L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-07-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré
L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°457 -
L’histoire de Thaïs et du Maître Vénéré - Chapitre N°55 -Le Marquis d’Evans vient d’annoncer à son esclave la nature de la suite de la punition qu’IL entend lui imposer. Il s’agit de 9 coups de fouet, ce qui pourrait paraître quantité négligeable pour des soumis dressés de longue date et accoutumés à supporter bien plus ou encore des adeptes masochistes capable d’apprécier ce genre de pratiques hautement cinglantes. Mais pour l’esclave-femelle cela reste une première, la découverte de sensations dont elle ignore l’intensité et la douleur afférente. Thaïs MDE vient de confirmer son consentement et même de supplier le Maître Vénéré de bien vouloir daigner la punir de la manière qu’IL a imposée, estimant au fond d’elle que la décision du Dominant est plus que juste et que la sanction est méritée pour la soumise-associée défaillante qu’elle a été, tant le matin en ne répondant pas correctement, que quelques minutes plus tôt ne pouvant même pas se rappeler des bonnes réponses pourtant énoncées en tout début de journée.
Cependant, au fond d’elle, la soumise est inquiète, peu rassurée sur ses propres capacités physiques et psychiques à pouvoir endurer la morsure du fouet, d’autant plus que le Marquis d’Evans l’a informé qu’IL ne l’attachera pas pendant tout le temps que durera la fustigation. Elle aurait pourtant bien aimé pouvoir être contrainte par des liens l’empêchant de se mouvoir, n’ayant plus qu’à éprouver dans son corps et dans sa tête la dureté de la sanction sans pouvoir s’y soustraire, car elle pense que cela lui aurait demandé moins d’efforts de volonté sur elle-même que de vouloir se contraindre à tout supporter jusqu’au bout sans bouger et sans faire de gestes réactifs pour se dérober à l’impact des coups. Mais Thaïs MDE sait qu’il s’agit avant tout d’une punition et non pas d’une partie de plaisirs SM à découvrir. Elle est prête en bonne soumise docile à se plier aux exigences du Maître Vénéré pour rentrer en grâce et pouvoir enfin venir à Ses pieds implorer Son Divin pardon. Elle voudrait tant ne pas décevoir le Dominant et ne pas risquer de le mécontenter encore plus de la journée, car elle craint toujours qu’IL ne se résigne à la répudier s’IL constate qu’elle n’est pas digne de mériter de conserver une place à ses pieds ou s’IL estime qu’elle n’a pas les capacités de pouvoir devenir une bonne soumise obéissante et aussi endurante dans les pratiques D/s.
Pour autant, l’esclave-soumise malgré ses craintes et ses appréhensions est aussi terriblement excitée à l’idée de ce qui va lui arriver, que d’une certaine manière elle attendait et espérait même. C’est une vérité première qu’elle ne peut pas se cacher à elle-même en toute honnêteté, bien que cela la terrifie et la bouleverse rien que d’y penser. Du fouet, elle en avait rêvé souvent déjà enfant ou adolescente, lorsqu’elle voyait des films, surtout les péplums romains qui grouillent d’esclaves battus ou fouettés, avec ou sans raison, pour le plaisir ou par châtiment, car les droits authentiques des Maîtres de l’antiquité sur leurs esclaves, considérés comme biens valant parfois moins que du bétail, étaient absolus et sans limite. Ceci est très loin de la norme de la saine D/s actuelle, respectueuse et sécuritaire, veillant au bien-être partagé des Dominant(e)s comme des dominé(e)s, nonobstant le vocabulaire servile qui est resté et est utilisé dans la communauté BDSM pour le poids que cette terminologie impacte sur le cérébral de C/chacun(e).
Et même si plus jeune, elle savait qu’elle n’avait sous les yeux que des acteurs ou actrices volontaires qui simulaient les scènes pour des tournages réalisés en toute sécurité sans le moindre impact réel, cela produisait toujours sur elle des ressentis excitants qui parcouraient son corps, son bas-ventre et aussi son dos qui frémissait à chaque claquement de fouet qu’elle apercevait sur l’écran, comme si elle-même en avait été la destinataire, même si elle savait bien que la douleur physique réelle devait être bien pire que tout ce qu’elle pouvait imaginer par le simple fait de la pensée. Elle se forçait à veiller à ne pas mélanger le fantasme et le ressenti induit avec la réalité des faits tels qu’ils avaient dû exister dans ces temps anciens, qui n’étaient que transposés à l’écran, parfois même largement déformés par une vision américanisée des films à grand spectacle ou une autre représentation plus italianisée pour les péplums « spaghetti » de qualité médiocre qui arrivaient en chaîne des productions cinématographiques italiennes. Mais c’était plus fort qu’elle, et elle devait bien admettre que depuis son plus jeune âge ces scènes avec des esclaves fustigés ou simplement contraints à la plus grande servilité sous peine de châtiment la troublaient et l’excitaient. Elle se les repassait en boucle dans son cerveau pendant très longtemps, s’inventant alors de nombreux scénarios dans lesquels elle y prenait une part active, ce qui constituait son petit jardin secret dont elle ne parlait à personne mais qui venait souvent animer ses plaisirs solitaires. A cette époque, l’enfant-adolescent ne savait pas encore l’existence du mot BDSM et n’imaginait même pas que d’autres femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, pouvaient penser comme elles.
Bien plus tard, à l’âge de 18 ans, elle avait pu aller voir le film « Histoire d’O », puis avait lu le livre, ce qui lui avait permis de mettre des mots et d’autres images plus contemporaines et plus érotisées sur ce qu’elle pensait et ressentait au fond de son âme depuis toujours, sur ce qu’elle aurait bien aimé pouvoir vivre dans la réalité dans une vraie soumission magnifiée par le don de soi, mais qui lui semblait ne devoir faire partie que de ses fantasmes secrets de soumission et non d’une réelle possibilité dans son parcours de vie qui en était bien éloigné. C’est d’ailleurs aux passages de ce film que la soumise se met à repenser intensément tandis que le Marquis d’Evans vient de s’éloigner quelques instants, se rappelant combien elle avait désiré au fond de son âme pouvoir être l’ « O » de Celui qui saurait déceler en elle ses désirs cachés et lui faire découvrir les joies de la servilité et de l’abandon total entre les mains de Celui qu’elle pourrait reconnaître comme Maître Vénéré. Elle avait si souvent imaginé que par Vénération et par Adoration, elle aurait eu une force intérieure décuplée et la capacité de tout supporter, car la soumission désirée intensément l’aurait totalement transformée, transcendée et sublimée.
Pour autant maintenant mise au pied du mur, Thaïs MDE en vient à douter d’elle, non pas de sa volonté à être une soumise MDE très dévouée, pas plus que de sa confiance totale dans le Maître auquel elle appartient, mais de ses propres capacités se trouvant toujours si fragile, si novice encore et tellement imparfaite. Elle se rappelle que Le Marquis d’Evans lui a déjà fait comprendre que douter d’elle dans sa progression sur le chemin de la soumission, c’est d’une certaine manière comme d’en arriver à douter du Maître Vénéré, puisque Ce dernier sait ce qu’IL fait et en qui IL a daigné placer Sa confiance et Sa Dominance. En tant que Maître D/s confirmé depuis des années et reconnu par ses pairs pour Son savoir-faire dans la Maîtrise et Sa sagesse dans les relations humaines, IL sait parfaitement ce qu’IL peut exiger de chacun(e) et ce qu’IL peut également imposer au moindre de ses soumis/soumises MDE qu’IL connaît parfaitement, le/la forçant parfois à se dépasser, mais progressivement en évoluant par étapes et sans jamais aller au-delà de ce qui est du possible réalisable de chacun(e) à un instant T. C’est même Le Marquis d’Evans en personne qui vient de lui annoncer quelques minutes plus tôt avant de s’éloigner « Ma chienne-esclave qui attend d’être châtiée, tu vas maintenant connaître quelque chose de nouveau pour toi, que je réservais pour la bonne circonstance, lorsque je te sentirai plus capable de pouvoir accepter et supporter des sensations plus intenses ».
La soumise essaye donc de se rassurer en se disant qu’elle doit se fier uniquement à ce qu’elle vient d’entendre et à sa confiance absolue dans le Maître Vénéré, mais son esprit bien plus indiscipliné que sa volonté est toujours en proie à des pensées contradictoires parasites, car ce temps d’attente où rien ne se passe et où elle est livrée à elle-même et à ses tourments intérieurs est une épreuve de plus dans le déroulement de sa pénitence et dans le but poursuivi par Le Marquis d’Evans, même si sur le moment, elle n’en a pas conscience. Elle voudrait déjà que la punition soit terminée et qu’elle soit enfin rassurée sur le fait qu’elle a su rester digne en supportant docilement les 9 coups de fouets. D’un autre côté, elle voudrait aussi pouvoir vivre et savourer pleinement ce moment qu’elle a attendu, consciemment ou inconsciemment pratiquement espéré. Elle essaye de se réconforter en se disant que dans son malheur ou son bonheur - elle ne saurait même plus dire quel est le terme approprié - 9 est un petit chiffre, que cela devrait pouvoir rester physiquement supportable pour une toute première fois et que le fouet ne doit pas être bien pire que d’autres instruments D/s cinglants qui ont déjà marqué son corps à de nombreuses reprises depuis le début de son dressage.
Difficile de ne pas réfléchir quand il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre ainsi dans l’expectative de l’inconnu. La soumise en vient à penser que son postérieur est déjà relativement marqué tant par la cravache que par les coups de canne précédents, qu’il lui semble terriblement brûlant, presque à vif. Elle se doute que tout nouvel impact viendra réveiller les meurtrissures d’avant. C’est donc dans ce mélange d’appréhension et d’excitation qu’elle attend le retour du Maître et la suite de la sanction, essayant de se concentrer pour se donner du courage et de la contenance sur ce frisson qui lui parcourt le corps de l’intérieur dont elle ne pourrait dire s’il est glacé ou brûlant car il lui semble les deux à la fois. Bouleversée tout autant qu’excitée, elle a les jambes chancelantes d’une part mais son bas-ventre échauffé de l’intérieur qui suinte. Après quelques petites minutes qui ont paru comme une éternité pour Thaïs MDE, le Marquis d’Evans revient à nouveau dans la pièce tenant dans ses mains un fouet single tail qui se termine par un manche recouvert de cuir.
- Ma chienne, je n’ai plus beaucoup de temps devant moi, car je dois rentrer en réunion avec mes deux interlocuteurs professionnels dans quelques minutes. Pas question cependant de différer ce que je t’ai promis. Une punition méritée est due jusqu’au bout. Heureusement pour moi, je n’ai pas 50 coups ou plus à dispenser ! J’aurai fini par avoir mal au bras et ce n’est pas le jour, car je dois me concentrer à mes affaires avant tout.
La soumise écoute sans rien dire Le Maître Vénéré qui parle pour lui et de son seul point vu, oubliant presque (ou faisant semblant d’oublier plus exactement pour mettre un peu plus de mordant cérébral dans ce qui reste une punition) que c’est elle qui va recevoir les coups qui doivent être largement plus douloureux pour celui qui est du côté de la lanière que pour celui qui tient le manche et fait claquer le fouet. Le Marquis d’Evans attrape l’anneau qui pend au collier de Thaïs MDE et l’entraine dans une partie de la pièce spacieuse et libre de tous meubles et accessoires à l’exception d’une chaîne à gros maillons en métal qui pend du plafond et se termine par une large poignée circulaire.
- Les mains en l’air, tu pourras t’agripper à cet anneau. Comme je te l’ai précisé, je ne t’attacherai pas pour te forcer à supporter la punition acceptée de ton plein gré. Tâche cependant de ne pas bouger pendant toute la correction si tu ne veux pas avoir des marques sur le corps à un autre endroit que celui que je viserai. Tu peux crier ou pleurer si tu en as envie, les murs de cette pièce sont insonorisés, donc aucun risque de déranger ceux qui travaillent à l’étage dans les bureaux voisins. Tâche cependant de ne pas trop m’échauffer les oreilles, pour ne pas me faire regretter de t’avoir autorisé à geindre pour cette toute première fois, ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite, car tu devras apprendre à supporter en silence si tel est Mon bon plaisir. Comme à l’habitude puisque tu n’es pas bâillonnée, tu compteras les coups à haute voix en rajoutant « Merci Maître Vénéré » à chaque fois. Après le 9ème, tu auras droit de venir Me remercier à mes pieds et implorer Mon pardon. Mais, il y a juste quelque chose dont je veux m’assurer avant de commencer.
Thaïs MDE s’est positionnée suivant les exigences du Maître. Elle s’est agrippée de toutes ses forces au cercle de métal et elle a fermé les yeux en plissant les paupières, se demandant comment elle va faire pour tenir bon sans lâcher l’anneau qui pend au dessus de sa tête, craignant les gestes reflexes de son corps sous l’effet de la douleur cuisante. Le Marquis d’Evans glisse sa main gauche dans la chatte de son esclave, qui est trempée de cyprine onctueuse. IL s’amuse à lui caresser son bouton d’amour la faisant frissonner et renforçant son excitation, tandis que de l’autre main, IL fait glisser la lanière de cuir sur le dos et les fesses de l’esclave, un premier contact avec l’instrument bien plus sensuel et excitant que cruel et cinglant.
- Et bien, Ma chienne en chaleur, on dirait que tu es plus que trempée. Tu mouilles Ma femelle ! Cela t’excite encore bien plus que je ne l’aurai imaginé. Toi qui me disait que pour une punition, tu ne ressentais jamais de plaisirs charnels et n’éprouvais que la peine de m’avoir courroucé. Ton corps parle autrement et trahi tes pensées intimes…
(A suivre ….)
L’histoire de Thaïs et du Maître Vénéré - Chapitre N°55 -Le Marquis d’Evans vient d’annoncer à son esclave la nature de la suite de la punition qu’IL entend lui imposer. Il s’agit de 9 coups de fouet, ce qui pourrait paraître quantité négligeable pour des soumis dressés de longue date et accoutumés à supporter bien plus ou encore des adeptes masochistes capable d’apprécier ce genre de pratiques hautement cinglantes. Mais pour l’esclave-femelle cela reste une première, la découverte de sensations dont elle ignore l’intensité et la douleur afférente. Thaïs MDE vient de confirmer son consentement et même de supplier le Maître Vénéré de bien vouloir daigner la punir de la manière qu’IL a imposée, estimant au fond d’elle que la décision du Dominant est plus que juste et que la sanction est méritée pour la soumise-associée défaillante qu’elle a été, tant le matin en ne répondant pas correctement, que quelques minutes plus tôt ne pouvant même pas se rappeler des bonnes réponses pourtant énoncées en tout début de journée.
Cependant, au fond d’elle, la soumise est inquiète, peu rassurée sur ses propres capacités physiques et psychiques à pouvoir endurer la morsure du fouet, d’autant plus que le Marquis d’Evans l’a informé qu’IL ne l’attachera pas pendant tout le temps que durera la fustigation. Elle aurait pourtant bien aimé pouvoir être contrainte par des liens l’empêchant de se mouvoir, n’ayant plus qu’à éprouver dans son corps et dans sa tête la dureté de la sanction sans pouvoir s’y soustraire, car elle pense que cela lui aurait demandé moins d’efforts de volonté sur elle-même que de vouloir se contraindre à tout supporter jusqu’au bout sans bouger et sans faire de gestes réactifs pour se dérober à l’impact des coups. Mais Thaïs MDE sait qu’il s’agit avant tout d’une punition et non pas d’une partie de plaisirs SM à découvrir. Elle est prête en bonne soumise docile à se plier aux exigences du Maître Vénéré pour rentrer en grâce et pouvoir enfin venir à Ses pieds implorer Son Divin pardon. Elle voudrait tant ne pas décevoir le Dominant et ne pas risquer de le mécontenter encore plus de la journée, car elle craint toujours qu’IL ne se résigne à la répudier s’IL constate qu’elle n’est pas digne de mériter de conserver une place à ses pieds ou s’IL estime qu’elle n’a pas les capacités de pouvoir devenir une bonne soumise obéissante et aussi endurante dans les pratiques D/s.
Pour autant, l’esclave-soumise malgré ses craintes et ses appréhensions est aussi terriblement excitée à l’idée de ce qui va lui arriver, que d’une certaine manière elle attendait et espérait même. C’est une vérité première qu’elle ne peut pas se cacher à elle-même en toute honnêteté, bien que cela la terrifie et la bouleverse rien que d’y penser. Du fouet, elle en avait rêvé souvent déjà enfant ou adolescente, lorsqu’elle voyait des films, surtout les péplums romains qui grouillent d’esclaves battus ou fouettés, avec ou sans raison, pour le plaisir ou par châtiment, car les droits authentiques des Maîtres de l’antiquité sur leurs esclaves, considérés comme biens valant parfois moins que du bétail, étaient absolus et sans limite. Ceci est très loin de la norme de la saine D/s actuelle, respectueuse et sécuritaire, veillant au bien-être partagé des Dominant(e)s comme des dominé(e)s, nonobstant le vocabulaire servile qui est resté et est utilisé dans la communauté BDSM pour le poids que cette terminologie impacte sur le cérébral de C/chacun(e).
Et même si plus jeune, elle savait qu’elle n’avait sous les yeux que des acteurs ou actrices volontaires qui simulaient les scènes pour des tournages réalisés en toute sécurité sans le moindre impact réel, cela produisait toujours sur elle des ressentis excitants qui parcouraient son corps, son bas-ventre et aussi son dos qui frémissait à chaque claquement de fouet qu’elle apercevait sur l’écran, comme si elle-même en avait été la destinataire, même si elle savait bien que la douleur physique réelle devait être bien pire que tout ce qu’elle pouvait imaginer par le simple fait de la pensée. Elle se forçait à veiller à ne pas mélanger le fantasme et le ressenti induit avec la réalité des faits tels qu’ils avaient dû exister dans ces temps anciens, qui n’étaient que transposés à l’écran, parfois même largement déformés par une vision américanisée des films à grand spectacle ou une autre représentation plus italianisée pour les péplums « spaghetti » de qualité médiocre qui arrivaient en chaîne des productions cinématographiques italiennes. Mais c’était plus fort qu’elle, et elle devait bien admettre que depuis son plus jeune âge ces scènes avec des esclaves fustigés ou simplement contraints à la plus grande servilité sous peine de châtiment la troublaient et l’excitaient. Elle se les repassait en boucle dans son cerveau pendant très longtemps, s’inventant alors de nombreux scénarios dans lesquels elle y prenait une part active, ce qui constituait son petit jardin secret dont elle ne parlait à personne mais qui venait souvent animer ses plaisirs solitaires. A cette époque, l’enfant-adolescent ne savait pas encore l’existence du mot BDSM et n’imaginait même pas que d’autres femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, pouvaient penser comme elles.
Bien plus tard, à l’âge de 18 ans, elle avait pu aller voir le film « Histoire d’O », puis avait lu le livre, ce qui lui avait permis de mettre des mots et d’autres images plus contemporaines et plus érotisées sur ce qu’elle pensait et ressentait au fond de son âme depuis toujours, sur ce qu’elle aurait bien aimé pouvoir vivre dans la réalité dans une vraie soumission magnifiée par le don de soi, mais qui lui semblait ne devoir faire partie que de ses fantasmes secrets de soumission et non d’une réelle possibilité dans son parcours de vie qui en était bien éloigné. C’est d’ailleurs aux passages de ce film que la soumise se met à repenser intensément tandis que le Marquis d’Evans vient de s’éloigner quelques instants, se rappelant combien elle avait désiré au fond de son âme pouvoir être l’ « O » de Celui qui saurait déceler en elle ses désirs cachés et lui faire découvrir les joies de la servilité et de l’abandon total entre les mains de Celui qu’elle pourrait reconnaître comme Maître Vénéré. Elle avait si souvent imaginé que par Vénération et par Adoration, elle aurait eu une force intérieure décuplée et la capacité de tout supporter, car la soumission désirée intensément l’aurait totalement transformée, transcendée et sublimée.
Pour autant maintenant mise au pied du mur, Thaïs MDE en vient à douter d’elle, non pas de sa volonté à être une soumise MDE très dévouée, pas plus que de sa confiance totale dans le Maître auquel elle appartient, mais de ses propres capacités se trouvant toujours si fragile, si novice encore et tellement imparfaite. Elle se rappelle que Le Marquis d’Evans lui a déjà fait comprendre que douter d’elle dans sa progression sur le chemin de la soumission, c’est d’une certaine manière comme d’en arriver à douter du Maître Vénéré, puisque Ce dernier sait ce qu’IL fait et en qui IL a daigné placer Sa confiance et Sa Dominance. En tant que Maître D/s confirmé depuis des années et reconnu par ses pairs pour Son savoir-faire dans la Maîtrise et Sa sagesse dans les relations humaines, IL sait parfaitement ce qu’IL peut exiger de chacun(e) et ce qu’IL peut également imposer au moindre de ses soumis/soumises MDE qu’IL connaît parfaitement, le/la forçant parfois à se dépasser, mais progressivement en évoluant par étapes et sans jamais aller au-delà de ce qui est du possible réalisable de chacun(e) à un instant T. C’est même Le Marquis d’Evans en personne qui vient de lui annoncer quelques minutes plus tôt avant de s’éloigner « Ma chienne-esclave qui attend d’être châtiée, tu vas maintenant connaître quelque chose de nouveau pour toi, que je réservais pour la bonne circonstance, lorsque je te sentirai plus capable de pouvoir accepter et supporter des sensations plus intenses ».
La soumise essaye donc de se rassurer en se disant qu’elle doit se fier uniquement à ce qu’elle vient d’entendre et à sa confiance absolue dans le Maître Vénéré, mais son esprit bien plus indiscipliné que sa volonté est toujours en proie à des pensées contradictoires parasites, car ce temps d’attente où rien ne se passe et où elle est livrée à elle-même et à ses tourments intérieurs est une épreuve de plus dans le déroulement de sa pénitence et dans le but poursuivi par Le Marquis d’Evans, même si sur le moment, elle n’en a pas conscience. Elle voudrait déjà que la punition soit terminée et qu’elle soit enfin rassurée sur le fait qu’elle a su rester digne en supportant docilement les 9 coups de fouets. D’un autre côté, elle voudrait aussi pouvoir vivre et savourer pleinement ce moment qu’elle a attendu, consciemment ou inconsciemment pratiquement espéré. Elle essaye de se réconforter en se disant que dans son malheur ou son bonheur - elle ne saurait même plus dire quel est le terme approprié - 9 est un petit chiffre, que cela devrait pouvoir rester physiquement supportable pour une toute première fois et que le fouet ne doit pas être bien pire que d’autres instruments D/s cinglants qui ont déjà marqué son corps à de nombreuses reprises depuis le début de son dressage.
Difficile de ne pas réfléchir quand il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre ainsi dans l’expectative de l’inconnu. La soumise en vient à penser que son postérieur est déjà relativement marqué tant par la cravache que par les coups de canne précédents, qu’il lui semble terriblement brûlant, presque à vif. Elle se doute que tout nouvel impact viendra réveiller les meurtrissures d’avant. C’est donc dans ce mélange d’appréhension et d’excitation qu’elle attend le retour du Maître et la suite de la sanction, essayant de se concentrer pour se donner du courage et de la contenance sur ce frisson qui lui parcourt le corps de l’intérieur dont elle ne pourrait dire s’il est glacé ou brûlant car il lui semble les deux à la fois. Bouleversée tout autant qu’excitée, elle a les jambes chancelantes d’une part mais son bas-ventre échauffé de l’intérieur qui suinte. Après quelques petites minutes qui ont paru comme une éternité pour Thaïs MDE, le Marquis d’Evans revient à nouveau dans la pièce tenant dans ses mains un fouet single tail qui se termine par un manche recouvert de cuir.
- Ma chienne, je n’ai plus beaucoup de temps devant moi, car je dois rentrer en réunion avec mes deux interlocuteurs professionnels dans quelques minutes. Pas question cependant de différer ce que je t’ai promis. Une punition méritée est due jusqu’au bout. Heureusement pour moi, je n’ai pas 50 coups ou plus à dispenser ! J’aurai fini par avoir mal au bras et ce n’est pas le jour, car je dois me concentrer à mes affaires avant tout.
La soumise écoute sans rien dire Le Maître Vénéré qui parle pour lui et de son seul point vu, oubliant presque (ou faisant semblant d’oublier plus exactement pour mettre un peu plus de mordant cérébral dans ce qui reste une punition) que c’est elle qui va recevoir les coups qui doivent être largement plus douloureux pour celui qui est du côté de la lanière que pour celui qui tient le manche et fait claquer le fouet. Le Marquis d’Evans attrape l’anneau qui pend au collier de Thaïs MDE et l’entraine dans une partie de la pièce spacieuse et libre de tous meubles et accessoires à l’exception d’une chaîne à gros maillons en métal qui pend du plafond et se termine par une large poignée circulaire.
- Les mains en l’air, tu pourras t’agripper à cet anneau. Comme je te l’ai précisé, je ne t’attacherai pas pour te forcer à supporter la punition acceptée de ton plein gré. Tâche cependant de ne pas bouger pendant toute la correction si tu ne veux pas avoir des marques sur le corps à un autre endroit que celui que je viserai. Tu peux crier ou pleurer si tu en as envie, les murs de cette pièce sont insonorisés, donc aucun risque de déranger ceux qui travaillent à l’étage dans les bureaux voisins. Tâche cependant de ne pas trop m’échauffer les oreilles, pour ne pas me faire regretter de t’avoir autorisé à geindre pour cette toute première fois, ce qui ne sera pas toujours le cas par la suite, car tu devras apprendre à supporter en silence si tel est Mon bon plaisir. Comme à l’habitude puisque tu n’es pas bâillonnée, tu compteras les coups à haute voix en rajoutant « Merci Maître Vénéré » à chaque fois. Après le 9ème, tu auras droit de venir Me remercier à mes pieds et implorer Mon pardon. Mais, il y a juste quelque chose dont je veux m’assurer avant de commencer.
Thaïs MDE s’est positionnée suivant les exigences du Maître. Elle s’est agrippée de toutes ses forces au cercle de métal et elle a fermé les yeux en plissant les paupières, se demandant comment elle va faire pour tenir bon sans lâcher l’anneau qui pend au dessus de sa tête, craignant les gestes reflexes de son corps sous l’effet de la douleur cuisante. Le Marquis d’Evans glisse sa main gauche dans la chatte de son esclave, qui est trempée de cyprine onctueuse. IL s’amuse à lui caresser son bouton d’amour la faisant frissonner et renforçant son excitation, tandis que de l’autre main, IL fait glisser la lanière de cuir sur le dos et les fesses de l’esclave, un premier contact avec l’instrument bien plus sensuel et excitant que cruel et cinglant.
- Et bien, Ma chienne en chaleur, on dirait que tu es plus que trempée. Tu mouilles Ma femelle ! Cela t’excite encore bien plus que je ne l’aurai imaginé. Toi qui me disait que pour une punition, tu ne ressentais jamais de plaisirs charnels et n’éprouvais que la peine de m’avoir courroucé. Ton corps parle autrement et trahi tes pensées intimes…
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