La bonne étoile_1

- Par l'auteur HDS Briard -
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La bonne étoile_1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(10.0 / 10)

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La bonne étoile_1
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…

Cette nouvelle est la seconde sur le thème « Vengeance féminine ».

Partie 1
Dorine était une bonne pâte. Depuis l’enfance, elle avait toujours soutenu ou aidé quelqu’un. Aînée d’une famille de sept enfants, elle avait secondé sa mère dans les tâches ménagères et, très tôt, contribué à l’éducation de ses frères et sœurs.

Des garçons, elle n’en avait pas trop connus. Ado, elle était boutonneuse et un peu boulotte. Assez souvent, quand le sujet des flirts était abordé, elle se faisait moquer par ses camarades, et notamment par Déborah qui, elle, collectionnait les petits copains.
A partir de la première, elle suivit un régime sévère et perdit jusqu’à vingt-trois kilos. Sa silhouette s’affina, ses jambes se fuselèrent et ses joues se creusèrent au point de la rendre plus qu’attirante pour les jeunes garçons de son entourage.

Mais les années de disette amoureuse l’avaient affranchie vis à vis des hommes et elle acquit rapidement la réputation d’être une forteresse imprenable.
Pourtant, son apparence physique s’était considérablement améliorée aux yeux des radars aiguisés des gars du voisinage. Elle avait désormais une silhouette élancée, soulignée par de beaux et longs cheveux châtain clair, des yeux bleus, à la lentille charron, entourée d’un cercle indigo et de longs cils courbés.

Elle avait gardé de ses années en surpoids une poitrine opulente qui, en dehors de son joli regard, attirait immédiatement les yeux. Ses yeux et sa poitrine étaient ses atouts, et auraient pu en faire une femme fatale, mais sa conduite, toujours en retrait et sur la réserve quant aux hommes, les faisaient se détourner d’elle.
L’un d’entre eux, pourtant timide, presque effacé, faisant tout de même partie de la bande des caïds du lycée, avait osé l’inviter à la surboum de fin d’année de seconde. Jérémy était un garçon réservé ; enfant, il était peu développé physiquement au point que ses copains de la bande l’avaient surnommé le porteur d’eau, en rapport au milieu cycliste dans lequel les moins doués se chargeaient de ravitailler en bidons les autres coureurs de l’équipe.
Dorine, il l’aimait bien, parce qu’elle était différente des autres filles de son âge. Elle n’était pas prétentieuse, pas hautaine et, surtout, elle ne courrait pas les garçons.
Il aimait lui parler le soir alors qu’ils rentraient du lycée. Voisins, ils avaient grandi ensemble, en se regardant de loin puis, en se rapprochant à l’ébauche de l’adolescence.
Ils avaient une passion commune, la cuisine. Ils parlaient de recettes, d’ingrédients pendant des heures, ne voyant pas le temps passer.
Depuis la sixième, ils avaient pris l’habitude de s’attendre à la sortie des cours, pour rentrer ensemble et pour échanger sur tous les sujets liés, de près ou de loin, à la gastronomie.
Timide avec les filles, il avait imaginé lui demander de l’accompagner à la surboum, mais n’en avait pas eu le cran.
Sans réel espoir, il avait bravé les railleries des leaders du groupe et avait pris son courage à deux mains pour inviter le glaçon, comme on la surnommait.

Ses parents l’avaient inscrit au club de natation alors qu’il était en cinquième. Il n’était pas particulièrement doué, mais le médecin de famille les avait convaincus que ce serait bon pour son développement physique.
Cela se confirma car, après trois années à fréquenter le bassin olympique de sa commune, il avait pris des épaules, supprimé son petit bidon, acquis un tour de cuisse spectaculaire et, surtout, pris quinze bons centimètres et avoisinait à quinze ans le bon mètre quatre-vingt.

Son statut avait d’ailleurs changé auprès de ses camarades. Il était respecté, plus jamais moqué, voir même, envié par certains. Au sein du lycée également, le regard des autres avait changé.
Il arrivait que des filles se retournent sur son passage et que les garçons baissent les yeux quand leur regard croisait le sien. Mais, il avait tellement vécu d’années de mise en retrait et de manque de confiance en lui, qu’il était sans doute le seul à ne pas l’avoir remarqué.

C’est donc tout tremblant et un peu gauche qu’il s’était approché de Dorine. Elle venait à la surboum pour la première fois et ne s’attendait pas à être invitée par quelqu’un.
« Tu danses ? »
« Moi ? »
« Ben oui, toi. Tu danses ? »
« Je ne sais pas. »
« Je t’en prie, ne me fais pas ça, ils vont encore se moquer de moi. »
Sa franchise et son côté gauche l’attendrirent et elle accepta. Sitôt dans ses bras, les effluves de son parfum l’envahirent.
« Tu t’es aspergé de parfum, tu sens très bon. »
« Merci. Oui, j’ai mis mon préféré. »
« Attends ! »
Elle huma profondément le cou du garçon.
« Thym, gingembre, bois de santal, patchouli de Chine. Quelques notes de romarin et de myrte. »
« Ben ça alors, tu as du nez ! »
« Tu as mis Captain de Molyneux. »
« Bravo, quel nez, tu m’as épaté Dorine. C’est vraiment très fort. »
« J’aime les odeurs, les parfums. »
« Tu veux être nez plus tard ? »
« Non, pas du tout. Je veux être cheffe de cuisine. »
« Chef ? »
« Non, cheffe, avec deux « f » s’il te plait. »
« Pardon, cheffe ? Pas possible ? Moi aussi ! »
« Tu cuisines ? »
« Tout le temps. A la maison, je me bats tous les jours avec ma mère pour que ce soit moi qui prépare le repas. Et toi ? »
« Oh, tu sais, je n’ai pas tellement le choix. Ma mère passe son temps à s’occuper de mes six frères et sœurs, alors ça la dépanne bien que ce soit moi qui cuisine. A force, je me suis prise de passion pour tous les ingrédients. Je dévore tout ce qui peut se lire sur le sujet. »

Ils s’étaient trouvés. Ils passèrent la soirée, collés l’un à l’autre, sans prendre conscience, ni du temps, ni des autres personnes, si bien qu’il était bien plus de minuit quand la proviseure du lycée vint leur signifier qu’ils étaient les derniers participants et qu’il était temps de rentrer.

Il l’avait raccompagnée jusque chez elle. Ils avaient marché tranquillement, tout en continuant de parler cuisine. Elle se sentait bien avec lui, elle aurait pu rester en sa compagnie toute la nuit tant il lui semblait qu’ils étaient en phase, et partageait la même passion.
« Qu’est-ce que tu veux faire après les études ? »
« Je rêve d’ouvrir mon propre restaurant, mais je n’aurai jamais l’argent. Être chef, de toute façon, c’est mon ambition. Et toi ? »
« Je veux d’abord devenir cheffe. Ensuite, tu sais, ouvrir mon resto, moi aussi j’ai ce rêve, mais je ne sais pas si je serai capable de le réaliser. »
Elle s’était arrêtée de marcher et le regardait fixement.
« J’ai bien conscience que c’est plus difficile pour une fille. Ce milieu est tellement machiste que je sais que ça sera dur. Mais je veux y arriver et je vais me donner tous les moyens de le faire. »
« Je crois en toi. Je sais que tu y arriveras. Tu es la meilleure de la classe. Il n’y a pas de raison, tu seras cheffe, je le sais, j’en suis persuadé. »
Ils s’étaient remis à marcher et arrivèrent bientôt devant chez elle.
« Tu as ce don pour la cuisine. Cultive-le et il te le rendra un jour. »
« Merci Jérémy, c’est gentil. J’ai passé une très belle soirée et c’est grâce à toi. »
Bien trop timide pour oser l’embrasser, il lui fit la bise et parti tout penaud, regrettant de ne pas avoir eu le courage de la prendre dans ses bras.

De son côté, elle avait apprécié avoir passé du temps avec lui. Elle avait vite compris qu’il était réservé, mais cela n’avait pas d’importance tant elle s’était sentie bien auprès de lui.
L’année scolaire s’acheva et elle posa sa candidature pour le lycée professionnel Guillaume Tirel à Paris, le lycée hôtelier de La Rochelle et lycée Hyacinthe Friant de Pligny.

Elle fut admise dans les trois et choisit le Tirel, car il était le plus célèbre et dispensait le bac pro restauration le plus recherché.
De son côté, Jérémy fut admis à la Rochelle. Ils se promirent de garder le contact car leur amitié avait pris de l’importance et ils n’envisageaient pas de perdre cette complicité qui leur tenait tant à cœur.

Au cours de sa première année à Paris, Dorine retrouva William, dit Willy, le caïd et tombeur du lycée d’où ils venaient et qui était à l’origine du surnom que sa bande de copains lui avaient donné.
William était un très séduisant garçon, grand, brun, au yeux vert absinthe, aux épaules larges forgées par une pratique de la musculation dès son plus jeune âge. Dans l’établissement précédent qu’ils avaient fréquenté, il avait la réputation de tomber les filles comme des mouches.

Ils ne s’étaient jamais trop parlé, aussi fût-elle surprise quand elle le reconnu et le vit s’avancer vers elle tout sourire.
« Mamzelle Dorine ! Mais que fais-tu ici ? »
« Je viens faire mon bac pro de restauration. Mais c’est plutôt à moi de te poser la question. »
« Je viens passer un bac pro commercialisation et service en restauration. »
« Je ne savais pas que tu voulais suivre cette filière. Qu’est-ce que tu veux en faire de ce bac pro ? »
« Devenir barman dans le bar-restaurant de mes parents et me préparer à prendre leur succession. »
« Ah, je comprends mieux. Mais tu es sûr que c’est ça qui te correspond ? »
« Oui, j’aime les ingrédients du bar, j’adore préparer des cocktails. Quand je serai le patron, je transformerai le bar qui est très traditionnel aujourd’hui en un bar à cocktail. Je pense que ce sera le moyen d’attirer une nouvelle clientèle, plus jeune, et qui sera certainement moins regardante à la dépense et ce sera donc profitable au restaurant. »
« OK, et comment as-tu fait pour décrocher ce lycée ? »
« Tu sais, sa réputation vient surtout du Bac Restauration. Les autres sont moins réputés et donc plus facilement accessibles. »
« Bon d’accord, mais, dans ce cas, pourquoi celui-ci, si loin de chez-nous ? »
« Ben, parce que mes parents ont un appart dans le 4e qu’ils ont hérités de mes grands-parents et qu’ainsi, je suis logé pas cher. »
« Quel veinard tu fais. »
« Ben et toi, tu loges où ? »
« Dans une auberge de jeunesse en banlieue nord. »
« Ben dit donc, tu mets combien de temps pour venir le matin ? »
« Environs deux heures. »
« Quoi ? Deux heures le matin et deux heures le soir ? Avec tout le travail que demandent nos bacs, tu ne tiendras jamais le coup ma pauvre. »
« Que veux-tu que je fasse, je n’ai rien trouvé d’autre. »
« Si tu veux, je te loue une chambre chez moi. Il y en a deux. »
« Loger avec toi ? Moi ? Jamais ! »
« Écoute, je te propose un loyer modique. Tu es plutôt douée en cuisine, sinon, qu’est-ce que tu ficherais ici. Je te propose le deal suivant : Tu nous fais la popote, tu nous fais le ménage et je te loge gratis. C’est honnête, non ? »
« La cuisine, OK, mais jamais je ne ferai ton ménage. Le ménage, quand on fait de la coloc, ça se partage. De plus, je ne veux pas que tu amènes tes conquêtes à l’appart, ça il n’en est pas question. C’est à prendre ou à laisser. »
« Ah, j’adore. C’est moi qui te dépanne et c’est toi qui fixes les conditions. Tu es vraiment très forte. Bon, allez, c’est OK. »
« C’est super, je vais économiser l’argent que je dépensais en loyer, ça va pas mal arranger l’argent de poche que me donne mes parents. »
« Bon, je t’aiderai ce soir à déménager tes affaires. Mais tu sais, en matière de fille, je me suis assagi. Je sais ce que tu as longtemps pensé de moi, mais tu vas découvrir un autre Willy, plus sérieux et travailleur que jamais. »
« Juste pour qu’on soit d’accord alors monsieur Willy l’assagi, on est colocataires en tout bien tout honneur. Je ne ferai pas partie de ton tableau de chasse. »

Dorine s’installa donc chez William et prit rapidement ses marques. Elle se rendit compte que, finalement, quand il n’était pas avec ses stupides camarades, il pouvait être un garçon charmant et intéressant. Il faisait sa part du travail à la maison et semblait étudier avec beaucoup de sérieux. Il lui demandait même régulièrement des nouvelles de Jérémy.

Souvent, le soir, il lui faisait une tisane et lui proposait de se coucher pendant qu’il faisait la vaisselle. Leur relation prenait une tournure des plus amicales et elle avait changé son regard sur lui.
Un soir d’orage où il était sorti, il la trouva en rentrant recroquevillée sur le canapé de la salle à manger et toute tremblante.
« Eh bé Dorine, ça n’a pas l’air d’aller. Que se passe-t-il ? »
« C’est horrible, ça gronde de partout et ça me terrifie. »
Il vint s’assoir près d’elle.
« C’est un orage, il va passer.
Les éclairs se multipliaient éclairant le salon comme en plein jour. Les grondements faisaient trembler les murs. Elle se pelotonna contre lui.
« J’ai peur ! »
Il la prit dans ses bras.
« Allons Dorinette, je suis là maintenant, tu es en sécurité ici. Attends, je vais allumer la lumière. Elle le retint contre elle.
« Non, ne pars pas. »
Elle s’accrochait à lui comme à une bouée.
Il lui caressa les cheveux.
« Là, là, tout va bien. Je reste avec toi, sois sans crainte, je ne vis pas t’abandonner. »
Elle leva les yeux vers lui.
« Jamais tu ne m’abandonneras, tu me le jures ? »
Il lui prit le menton entre ses doigts. Leurs visages s’étaient rapprochés et leurs lèvres se frôlaient.
« Jamais, jamais je ne t’abandonnerai, je te le promets. »
Il n’eut qu’à avancer légèrement pour que leurs bouches se collent. Elle ne se refusa pas au baiser, et entrouvrit même sa bouche quand elle sentit la langue de son colocataire s’insérer entre ses lèvres. Elle se mit à tournoyer autour de la sienne et, ensemble, elles entamèrent un ballet endiablé.
Elle enroula ses bras autour de son cou et se donna à fond dans ce premier baiser.
Elle garda les yeux ouverts jusqu’à ce que leurs visages s’éloignent légèrement.
« Tu as conscience que tu profites de ma peur, et que, sans elle, il ne se serait jamais rien passé entre nous. »
« Je m’en contre fiche, ça fait tellement longtemps que j’attends ce moment »
Il l’embrassa de nouveau et, de nouveau, elle accepta le baiser. L’orage grondait et, à chaque coup de tonnerre, elle se serrait davantage contre lui.
Il la souleva dans ses bras et la porta dans sa chambre où il la déposa délicatement sur le lit.
Tout en continuant de l’embrasser, il lui retira sa chemise de nuit. Il se recula et la regarda lui apparaître complétement nue.
« Dieu que tu es belle. »
Il se déshabilla rapidement et se présenta à elle, le sexe déjà dressé et fier.
Il s’installa entre ses jambes et approcha son pénis de ses grandes lèvres.
Elle le saisit pour le stopper dans sa pénétration.
« Doucement, tu es le premier. »
« Tu me fais le plus beau des cadeaux ma Dorinette. »
Il poussa et s’introduisit jusqu’à la barrière de son hymen.
Il la regarda droit dans les yeux et donna un fort coup de hanche, défonçant plus que perçant le fragile opercule.
« Ah, tu es gros, tu me déchires. »
Il cessa tout mouvement, le temps qu’elle s’habitue à sa présence. Il se sentait comme dans un écrin et la sentait tout autour de son sexe.
« Tu me serres, je te sens bien. »
« Vas-y maintenant. »
Il commença à aller et venir en elle et elle l’encercla de ses bras. Elle logea sa tête dans le creux de son cou pour ne plus voir son regard d’homme conquérant et satisfait de tenir sa proie.
Les coups de reins s’accélérèrent et elle commença à ressentir ses premières ondes de plaisir.
« Oui, c’est bon. »
Il donna plus d’ampleur à ses mouvements et plus de rythme.
Elle se mit à gémir plus fort et à haleter.
« Aaah, aaah. »
Il augmenta la cadence qui devint trop rapide pour elle.
« Moins vite, vas moins vite. »
Mais il ne l’écouta pas et parti au galop, lui donnant de grands coups de butoir.
Elle sentit qu’il ne tiendrait plus très longtemps et essaya de recentrer ses sensations sur cette tige qui allait et venait en elle.
Il ralentit l’allure, tout près du terme de sa chevauchée. Cette baisse de régime redonna à Dorine toutes les sensations qu’elle avait eue au début du rapport et elle recommença à gémir.
« Oui, comme ça, c’est bien. Je vais venir. Attends encore un peu. »
Mais il avait trop présumé de son excitation et il se ficha en elle pour lâcher sa première salve de sperme.
Elle le serra dans ses bras et le laissa profiter de son plaisir. Elle s’en voulait au fond d’elle, d’avoir cédé aussi facilement, mais surtout, d’avoir donné se fleur sans vraiment en avoir eu le désir.

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