L’Odyssée de la Belle Hélène : Sur les traces d’Endymion
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-09-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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L’Odyssée de la Belle Hélène : Sur les traces d’Endymion
L’Odyssée de la Belle Hélène : Sur les traces d’Endymion –
Deux semaines étaient passés depuis les pervers évènements de l’exhibition-prostitution de Clytia dans le bordel tenu par Thaïs, la tenancière avait ainsi rempli les caisses de l’établissement et se réjouissait donc amplement de la situation… Il était temps pour la Belle Hélène de penser désormais à retrouver son deuxième esclave lequel l’avait suivi tel le fidèle chien esclave qu’il était au plus profond de lui-même dans les aventures de sa Maîtresse avant d’avoir été enlevé. Il avait été certainement vendu dans un des marchés d’esclaves en marge des Jeux d’Olympie (lire les précédents épisodes). La tâche était certes difficile pour le retrouver car Endymion ressemblait en tout point, à un quelconque esclave parmi les milliers d’autres amenés pour l’occasion dans cette fourmilière de foire grouillante, en pleine effervescence, de trocs et marchandages en tout genre et sous des centaines de bâches de toile derrière des palissades plus ou moins douteuses. Donc cela équivalait à rechercher une aiguille dans une volumineuse meule de foin… De plus Hélène n’avait aucun indice sérieux qui aurait pu lui donner un semblant de piste… Elle ne savait donc pas par où commencer ses investigations… C’est peut-être le fruit du hasard, d’un monde que l’on dit souvent grand et qui est au final est parfois si petit, qui lui indiqua où pouvait éventuellement se trouver son cher esclave lequel, elle tenait beaucoup de le revoir enfin à sa place, devant Ses divins pieds. Mais était-ce bien le hasard ou une espèce d’intervention Divine improbable qui la mena à son esclave et dans un endroit qu’elle ne se serait certainement jamais rendue autrement ?…
En cette fin d’après-midi, la Belle Hélène était donc confortablement installée, assise sur de moelleux coussins bien à l’ombre derrière des rideaux de soie, à l’intérieur d’une grande chaise à porteurs emmenés par quatre esclaves à travers l’immense esplanade faisant guise de multiples marchés de fruits et légumes. Un autre esclave était agenouillé entre les cuisses largement écarté d’Hélène afin que Celle-ci puisse se faire lécher sa chatte autant qu’elle en avait envie durant cette traversée du marché. La Maîtresse appuyait souvent sur le crâne de l’esclave afin d’accentuer le plaisir d’une langue bien enfouie entre ses lèvres intimes, surtout lors des légers cahots ou petites secousses provoqués par les quatre porteurs en se déplaçant à travers les ruelles bondées. Un sixième esclave positionné devant, faisait place au passage du convoi par quelques coups de fouet en l’air en direction d’une foule s’écartant à l’approche des lanières sifflantes. Seul un vieux mendiant aveugle à la bouche tordue et sans dents, au visage décharné, vêtu seulement de quelques loques et se tenant péniblement debout par un maigre bâton de soutien, resta au beau milieu de la voie poussiéreuse. Il resta, ainsi, immobile et sans être du tout intimidé par le fouet lui frôlant les oreilles …
- Hola ! Vas-tu sortir, chien…. ? … Fait place à ma Belle et Noble Maîtresse … s’écria l’esclave en faisant de nouveau manœuvrer son fouet menaçant…- Qui es-tu pour m’obliger à me mettre sur le côté ? La rue est à tout le monde … dit le pauvre mendiant d’une voix calme et assurée- Attends, je vais t’apprendre un peu à courir, reçut-il comme seule réponse.
L’esclave leva le bras prêt à donner une volée de coups de fouet sur le vieillard quand une voix s’éleva, ce qui stoppa net le geste agressif de l’esclave.
- Non, attends Baltamore, laisse-le … Dit-lui d’approcher au contraire … dit Hélène dépassant la tête du beau rideau de soie de la chaise à porteur.
L’esclave baissa instantanément le fouet, salua d’un profond respect La Belle Hélène et invita le mendiant à s’approcher de sa Maîtresse. C’est à petits pas à pas, doucement que le vieillard se déplaça tout en tenant devant lui son bâton et mettant un bras à l’horizontal comme le font les aveugles … Arrivé devant la chaise à porteurs, Hélène lui sourit :
- Alors comme ça, tu gènes mes esclaves qui n’ont que le souci de Me déplacer sans qu’on m’importune ?
- Pardonnez mon audace, Noble Dame, mais il me faut du temps pour traverser la rue et je ne pouvais le faire en seulement quelques secondes sans risquer de tomber…- Certes, je vois bien que ta rapidité de mouvements est bannie de tes gestes depuis bien longtemps … Comment t’appelles-tu ?
- Epictère, Noble Dame, c’est le nom que l’on m’a donné à ma naissance- Eh bien, Epictère, je te trouve bien maigre ! Tu n’as certainement pas du mangé à ton aise depuis longtemps … Qu’on lui donne de quoi se sustenter … du pain et des vivres pour plusieurs jours … et puis qu’on reparte …. S’écria Hélène à Ses esclaves….Aller va Epictère ! Tu pourras manger sous peu … Je te laisse …- Oh Noble Dame que vous soyez bénie par Les Divinités de La Bonté … Tenez un bien maigre présent pour vous remercier de Votre grande générosité… Prenez mon vieux bandeau et si vous le mettez autour de votre front, il vous amènera là où votre destin doit vous amener, à un endroit lequel vous êtes très loin de vous douter possible …
Hélène, incrédule, sourit gentiment des mots du mendiant et prit le bout d’étoffe que le vieillard lui tendit du bout des doigts, puis celui-ci se retourna et s’en alla tout doucement, à petits pas toujours aussi fébriles en direction des nombreux badauds, entourant la chaise à porteurs, pour se fondre parmi la foule sans attendre son pain et ses autres vivres …
- Hé Epictère, tu oublies ton pain et … lui cria Hélène qui ne finit pas sa phrase n’apercevant plus le mendiant déjà disparu …
Alors, elle fit signe de repartir. Le convoi s’ébranla de nouveau. Dans la chaise à porteur, l’esclave toujours positionné entre les cuisses de La Maîtresse avait le visage empli de cyprine et reçu l’ordre de continuer avec application son léchage de chatte… Hélène observa plus attentivement le bandeau ressemblant plus à un vieux chiffon sale et puant qu’à autre chose ! Elle prit un sourire dodelinant de la tête de gauche à droite tout en haussant les épaules, comme si elle se moquait de mots du mendiant qui lui revenait en tête sans y porter trop d’intérêt : « Prenez mon vieux bandeau et si vous le mettez autour de votre front, il vous amènera là où votre destin doit vous amener, à un endroit lequel vous êtes très loin de vous douter possible … » … Pure sottise pensa-t-elle !… Alors c’est négligemment qu’elle lâcha sur le côté le bout d’étoffe entre les coussins sans plus y prêter attention …
C’est au retour du marché plusieurs heures après, qu’un des quatre porteurs-esclaves trébucha dans un nid de poule rocailleux, ce qui eut pour effet de cogner la tête de la Belle Hélène contre la paroi de la chaise à porteur. Rien de grave, simplement l’esclave léchant le sexe d’Hélène fut fortement secoué de droite à gauche et déstabilisé il s’arrêta quelques secondes de s’occuper du divin minou trempé de sa Maîtresse, tandis que quelques petites gouttes de sang s’échappaient du côté gauche du crâne d’Hélène, juste vers à la tempe. La Maîtresse chercha instinctivement quelque chose pour s’essuyer et sa main trouva aveuglement le vieux bandeau du mendiant. Sitôt le morceau de tissu porté sur la petite plaie frontale, sa vision changea subitement et elle aperçut rapidement juste quelques nuages blancs parsemés dans un ciel d’un bleu pur. Prudente et surprise de cette brève vision, Hélène recula son front et retira de suite le chiffon d’un geste brusque et instantanément l’intérieur de la chaise à porteur réapparu comme si rien ne s’était passé… Etonnée, elle observa le vulgaire bandeau pour comprendre que celui-ci au contact de son front lui avait fait apparaitre furtivement ce firmament bleuté… Alors les mots du vieillard lui revirent de nouveau en mémoire mais cette fois-ci, elle y prêta une attention toute particulière ! Et si le mendiant disait vrai ? Si ce morceau de chiffon offert par ce vieillard tout décharné n’était justement pas qu’un simple bandeau sale ? Bien décidée à répondre à ces deux questions, elle tenta ce que le vieillard lui avait dit, c’est çà dire de positionner le bandeau autour de son front, enserrant son crâne…
Mais d’abord, Hélène souffla, se décontracta, observa plus attentivement le bandeau sous toutes ses coutures. Rien de particulier si ce n’est les auréoles tachant le tissu. Puis, la Belle Maîtresse le mit à la lumière du jour, levant les bras pour le regarder par transparence et surprise ! Au lieu d’y trouver une étoffe maculée de taches, elle put lire un seul mot écrit en lettres d’or en filigrane sur un fond bleu ciel, visible uniquement par transparence, ce mot était sans équivoque : ‘Endymion’. Tellement surprise qu’Elle sursauta, ne s’attendant pas découvrir le nom de son cher esclave ! Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que tout cela ne tenait pas du hasard mais bien d’un indice envoyé par des Divinités pour la guider vers Endymion. Alors elle n’hésita plus une seule seconde et mit au plus vite le bandeau autour de son front… Instantanément son champ de vision changea complètement pour laisser apparaître face à elle de nouveau le ciel bleu avec des nuages ci-et-là. Elle n’avait plus pied et avait l’impression de voler, de planer, de se déplacer entre ceux-ci. Elle avançait entre des nuages blancs qui devenaient de plus en plus denses pour former un épais tapis blanc, d’aspect cotonneux. Tout d’un coup, elle se retrouva debout sur ce tapis de nuages et put marcher normalement. Le sol, formé de ces nuages-coton, paraissait solide et elle ne s’enfonçait pas plus que la mi-mollets. L’horizon face à elle et tout autour ressemblait à un océan de coton à perte de vue…Comme si elle était au-dessus des nuages. Ou se trouva-t-elle ? Comment était-elle arrivée dans ce lieu mystérieux ? Le bandeau magique l’avait donc téléporté instantanément, mais où donc ? Elle ne tarda pas à émettre une hypothèse qui lui semblait tellement incroyable qu’elle n’y croyait même pas elle-même, en supposant se trouver… aux portes de L’Olympe !!! Au paradis des Dieux ! Mais comment était-ce possible ? Les mortels, en, principe, ne sont pas admis en ce Lieu Divin !
Subitement un mur d’épais nuages blancs toujours aussi dense comme du coton, tomba verticalement juste devant elle, tel un rideau de théâtre. Hélène stoppa net, regarda avec attention ce coton lui faisant barrage. Alors elle osa avec précaution toucher ce mur pour s’apercevoir que son bras passait à travers sans aucune difficulté. Elle se remit à marcher pour traverser ce mur de coton-nuages qui tel un épais brouillard l’avala tout entière. Elle progressait doucement à l’aveuglette, évoluant dans une vision d’un blanc pur, épais, opaque. Cela dura de longues minutes, avant que le brouillard de coton s’estompe tout doucement pour la laisser découvrir, devant elle, un spectacle unique, incroyable, fabuleux lequel elle aurait été loin de se douter ! …
En effet, là en face d’elle, à même le sol, ou plutôt à même les nuages cotonneux mais aussi sur des couchettes immenses ciselées d’Or pur, se déroulait une incroyable orgie sexuelle qui battait son plein. Mais deux choses l’interpellèrent en premier lieu : D’abord les participants de cette partouze Divine, ils s’agissaient de … Géants de plus de 12 mètres de haut environ pour chacun ! C’étaient tous des Déesses et des Dieux de l’Olympe, ainsi elle reconnut d’amblée certaines célèbres Divinités telle que la très belle Déesse Aphrodite la tête entre les cuisses du Dieu Eros, le suçant avec avidité. Plus loin la Déesse Déméter pénétrée en levrette par le Dieu Dionysos, etc …. Ensuite, elle remarqua un être beaucoup plus petit, plutôt de la taille d’un mortel, celle d’un homme, celui-ci allongé sur le dos et positionné ligoté contre le haut de la cuisse intérieure d’une Déesse écartant les jambes. Cet humain, la tête dans le vide agissait comme un gode se frottant aux lèvres intimes de la Déesse selon qu’elle rapprochait ses cuisses pour que le petit homme puisse venir lécher le clitoris de la Divinité qui était … la Grande Héra en personne ! Hélène reconnut de suite en ce petit humain… son esclave Endymion ! … Puis elle entendit une voix, qu’elle reconnut tout de suite, une voix qu’elle avait déjà entendu à maintes reprises dans ses aventures, c’était Celle de son Epoux, le Dieu Apollon …
Elle était belle et bien arrivée à l’Olympe des Dieux ! …
(A suivre …)
Deux semaines étaient passés depuis les pervers évènements de l’exhibition-prostitution de Clytia dans le bordel tenu par Thaïs, la tenancière avait ainsi rempli les caisses de l’établissement et se réjouissait donc amplement de la situation… Il était temps pour la Belle Hélène de penser désormais à retrouver son deuxième esclave lequel l’avait suivi tel le fidèle chien esclave qu’il était au plus profond de lui-même dans les aventures de sa Maîtresse avant d’avoir été enlevé. Il avait été certainement vendu dans un des marchés d’esclaves en marge des Jeux d’Olympie (lire les précédents épisodes). La tâche était certes difficile pour le retrouver car Endymion ressemblait en tout point, à un quelconque esclave parmi les milliers d’autres amenés pour l’occasion dans cette fourmilière de foire grouillante, en pleine effervescence, de trocs et marchandages en tout genre et sous des centaines de bâches de toile derrière des palissades plus ou moins douteuses. Donc cela équivalait à rechercher une aiguille dans une volumineuse meule de foin… De plus Hélène n’avait aucun indice sérieux qui aurait pu lui donner un semblant de piste… Elle ne savait donc pas par où commencer ses investigations… C’est peut-être le fruit du hasard, d’un monde que l’on dit souvent grand et qui est au final est parfois si petit, qui lui indiqua où pouvait éventuellement se trouver son cher esclave lequel, elle tenait beaucoup de le revoir enfin à sa place, devant Ses divins pieds. Mais était-ce bien le hasard ou une espèce d’intervention Divine improbable qui la mena à son esclave et dans un endroit qu’elle ne se serait certainement jamais rendue autrement ?…
En cette fin d’après-midi, la Belle Hélène était donc confortablement installée, assise sur de moelleux coussins bien à l’ombre derrière des rideaux de soie, à l’intérieur d’une grande chaise à porteurs emmenés par quatre esclaves à travers l’immense esplanade faisant guise de multiples marchés de fruits et légumes. Un autre esclave était agenouillé entre les cuisses largement écarté d’Hélène afin que Celle-ci puisse se faire lécher sa chatte autant qu’elle en avait envie durant cette traversée du marché. La Maîtresse appuyait souvent sur le crâne de l’esclave afin d’accentuer le plaisir d’une langue bien enfouie entre ses lèvres intimes, surtout lors des légers cahots ou petites secousses provoqués par les quatre porteurs en se déplaçant à travers les ruelles bondées. Un sixième esclave positionné devant, faisait place au passage du convoi par quelques coups de fouet en l’air en direction d’une foule s’écartant à l’approche des lanières sifflantes. Seul un vieux mendiant aveugle à la bouche tordue et sans dents, au visage décharné, vêtu seulement de quelques loques et se tenant péniblement debout par un maigre bâton de soutien, resta au beau milieu de la voie poussiéreuse. Il resta, ainsi, immobile et sans être du tout intimidé par le fouet lui frôlant les oreilles …
- Hola ! Vas-tu sortir, chien…. ? … Fait place à ma Belle et Noble Maîtresse … s’écria l’esclave en faisant de nouveau manœuvrer son fouet menaçant…- Qui es-tu pour m’obliger à me mettre sur le côté ? La rue est à tout le monde … dit le pauvre mendiant d’une voix calme et assurée- Attends, je vais t’apprendre un peu à courir, reçut-il comme seule réponse.
L’esclave leva le bras prêt à donner une volée de coups de fouet sur le vieillard quand une voix s’éleva, ce qui stoppa net le geste agressif de l’esclave.
- Non, attends Baltamore, laisse-le … Dit-lui d’approcher au contraire … dit Hélène dépassant la tête du beau rideau de soie de la chaise à porteur.
L’esclave baissa instantanément le fouet, salua d’un profond respect La Belle Hélène et invita le mendiant à s’approcher de sa Maîtresse. C’est à petits pas à pas, doucement que le vieillard se déplaça tout en tenant devant lui son bâton et mettant un bras à l’horizontal comme le font les aveugles … Arrivé devant la chaise à porteurs, Hélène lui sourit :
- Alors comme ça, tu gènes mes esclaves qui n’ont que le souci de Me déplacer sans qu’on m’importune ?
- Pardonnez mon audace, Noble Dame, mais il me faut du temps pour traverser la rue et je ne pouvais le faire en seulement quelques secondes sans risquer de tomber…- Certes, je vois bien que ta rapidité de mouvements est bannie de tes gestes depuis bien longtemps … Comment t’appelles-tu ?
- Epictère, Noble Dame, c’est le nom que l’on m’a donné à ma naissance- Eh bien, Epictère, je te trouve bien maigre ! Tu n’as certainement pas du mangé à ton aise depuis longtemps … Qu’on lui donne de quoi se sustenter … du pain et des vivres pour plusieurs jours … et puis qu’on reparte …. S’écria Hélène à Ses esclaves….Aller va Epictère ! Tu pourras manger sous peu … Je te laisse …- Oh Noble Dame que vous soyez bénie par Les Divinités de La Bonté … Tenez un bien maigre présent pour vous remercier de Votre grande générosité… Prenez mon vieux bandeau et si vous le mettez autour de votre front, il vous amènera là où votre destin doit vous amener, à un endroit lequel vous êtes très loin de vous douter possible …
Hélène, incrédule, sourit gentiment des mots du mendiant et prit le bout d’étoffe que le vieillard lui tendit du bout des doigts, puis celui-ci se retourna et s’en alla tout doucement, à petits pas toujours aussi fébriles en direction des nombreux badauds, entourant la chaise à porteurs, pour se fondre parmi la foule sans attendre son pain et ses autres vivres …
- Hé Epictère, tu oublies ton pain et … lui cria Hélène qui ne finit pas sa phrase n’apercevant plus le mendiant déjà disparu …
Alors, elle fit signe de repartir. Le convoi s’ébranla de nouveau. Dans la chaise à porteur, l’esclave toujours positionné entre les cuisses de La Maîtresse avait le visage empli de cyprine et reçu l’ordre de continuer avec application son léchage de chatte… Hélène observa plus attentivement le bandeau ressemblant plus à un vieux chiffon sale et puant qu’à autre chose ! Elle prit un sourire dodelinant de la tête de gauche à droite tout en haussant les épaules, comme si elle se moquait de mots du mendiant qui lui revenait en tête sans y porter trop d’intérêt : « Prenez mon vieux bandeau et si vous le mettez autour de votre front, il vous amènera là où votre destin doit vous amener, à un endroit lequel vous êtes très loin de vous douter possible … » … Pure sottise pensa-t-elle !… Alors c’est négligemment qu’elle lâcha sur le côté le bout d’étoffe entre les coussins sans plus y prêter attention …
C’est au retour du marché plusieurs heures après, qu’un des quatre porteurs-esclaves trébucha dans un nid de poule rocailleux, ce qui eut pour effet de cogner la tête de la Belle Hélène contre la paroi de la chaise à porteur. Rien de grave, simplement l’esclave léchant le sexe d’Hélène fut fortement secoué de droite à gauche et déstabilisé il s’arrêta quelques secondes de s’occuper du divin minou trempé de sa Maîtresse, tandis que quelques petites gouttes de sang s’échappaient du côté gauche du crâne d’Hélène, juste vers à la tempe. La Maîtresse chercha instinctivement quelque chose pour s’essuyer et sa main trouva aveuglement le vieux bandeau du mendiant. Sitôt le morceau de tissu porté sur la petite plaie frontale, sa vision changea subitement et elle aperçut rapidement juste quelques nuages blancs parsemés dans un ciel d’un bleu pur. Prudente et surprise de cette brève vision, Hélène recula son front et retira de suite le chiffon d’un geste brusque et instantanément l’intérieur de la chaise à porteur réapparu comme si rien ne s’était passé… Etonnée, elle observa le vulgaire bandeau pour comprendre que celui-ci au contact de son front lui avait fait apparaitre furtivement ce firmament bleuté… Alors les mots du vieillard lui revirent de nouveau en mémoire mais cette fois-ci, elle y prêta une attention toute particulière ! Et si le mendiant disait vrai ? Si ce morceau de chiffon offert par ce vieillard tout décharné n’était justement pas qu’un simple bandeau sale ? Bien décidée à répondre à ces deux questions, elle tenta ce que le vieillard lui avait dit, c’est çà dire de positionner le bandeau autour de son front, enserrant son crâne…
Mais d’abord, Hélène souffla, se décontracta, observa plus attentivement le bandeau sous toutes ses coutures. Rien de particulier si ce n’est les auréoles tachant le tissu. Puis, la Belle Maîtresse le mit à la lumière du jour, levant les bras pour le regarder par transparence et surprise ! Au lieu d’y trouver une étoffe maculée de taches, elle put lire un seul mot écrit en lettres d’or en filigrane sur un fond bleu ciel, visible uniquement par transparence, ce mot était sans équivoque : ‘Endymion’. Tellement surprise qu’Elle sursauta, ne s’attendant pas découvrir le nom de son cher esclave ! Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que tout cela ne tenait pas du hasard mais bien d’un indice envoyé par des Divinités pour la guider vers Endymion. Alors elle n’hésita plus une seule seconde et mit au plus vite le bandeau autour de son front… Instantanément son champ de vision changea complètement pour laisser apparaître face à elle de nouveau le ciel bleu avec des nuages ci-et-là. Elle n’avait plus pied et avait l’impression de voler, de planer, de se déplacer entre ceux-ci. Elle avançait entre des nuages blancs qui devenaient de plus en plus denses pour former un épais tapis blanc, d’aspect cotonneux. Tout d’un coup, elle se retrouva debout sur ce tapis de nuages et put marcher normalement. Le sol, formé de ces nuages-coton, paraissait solide et elle ne s’enfonçait pas plus que la mi-mollets. L’horizon face à elle et tout autour ressemblait à un océan de coton à perte de vue…Comme si elle était au-dessus des nuages. Ou se trouva-t-elle ? Comment était-elle arrivée dans ce lieu mystérieux ? Le bandeau magique l’avait donc téléporté instantanément, mais où donc ? Elle ne tarda pas à émettre une hypothèse qui lui semblait tellement incroyable qu’elle n’y croyait même pas elle-même, en supposant se trouver… aux portes de L’Olympe !!! Au paradis des Dieux ! Mais comment était-ce possible ? Les mortels, en, principe, ne sont pas admis en ce Lieu Divin !
Subitement un mur d’épais nuages blancs toujours aussi dense comme du coton, tomba verticalement juste devant elle, tel un rideau de théâtre. Hélène stoppa net, regarda avec attention ce coton lui faisant barrage. Alors elle osa avec précaution toucher ce mur pour s’apercevoir que son bras passait à travers sans aucune difficulté. Elle se remit à marcher pour traverser ce mur de coton-nuages qui tel un épais brouillard l’avala tout entière. Elle progressait doucement à l’aveuglette, évoluant dans une vision d’un blanc pur, épais, opaque. Cela dura de longues minutes, avant que le brouillard de coton s’estompe tout doucement pour la laisser découvrir, devant elle, un spectacle unique, incroyable, fabuleux lequel elle aurait été loin de se douter ! …
En effet, là en face d’elle, à même le sol, ou plutôt à même les nuages cotonneux mais aussi sur des couchettes immenses ciselées d’Or pur, se déroulait une incroyable orgie sexuelle qui battait son plein. Mais deux choses l’interpellèrent en premier lieu : D’abord les participants de cette partouze Divine, ils s’agissaient de … Géants de plus de 12 mètres de haut environ pour chacun ! C’étaient tous des Déesses et des Dieux de l’Olympe, ainsi elle reconnut d’amblée certaines célèbres Divinités telle que la très belle Déesse Aphrodite la tête entre les cuisses du Dieu Eros, le suçant avec avidité. Plus loin la Déesse Déméter pénétrée en levrette par le Dieu Dionysos, etc …. Ensuite, elle remarqua un être beaucoup plus petit, plutôt de la taille d’un mortel, celle d’un homme, celui-ci allongé sur le dos et positionné ligoté contre le haut de la cuisse intérieure d’une Déesse écartant les jambes. Cet humain, la tête dans le vide agissait comme un gode se frottant aux lèvres intimes de la Déesse selon qu’elle rapprochait ses cuisses pour que le petit homme puisse venir lécher le clitoris de la Divinité qui était … la Grande Héra en personne ! Hélène reconnut de suite en ce petit humain… son esclave Endymion ! … Puis elle entendit une voix, qu’elle reconnut tout de suite, une voix qu’elle avait déjà entendu à maintes reprises dans ses aventures, c’était Celle de son Epoux, le Dieu Apollon …
Elle était belle et bien arrivée à l’Olympe des Dieux ! …
(A suivre …)
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