L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 1756 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 8.7 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.8
- • L'ensemble des récits érotiques de MAITREDOMINO ont reçu un total de 5 352 110 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-03-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
Cette histoire de sexe a été affichée 3 495 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré
L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°396 -
Walter, le Majordome du Château du Marquis d’Evans vient de laisser l’accordeur s’occuper de réparer le somptueux piano à queue qui se trouve dans le petit salon bleu. En sortant, il repense au regard vicieux de ce dernier, connu également au sein de la communauté BDSM sous le nom de Maître Domisol, qui regardait avec excitation la lope-esclave fadiese MDE qui avait été remise entre ses mains perverses jusqu’à 19 heures. Le Majordome aurait bien voulu profiter du spectacle de cette lopette mise à disposition dont il y avait fort à prévoir qu’elle allait servir de vide-couilles et que ses orifices seraient utilisés comme il se doit, puisque la chienne-esclave du cheptel avait été, pour quelques heures de l’après-midi, généreusement offerte par le Châtelain au prestataire qui avait fait le déplacement depuis Lyon et ce en guise de remerciement supplémentaire pour son intervention rapide. Assurément, il s’agissait aussi d’une gratification indirecte pour le soumis efféminé qui ne demandait pas mieux, l’esclave fadiese MDE, pianiste doué, et qui venait souvent jouer au piano pendant de longues heures les airs favoris du Noble lorsque Ce dernier faisait courir sa plume magistrale sur le papier pour tant de divins récits D/s appréciés de tous. Mais, Walter sait que la journée est déjà bien avancée, qu’elle a été assez perturbée en début de matinée avec un déplorable incident dont il se serait bien passé. Il lui reste tant de choses à faire et il reprend donc la direction du Grand Hall non sans regrets et sans quelques idées lubriques qui lui tournent dans la tête, même s’il a déjà eu une bonne dose de plaisirs charnels et sexuels à se mettre « sous la dent », plus à proprement parlé on devrait dire « au bout de la queue ».
Le Majordome est bien décidé à faire le tour complet de la vaste bâtisse ancestrale, car il a prévenu tout le personnel et surtout tous les esclaves qu’il voulait que la demeure soit impeccable pour le retour du Châtelain annoncé pour le lendemain après-midi, qui est censé revenir au Château accompagné de plusieurs businessmen ou businesswomen avec lesquels IL est en négociation d’affaires depuis le début de la semaine. Le fidèle domestique sait très bien que lorsque son Patron se permet d’inviter chez lui des personnes avec qui il a des relations affairistes et essentiellement financières, et qui ne sont pas des relations plus intimes issues de la communauté BDSM, il tient à ce que tout se déroule à la perfection. Pour l’instant, Walter n’a pas encore reçu d’informations plus précises sur le nombre d’invités qu’il conviendra de recevoir et de loger, et il ne veut pas être pris au dépourvu au dernier moment. Il est donc à la recherche de Firmin qui a en charge aujourd’hui de surveiller l’entretien de l’intérieur du Château. Il se rappelle que le matin même, il lui avait précisé « Je veux que tout soit nickel et resplendissant pour le retour de Monsieur le Marquis demain. Je pense qu’IL sera déjà à juste titre très fâché par ce que nous avons eu à vivre ce matin. Il est donc primordial que Son merveilleux Château soit encore plus que jamais dans un état parfait. Veille à ce que tous les esclaves qui t’ont été affectés prennent un soin tout particulier à leurs tâches et n’hésite pas à user de la badine si nécessaire pour les faire accélérer. Tout le monde n’ira se reposer ou se coucher que lorsque toutes les pièces seront impeccablement propres jusque dans les moindres recoins ». Mais justement, il n’avait pas évoqué le fait qu’il fallait également prévoir de préparer des chambres d’invités.
Au détour, du grand couloir principal, Walter entend des bruits qui l’intriguent et il se dirige en toute hâte vers ce qu’il identifie comme des cris de réprimande aigus en se disant que décidemment rien ne lui serait épargné en cette journée qui a bien mal commencé. Il entre dans la Petite Bibliothèque et y découvre trois esclaves du cheptel, la chienne femelle AsterMDE et le chien-mâle e6934MDE qui s’affairent tous les deux à quatre pattes et se tenant debout devant eux la chienne-soumise Florès MDE qui, en levant les bras au ciel, vocifère avec une petite voix stridente et acérée sur celui qui est pourtant l’un de ses frères de soumission.
- Espèce d’abruti ! Ignoble imbécile !…. Tu ne pouvais pas faire plus attention, maladroit, stupide âne bâté !... Et puis zut, alors !... Tu ne te rends pas compte que je risque moi aussi d’être punie par ta faute si nous n’arrivons pas à réparer les dégâts de ta connerie, sans compter que je suis aussi trempée que le parquet. Triple idiot ! Vraiment pas dégourdi pour deux sous, les cabots mâles de ton espèce. Pas fichu de porter un seau rempli d’eau, sans le renverser !... Tu n’es qu’un lourdaud empoté, un petit con malhabile même pas bon à servir d’esclave ! C’est ta queue qui est encagée, pas les muscles de tes biceps ! Mais visiblement tu as dû perdre de ta force en perdant de ta virilité. Une vraie plaie de t’avoir soi-disant pour m’aider, tu parles d’une aide quand on me fourgue un « handicapé » incompétent et malhabile …
Walter est furieux et même très choqué de tout ce qu’il entend. Il choisit de prendre le temps d’analyser la situation et de voir jusqu’où l’effronterie va aller avant d’intervenir à bon escient. Et d’une voix encore plus tonitruante qui glace instantanément tout le monde d’effroi, à son tour, il intervient tout en se rapprochant de soumise Florès MDE qui ne l’avait pas encore entendu entrer bien trop occupée à « tempêter » sur les deux autres esclaves qui s’étaient sans tarder précipités à terre pour tenter d’éponger tant bien que mal l’eau du seau répandue sur le paquet. Soumise Florès MDE a visiblement totalement perdu son sang-froid et sa réserve de soumise habituelle, gesticulant dans tous les sens, presque comme si ses nerfs avaient lâchés.
- A cela est certain que tu vas être punie ! Minable chienne impertinente ! Mais ne va pas t’imaginer que ce serait par la faute d’un autre ! J’en ai assez vu et entendu pour savoir ce que je suis en droit de te reprocher personnellement.
Les deux esclaves déjà à quatre pattes se sont inclinés à terre en entendant la voix grave du Majordome qu’ils connaissent par cœur, tremblant à l’idée de ce qui va leur arriver lorsque Walter va constater que le parquet est carrément trempée et qu’il restera sûrement auréolé. Mais, c’est surtout l’esclave Florès MDE qui après avoir sursauté de surprise et de terreur, s’est immédiatement prosternée aux pieds du Majordome. Sous le coup de la peur et de la colère, elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle s’était mise à couiner d’une voix stridente, et cela si fort que Walter avait été en mesure de l’entendre, alors qu’elle se croyait à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes dans la pièce fermée, dont les murs d’époque sont très épais et aux étagères remplies de magnifiques livres qui sont également de nature à amortir les sons. Elle prend conscience en une fraction de seconde que sous l’effet de la panique qui l’a déstabilisée, elle a largement outrepassé la règle du silence qui lui est imposé comme à tous les esclaves.
C’est la chienne-soumise Florès MDE qui a en charge la décoration florale de l’ensemble de la grande demeure, ayant avant dans sa vie vanille été employée pendant plusieurs années chez un fleuriste après son CAP. Elle doit veiller à garnir les vases de fleurs fraîches en changeant les bouquets chaque fois que cela est nécessaire. A la pleine saison, Moïse, le jardinier et responsable des jardins du Château la fourni en fleurs régulièrement, mais en hiver, elle mélange fleurs du commerce et composition saisonnière faite de branchages et de feuillages de houx aux boules rouges par exemple. Elle veille aussi à arroser l’ensemble des bacs de plantes d’intérieur qu’elle entretien avec soin. A l’inverse des autres esclaves, elle reste nue dessous mais elle peut pendant le temps de son activité porter un tablier de protection de jardinier, qui est rempli de nombreuses poches, dans lesquelles elle glisse tous les petits accessoires dont elle a besoin pour ses décorations florales et pour l’entretien des plantes vertes, sécateur, vaporisateurs, liens divers, poudre spéciale pour les bouquets coupés, billes d’eau à mettre dans les vases, etc. Elle porte aussi des gants en toile de jardinier pour ne pas se piquer avec les épines et surtout avec les plantes cactacées, même si comme c’est le cas aussi pour tous les autres esclaves, Monsieur le Marquis d’Evans veille à ce qu’elle soit vaccinée contre le tétanos, il est préférable d’éviter du sang qui pourrait être contaminant pour les uns ou les autres, ou même une simple plaie qui pourrait s’infecter.
Pour l’aider dans sa fonction, lorsqu’il s’agit de faire le tour de toutes les pièces de l’immense Château, deux esclaves sont mis à sa disposition comme simples « porteurs ». Il y a le plus souvent un chien-mâle qui porte des seaux pour l’approvisionner dans chaque pièce en eau fraîche destinée à arroser les plantes et à renouveler l’eau des bouquets. Il est aussi chargé d’évacuer les anciennes eaux en décomposition des bouquets qui doivent être remplacées. A ses côtés, une soumise-femelle aide à porter les fleurs fraîches et le matériel qui sera nécessaire pour la remise en place des bouquets. Vu la taille du Château, il y a beaucoup de pièces à fleurir qui sont trop loin de l’office pour pouvoir organiser le travail de décoration florale dans un endroit adapté, et soumise Florès MDE doit donc se débrouiller de travailler in situ en prenant toutes les précautions nécessaires pour protéger les anciens parquets et les meubles de très haute qualité qui garnissent la somptueuse demeure. Elle est donc minutieuse dans ses fonctions particulières et jusqu’à ce jour, il n’y avait eu aucun incident à déplorer, ce qu’elle craint à chaque fois, surtout lorsqu’elle est chargé de garnir en fleurs des vases dont elle connait la préciosité, tels que les deux vases rouleaux en porcelaine, bleu poudré et décor or, (Dynastie Qing, XVIIIe siècle) qui ont été ramenés directement de Chine par un des ancêtres de Monsieur le Marquis d’Evans en 1842 et qui se trouvent sur la commode du petit salon bleu. Là, elle était en train de garnir le vase en cristal de Daum « Oiseaux de Paradis » qui orne la console de la Petite Bibliothèque. Une des dernières acquisitions du Châtelain qui a été fasciné par la beauté de cette pièce rare, qui bien que de fabrication récente mais de grand luxe, n’en coutait pas moins de 20 000 €. C’est dire si soumise Florès MDE se doit de faire attention lorsqu’elle intervient, ne pouvant même pas imaginer dans sa tête qu’elle pourrait être responsable d’avoir brisé un objet précieux dont le coût représente pour elle des mois, voire des années, de son ancien salaire.
Walter interrompt un silence pesant qu’il a volontairement laissé s’installer, en commençant par fustiger de sa cravache le postérieur de soumise Florès MDE qui a bien du mal à rester prosternée car le tablier rempli d’objets divers dans les poches la gêne pour se courber. Mais elle n’ose rien dire, sentant bien que cela serait du plus mauvais effet. Le Majordome d’une voix lourde et percutante, qui a elle seule serait capable de faire se courber le moindre esclave du cheptel, continue :
- Pour commencer, j’exige des explications. Que s’est-il passé ? Mais ce n’est pas à cette chienne-fleuriste à grande gueule que je m’adresse, son tour viendra et on verra si elle continue à piailler aussi fort, surtout que je suis bien décidé à ce que ses fesses se souviennent pendant plusieurs jours de ma visite impromptue ! C’est donc à vous que je parle, AsterMDE et e6934MDE, lequel des deux va pouvoir me répondre ?….. Et me répondre sur le champ !
C’est le chien-mâle qui tout en gardant la tête baissée presque à terre, agenouillé dans ce qu’il reste de la flaque d’eau qui n’a pas encore été finie d’éponger, prend la parole timidement, mais déjà prêt à assumer les conséquences de sa maladresse pouvant difficilement y échapper au demeurant.
- Monsieur Walter, c’est à moi de Vous répondre, je pense. Soumise AsterMDE n’est pas responsable de cet incident, bien au contraire, elle s’est précipité pour m’aider à en réparer au plus vite les dégâts. Je portais le seau d’eau pour soumise Florès MDE qui est en train de commencer à refaire les bouquets pour le retour au Château demain du Maître Vénéré. Mes doigts ont glissé malencontreusement sur l’anse humide. Le seau m’a échappé des mains et il s’est renversé. Je n’ai aucune excuse valable pour ma défense et je sais que je suis fautif de ma maladresse et de toutes les conséquences qui en résulteront. Permettez-moi cependant, je vous prie, de terminer d’éponger le parquet au plus vite pour éviter qu’une auréole ne se forme et que Monsieur le Marquis d’Evans ne soit encore plus fâché à mon encontre qu’il ne le sera lorsqu’IL apprendra ma gaucherie.
- Espèce de maladroit cabot ! Ne pouvais-tu pas faire attention lorsque tu portais ce seau pour une fois que tu pouvais te déplacer comme un homme et non à quatre pattes comme un chien-esclave. Ne sais-tu pas combien Monsieur le Marquis d’Evans tiens à préserver en état ces parquets légendaires, multi-centenaires et faut-il le rappeler, ont été foulés par le célèbre Marquis de Sade en personne lorsqu’il était arrivé au Château de la Noble famille des Evans en ayant quitté le Donjon de Vincennes en 1784. (NDLA : lire Les Origines de la Saga) Quant à savoir ce que je te permets ou pas de faire, sache minable vermine, que je n’ai pas besoin de « T E S » conseils ! Pour qui tu te prends, insolent ver de terre juste bon à ramper, je rajouterai cela à ta punition. C’est moi en l’absence du Maître qui « E X I G E » que tu te grouilles d’éponger en tout premier ta balourdise inimaginable. J’aviserai par la suite pour ta punition et elle sera à la hauteur de ta faute pour te servir de leçon. Crois-moi, je ne pense pas que tu auras une autre fois l’envie de lâcher un seau d’eau entre les murs de ce Château, parce que tu te rappelleras de ce que tu vas devoir endurer. Cela veut dire quoi « ma gaucherie » tu te prends pour un académicien à utiliser de grands mots, et encore mieux « mes doigts ont glissé malencontreusement » ! Je peux t’assurer que les miens de doigts vont agir sans glisser et sûrement pas malencontreusement.
Immédiatement, l’esclave e6934MDE honteux, mais troublé de se sentir ainsi remis à sa place, reprend son éponge végétale et récupère le maximum d’eau sur le sol qu’il rejette dans le seau.
- Vous les deux chiennes, vous vous y mettez aussi sans attendre, chaque minute compte. Ne croyez pas que je vais faire une déclaration de dégâts des eaux à l’assurance pour ce genre d’incident qui, s’il n’est pas volontaire, en est tout autant inexcusable. Je file jusque dans le Grand Hall, vous avez intérêt qu’à mon retour tout cela soit déjà asséché et nettoyé au mieux. Et quand à toi la soi-disant « fleuriste de service » qui fait dans le « romantisme floral », n’oublie pas que tu n’es qu’une esclave MDE comme les autres, pas le moins du monde privilégiée, alors tu m’enlèves pour l’instant ton tablier de protection pour te mettre nue et à quatre pattes dans la flaque à éponger et fais attention de ne pas lambiner également car je ne suis pas d’humeur à plaisanter, aujourd’hui en particulier…
(A suivre…)
Walter, le Majordome du Château du Marquis d’Evans vient de laisser l’accordeur s’occuper de réparer le somptueux piano à queue qui se trouve dans le petit salon bleu. En sortant, il repense au regard vicieux de ce dernier, connu également au sein de la communauté BDSM sous le nom de Maître Domisol, qui regardait avec excitation la lope-esclave fadiese MDE qui avait été remise entre ses mains perverses jusqu’à 19 heures. Le Majordome aurait bien voulu profiter du spectacle de cette lopette mise à disposition dont il y avait fort à prévoir qu’elle allait servir de vide-couilles et que ses orifices seraient utilisés comme il se doit, puisque la chienne-esclave du cheptel avait été, pour quelques heures de l’après-midi, généreusement offerte par le Châtelain au prestataire qui avait fait le déplacement depuis Lyon et ce en guise de remerciement supplémentaire pour son intervention rapide. Assurément, il s’agissait aussi d’une gratification indirecte pour le soumis efféminé qui ne demandait pas mieux, l’esclave fadiese MDE, pianiste doué, et qui venait souvent jouer au piano pendant de longues heures les airs favoris du Noble lorsque Ce dernier faisait courir sa plume magistrale sur le papier pour tant de divins récits D/s appréciés de tous. Mais, Walter sait que la journée est déjà bien avancée, qu’elle a été assez perturbée en début de matinée avec un déplorable incident dont il se serait bien passé. Il lui reste tant de choses à faire et il reprend donc la direction du Grand Hall non sans regrets et sans quelques idées lubriques qui lui tournent dans la tête, même s’il a déjà eu une bonne dose de plaisirs charnels et sexuels à se mettre « sous la dent », plus à proprement parlé on devrait dire « au bout de la queue ».
Le Majordome est bien décidé à faire le tour complet de la vaste bâtisse ancestrale, car il a prévenu tout le personnel et surtout tous les esclaves qu’il voulait que la demeure soit impeccable pour le retour du Châtelain annoncé pour le lendemain après-midi, qui est censé revenir au Château accompagné de plusieurs businessmen ou businesswomen avec lesquels IL est en négociation d’affaires depuis le début de la semaine. Le fidèle domestique sait très bien que lorsque son Patron se permet d’inviter chez lui des personnes avec qui il a des relations affairistes et essentiellement financières, et qui ne sont pas des relations plus intimes issues de la communauté BDSM, il tient à ce que tout se déroule à la perfection. Pour l’instant, Walter n’a pas encore reçu d’informations plus précises sur le nombre d’invités qu’il conviendra de recevoir et de loger, et il ne veut pas être pris au dépourvu au dernier moment. Il est donc à la recherche de Firmin qui a en charge aujourd’hui de surveiller l’entretien de l’intérieur du Château. Il se rappelle que le matin même, il lui avait précisé « Je veux que tout soit nickel et resplendissant pour le retour de Monsieur le Marquis demain. Je pense qu’IL sera déjà à juste titre très fâché par ce que nous avons eu à vivre ce matin. Il est donc primordial que Son merveilleux Château soit encore plus que jamais dans un état parfait. Veille à ce que tous les esclaves qui t’ont été affectés prennent un soin tout particulier à leurs tâches et n’hésite pas à user de la badine si nécessaire pour les faire accélérer. Tout le monde n’ira se reposer ou se coucher que lorsque toutes les pièces seront impeccablement propres jusque dans les moindres recoins ». Mais justement, il n’avait pas évoqué le fait qu’il fallait également prévoir de préparer des chambres d’invités.
Au détour, du grand couloir principal, Walter entend des bruits qui l’intriguent et il se dirige en toute hâte vers ce qu’il identifie comme des cris de réprimande aigus en se disant que décidemment rien ne lui serait épargné en cette journée qui a bien mal commencé. Il entre dans la Petite Bibliothèque et y découvre trois esclaves du cheptel, la chienne femelle AsterMDE et le chien-mâle e6934MDE qui s’affairent tous les deux à quatre pattes et se tenant debout devant eux la chienne-soumise Florès MDE qui, en levant les bras au ciel, vocifère avec une petite voix stridente et acérée sur celui qui est pourtant l’un de ses frères de soumission.
- Espèce d’abruti ! Ignoble imbécile !…. Tu ne pouvais pas faire plus attention, maladroit, stupide âne bâté !... Et puis zut, alors !... Tu ne te rends pas compte que je risque moi aussi d’être punie par ta faute si nous n’arrivons pas à réparer les dégâts de ta connerie, sans compter que je suis aussi trempée que le parquet. Triple idiot ! Vraiment pas dégourdi pour deux sous, les cabots mâles de ton espèce. Pas fichu de porter un seau rempli d’eau, sans le renverser !... Tu n’es qu’un lourdaud empoté, un petit con malhabile même pas bon à servir d’esclave ! C’est ta queue qui est encagée, pas les muscles de tes biceps ! Mais visiblement tu as dû perdre de ta force en perdant de ta virilité. Une vraie plaie de t’avoir soi-disant pour m’aider, tu parles d’une aide quand on me fourgue un « handicapé » incompétent et malhabile …
Walter est furieux et même très choqué de tout ce qu’il entend. Il choisit de prendre le temps d’analyser la situation et de voir jusqu’où l’effronterie va aller avant d’intervenir à bon escient. Et d’une voix encore plus tonitruante qui glace instantanément tout le monde d’effroi, à son tour, il intervient tout en se rapprochant de soumise Florès MDE qui ne l’avait pas encore entendu entrer bien trop occupée à « tempêter » sur les deux autres esclaves qui s’étaient sans tarder précipités à terre pour tenter d’éponger tant bien que mal l’eau du seau répandue sur le paquet. Soumise Florès MDE a visiblement totalement perdu son sang-froid et sa réserve de soumise habituelle, gesticulant dans tous les sens, presque comme si ses nerfs avaient lâchés.
- A cela est certain que tu vas être punie ! Minable chienne impertinente ! Mais ne va pas t’imaginer que ce serait par la faute d’un autre ! J’en ai assez vu et entendu pour savoir ce que je suis en droit de te reprocher personnellement.
Les deux esclaves déjà à quatre pattes se sont inclinés à terre en entendant la voix grave du Majordome qu’ils connaissent par cœur, tremblant à l’idée de ce qui va leur arriver lorsque Walter va constater que le parquet est carrément trempée et qu’il restera sûrement auréolé. Mais, c’est surtout l’esclave Florès MDE qui après avoir sursauté de surprise et de terreur, s’est immédiatement prosternée aux pieds du Majordome. Sous le coup de la peur et de la colère, elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle s’était mise à couiner d’une voix stridente, et cela si fort que Walter avait été en mesure de l’entendre, alors qu’elle se croyait à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes dans la pièce fermée, dont les murs d’époque sont très épais et aux étagères remplies de magnifiques livres qui sont également de nature à amortir les sons. Elle prend conscience en une fraction de seconde que sous l’effet de la panique qui l’a déstabilisée, elle a largement outrepassé la règle du silence qui lui est imposé comme à tous les esclaves.
C’est la chienne-soumise Florès MDE qui a en charge la décoration florale de l’ensemble de la grande demeure, ayant avant dans sa vie vanille été employée pendant plusieurs années chez un fleuriste après son CAP. Elle doit veiller à garnir les vases de fleurs fraîches en changeant les bouquets chaque fois que cela est nécessaire. A la pleine saison, Moïse, le jardinier et responsable des jardins du Château la fourni en fleurs régulièrement, mais en hiver, elle mélange fleurs du commerce et composition saisonnière faite de branchages et de feuillages de houx aux boules rouges par exemple. Elle veille aussi à arroser l’ensemble des bacs de plantes d’intérieur qu’elle entretien avec soin. A l’inverse des autres esclaves, elle reste nue dessous mais elle peut pendant le temps de son activité porter un tablier de protection de jardinier, qui est rempli de nombreuses poches, dans lesquelles elle glisse tous les petits accessoires dont elle a besoin pour ses décorations florales et pour l’entretien des plantes vertes, sécateur, vaporisateurs, liens divers, poudre spéciale pour les bouquets coupés, billes d’eau à mettre dans les vases, etc. Elle porte aussi des gants en toile de jardinier pour ne pas se piquer avec les épines et surtout avec les plantes cactacées, même si comme c’est le cas aussi pour tous les autres esclaves, Monsieur le Marquis d’Evans veille à ce qu’elle soit vaccinée contre le tétanos, il est préférable d’éviter du sang qui pourrait être contaminant pour les uns ou les autres, ou même une simple plaie qui pourrait s’infecter.
Pour l’aider dans sa fonction, lorsqu’il s’agit de faire le tour de toutes les pièces de l’immense Château, deux esclaves sont mis à sa disposition comme simples « porteurs ». Il y a le plus souvent un chien-mâle qui porte des seaux pour l’approvisionner dans chaque pièce en eau fraîche destinée à arroser les plantes et à renouveler l’eau des bouquets. Il est aussi chargé d’évacuer les anciennes eaux en décomposition des bouquets qui doivent être remplacées. A ses côtés, une soumise-femelle aide à porter les fleurs fraîches et le matériel qui sera nécessaire pour la remise en place des bouquets. Vu la taille du Château, il y a beaucoup de pièces à fleurir qui sont trop loin de l’office pour pouvoir organiser le travail de décoration florale dans un endroit adapté, et soumise Florès MDE doit donc se débrouiller de travailler in situ en prenant toutes les précautions nécessaires pour protéger les anciens parquets et les meubles de très haute qualité qui garnissent la somptueuse demeure. Elle est donc minutieuse dans ses fonctions particulières et jusqu’à ce jour, il n’y avait eu aucun incident à déplorer, ce qu’elle craint à chaque fois, surtout lorsqu’elle est chargé de garnir en fleurs des vases dont elle connait la préciosité, tels que les deux vases rouleaux en porcelaine, bleu poudré et décor or, (Dynastie Qing, XVIIIe siècle) qui ont été ramenés directement de Chine par un des ancêtres de Monsieur le Marquis d’Evans en 1842 et qui se trouvent sur la commode du petit salon bleu. Là, elle était en train de garnir le vase en cristal de Daum « Oiseaux de Paradis » qui orne la console de la Petite Bibliothèque. Une des dernières acquisitions du Châtelain qui a été fasciné par la beauté de cette pièce rare, qui bien que de fabrication récente mais de grand luxe, n’en coutait pas moins de 20 000 €. C’est dire si soumise Florès MDE se doit de faire attention lorsqu’elle intervient, ne pouvant même pas imaginer dans sa tête qu’elle pourrait être responsable d’avoir brisé un objet précieux dont le coût représente pour elle des mois, voire des années, de son ancien salaire.
Walter interrompt un silence pesant qu’il a volontairement laissé s’installer, en commençant par fustiger de sa cravache le postérieur de soumise Florès MDE qui a bien du mal à rester prosternée car le tablier rempli d’objets divers dans les poches la gêne pour se courber. Mais elle n’ose rien dire, sentant bien que cela serait du plus mauvais effet. Le Majordome d’une voix lourde et percutante, qui a elle seule serait capable de faire se courber le moindre esclave du cheptel, continue :
- Pour commencer, j’exige des explications. Que s’est-il passé ? Mais ce n’est pas à cette chienne-fleuriste à grande gueule que je m’adresse, son tour viendra et on verra si elle continue à piailler aussi fort, surtout que je suis bien décidé à ce que ses fesses se souviennent pendant plusieurs jours de ma visite impromptue ! C’est donc à vous que je parle, AsterMDE et e6934MDE, lequel des deux va pouvoir me répondre ?….. Et me répondre sur le champ !
C’est le chien-mâle qui tout en gardant la tête baissée presque à terre, agenouillé dans ce qu’il reste de la flaque d’eau qui n’a pas encore été finie d’éponger, prend la parole timidement, mais déjà prêt à assumer les conséquences de sa maladresse pouvant difficilement y échapper au demeurant.
- Monsieur Walter, c’est à moi de Vous répondre, je pense. Soumise AsterMDE n’est pas responsable de cet incident, bien au contraire, elle s’est précipité pour m’aider à en réparer au plus vite les dégâts. Je portais le seau d’eau pour soumise Florès MDE qui est en train de commencer à refaire les bouquets pour le retour au Château demain du Maître Vénéré. Mes doigts ont glissé malencontreusement sur l’anse humide. Le seau m’a échappé des mains et il s’est renversé. Je n’ai aucune excuse valable pour ma défense et je sais que je suis fautif de ma maladresse et de toutes les conséquences qui en résulteront. Permettez-moi cependant, je vous prie, de terminer d’éponger le parquet au plus vite pour éviter qu’une auréole ne se forme et que Monsieur le Marquis d’Evans ne soit encore plus fâché à mon encontre qu’il ne le sera lorsqu’IL apprendra ma gaucherie.
- Espèce de maladroit cabot ! Ne pouvais-tu pas faire attention lorsque tu portais ce seau pour une fois que tu pouvais te déplacer comme un homme et non à quatre pattes comme un chien-esclave. Ne sais-tu pas combien Monsieur le Marquis d’Evans tiens à préserver en état ces parquets légendaires, multi-centenaires et faut-il le rappeler, ont été foulés par le célèbre Marquis de Sade en personne lorsqu’il était arrivé au Château de la Noble famille des Evans en ayant quitté le Donjon de Vincennes en 1784. (NDLA : lire Les Origines de la Saga) Quant à savoir ce que je te permets ou pas de faire, sache minable vermine, que je n’ai pas besoin de « T E S » conseils ! Pour qui tu te prends, insolent ver de terre juste bon à ramper, je rajouterai cela à ta punition. C’est moi en l’absence du Maître qui « E X I G E » que tu te grouilles d’éponger en tout premier ta balourdise inimaginable. J’aviserai par la suite pour ta punition et elle sera à la hauteur de ta faute pour te servir de leçon. Crois-moi, je ne pense pas que tu auras une autre fois l’envie de lâcher un seau d’eau entre les murs de ce Château, parce que tu te rappelleras de ce que tu vas devoir endurer. Cela veut dire quoi « ma gaucherie » tu te prends pour un académicien à utiliser de grands mots, et encore mieux « mes doigts ont glissé malencontreusement » ! Je peux t’assurer que les miens de doigts vont agir sans glisser et sûrement pas malencontreusement.
Immédiatement, l’esclave e6934MDE honteux, mais troublé de se sentir ainsi remis à sa place, reprend son éponge végétale et récupère le maximum d’eau sur le sol qu’il rejette dans le seau.
- Vous les deux chiennes, vous vous y mettez aussi sans attendre, chaque minute compte. Ne croyez pas que je vais faire une déclaration de dégâts des eaux à l’assurance pour ce genre d’incident qui, s’il n’est pas volontaire, en est tout autant inexcusable. Je file jusque dans le Grand Hall, vous avez intérêt qu’à mon retour tout cela soit déjà asséché et nettoyé au mieux. Et quand à toi la soi-disant « fleuriste de service » qui fait dans le « romantisme floral », n’oublie pas que tu n’es qu’une esclave MDE comme les autres, pas le moins du monde privilégiée, alors tu m’enlèves pour l’instant ton tablier de protection pour te mettre nue et à quatre pattes dans la flaque à éponger et fais attention de ne pas lambiner également car je ne suis pas d’humeur à plaisanter, aujourd’hui en particulier…
(A suivre…)
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par MAITREDOMINO
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...