L'Odyssée de la Belle Hélène – Sur l’île de Lesbo –
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-04-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'Odyssée de la Belle Hélène – Sur l’île de Lesbo –
L'Odyssée de la Belle Hélène – Sur l’île de Lesbo –
La Belle Hélène comprit de suite le pourquoi du comment de cette incroyable histoire si bien narrée par le brave bédouin ! En effet ce qui était arrivé au fils du roi Locros, à Cyparissos était tout simplement, dans l’esprit d’Hélène, un nouveau défi pour elle-même que lui lançait son Epoux, le Divin Apollon. Mais quel défi ? Celui-ci avait donc intentionnellement dirigé ses pas vers ce lieu perdu au fin fond du désert. La Divinité l’avait délibérément choisi pour venir en aide au roi Locros afin de rendre à son fils, son apparence humaine. Mais de quelle façon pourra-t’elle rendre à Cyparissos sa forme humaine ? Elle était bien incapable de le dire pour le moment... Le reste du trajet jusqu’à Lélèges se passa très bien. Le bédouin avait l’air si fier, si heureux que le destin lui ait permis de rencontrer et de ramener auprès de son roi, Celle que celui-ci faisait tant rechercher dans toute la Grèce. L’entrée et la traversée de la ville, jusqu’au palais royal fut d’un accueil spontané fort apprécié. En effet, durant le trajet le bédouin avait envoyé un émissaire rapide à cheval afin qu’il aille au plus vite annoncer la grande nouvelle de la proche arrivée de la Belle Hélène. Alors spontanément une foule immense se forma dans les rues jusqu’aux portes du palais du roi. Le bouche à oreille se répandit comme une trainée de poudre et ainsi quand la plus belle femme du monde arriva, les acclamations, applaudissements furent très chaleureux de tous côtés. Hélène était accueillie comme une reine. Il était difficile au bédouin, qui fièrement ouvrait le convoi, de se frayer un passage dans la grande rue centrale, tellement la foule s’était amassée… Les gardes débordés essayaient tant bien que mal à contenir cette foule en liesse. C’est donc sous d’innombrables ovations qu’Hélène aperçut une immense et haute bâtisse au mur marbré comportant de nombreuses niches dans lesquelles des statues de divinités trônaient séparées par des hautes colonnes flanquées jusqu’au devant de l’entrée principale du palais royale…
Sur le perron de celui-ci, il y avait déjà beaucoup de gardes et un vieil homme d’apparence frêle se tenait debout et avait l’air de brûler d’impatience qu’il lui était difficile de tenir en place. Le roi Locros, en effet, était déjà là pour accueillir celle qu’il attendait avec tellement d’espoirs qu’elle lui ramène son fils. Le convoi s’arrêta en bas des larges marches de marbre. Les très nombreux gardes royaux empêchaient l’accès à la foule en délire qui acclamait, plus que jamais, celle qu’elle considérait comme la sauveuse promise et si attendue. Normalement, le protocole exige que la personnalité venant au palais salut respectueusement le roi. Ce fut pratiquement le contraire qui se passa, alors qu’Hélène montait les escaliers avec une certaine fierté due à cet accueil, le roi se mit à lui faire des courbettes de bienvenue, levant les bras, baragouinant un grec local presque inaudible. Passée l’émotion difficile à contenir, le roi essaya de reprendre une prestance due à son rang. Il était visiblement âgé mais avait l’air d’être apprécié de son peuple. Après les incontournables formules de politesse, il fit courtoisement entrer Hélène, l’invita dans ses appartements privés à se détendre sur une large et confortable banquette bordée de soie naturelle. Des esclaves apportèrent à boire et à manger à volonté. Puis le roi donna des explications supplémentaires à celles du bédouin qui ramena Hélène :
- Oh, Epouse du divin dieu Apollon, que votre présence ici soit bénie. Vous êtes La Reine de Troie, la plus belle des Reines parmi les Reines… La Volonté Divine a frappé jusqu’à ma noble famille royale… Je vais pleurer chaque jour au pied de ce cyprès, mon fils tant aimé. Seule vous, pouvez me le ramener selon Apollon que nous vénérons depuis toujours avec tant de dévotions.
- Oui, votre Excellence, votre marchand bédouin m’a tout expliqué. Ce qu’il ne m’a pas dit, c’est ce qu’il ne sait pas et que seul, Vous Excellence, savez ! Qu’est-ce qu’a exigé exactement mon Divin Epoux ?
- Trois épreuves ! Le Divin Apollon m’a assuré que vous ne risqueriez surtout pas de les refuser, afin de Le satisfaire pleinement. Que vous ne prendriez pas le risque de subir son courroux… Oui, trois épreuves que vous devez réussir et mon fils retrouvera son apparence humaine à l’issue de la troisième épreuve … Si bien entendu vous les réussissez …- Ah ?... Et quelles sont ces épreuves ?
- Le Divin Apollon m’a précisé que je devais vous les dévoiler seulement une par une, c’est-à-dire que vous saurez la suivante uniquement lorsque vous aurez réussi la précédente …- Ah ? Bien, si telle est la Volonté de mon Epoux, Apollon… Et donc la première épreuve, qu’elle est-elle ?
- Vous devez vous rendre, seule, dans l’île de Lesbo pour y rencontrer Ocypète, une des harpies. Elle est la fille de Thaumas et d'Électre. C’est une créature mi-oiseau, mi-femme qui actuellement est en relation amoureuse et passionnée avec Sapho. Apollon a précisé que vous devrez obéir à toutes les exigences d’Ocypète qui est au courant de votre future visite et vous attend. Si vous arrivez à contenter Ocypète, vous aurez réussi la première épreuve… Afin de ne pas vous faire revenir ici, pour prendre connaissance de la deuxième épreuve, voici un rouleau de papyrus fermé de mon sceau que vous ouvrirez uniquement après la première épreuve. Voici aussi un autre rouleau qui contient la troisième et donc que vous ouvrirez après la seconde épreuve… Ne perdez surtout pas ces deux rouleaux… Je vous en supplie, Ô Belle Hélène Vous êtes mon seul et unique espoir … Faites tout pour que mon fils me revienne … Conclut le roi sur un ton implorant- Je ne me vois mal désobéir à mon Epoux Apollon et subir sa divine colère… Je n’ai donc pas le choix … Je vais partir au plus vite pour l’île de Lesbo. Pendant ces épreuves, fussent-elle réussites ?, et puisque je dois m’y rendre seule, je vous laisse en gage, mes deux esclaves Clytia et Endymion. Vous pouvez en user et abuser à volonté …- Oh Dame, ce n’est plus de mon âge, je suis trop vieux pour des galipettes … Mais mes gardes sauront utiliser régulièrement vos deux esclaves ….
- Parfait ! … Autre chose, l’île de Lesbo est très loin d’ici et je risque de mettre beaucoup de temps pour m’y rendre et…- Votre Divin Epoux a tout prévu. Vous allez pouvoir vous rendre sur l’île de Lesbo en quelques secondes. Regardez ce qu’Apollon vous a préparé… coupa le roi en montrant du doigt le fond de la pièce où sur le sol il y avait un simple tapis d’orient d’un mètre sur deux…- Qu’est-ce ? répliqua Hélène- Apollon a fait apparaitre ce qui ressemble à un simple tapis, mais en réalité c’est un tapis volant qui s’animera de lui-même, par magie divine, uniquement quand vous, et vous seule, y serez dessus. Vous n’aurez alors qu’à dire clairement où vous voulez aller et le tapis prendra son envol par cette large fenêtre ouverte …
Visiblement le dieu Apollon avait pensé à tout. Une heure se passa où La Belle Hélène alla saluer ses deux esclaves leur ordonnant de satisfaire, pendant son absence, quiconque voudrait posséder leur orifices… Ensuite, elle rangea bien précautionneusement les deux rouleaux de papyrus dans un sac de peau de mouton en bandoulière, retourna saluer le roi puis s’asseyant sur le tapis, elle prononça simplement
- L’île de Lesbo …
Sans bruit, le tapis se mit aussitôt à bouger et doucement se souleva jusqu’à la fenêtre puis à une vitesse fulgurante, il décolla allant à vive allure en direction des nuages pour très vite disparaitre de Lélèges sans pour autant faire tomber la Belle Hélène qui, à sa grande surprise, se sentit très solidaire du tapis, très stable comme collée à celui-ci par magie … Le tapis fonçait désormais droit devant traversant les hauts nuages de coton… Il ne fallut pas très longtemps, quelques minutes à peine, quand le tapis se mit à ralentir et entama une douce descente … Du haut de son tapis volant, Hélène aperçut alors une île grecque verdoyante aux falaises inaccessibles, à la forêt méditerranéenne fort épaisse. Au cœur de cette touffue forêt, il y avait un vertigineux et haut pic rocheux surplombant l’île de Lesbo. A son sommet, trônait un énorme et vieux baobab qui se terminait par un large et long tronc tout en hauteur qui se détachait visiblement de sa base et devait être, à sa haute extrémité, le point le plus culminant de l’île. Hélène aperçu d’emblée sur le large tronc, la présence majestueuse d’une créature mythologique qui semblait dominer l’île. Possédant un magnifique corps de femme, elle était debout sur ses jambes qui se finissaient par des pattes possédant pour chacune trois griffes acérées. Ses bras, idem, se terminaient également par des griffes. Une queue flanquée, à son postérieur, ressemblait à multiples serpents qui fouettaient l’air. Des ailes dans le dos et de hautes plumes en guise d’oreilles ornaient cette créature mi-femme, mi oiseau. Il ne fallut pas longtemps à Hélène pour comprendre qu’elle était en présence d’Ocypète qui à l’évidence l’attendait… Le tapis se stabilisa doucement, Hélène se leva sans difficulté comme si l’arrêt du tapis l’avait décollé de celui-ci. Elle enjamba pour se trouver sur le haut du tronc et nez- à-nez avec la harpie qui la regardait avec des yeux de rapace prédateur … Ocypète se mit à pousser des cris stridents tel un aigle avant de s’exprimer telle une humaine :
- Je vois qu’Apollon n’a qu’une promesse ! Il m’avait promis qu’à cet instant précis, tu devais venir à Mes pattes acérées afin de contenter Mes Exigences … Apollon me doit une sorte de dette et il tient à honorer celle-ci en m’offrant ce qu’il appelle sa petite humaine d’épouse…
Hélène comprit de suite qu’elle n’avait pas à négocier quoi que ce soit, qu’elle devait simplement satisfaire Apollon et donc satisfaire Ocypète.
- Je suis à votre disposition Ô Reine Ocypète… Faites de moi ce que vous voulez, je suis là pour ça … répondit Hélène- Pose ton sac et ta tunique sur ton tapis volant et vient ainsi dénudée devant Moi … dit la femme-oiseau d’un ton sec …
C’est donc nue qu’Hélène s’approcha d’Ocypète et se positionna devant la créature sans un mot. La harpie avait l’air d’admirer, de ses yeux perçants, la parfaite silhouette de la belle Hélène
- Tu devras faire une chose très précise tout à l’heure, afin de me contenter. … Mais avant, je vais profiter de toi … Hummmm ! Même ma belle Sapho aurait envie de ton corps si sublime à regarder car comment résister à la femme la plus belle de la race humaine …
Hélène impressionnée, se sentit de suite dominée par la prestance de la créature et piteusement resta debout, tête baissée, joignant ses mains dans le dos retrouvant ses premiers et humbles instincts de soumise (lire Les douze servitudes de la Belle Hélène) ... Ocypète s'approcha un peu plus et la força, du bout de sa griffe, à redresser la tête afin de plonger son Regard aussi lumineux qu'intense dans les yeux vifs de dominance de la femme-oiseau. Celle-ci cracha sur le beau visage si fin. La harpie avait l’air d’apprécier la profonde humilité émanant de cette humaine. Hélène demeurait immobile, légèrement tremblante dans la douce fraîcheur de l’altitude... Ocypète prenait plaisir à contempler ce sublime corps aux formes idéalement parfaites, ces hanches bien formées, ces cuisses lisses et fermes, cette croupe ronde, cette taille fine et ces seins lourds mais fermes également et aux tétons saillants. Hélène lui appartenait pour le moment, tel un cadeau du dieu Apollon qu’il fallait consommer. La main-patte d’Ocypète se posa sur les fesses d’Hélène mais pas dans un geste tendre, ni même érotique, simplement un geste de Propriétaire... Les grilles acérées étaient relevées en arrières et ainsi elles suffisaient à ne pas blesser la belle Hélène qui ne pouvait se détourner car un simple coup de ces griffes lui aurait été fatal. La paume de la main-patte caressait doucement le cul d’Hélène qui commençait à en être toute excitée... Ocypète s'approcha et colla son corps à celui d’Hélène, qui frémit... La femme-oiseau sentit l'onde de désir qui traversait le corps de sa proie... Elle passa son autre main-patte sur le ventre de la belle, dans une longue caresse qui se poursuivit plus bas... plus intimement... Quand tout un coup comme par magie, la patte et ses griffes se transformèrent en un clin d’œil en une main humaine avec cinq magnifiques doigts longs et fins. Alors les doigts de La Maîtresse-oiseau s'immisçaient lentement mais inflexiblement entre les chairs humides de l'esclave qui tremblait encore, non plus de crainte ou de froid, mais du plus puissant désir ! La harpie avait saisi les seins d’Hélène et les pétrissait avec passion, pinçant un téton avec rudesse, elle ramena son autre main dans l'antre humide de la soumise, ce triangle de chair frémissante entre les cuisses qui eut un frisson empli de désirs…
Hélène n'était plus qu'une chose ondulante au gré des caresses d’Ocypète qui ne négligeait aucune parcelle de ce corps offert à Son désir. Sans cesser de peloter ce corps palpitant, la femme-oiseau le coucha et l'appuya contre le large haut du tronc, pouvant ainsi tout à loisir explorer le corps de la Belle qui lui ouvrait la moindre de ses voies... Les doigts fins d’Ocypète glissaient, investissaient, exploraient... nul orifice qui échappât à ces investigations aussi intimes que poussées. Déjà brûlante de désir à ces mains caressantes, Hélène s'enflammait maintenant sans plus aucune retenue sous les attouchements tendres ou appuyés de sa Maîtresse du moment. Les fouilles intimes de la harpie étaient si savamment intenses, si pressantes ! La plus belle femme du monde mouillait abondamment, inondant la main de La dominatrice, tandis que son cul malléable s'ouvrait sous la pression des doigts longs et fins... Hélène gémissait doucement, sa poitrine se soulevant au rythme de son souffle saccadé... L'écorce rigide et râpeuse du tronc marquait cruellement la peau tendre et fine de son dos. Puis Ocypète fit retourner son esclave, les seins, et le ventre contre le haut du tronc géant, tandis que la femme-oiseau poussait sans ménagement dans le bas de son dos, dans le cul de la Belle, poussant ses mains au-delà de tout retranchement. Lentement Hélène se laissait faire, jusqu'à en écarter largement les cuisses... Ocypète, plaçant ses mains de chaque côté de son visage, lui fit comprendre qu'elle devait maintenant se relever pour être à genoux, face à sa Maîtresse... Celle-ci ne tarda pas à presser ses mains sur la nuque lisse de l'esclave, la forçant à enfouir son visage entre les cuisses... Hélène se laissait diriger avec délices, désireuse de combler l'attente de la créature. Pointant sa petite langue aussi humide que gourmande, l'esclave commença à goûter aux sucs intimes de la harpie... Elle la léchait avec passion, dans un abandon total, inondée de désir comme du plaisir qui s'écoulait sur son visage... Se cambrant et restant ainsi un long moment savourant tous les plaisirs d’excitation quand soudain, Ocypète jouissait de cette douce caresse buccale, toute simple, si naturelle, offrande passionnée d'une esclave qui n'attendait rien d'autre, n'aspirait à rien sinon au plaisir de La divine créature …
Ocypète fit de nouveau allonger Hélène, venant s'asseoir au-dessus d'elle, chevauchant son visage. La dominatrice ne se lassait pas du plaisir qu'elle prenait ainsi, le visage de son esclave entouré de ses cuisses, enfoui dans son intimité chaude et humide... Elle frotta longuement son sexe contre ce visage, cette bouche de l’esclave, puis elle jouit une nouvelle fois et demeura un long moment ainsi, immobile, assise sur le visage d’Hélène dont le sublime corps gisait derrière elle, les jambes tremblantes, le sexe inondé mais inassouvi... Immobile, Hélène releva les yeux et regarda la nuit, ce ciel noir d’encre, parsemé d'étoiles brillantes, elle laissait la brise légère envelopper son corps nu... Elle humait le parfum de cette brise et de sexe mêlés, loin de toutes les manigances des hommes … mais pas du dieu Apollon ! En effet, Celui-ci qui l’avait offerte, elle, Hélène, son épouse mortelle, pour des plaisirs saphiques lesquels Ocypète ne se lassaient visiblement pas... Et pourtant, il lui semblait qu’au zénith de ce sombre firmament de cette douce nuit étoilée, juste au-dessus de sa tête, une magnifique étoile brillait plus que les autres, une étoile qui lui paraissait plus grosse, plus proche, plus présente et c’est à ce moment-là, qu’elle ressentit un puissant sentiment d’être observée, surveillée mais aussi protégée par cet astre lumineux qui lui laissait cette nette impression qu’elle était en la présence Divine du dieu Apollon ? Pour la Belle Hélène, aucun doute là-dessus ! Et c’est ainsi, apaisée, sereine sur sa propre destiné, se sentant plus que jamais rassurée, qu’elle baissa la tête en guise d’humilité sous le regard, sans aucun doute, de la divinité étoilée… Sur elle, Ocypète ne bougeait pas... Le visage inondé du plaisir de sa Maîtresse, Hélène s'abreuvait à cette inépuisable source. Elle ne sentait pas la griffure des écorces dans son dos, mais entre ses cuisses vibrait une onde de désir ininterrompue, tant son corps avait été sollicité, excité, manipulé sans qu'elle n’eut jamais pu assouvir ce qui enflammait sa plus profonde intimité… Au bout d’un moment Ocypète se leva et fit asseoir la Belle Hélène, la femme-oiseau se mit sur ses quatre pattes, qui avaient retrouvé leurs grilles, à ses côtés et l’embrassait avec volupté …
(A suivre …)
La Belle Hélène comprit de suite le pourquoi du comment de cette incroyable histoire si bien narrée par le brave bédouin ! En effet ce qui était arrivé au fils du roi Locros, à Cyparissos était tout simplement, dans l’esprit d’Hélène, un nouveau défi pour elle-même que lui lançait son Epoux, le Divin Apollon. Mais quel défi ? Celui-ci avait donc intentionnellement dirigé ses pas vers ce lieu perdu au fin fond du désert. La Divinité l’avait délibérément choisi pour venir en aide au roi Locros afin de rendre à son fils, son apparence humaine. Mais de quelle façon pourra-t’elle rendre à Cyparissos sa forme humaine ? Elle était bien incapable de le dire pour le moment... Le reste du trajet jusqu’à Lélèges se passa très bien. Le bédouin avait l’air si fier, si heureux que le destin lui ait permis de rencontrer et de ramener auprès de son roi, Celle que celui-ci faisait tant rechercher dans toute la Grèce. L’entrée et la traversée de la ville, jusqu’au palais royal fut d’un accueil spontané fort apprécié. En effet, durant le trajet le bédouin avait envoyé un émissaire rapide à cheval afin qu’il aille au plus vite annoncer la grande nouvelle de la proche arrivée de la Belle Hélène. Alors spontanément une foule immense se forma dans les rues jusqu’aux portes du palais du roi. Le bouche à oreille se répandit comme une trainée de poudre et ainsi quand la plus belle femme du monde arriva, les acclamations, applaudissements furent très chaleureux de tous côtés. Hélène était accueillie comme une reine. Il était difficile au bédouin, qui fièrement ouvrait le convoi, de se frayer un passage dans la grande rue centrale, tellement la foule s’était amassée… Les gardes débordés essayaient tant bien que mal à contenir cette foule en liesse. C’est donc sous d’innombrables ovations qu’Hélène aperçut une immense et haute bâtisse au mur marbré comportant de nombreuses niches dans lesquelles des statues de divinités trônaient séparées par des hautes colonnes flanquées jusqu’au devant de l’entrée principale du palais royale…
Sur le perron de celui-ci, il y avait déjà beaucoup de gardes et un vieil homme d’apparence frêle se tenait debout et avait l’air de brûler d’impatience qu’il lui était difficile de tenir en place. Le roi Locros, en effet, était déjà là pour accueillir celle qu’il attendait avec tellement d’espoirs qu’elle lui ramène son fils. Le convoi s’arrêta en bas des larges marches de marbre. Les très nombreux gardes royaux empêchaient l’accès à la foule en délire qui acclamait, plus que jamais, celle qu’elle considérait comme la sauveuse promise et si attendue. Normalement, le protocole exige que la personnalité venant au palais salut respectueusement le roi. Ce fut pratiquement le contraire qui se passa, alors qu’Hélène montait les escaliers avec une certaine fierté due à cet accueil, le roi se mit à lui faire des courbettes de bienvenue, levant les bras, baragouinant un grec local presque inaudible. Passée l’émotion difficile à contenir, le roi essaya de reprendre une prestance due à son rang. Il était visiblement âgé mais avait l’air d’être apprécié de son peuple. Après les incontournables formules de politesse, il fit courtoisement entrer Hélène, l’invita dans ses appartements privés à se détendre sur une large et confortable banquette bordée de soie naturelle. Des esclaves apportèrent à boire et à manger à volonté. Puis le roi donna des explications supplémentaires à celles du bédouin qui ramena Hélène :
- Oh, Epouse du divin dieu Apollon, que votre présence ici soit bénie. Vous êtes La Reine de Troie, la plus belle des Reines parmi les Reines… La Volonté Divine a frappé jusqu’à ma noble famille royale… Je vais pleurer chaque jour au pied de ce cyprès, mon fils tant aimé. Seule vous, pouvez me le ramener selon Apollon que nous vénérons depuis toujours avec tant de dévotions.
- Oui, votre Excellence, votre marchand bédouin m’a tout expliqué. Ce qu’il ne m’a pas dit, c’est ce qu’il ne sait pas et que seul, Vous Excellence, savez ! Qu’est-ce qu’a exigé exactement mon Divin Epoux ?
- Trois épreuves ! Le Divin Apollon m’a assuré que vous ne risqueriez surtout pas de les refuser, afin de Le satisfaire pleinement. Que vous ne prendriez pas le risque de subir son courroux… Oui, trois épreuves que vous devez réussir et mon fils retrouvera son apparence humaine à l’issue de la troisième épreuve … Si bien entendu vous les réussissez …- Ah ?... Et quelles sont ces épreuves ?
- Le Divin Apollon m’a précisé que je devais vous les dévoiler seulement une par une, c’est-à-dire que vous saurez la suivante uniquement lorsque vous aurez réussi la précédente …- Ah ? Bien, si telle est la Volonté de mon Epoux, Apollon… Et donc la première épreuve, qu’elle est-elle ?
- Vous devez vous rendre, seule, dans l’île de Lesbo pour y rencontrer Ocypète, une des harpies. Elle est la fille de Thaumas et d'Électre. C’est une créature mi-oiseau, mi-femme qui actuellement est en relation amoureuse et passionnée avec Sapho. Apollon a précisé que vous devrez obéir à toutes les exigences d’Ocypète qui est au courant de votre future visite et vous attend. Si vous arrivez à contenter Ocypète, vous aurez réussi la première épreuve… Afin de ne pas vous faire revenir ici, pour prendre connaissance de la deuxième épreuve, voici un rouleau de papyrus fermé de mon sceau que vous ouvrirez uniquement après la première épreuve. Voici aussi un autre rouleau qui contient la troisième et donc que vous ouvrirez après la seconde épreuve… Ne perdez surtout pas ces deux rouleaux… Je vous en supplie, Ô Belle Hélène Vous êtes mon seul et unique espoir … Faites tout pour que mon fils me revienne … Conclut le roi sur un ton implorant- Je ne me vois mal désobéir à mon Epoux Apollon et subir sa divine colère… Je n’ai donc pas le choix … Je vais partir au plus vite pour l’île de Lesbo. Pendant ces épreuves, fussent-elle réussites ?, et puisque je dois m’y rendre seule, je vous laisse en gage, mes deux esclaves Clytia et Endymion. Vous pouvez en user et abuser à volonté …- Oh Dame, ce n’est plus de mon âge, je suis trop vieux pour des galipettes … Mais mes gardes sauront utiliser régulièrement vos deux esclaves ….
- Parfait ! … Autre chose, l’île de Lesbo est très loin d’ici et je risque de mettre beaucoup de temps pour m’y rendre et…- Votre Divin Epoux a tout prévu. Vous allez pouvoir vous rendre sur l’île de Lesbo en quelques secondes. Regardez ce qu’Apollon vous a préparé… coupa le roi en montrant du doigt le fond de la pièce où sur le sol il y avait un simple tapis d’orient d’un mètre sur deux…- Qu’est-ce ? répliqua Hélène- Apollon a fait apparaitre ce qui ressemble à un simple tapis, mais en réalité c’est un tapis volant qui s’animera de lui-même, par magie divine, uniquement quand vous, et vous seule, y serez dessus. Vous n’aurez alors qu’à dire clairement où vous voulez aller et le tapis prendra son envol par cette large fenêtre ouverte …
Visiblement le dieu Apollon avait pensé à tout. Une heure se passa où La Belle Hélène alla saluer ses deux esclaves leur ordonnant de satisfaire, pendant son absence, quiconque voudrait posséder leur orifices… Ensuite, elle rangea bien précautionneusement les deux rouleaux de papyrus dans un sac de peau de mouton en bandoulière, retourna saluer le roi puis s’asseyant sur le tapis, elle prononça simplement
- L’île de Lesbo …
Sans bruit, le tapis se mit aussitôt à bouger et doucement se souleva jusqu’à la fenêtre puis à une vitesse fulgurante, il décolla allant à vive allure en direction des nuages pour très vite disparaitre de Lélèges sans pour autant faire tomber la Belle Hélène qui, à sa grande surprise, se sentit très solidaire du tapis, très stable comme collée à celui-ci par magie … Le tapis fonçait désormais droit devant traversant les hauts nuages de coton… Il ne fallut pas très longtemps, quelques minutes à peine, quand le tapis se mit à ralentir et entama une douce descente … Du haut de son tapis volant, Hélène aperçut alors une île grecque verdoyante aux falaises inaccessibles, à la forêt méditerranéenne fort épaisse. Au cœur de cette touffue forêt, il y avait un vertigineux et haut pic rocheux surplombant l’île de Lesbo. A son sommet, trônait un énorme et vieux baobab qui se terminait par un large et long tronc tout en hauteur qui se détachait visiblement de sa base et devait être, à sa haute extrémité, le point le plus culminant de l’île. Hélène aperçu d’emblée sur le large tronc, la présence majestueuse d’une créature mythologique qui semblait dominer l’île. Possédant un magnifique corps de femme, elle était debout sur ses jambes qui se finissaient par des pattes possédant pour chacune trois griffes acérées. Ses bras, idem, se terminaient également par des griffes. Une queue flanquée, à son postérieur, ressemblait à multiples serpents qui fouettaient l’air. Des ailes dans le dos et de hautes plumes en guise d’oreilles ornaient cette créature mi-femme, mi oiseau. Il ne fallut pas longtemps à Hélène pour comprendre qu’elle était en présence d’Ocypète qui à l’évidence l’attendait… Le tapis se stabilisa doucement, Hélène se leva sans difficulté comme si l’arrêt du tapis l’avait décollé de celui-ci. Elle enjamba pour se trouver sur le haut du tronc et nez- à-nez avec la harpie qui la regardait avec des yeux de rapace prédateur … Ocypète se mit à pousser des cris stridents tel un aigle avant de s’exprimer telle une humaine :
- Je vois qu’Apollon n’a qu’une promesse ! Il m’avait promis qu’à cet instant précis, tu devais venir à Mes pattes acérées afin de contenter Mes Exigences … Apollon me doit une sorte de dette et il tient à honorer celle-ci en m’offrant ce qu’il appelle sa petite humaine d’épouse…
Hélène comprit de suite qu’elle n’avait pas à négocier quoi que ce soit, qu’elle devait simplement satisfaire Apollon et donc satisfaire Ocypète.
- Je suis à votre disposition Ô Reine Ocypète… Faites de moi ce que vous voulez, je suis là pour ça … répondit Hélène- Pose ton sac et ta tunique sur ton tapis volant et vient ainsi dénudée devant Moi … dit la femme-oiseau d’un ton sec …
C’est donc nue qu’Hélène s’approcha d’Ocypète et se positionna devant la créature sans un mot. La harpie avait l’air d’admirer, de ses yeux perçants, la parfaite silhouette de la belle Hélène
- Tu devras faire une chose très précise tout à l’heure, afin de me contenter. … Mais avant, je vais profiter de toi … Hummmm ! Même ma belle Sapho aurait envie de ton corps si sublime à regarder car comment résister à la femme la plus belle de la race humaine …
Hélène impressionnée, se sentit de suite dominée par la prestance de la créature et piteusement resta debout, tête baissée, joignant ses mains dans le dos retrouvant ses premiers et humbles instincts de soumise (lire Les douze servitudes de la Belle Hélène) ... Ocypète s'approcha un peu plus et la força, du bout de sa griffe, à redresser la tête afin de plonger son Regard aussi lumineux qu'intense dans les yeux vifs de dominance de la femme-oiseau. Celle-ci cracha sur le beau visage si fin. La harpie avait l’air d’apprécier la profonde humilité émanant de cette humaine. Hélène demeurait immobile, légèrement tremblante dans la douce fraîcheur de l’altitude... Ocypète prenait plaisir à contempler ce sublime corps aux formes idéalement parfaites, ces hanches bien formées, ces cuisses lisses et fermes, cette croupe ronde, cette taille fine et ces seins lourds mais fermes également et aux tétons saillants. Hélène lui appartenait pour le moment, tel un cadeau du dieu Apollon qu’il fallait consommer. La main-patte d’Ocypète se posa sur les fesses d’Hélène mais pas dans un geste tendre, ni même érotique, simplement un geste de Propriétaire... Les grilles acérées étaient relevées en arrières et ainsi elles suffisaient à ne pas blesser la belle Hélène qui ne pouvait se détourner car un simple coup de ces griffes lui aurait été fatal. La paume de la main-patte caressait doucement le cul d’Hélène qui commençait à en être toute excitée... Ocypète s'approcha et colla son corps à celui d’Hélène, qui frémit... La femme-oiseau sentit l'onde de désir qui traversait le corps de sa proie... Elle passa son autre main-patte sur le ventre de la belle, dans une longue caresse qui se poursuivit plus bas... plus intimement... Quand tout un coup comme par magie, la patte et ses griffes se transformèrent en un clin d’œil en une main humaine avec cinq magnifiques doigts longs et fins. Alors les doigts de La Maîtresse-oiseau s'immisçaient lentement mais inflexiblement entre les chairs humides de l'esclave qui tremblait encore, non plus de crainte ou de froid, mais du plus puissant désir ! La harpie avait saisi les seins d’Hélène et les pétrissait avec passion, pinçant un téton avec rudesse, elle ramena son autre main dans l'antre humide de la soumise, ce triangle de chair frémissante entre les cuisses qui eut un frisson empli de désirs…
Hélène n'était plus qu'une chose ondulante au gré des caresses d’Ocypète qui ne négligeait aucune parcelle de ce corps offert à Son désir. Sans cesser de peloter ce corps palpitant, la femme-oiseau le coucha et l'appuya contre le large haut du tronc, pouvant ainsi tout à loisir explorer le corps de la Belle qui lui ouvrait la moindre de ses voies... Les doigts fins d’Ocypète glissaient, investissaient, exploraient... nul orifice qui échappât à ces investigations aussi intimes que poussées. Déjà brûlante de désir à ces mains caressantes, Hélène s'enflammait maintenant sans plus aucune retenue sous les attouchements tendres ou appuyés de sa Maîtresse du moment. Les fouilles intimes de la harpie étaient si savamment intenses, si pressantes ! La plus belle femme du monde mouillait abondamment, inondant la main de La dominatrice, tandis que son cul malléable s'ouvrait sous la pression des doigts longs et fins... Hélène gémissait doucement, sa poitrine se soulevant au rythme de son souffle saccadé... L'écorce rigide et râpeuse du tronc marquait cruellement la peau tendre et fine de son dos. Puis Ocypète fit retourner son esclave, les seins, et le ventre contre le haut du tronc géant, tandis que la femme-oiseau poussait sans ménagement dans le bas de son dos, dans le cul de la Belle, poussant ses mains au-delà de tout retranchement. Lentement Hélène se laissait faire, jusqu'à en écarter largement les cuisses... Ocypète, plaçant ses mains de chaque côté de son visage, lui fit comprendre qu'elle devait maintenant se relever pour être à genoux, face à sa Maîtresse... Celle-ci ne tarda pas à presser ses mains sur la nuque lisse de l'esclave, la forçant à enfouir son visage entre les cuisses... Hélène se laissait diriger avec délices, désireuse de combler l'attente de la créature. Pointant sa petite langue aussi humide que gourmande, l'esclave commença à goûter aux sucs intimes de la harpie... Elle la léchait avec passion, dans un abandon total, inondée de désir comme du plaisir qui s'écoulait sur son visage... Se cambrant et restant ainsi un long moment savourant tous les plaisirs d’excitation quand soudain, Ocypète jouissait de cette douce caresse buccale, toute simple, si naturelle, offrande passionnée d'une esclave qui n'attendait rien d'autre, n'aspirait à rien sinon au plaisir de La divine créature …
Ocypète fit de nouveau allonger Hélène, venant s'asseoir au-dessus d'elle, chevauchant son visage. La dominatrice ne se lassait pas du plaisir qu'elle prenait ainsi, le visage de son esclave entouré de ses cuisses, enfoui dans son intimité chaude et humide... Elle frotta longuement son sexe contre ce visage, cette bouche de l’esclave, puis elle jouit une nouvelle fois et demeura un long moment ainsi, immobile, assise sur le visage d’Hélène dont le sublime corps gisait derrière elle, les jambes tremblantes, le sexe inondé mais inassouvi... Immobile, Hélène releva les yeux et regarda la nuit, ce ciel noir d’encre, parsemé d'étoiles brillantes, elle laissait la brise légère envelopper son corps nu... Elle humait le parfum de cette brise et de sexe mêlés, loin de toutes les manigances des hommes … mais pas du dieu Apollon ! En effet, Celui-ci qui l’avait offerte, elle, Hélène, son épouse mortelle, pour des plaisirs saphiques lesquels Ocypète ne se lassaient visiblement pas... Et pourtant, il lui semblait qu’au zénith de ce sombre firmament de cette douce nuit étoilée, juste au-dessus de sa tête, une magnifique étoile brillait plus que les autres, une étoile qui lui paraissait plus grosse, plus proche, plus présente et c’est à ce moment-là, qu’elle ressentit un puissant sentiment d’être observée, surveillée mais aussi protégée par cet astre lumineux qui lui laissait cette nette impression qu’elle était en la présence Divine du dieu Apollon ? Pour la Belle Hélène, aucun doute là-dessus ! Et c’est ainsi, apaisée, sereine sur sa propre destiné, se sentant plus que jamais rassurée, qu’elle baissa la tête en guise d’humilité sous le regard, sans aucun doute, de la divinité étoilée… Sur elle, Ocypète ne bougeait pas... Le visage inondé du plaisir de sa Maîtresse, Hélène s'abreuvait à cette inépuisable source. Elle ne sentait pas la griffure des écorces dans son dos, mais entre ses cuisses vibrait une onde de désir ininterrompue, tant son corps avait été sollicité, excité, manipulé sans qu'elle n’eut jamais pu assouvir ce qui enflammait sa plus profonde intimité… Au bout d’un moment Ocypète se leva et fit asseoir la Belle Hélène, la femme-oiseau se mit sur ses quatre pattes, qui avaient retrouvé leurs grilles, à ses côtés et l’embrassait avec volupté …
(A suivre …)
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