, noyé dans un tumulte d’émotions fortes.
Tous mes sens sont sollicités à l'extrême, chaque fibre de mon être vibre d'une excitation insoutenable. Je couine sans interruption, mes gémissements étouffés par le bâillon, ce qui ne fait qu'exciter Andreia davantage.
Dans un ultime geste, il retire le bâillon-boule, me laissant émettre un guttural râle de satisfaction. L'air frais emplissant mes poumons est une bénédiction, chaque inspiration profonde me ramenant à la vie.
Andreia, au bord de l'abîme de l'extase, arrache la coquille de son pantalon de cuir moulant avec une brutalité contrôlée, dévoilant son magnifique sexe tendu. Son regard, encore enfiévré, trahissait une excitation animale, primitive, comme un prédateur traquant sa proie.
Il insinue son membre dans ma bouche avec une détermination absolue, agrippant ma tête de ses deux mains. Sa prise est possessive, une fermeté qui n'autorise aucune résistance, ne laissant place qu'à la soumission totale. Son gland, gorgé de sang et de désir, réagit instantanément à la douce chaleur invitante de ma bouche, chaque centimètre de sa peau vibrant d'une tension électrique. Il jouit avec une intensité brutale, m'enfonce profondément et me forçant à avaler sa queue charnue qui pulse par vagues puissantes. Chaque goutte de son nectar devenant un témoignage de son plaisir et de ma soumission absolue, un moment gravé à jamais dans nos chairs, nos mémoires. Des souvenirs impérissables de ma première soumission.
A suivre
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