L'Odyssée de la Belle Hélène (épisode 8) -
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-12-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'Odyssée de la Belle Hélène (épisode 8) -
L'Odyssée de la Belle Hélène : Hélène face à Marsyas –
La musique envoûtante venait d'un peu plus loin mais elle avait suffisamment intrigué la belle blonde Domina afin que Celle-ci se dirigea en sa direction. Hélène progressait donc avec prudence parmi les superbes arbres fruitiers alignés ci et là et formaient ainsi une sorte de labyrinthe végétal et dont les branches ployaient sous le poids de pommes, poires, prunes et de multiples autres fruits aux proportions bien supérieures à la normale. De plus, nulle raison, nulle logique saisonnière ne semblait présider à l'état de ces fruits qui semblaient tous parfaits et protégés des insectes ou d'autres fléaux qui frappaient si souvent les cultures humaines de cette époque... Mais ici, tout semblait idéal. Les arbres étaient solides et verdoyants, colorés de fruits magnifiques, les oiseaux se satisfaisaient de ceux tombés au sol, sans venir abîmer ceux qui ornaient les branches... Pourtant, nul ne semblait devoir venir cueillir ces fruits exceptionnels. Rien de tout et cela n'apparaissait pas très naturel à la Belle Hélène qui avançait donc avec prudence vers la source de cette musique ensorcelante, le glaive brandi. Enfin, elle parvint à la trouée où elle vit un satyre de haute taille penché sur Clytia adossée à un rocher. Il la soutenait par les hanches et les mouvements de son bassin ne laissaient aucun doute quant à la "danse" qu'il exécutait avec l'esclave au crâne rasé, propriété exclusive d'Hélène, qui s'abandonnait totalement, manifestement en proie à une Volonté qui la dépassait... Plus étrange encore, la source de la mélodie était produite par une flûte double qui semblait flotter dans l'air comme par magie, tout près des deux amants. C'était donc bien cet instrument qui distillait cette musique qui avait guidé l'ancienne Reine de Sparte.
- Charmant spectacle ! lança-t-elle d'une voix moqueuse, faisant sursauter la créature qui abusait de sa servante !
Tandis que Clytia restait en transe, cuisses ouvertes, intimité offerte, le satyre se tourna vers l'intruse qui venait de troubler son plaisir
- Qui es-tu donc petite femelle ? Et comment ton esprit n’est-il pas encore envoûté par ma flute magique ? Et...
Marsyas ne termina pas sa phrase, Hélène s'était encore approchée et pointait son glaive vers sa gorge :
- Allons, tout doux femelle... Si cela n’est pas encore fait, ton esprit va vite plier et tu te donneras à moi, comme l'autre … Alors écoute bien cette mélodieuse musique …écoute et laisse toi bercer par ces douces notes… (La pointe du glaive était presque sur le cou du satyre)
- Mon esprit ne cédera pas, sale bête !, dit Hélène, maintenant courroucée par l'attitude hautaine de la créature qu'elle menaçait - Et je ne suis pas une femelle, pas une esclave... tu ne vas pas tarder à le regretter, d'ailleurs…
- Holà ! Tout doux ..., se récria Marsyas, quelque peu surpris, ainsi tu ne te soumets pas à ma musique... ? Alors si mes douces mélodies n’ont aucun effet sur toi, c’est que tu n'es pas n'importe qui, toi... contrairement à elle, dit-il en désignant Clytia…
L’esclave désignée restait adossée au rocher, la langue humide pointant entre ses lèvres, une main entre ses cuisses venant pallier au retrait de la verge du satyre... Elle se caressait sans la moindre pudeur, gémissant doucement et lançant un regard voilé vers celui qui un instant plus tôt la baisait sans vergogne, un regard qui voulait dire, à l’évidence ‘’encore, encore’’...
- ‘’Elle’’, comme tu dis, est juste une esclave, c'est tout ce qui est bon pour toi !, dit Hélène en poussant son glaive vers le satyre qui fit un pas de côté pour éviter le coup.
Cette fois, les deux rivaux se faisaient face, non pour discuter, mais clairement pour combattre. Plus qu'une lutte, c'était une danse circulaire, à la fois élégante et redoutable. Le satyre était plus lourd, mais très vif et puissant, la Femme ondulait avec une grâce au charme mortel, avec fluidité et rapidité... Parfois le face à face était paradoxalement lent mais toujours tournoyant et évoluant ainsi dans un large cercle cerné par les fruitiers. On se scrutait, les pas parfois rapides devenaient parfois presque fixes mais toujours dans des regards intenses d’agressivité, chacun se jaugeant dans les yeux. Nul ne parvenait à terrasser l'autre tant les luttes aux corps à corps restaient équilibrés. Alors après avoir lutté sans qu’aucun d’eux ne sortent vainqueur, on s’écartait l’un de l’autre, on tournoyait encore et encore pour de nouveau combattre sans perdre, sans vaincre et ainsi de suite. Ce ballet dura ainsi des heures peut-être tandis que contre son rocher, Clytia gémissait de plus belle, excitée plus encore par les mouvements de ces deux corps qui la fascinaient et nourrissaient l'excitation soutenue toujours par la musique irréelle qui l'avait possédée et qui ne s’était pas interrompue.
Soudain, face à cet équilibre des forces, Hélène compris qu’elle n’en viendra pas à bout ainsi et donc elle se décida de changer de tactique en choisissant plutôt la ruse que la force. Elle s'immobilisa net, lâcha son glaive et fixa le satyre, surpris... Lentement, elle prit une pose des plus lascives et fit glisser l'étoffe de sa tunique sur son épaule, dévoilant la ronde finesse de celle-ci, puis commençant à faire apparaître le lobe parfait d'un sein. Jusque-là méfiant, Marsyas comprit enfin à ce moment-là précis où le sein fut dénudé, que la musique avait enfin du faire son effet. Cette femelle qui semblait si forte avait enfin succombé. Un rictus de joie mauvaise apparut sur ce qui lui tenait lieu de visage... Il fixait l'intruse qui l'aguichait maintenant sans retenue, manifestement prête à lui offrir tous les plaisirs qu'il exigerait. Et il s'apprêtait à exiger beaucoup, pour lui faire payer ce mauvais moment dont il avait même craint de ne pas sortir vainqueur... Il s'approcha et la ‘’femelle’’ baissa les yeux avec malice, dévoilant un peu plus ce sein si parfait, ce téton sombre et dur... Marsyas approchait encore et... soudain un brutal balayage, Hélène le déséquilibra, le faisant chuter douloureusement. Il n'avait pas repris son souffle que déjà, Hélène avait repris son glaive et se tenait à cheval sur sa poitrine, poussant la pointe du glaive qu'elle avait promptement ramassé sur sa gorge sans défense…
- Pauvre naïf, se moqua-t-elle, tu croyais encore à ta musique que tu crois ensorcelante avec moi ? N'as-tu pas compris qu'elle me laisse de marbre ? Que les mâles tels que toi sont donc primaires, quelle que soit la race !
Plaqué au sol, sous la menace d'une lame effilée prête à lui trancher la gorge, Marsyas ne savait quoi dire. Hélène n'avait d'ailleurs rien à lui demander, mais juste à exiger. Le tenant toujours sous la menace de son arme, elle prit ses aises et dégagea avec son autre main le sexe du satyre qui malgré sa peur bandait, par pur réflexe physique sous la masturbation de la belle Hélène qui faisait aller et venir ses doigts enserrés et coulissants autour du sexe de la créature. Hélène sourit et sans jamais retirer sa lame, fit en sorte de venir au-dessus de la belle queue du satyre, s'asseyant lentement sur lui, en glissant doucement sur la verge dressée...
- Maintenant bouge, ordonna Hélène, bouge et donne-moi du plaisir... ou ce sera ta dernière fois…
Le regard voilé d'effroi, Marsyas s'exécuta, s'appliquant à bien bouger le bassin et la croupe afin de satisfaire celle qui menaçait de l'immoler sur place si elle ne jouissait pas. Pour la première fois d'une forte longue existence de plusieurs centaines d’années, le satyre fils d'Olympos et petit-fils d'Héraklès était celui qui se faisait baiser. Situation inédite... La si Belle Femme qui l'humiliait ainsi le chevauchait fièrement, sans baisser la garde un seul instant. Elle le fixait droit dans les yeux d’un Regard Dominant, d’un Regard de vainqueur, de conquérant et ce Regard-là força le satyre à détourner le sien, signe incontestable de son nouveau statut de vaincu... Elle le chevauchait, s'adaptait aux efforts de Marsyas pour la satisfaire, unissant les mouvements de son corps parfait aux efforts du prisonnier... C'était une autre danse qui commençait mais cette fois avec le satyre cloué au sol par le glaive sous la gorge. Oui une danse lascive mais tendue, délicieuse mais dont l'issue pourrait être mortelle. A deux pas de là, Clytia ne cessait de se toucher, passant ses doigts humides de mouille sur ses lèvres avant de recommencer à se toucher, plus excitée encore par le mariage de la musique ensorcelante et de ce corps-à-corps que se livraient La Belle Hélène et son captif. Même au moment de la jouissance, Hélène ne relâcha pas sa surveillance, à peine un brusque tressaillement même si en elle-même le plaisir était intense, tressaillement qu'elle ne sut contenir lui fit légèrement écorcher le cou du satyre qui ne s'en rendit même pas compte, ayant joui lui aussi, dans un orgasme puissant, éjaculant en de longs et chaud jets de spermes, tel qu'il n'en avait jamais connu. Prudemment, Hélène se dégagea de l'étreinte qu'elle avait menée et dominée de bout en bout. Le satyre libre de ses mouvements s’assit avec un peu de crainte, alors que la Belle Hélène se positionna debout bien droite et glorieuse …
- Alors, qui es-tu ? demanda-t-elle
- Enfin curieuse !... , plaisanta amèrement le satyre, ... je suis Marsyas, fils d'Olympos... J'ai été exilé ici, afin de veiller sur les fruits sacrés destinés aux Dieux sur l'Olympe... (Hélène éclata de rire)
- Marsyas, bien sûr !, comment n’y ai-je pas pensé !… Toi qui fut vaincu et humilié par le Divin Apollon, je vois que l'on t'a laissé ton aulos... Mais tu en fais un bien piètre usage. Saches que je suis la Protégée d'Apollon, Lui-même !
Blêmissant, Marsyas se redressa brièvement pour vite tomber à genoux car suite à son triste passé, il craignait Apollon plus que tout :
- La Protégée d’Apollon ??? … Alors je… je … comprends maintenant pourquoi ma musique n’a aucun effet sur toi, car Seule Le Divin Apollon peut permettre un tel prodige, c’est Le Seul qui a tout pouvoir sur la magie de mes mélodies… Pardon... je ne pouvais pas savoir... pardon..., rajouta-t-il en inclinant la tête
- Suffit ! Tu as rempli ton office, de belle façon, lui concéda Hélène, je te pardonnerai donc... peut-être... ta méprise, mais avant, je vois que mon esclave n'est pas assouvie, à toi de l'apaiser. Mais en restant à ta place, de vaincu et …. de soumis ! Aller, va jusqu'à elle à quatre pattes... et lèche-la ! Oui, lèche-la jusqu'à ce que je puisse voir son plaisir éclater en jouissance… Et je te conseille d’obéir si tu ne veux pas de nouveau t’attirer les foudres d’Apollon …
Docilement, le satyre progressa à quatre pattes sur le tapis d’herbe jusqu'à Clytia qui, toujours ensorcelée par la musique, continuait de se toucher contre le rocher moussu. Il arriva jusqu'à elle et enfouit sa tête entre les cuisses, sortant sa longue langue épaisse et râpeuse afin de lécher l'intimité déjà dégoulinante mais inassouvie de la jeune femme. Sous les efforts de l'épaisse langue, Clytia était prise de sursauts incontrôlables... Sous le regard intéressé d’Hélène, l'esclave tressaillait frénétiquement, portant ses mains sur sa poitrine pour se pincer les tétons avec ardeur tandis que le satyre soumis s'abreuvait à sa source intime... Marsyas se dévouait avec ardeur, tenant Clytia par la croupe, enfouissant encore plus son visage entre les cuisses largement écartées de la jeune femme au crâne rasé, la léchant ardemment. Il recueillait sur sa langue un flot de cyprine et la savourait comme le plus précieux nectar... Clytia jouissait désormais avec frénésie à n’en plus finir, elle enchaînait les orgasmes les uns à la suite des autres. Les jouissances se succédaient sans interruption, les spasmes envahissaient tout son corps, elle hurlait son plaisir à tout va ! encore et encore ! Son esprit saisi par la musique magique de l'aulos était totalement tendu vers cet unique but, jouir ! Et Marsyas lui offrait le plus sûr moyen de satisfaire ce besoin irrépressible. Il savait qu'elle finirait par s'écrouler, épuisée, rompue par l'incroyable tension que lui avait imposée cette interminable offrande de son corps et par les multiples et si nombreux orgasmes sans fin… Et en effet, la jeune femme soumise commençait à donner des signes de fatigue... Elle gémissait moins fort, son souffle était moins rauque... les cris de plaisirs intenses s’estompaient… Finalement, elle glissa doucement contre la mousse du rocher auquel elle était adossée et s'effondra sur le sol herbé et verdoyant du Verger Divin. Marsyas, sa barbe de bouc collée par les sécrétions de plaisir de l'esclave se tourna vers Hélène en restant agenouillé…
- Etes-vous satisfaite Dame ?
- C'est à elle qu'il faudrait le demander, dit-elle, mais elle ne semble pas en état... Il faudra attendre… même si je me doute bien de sa réponse …
Marsyas n'osait rien faire, rien dire... Le châtiment qu'il avait subi lorsque, bien des lustres auparavant, il avait osé défier le Dieu Apollon restait cinglant à son esprit. Il attendait humblement que Cette Femme fascinante décide de son destin. Elle s'approcha et mena le satyre à quatre pattes vers l'un des plus beaux arbres fruitiers, qui arborait de belles branches bien garnies et épaisses. Elle se servit de sa ceinture pour lier les poignets de son prisonnier et l'attacha à une branche haute, son corps de satyre bien étiré, seule la pointe de ses pied-sabots touchant le sol, l'exposant nu et dans toute l'impudeur de l'érection qu'avait provoquée en lui la séance avec Clytia et qu'il n'avait pu libérer…
- Tu resteras ainsi pour le moment, lui dit Hélène, tu connais cette position... Moi j'emporte mon esclave, si elle me dit qu'elle a été comblée, alors peut-être reviendrons nous te libérer. Sinon, il appartiendra aux Dieux de venir voir pourquoi il n'y a plus de fruits dans les Corbeilles de l'Olympe... Je te laisse imaginer leur courroux, surtout celui d’Apollon...
- Pitié !, supplia le satyre, pitié… je ferai tout ce qu'il vous plaira, je vous servirai à jamais, pitié…
Hélène lui lança un dernier regard
- Cela dépend de mon esclave et d'elle seule... prie les Dieux pour qu'elle se souvienne avoir pris du plaisir car même si je n’en doute pas une seule seconde, je veux avant tout qu’elle s’en souvienne et cela sous aucune influence de tes mélodies ensorcelantes… car si ta musique magique ne lui permet pas de se souvenir, alors tant pis pour toi…
- Qui es-tu pour m’infliger un tel châtiment ? s’écria le satyre vaincu
- La Protégée du Divin Apollon ne peut être que la Belle Hélène, oui … Je suis Hélène, ne n’oublie jamais…
- La Be… Belle Hélène ! La Fameuse Hélène… Que l’on dit Protégée par la Volonté Divine… C’est donc vrai … Je comprends encore mieux maintenant… Si j’avais su qui tu étais, jamais je ne t’aurais défié … Jamais …
Puis aidant Clytia à se relever, elle l'entraîna vers leur campement au bord de la rivière, abandonnant un Marsyas sanglotant aux affres de l'ignorance sur son avenir et du remord d’avoir défié ce qu’il considère comme une Divinité Terrestre ... Tandis que La Divinement Belle Hélène et sa jolie esclave s'éloignaient, la double flûte magique tomba sur le sol, désormais muette...
(A suivre…)
La musique envoûtante venait d'un peu plus loin mais elle avait suffisamment intrigué la belle blonde Domina afin que Celle-ci se dirigea en sa direction. Hélène progressait donc avec prudence parmi les superbes arbres fruitiers alignés ci et là et formaient ainsi une sorte de labyrinthe végétal et dont les branches ployaient sous le poids de pommes, poires, prunes et de multiples autres fruits aux proportions bien supérieures à la normale. De plus, nulle raison, nulle logique saisonnière ne semblait présider à l'état de ces fruits qui semblaient tous parfaits et protégés des insectes ou d'autres fléaux qui frappaient si souvent les cultures humaines de cette époque... Mais ici, tout semblait idéal. Les arbres étaient solides et verdoyants, colorés de fruits magnifiques, les oiseaux se satisfaisaient de ceux tombés au sol, sans venir abîmer ceux qui ornaient les branches... Pourtant, nul ne semblait devoir venir cueillir ces fruits exceptionnels. Rien de tout et cela n'apparaissait pas très naturel à la Belle Hélène qui avançait donc avec prudence vers la source de cette musique ensorcelante, le glaive brandi. Enfin, elle parvint à la trouée où elle vit un satyre de haute taille penché sur Clytia adossée à un rocher. Il la soutenait par les hanches et les mouvements de son bassin ne laissaient aucun doute quant à la "danse" qu'il exécutait avec l'esclave au crâne rasé, propriété exclusive d'Hélène, qui s'abandonnait totalement, manifestement en proie à une Volonté qui la dépassait... Plus étrange encore, la source de la mélodie était produite par une flûte double qui semblait flotter dans l'air comme par magie, tout près des deux amants. C'était donc bien cet instrument qui distillait cette musique qui avait guidé l'ancienne Reine de Sparte.
- Charmant spectacle ! lança-t-elle d'une voix moqueuse, faisant sursauter la créature qui abusait de sa servante !
Tandis que Clytia restait en transe, cuisses ouvertes, intimité offerte, le satyre se tourna vers l'intruse qui venait de troubler son plaisir
- Qui es-tu donc petite femelle ? Et comment ton esprit n’est-il pas encore envoûté par ma flute magique ? Et...
Marsyas ne termina pas sa phrase, Hélène s'était encore approchée et pointait son glaive vers sa gorge :
- Allons, tout doux femelle... Si cela n’est pas encore fait, ton esprit va vite plier et tu te donneras à moi, comme l'autre … Alors écoute bien cette mélodieuse musique …écoute et laisse toi bercer par ces douces notes… (La pointe du glaive était presque sur le cou du satyre)
- Mon esprit ne cédera pas, sale bête !, dit Hélène, maintenant courroucée par l'attitude hautaine de la créature qu'elle menaçait - Et je ne suis pas une femelle, pas une esclave... tu ne vas pas tarder à le regretter, d'ailleurs…
- Holà ! Tout doux ..., se récria Marsyas, quelque peu surpris, ainsi tu ne te soumets pas à ma musique... ? Alors si mes douces mélodies n’ont aucun effet sur toi, c’est que tu n'es pas n'importe qui, toi... contrairement à elle, dit-il en désignant Clytia…
L’esclave désignée restait adossée au rocher, la langue humide pointant entre ses lèvres, une main entre ses cuisses venant pallier au retrait de la verge du satyre... Elle se caressait sans la moindre pudeur, gémissant doucement et lançant un regard voilé vers celui qui un instant plus tôt la baisait sans vergogne, un regard qui voulait dire, à l’évidence ‘’encore, encore’’...
- ‘’Elle’’, comme tu dis, est juste une esclave, c'est tout ce qui est bon pour toi !, dit Hélène en poussant son glaive vers le satyre qui fit un pas de côté pour éviter le coup.
Cette fois, les deux rivaux se faisaient face, non pour discuter, mais clairement pour combattre. Plus qu'une lutte, c'était une danse circulaire, à la fois élégante et redoutable. Le satyre était plus lourd, mais très vif et puissant, la Femme ondulait avec une grâce au charme mortel, avec fluidité et rapidité... Parfois le face à face était paradoxalement lent mais toujours tournoyant et évoluant ainsi dans un large cercle cerné par les fruitiers. On se scrutait, les pas parfois rapides devenaient parfois presque fixes mais toujours dans des regards intenses d’agressivité, chacun se jaugeant dans les yeux. Nul ne parvenait à terrasser l'autre tant les luttes aux corps à corps restaient équilibrés. Alors après avoir lutté sans qu’aucun d’eux ne sortent vainqueur, on s’écartait l’un de l’autre, on tournoyait encore et encore pour de nouveau combattre sans perdre, sans vaincre et ainsi de suite. Ce ballet dura ainsi des heures peut-être tandis que contre son rocher, Clytia gémissait de plus belle, excitée plus encore par les mouvements de ces deux corps qui la fascinaient et nourrissaient l'excitation soutenue toujours par la musique irréelle qui l'avait possédée et qui ne s’était pas interrompue.
Soudain, face à cet équilibre des forces, Hélène compris qu’elle n’en viendra pas à bout ainsi et donc elle se décida de changer de tactique en choisissant plutôt la ruse que la force. Elle s'immobilisa net, lâcha son glaive et fixa le satyre, surpris... Lentement, elle prit une pose des plus lascives et fit glisser l'étoffe de sa tunique sur son épaule, dévoilant la ronde finesse de celle-ci, puis commençant à faire apparaître le lobe parfait d'un sein. Jusque-là méfiant, Marsyas comprit enfin à ce moment-là précis où le sein fut dénudé, que la musique avait enfin du faire son effet. Cette femelle qui semblait si forte avait enfin succombé. Un rictus de joie mauvaise apparut sur ce qui lui tenait lieu de visage... Il fixait l'intruse qui l'aguichait maintenant sans retenue, manifestement prête à lui offrir tous les plaisirs qu'il exigerait. Et il s'apprêtait à exiger beaucoup, pour lui faire payer ce mauvais moment dont il avait même craint de ne pas sortir vainqueur... Il s'approcha et la ‘’femelle’’ baissa les yeux avec malice, dévoilant un peu plus ce sein si parfait, ce téton sombre et dur... Marsyas approchait encore et... soudain un brutal balayage, Hélène le déséquilibra, le faisant chuter douloureusement. Il n'avait pas repris son souffle que déjà, Hélène avait repris son glaive et se tenait à cheval sur sa poitrine, poussant la pointe du glaive qu'elle avait promptement ramassé sur sa gorge sans défense…
- Pauvre naïf, se moqua-t-elle, tu croyais encore à ta musique que tu crois ensorcelante avec moi ? N'as-tu pas compris qu'elle me laisse de marbre ? Que les mâles tels que toi sont donc primaires, quelle que soit la race !
Plaqué au sol, sous la menace d'une lame effilée prête à lui trancher la gorge, Marsyas ne savait quoi dire. Hélène n'avait d'ailleurs rien à lui demander, mais juste à exiger. Le tenant toujours sous la menace de son arme, elle prit ses aises et dégagea avec son autre main le sexe du satyre qui malgré sa peur bandait, par pur réflexe physique sous la masturbation de la belle Hélène qui faisait aller et venir ses doigts enserrés et coulissants autour du sexe de la créature. Hélène sourit et sans jamais retirer sa lame, fit en sorte de venir au-dessus de la belle queue du satyre, s'asseyant lentement sur lui, en glissant doucement sur la verge dressée...
- Maintenant bouge, ordonna Hélène, bouge et donne-moi du plaisir... ou ce sera ta dernière fois…
Le regard voilé d'effroi, Marsyas s'exécuta, s'appliquant à bien bouger le bassin et la croupe afin de satisfaire celle qui menaçait de l'immoler sur place si elle ne jouissait pas. Pour la première fois d'une forte longue existence de plusieurs centaines d’années, le satyre fils d'Olympos et petit-fils d'Héraklès était celui qui se faisait baiser. Situation inédite... La si Belle Femme qui l'humiliait ainsi le chevauchait fièrement, sans baisser la garde un seul instant. Elle le fixait droit dans les yeux d’un Regard Dominant, d’un Regard de vainqueur, de conquérant et ce Regard-là força le satyre à détourner le sien, signe incontestable de son nouveau statut de vaincu... Elle le chevauchait, s'adaptait aux efforts de Marsyas pour la satisfaire, unissant les mouvements de son corps parfait aux efforts du prisonnier... C'était une autre danse qui commençait mais cette fois avec le satyre cloué au sol par le glaive sous la gorge. Oui une danse lascive mais tendue, délicieuse mais dont l'issue pourrait être mortelle. A deux pas de là, Clytia ne cessait de se toucher, passant ses doigts humides de mouille sur ses lèvres avant de recommencer à se toucher, plus excitée encore par le mariage de la musique ensorcelante et de ce corps-à-corps que se livraient La Belle Hélène et son captif. Même au moment de la jouissance, Hélène ne relâcha pas sa surveillance, à peine un brusque tressaillement même si en elle-même le plaisir était intense, tressaillement qu'elle ne sut contenir lui fit légèrement écorcher le cou du satyre qui ne s'en rendit même pas compte, ayant joui lui aussi, dans un orgasme puissant, éjaculant en de longs et chaud jets de spermes, tel qu'il n'en avait jamais connu. Prudemment, Hélène se dégagea de l'étreinte qu'elle avait menée et dominée de bout en bout. Le satyre libre de ses mouvements s’assit avec un peu de crainte, alors que la Belle Hélène se positionna debout bien droite et glorieuse …
- Alors, qui es-tu ? demanda-t-elle
- Enfin curieuse !... , plaisanta amèrement le satyre, ... je suis Marsyas, fils d'Olympos... J'ai été exilé ici, afin de veiller sur les fruits sacrés destinés aux Dieux sur l'Olympe... (Hélène éclata de rire)
- Marsyas, bien sûr !, comment n’y ai-je pas pensé !… Toi qui fut vaincu et humilié par le Divin Apollon, je vois que l'on t'a laissé ton aulos... Mais tu en fais un bien piètre usage. Saches que je suis la Protégée d'Apollon, Lui-même !
Blêmissant, Marsyas se redressa brièvement pour vite tomber à genoux car suite à son triste passé, il craignait Apollon plus que tout :
- La Protégée d’Apollon ??? … Alors je… je … comprends maintenant pourquoi ma musique n’a aucun effet sur toi, car Seule Le Divin Apollon peut permettre un tel prodige, c’est Le Seul qui a tout pouvoir sur la magie de mes mélodies… Pardon... je ne pouvais pas savoir... pardon..., rajouta-t-il en inclinant la tête
- Suffit ! Tu as rempli ton office, de belle façon, lui concéda Hélène, je te pardonnerai donc... peut-être... ta méprise, mais avant, je vois que mon esclave n'est pas assouvie, à toi de l'apaiser. Mais en restant à ta place, de vaincu et …. de soumis ! Aller, va jusqu'à elle à quatre pattes... et lèche-la ! Oui, lèche-la jusqu'à ce que je puisse voir son plaisir éclater en jouissance… Et je te conseille d’obéir si tu ne veux pas de nouveau t’attirer les foudres d’Apollon …
Docilement, le satyre progressa à quatre pattes sur le tapis d’herbe jusqu'à Clytia qui, toujours ensorcelée par la musique, continuait de se toucher contre le rocher moussu. Il arriva jusqu'à elle et enfouit sa tête entre les cuisses, sortant sa longue langue épaisse et râpeuse afin de lécher l'intimité déjà dégoulinante mais inassouvie de la jeune femme. Sous les efforts de l'épaisse langue, Clytia était prise de sursauts incontrôlables... Sous le regard intéressé d’Hélène, l'esclave tressaillait frénétiquement, portant ses mains sur sa poitrine pour se pincer les tétons avec ardeur tandis que le satyre soumis s'abreuvait à sa source intime... Marsyas se dévouait avec ardeur, tenant Clytia par la croupe, enfouissant encore plus son visage entre les cuisses largement écartées de la jeune femme au crâne rasé, la léchant ardemment. Il recueillait sur sa langue un flot de cyprine et la savourait comme le plus précieux nectar... Clytia jouissait désormais avec frénésie à n’en plus finir, elle enchaînait les orgasmes les uns à la suite des autres. Les jouissances se succédaient sans interruption, les spasmes envahissaient tout son corps, elle hurlait son plaisir à tout va ! encore et encore ! Son esprit saisi par la musique magique de l'aulos était totalement tendu vers cet unique but, jouir ! Et Marsyas lui offrait le plus sûr moyen de satisfaire ce besoin irrépressible. Il savait qu'elle finirait par s'écrouler, épuisée, rompue par l'incroyable tension que lui avait imposée cette interminable offrande de son corps et par les multiples et si nombreux orgasmes sans fin… Et en effet, la jeune femme soumise commençait à donner des signes de fatigue... Elle gémissait moins fort, son souffle était moins rauque... les cris de plaisirs intenses s’estompaient… Finalement, elle glissa doucement contre la mousse du rocher auquel elle était adossée et s'effondra sur le sol herbé et verdoyant du Verger Divin. Marsyas, sa barbe de bouc collée par les sécrétions de plaisir de l'esclave se tourna vers Hélène en restant agenouillé…
- Etes-vous satisfaite Dame ?
- C'est à elle qu'il faudrait le demander, dit-elle, mais elle ne semble pas en état... Il faudra attendre… même si je me doute bien de sa réponse …
Marsyas n'osait rien faire, rien dire... Le châtiment qu'il avait subi lorsque, bien des lustres auparavant, il avait osé défier le Dieu Apollon restait cinglant à son esprit. Il attendait humblement que Cette Femme fascinante décide de son destin. Elle s'approcha et mena le satyre à quatre pattes vers l'un des plus beaux arbres fruitiers, qui arborait de belles branches bien garnies et épaisses. Elle se servit de sa ceinture pour lier les poignets de son prisonnier et l'attacha à une branche haute, son corps de satyre bien étiré, seule la pointe de ses pied-sabots touchant le sol, l'exposant nu et dans toute l'impudeur de l'érection qu'avait provoquée en lui la séance avec Clytia et qu'il n'avait pu libérer…
- Tu resteras ainsi pour le moment, lui dit Hélène, tu connais cette position... Moi j'emporte mon esclave, si elle me dit qu'elle a été comblée, alors peut-être reviendrons nous te libérer. Sinon, il appartiendra aux Dieux de venir voir pourquoi il n'y a plus de fruits dans les Corbeilles de l'Olympe... Je te laisse imaginer leur courroux, surtout celui d’Apollon...
- Pitié !, supplia le satyre, pitié… je ferai tout ce qu'il vous plaira, je vous servirai à jamais, pitié…
Hélène lui lança un dernier regard
- Cela dépend de mon esclave et d'elle seule... prie les Dieux pour qu'elle se souvienne avoir pris du plaisir car même si je n’en doute pas une seule seconde, je veux avant tout qu’elle s’en souvienne et cela sous aucune influence de tes mélodies ensorcelantes… car si ta musique magique ne lui permet pas de se souvenir, alors tant pis pour toi…
- Qui es-tu pour m’infliger un tel châtiment ? s’écria le satyre vaincu
- La Protégée du Divin Apollon ne peut être que la Belle Hélène, oui … Je suis Hélène, ne n’oublie jamais…
- La Be… Belle Hélène ! La Fameuse Hélène… Que l’on dit Protégée par la Volonté Divine… C’est donc vrai … Je comprends encore mieux maintenant… Si j’avais su qui tu étais, jamais je ne t’aurais défié … Jamais …
Puis aidant Clytia à se relever, elle l'entraîna vers leur campement au bord de la rivière, abandonnant un Marsyas sanglotant aux affres de l'ignorance sur son avenir et du remord d’avoir défié ce qu’il considère comme une Divinité Terrestre ... Tandis que La Divinement Belle Hélène et sa jolie esclave s'éloignaient, la double flûte magique tomba sur le sol, désormais muette...
(A suivre…)
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