Les limites de la force
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les limites de la force
Cette histoire est la troisième nouvelle d’une série que j’ai intitulée « La lassitude du couple ».
Ce sont souvent les mêmes raisons qui vous ont attiré chez quelqu’un qui vous excèdent un jour et vous amènent à chercher autre chose ailleurs.
Cette histoire est une pure fiction, aucune ressemblance avec …
Partie 1
Sylvaine frappa violemment la table du poing.
- Comment tu me parles ?
Ses yeux étaient injectés de sang et menaçaient de sortir de leur orbite.
Sylvaine, c’était une force de la nature. Elle n’avait jamais eu peur de rien, jamais eu peur tout court.
Soit on la respectait, soit on la craignait.
Elle avait grandi au sein d’une fratrie de mecs, tous taillés dans du granit.
Petite, elle avait dû apprendre à se défendre contre la bêtise des garçons.
Que ce soit au sein de sa propre famille, où le père levait facilement la main et où ses frères passaient leur temps à jouer les coqs dans la basse-cour, comme à l’école où les réflexions sur son physique l’avaient longtemps blessée.
Dès son plus jeune âge elle comprit qu’elle devrait toujours s’imposer par la force. Le monde et les hommes n’étaient que violence à son égard, mais elle décida qu’elle apprendrait à se défendre. Elle était taillée pour ça.
À la maternelle, elle dominait toute sa classe d’une tête et prit l’habitude de se défendre, mais aussi de prendre fait et cause pour ses copines et de se rebeller contre la méchanceté des garçons.
Elle avait la gifle facile et ses parents furent maintes fois convoqués par la directrice des différentes écoles qu’elle fréquenta.
Quel que soit les arguments évoqués, son père, contrairement à ce qu’il se passait à la maison, prenait sa défense.
Son argument majeur était que sa fille avait puni l’offensant et préservé sa dignité.
Avec une telle conviction, mais aussi et surtout, avec la détermination musclée du père face au corps enseignant, la fille sauva régulièrement sa tête.
Au collège, les choses se compliquèrent car les garçons avaient compris que si, seuls, ils n’avaient aucune chance face à cette force de la nature, à plusieurs, ils pourraient la mettre en difficulté.
Mais c’était sans compter sur les frères de Sylvaine qui vengeaient l’honneur de leur sœur ayant pris comme argument guerrier que s’en pendre à elle, s’était s’en prendre à leur famille.
Plus d’un adolescent se pointa en classe avec les stigmates des coups portés, soit par la jeune fille, soit par sa fratrie.
Côté flirt, comme la plupart des garçons la fuyait, elle devait se contenter « des restes ». Les éclopés de la vie, soit petit et gros, soit grand et moche.
Ces adolescents blessés par la vie étaient plus que ravis de pouvoir sortir avec une fille, d’autant qu’être avec elle ne les isolait guère plus qu’auparavant.
Le souci, c’est qu’elle impressionnait ses petits copains au point de se retrouver vierge au lycée et avec une expérience quasi nulle des rapports entre homme et femme.
C’est en première que les choses allaient évoluer.
Un soir, à la sortie des cours, elle vit un attroupement et une demi-douzaine de jeunes encerclant un garçon fluet d’apparence.
Deux d’entre eux le tenaient par les bras et le bloquaient contre le grillage pendant que le caïd de la bande lui distribuait des gifles tout en l’invectivant.
- Alors, non content de faire le savant, tu as voulu me ridiculiser devant toute la classe ?
Vlan !
- Hein, tu m’as pris pour un crétin devant la prof ?
Vlan !
- Tu te crois plus intelligent que tout le monde ?
Une nouvelle baffe allait partir quand le bras du bourreau fut saisi par une poigne de fer.
Le jeune homme se retourna les yeux exorbités.
- Tu me lâche salope ou je te…
Il n’eut pas le temps de terminer sa menace que Sylvaine, l’index et le majeur formant un V, lui planta un doigt dans chaque œil.
Il hurla, mais son cri fut stoppé net par un direct à la mâchoire qui l’étala pour le compte.
La jeune fille saisit l’un des deux garçons qui tenait le bras de la victime par le col.
- Tu le lâches ou je te pète les dents.
Les deux voyous détalèrent immédiatement, laissant leur souffre-douleur complétement hébété.
Elle lui caressa gentiment la joue.
- Ça va, ils ne t’ont pas fait mal ?
Il se secoua, remis de l’ordre dans ses vêtements avant de répondre.
- Non, ça va. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire sans ton intervention. Tu m’as sauvé la mise. Ces salopards me harcèlent depuis la rentrée, et ils avaient décidé de me casser la gueule aujourd’hui.
- N’aie crainte, je suis certaine que cela ne se reproduira plus.
Elle l’observa pendant qu’il remettait de l’ordre dans sa tenue.
Il était aussi grand qu’elle, mais d’aspect plutôt frêle.
Son visage était émacié, avec des traits très fins. De longs cils courbés encadraient de jolis yeux vert perroquet, légèrement en amande et qui attiraient irrésistiblement le regard. Son nez était fin et droit, sa bouche légèrement ourlée et son menton avait la particularité d’avoir un creux assez prononcé en son centre.
Sa chevelure blonde, tombant sur ses épaules, soulignait la fragilité de sa silhouette.
Elle le trouva beau et eut un coup de cœur pour ce jeune homme à l’aspect ténu et si vulnérable.
Elle lui tendit la main.
- Moi c’est Sylvaine.
Il lui sourit et lui serra la main.
- Lopo
Elle n’avait jamais entendu ce prénom.
- Lopo, tu veux dire comme …
- Oui, lopette, tu peux le dire. C’est comme ça que tous ces connards me surnomment.
Il lui fit un clin d’œil et elle éclata de rire.
- Non, je veux dire comme lopez. C’est d’origine espagnole, c’est ça ?
- Oui, ma mère est d’origine espagnole. Ses grands-parents ont fui le régime de Franco et sont arrivés ici en trente-neuf.
- Ça vient donc de Lopez alors ?
- Non, ça vient de lupus qui en latin signifie loup.
Elle ne lui avait toujours pas lâché la main.
- Mais, comme tu as pu le constater, je n’ai rien d’un loup. Je suis plutôt un agneau et les loups, ce sont ceux qui profitent de mes faiblesses pour s’en prendre à plus faible qu’eux.
Elle lui tapa amicalement dans le dos.
- N’aie crainte, avec ce que j’ai mis dans les dents à leur chef, ils ne sont pas prêts de recommencer.
Il reprit son sac à dos et ils partirent tranquillement à pied.
Tout en marchant elle ne cessait de l’observer.
- T’es dans quelle classe ?
- En première générale et toi ?
- En ST2S. Tu veux faire quoi ?
- Je voudrais être chirurgien. Je veux réparer, aider à recouvrer la santé, accompagner, redonner la vie. Je voudrais être chirurgien cardiothoracique.
Elle fut impressionnée par ce qu’elle découvrait d’un garçon frêle, certes, mais certainement très doué pour les études, ayant un but et un objectif d’une grande noblesse.
- Et toi, qu’est-ce que tu envisages comme études ?
- J’aimerais être infirmière puéricultrice et aider les enfants et leurs parents.
Il s’arrêta et la regarda, l’air surpris.
- C’est un superbe projet. On est jeune aujourd’hui, mais personne ne sait quel avenir le monde nous réserve et vouloir s’occuper des enfants, de leurs parents, est très respectable.
Ils devinrent les meilleurs amis du monde. Ils s’étaient trouvé un intérêt croisé à se garder comme ami.
Elle le protégeait de la faune qui gravitait autour de lui, étant systématiquement là quand on cherchait à lui nuire physiquement.
Il lui apportait son aide dans ses études. Il venait l’aider à faire ses devoirs le soir et ne repartait qu’une fois ceux-ci totalement achevés et maîtrisés.
Il faisait les siens après manger, avant d’aller se coucher.
Leur complicité grandissait avec le temps. Elle avait hâte que le travail scolaire soit terminé pour échanger avec lui sur tous les sujets de la vie.
Pour elle, il était une source inépuisable de connaissance et elle admirait son érudition.
Il n’était pas un sujet qu’il ne connaisse, et, dès qu’elle en trouvait un qui lui plaisait, elle le harcelait de questions, et lui, répondait toujours avec un savoir qui l’hypnotisait instantanément.
Elle buvait littéralement ses paroles.
Bien entendu, elle savait pertinemment qu’elle n’en retiendrait pas le quart, mais ce n’était pas là le plus important.
Ce qui comptait avant tout pour elle, c’est le flot ininterrompu de paroles qu’il était capable de produire et, par-dessus tout, l’air sérieux et concentré qu’il prenait.
Ainsi, son visage prenait quelques rides sur le front. Ses sourcils se fronçaient. La prunelle de ses yeux se rétrécissait, laissant plus de place à cette formidable et si séduisante couleur de l’iris. Ce vert si fascinant, si attachant, si délicieusement beau qu’elle se noyait dedans.
Elle pouvait rester des heures à l’écouter, ne fixant que ces magnifiques yeux, perdant souvent le fil de l’exposé qu’il lui faisait et lui, tout à son allocution, se sentant encouragé par se regard fixe porté sur lui, se délectait de ses interminables discours.
Pour lui, elle était la camarade idéale. Peu cultivée, mais ne demandant qu’à apprendre.
Tout semblait l’intéresser et elle savait si bien lui poser les questions qui lui permettait de bien lui expliciter le fond de sa pensée.
Mais ce qui l’impressionnait plus que tout, c’était sa force physique.
Elle ne se discernait pas au premier regard.
Elle mesurait environs un mètre soixante-quinze, comme lui, mais elle avait une telle force dans ses bras ! Elle l’avait véritablement scotché lorsqu’en sport, pour répondre à un pari, elle avait grimpé à la corde de cinq mètres sans les pieds, uniquement par la force des bras, et, le plus fort, non seulement les jambes à l’équerre, mais en ayant commencé les fesses au sol.
Le plus génial, c’est qu’elle n’était même pas essoufflée une fois redescendue.
Pour rire, elle l’avait soulevé à bout de bras un soir dans sa chambre.
Il lui avait alors dit :
- Tu es forte comme un homme.
Elle s’était sentie flattée et, en même temps, un peu provoquée.
Elle l’avait coincé contre la cloison en lui serrant le cou.
- Je suis bien plus forte qu’un homme.
Une fois qu’elle l’eût relâché, il la questionna.
- Comment peux-tu dire ça et comment peux-tu en être sûre ?
Elle s’assit sur le lit et tapota la place près d’elle.
Elle attendit qu’il s’asseye à son tour avant de le regarder droit dans les yeux.
- Écoute ce que je vais te dire. Vous les mecs, vous êtes comme les aurochs. Vous vous jaugez du regard et, souvent, vous savez lequel des deux est le plus fort avant même d’avoir mesuré votre force.
Elle reprit sa respiration et poursuivit.
- Moi, je ne regarde jamais mon adversaire autrement que comme ma victime. Je sais d’avance que je vais le battre. Mon regard ne me trahi jamais.
- Ah bon, rien qu’avec le regard ?
Elle prit l’air sévère et le regarda comme si elle le méprisait.
Il recula sa tête et ouvrit de grands yeux.
- Wah ! Là on dirait que je suis une merde.
- T’as tout compris. Rien qu’avec le regard, je décourage la plupart de mes adversaires. Mais il y a une chose que je n’ai jamais dite à personne…
- Une chose que tu n’as jamais dite à personne, même à moi ?
- Même à toi…
Mais de quoi s’agit-il ?
- C’est un secret.
Il lui tapota amicalement l’épaule.
- Allez, même à-moi ton meilleur ami tu ne veux pas le dire ?
- Non, je ne veux pas te le dire.
Il lui mit les bras autour du cou.
- Allez ma Sissi, dis-le-moi, rien qu’à moi.
Il était le seul à pouvoir l’appeler ainsi. Un petit surnom qu’il lui avait donné pour lui dire que dans l’intimité, elle était une vraie impératrice de féminité et qu’on oubliait sa rudesse et sa force.
Elle prit l’air renfrogné.
- Non, après tu iras le raconter à tout le monde.
Il se leva vexé.
Il allait ouvrir la porte de la chambre quand elle le retint de la main.
- Non, attends, ne pars pas.
Elle lui caressa la joue pour l’attendrir.
- Allez, rassie-toi, je ne voulais pas te vexer.
Il lui mit les mains de chaque côté du visage.
- Tu es ma meilleure amie Sylvaine. Tout ce qu’il se passe et se dit entre nous, n’importe où, et surtout dans cette chambre, reste entre nous. Jamais je n’en parlerai à quiconque. Même sous la torture.
Elle éclata de rire.
- Bon, allez d’accord, je vais te le dire.
Il lui lâcha le visage, mais ne la quitta pas du regard.
- Mon secret, c’est que vous les garçons, vous ne vous attendez jamais à ce qu’une fille vous agresse en vous menaçant physiquement. Votre éducation, on ne tape pas une fille, on doit la respecter, même avec une rose on ne frappe pas une fille, etcetera, … Bref, quand un gars voit que je suis prête à en découdre, cela le déconcerte, cela le prend au dépourvu. Cela me confère un avantage redoutable. Quand, en plus, il voit dans mon regard que je le considère déjà comme une victime, la plupart du temps, il renonce à se mesurer à moi.
- Et s’il ne renonce pas.
- Alors je lui fais le « V » de la mort.
- Le « V » de la mort ? C’est quoi ?
Elle fit un « V » avec son index et son majeur de la main droite et lança la main arrêtant ses deux doigts à quelques centimètres des yeux de son ami.
Il en fut tellement surpris qu’il s’étalât de tout son long sur le lit.
- Je t’ai fait peur mon Lopo, excuse-moi.
Elle s’allongea à moitié sur lui et se pencha pour lui faire une bise sur la joue, mais il tourna la tête au dernier moment et leurs lèvres se rencontrèrent.
Elle se recula vivement un peu choquée et découvrit un air malicieux dans son regard.
- Mais tu l’as fait exprès espèce de malotru. Tu es fier de toi ?
- Non, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout fier de moi. Je me suis comporté comme un imbécile et te prie de m’en excuser.
Elle le poussa doucement de la main posée sur sa poitrine.
- Mais bien entendu je t’excuse, tu as essayé de m’embrasser, ce n’est pas très grave et je te pardonne.
- Vrai, tu me pardonnes de n’avoir pas réussi à faire mieux ?
- Qu’est-ce que tu veux dire …
Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase, l’enlaça et posa de nouveau sa bouche sur la sienne, mais cette fois, plus franchement.
Sa langue tenta d’ouvrir ses lèvres, y parvint et vint tournoyer autour de celle de Sylvaine qui, après un temps d’inertie, se mit, elle aussi, à s’emmêler avec celle de Lopo.
Leur baiser dura longtemps quand, à bout de souffle, ils durent se séparer.
Il posa son front contre le sien.
- Il y avait longtemps que j’en avais envie, mais je n’osais pas.
Elle le baisa du bout des lèvres.
- Moi aussi.
Ils devinrent inséparables et unis comme les doigts de la main.
Bien évidemment, peu osèrent se moquer du duo de la crevette et de la lionne.
Ce fut, un temps, une rumeur qui circula, mais elle donna quelques gifles par-ci par-là et tout rentra dans l’ordre.
Au lycée, dans leur quartier, dans leur famille et, au final, un peu partout, tout le monde s’accorda pour leur trouver un charme certain et même une complémentarité attendrissante.
L’aide de Lopo permit à Sylvaine de passer haut la main en terminale.
Pendant cette année scolaire, il découvrit la course à pied et, principalement, le demi-fond et le fond.
Avec le demi-fond, il travaillait sa vitesse, son rythme cardiaque et sa foulée. Cela lui permettait de préparer le fond, qui, lui, renforçait son endurance, sa résistance à la douleur.
Fonds et demi-fond sculptaient doucement son corps.
Assez rapidement on décela chez lui de bonnes dispositions pour cette discipline et plus particulièrement pour le marathon.
Il avait le physique taillé pour ; de longues jambes finement musclées, un médio-pied plat et ferme, des cunéiformes, un cuboïde et un naviculaire solides.
Bref, un pied sûr, résistant et robuste, lui permettant une foulée efficace, avec une attaque énergique, un appui percutant, une poussée puissante et une propulsion très performante.
Il montra également des capacités pulmonaires importantes, facilitées par un cœur battant très lentement.
Au repos, son entraineur mesura régulièrement entre trente-cinq et quarante pulsations par minute, ce qui était digne d’un grand sportif.
Il comprit que, là où son manque de musculature pouvait être une faiblesse, cette morphologie fragile était un atout majeur pour la course à pied.
Il se prit de passion pour ce sport et s’y consacra presque tous les soirs dès la fin des cours.
Il raccompagnait sylvaine chez elle puis partait courir entre dix et quinze kilomètres, ce qui lui prenait entre une demi-heure et quarante-cinq minutes à un rythme soutenu bien au-delà de quinze kilomètres à l’heure.
Il finissait son parcours chez Sylvaine où il prenait une douche et la retrouvait penchée sur ses devoirs.
Le temps de l’aider à les terminer, il leur restait une bonne heure pour vivre leur amour.
Ce doux flirt dura presqu’une année.
Sylvaine s’épanouissait et Lopo l’aidait, au-delà de ses devoirs, à prendre confiance en elle, mais en son corps aussi.
Il l’amena petit à petit à venir courir avec lui.
Il l’entraina également vers une alimentation moins riche et plus équilibrée.
Elle commença à s’affiner et dû, progressivement, changer sa garde-robe.
Elle s’acheta, sur les conseils de son petit ami, des tenues plus seyantes et osa la couleur pour changer du noir et blanc.
Pour ses dix-sept ans, il lui offrit le coiffeur et un soin complet du visage.
Elle en ressortit transformée.
Sa longue chevelure brune encadrait un visage qui s’était aminci, faisant saillir deux gracieuses pommettes hautes, relevant des yeux en amande, soulignés par des sourcils de jais longs et courbés, et dont la couleur Terre d’ombre attirait le regard.
Elle avait gardé de ses kilos superflus une poitrine généreuse et ferme qui avait tout de même perdu un peu de volume, mais qui avantageait son profil.
Au lycée, un garçon avait remarqué son changement de silhouette et d’habitudes vestimentaires, Darius.
Il n’avait pas oublié les doigts dans les yeux et le crochet à la mâchoire et en avait, finalement, gardé un souvenir pas si désagréable que ça.
Pour une fois qu’on lui résistait, et en plus une fille, il s’était surpris à l’observer, de loin, et était, au fil de sa transformation, tombé sous son charme.
Il avait bien remarqué le net rapprochement entre elle et la lopette, mais ne s’en était pas offusqué plus que ça.
Si elle avait jeté son dévolu sur le plus minable des gars du bahut, c’est que, non seulement aucun autre ne la méritait, mis aussi qu’elle les faisait tous fuir.
Mais pas lui.
Lui, les filles, il les mâtait, il les mettait à ses pieds.
Il faut dire qu’il était bâti comme un dieu grec.
Grand, large d’épaule, il avait une longue chevelure châtain foncé, des yeux caeruleum magnifiques qui vous hypnotisaient dès le premier regard.
On sentait sous le tee-shirt, un ventre plat souligné d’une sangle abdominale dure comme l’acier.
Des jambes larges et épaisses supportaient un torse sculpté de longues heures dans la salle de fitness de son père.
Darius n’était pas très assidu en classe, sachant qu’il reprendrait l’a société de son paternel qui gérait un complexe sportif qui marchait du feu de dieu.
Toute son énergie, en dehors des appareils de musculation, il l’utilisait à séduire les filles.
Elles tombaient comme des mouches.
Mais, celle qu’il convoitait depuis quelques temps lui paraissait inaccessible, éperdument amoureuse d’un bout de ficelle maigrichon et totalement insignifiant.
Patiemment, sans précipitation, il rongeait son frein.
Un jour, elle serait à lui.
Le soir de son dix-septième anniversaire, Lopo invita Sylvaine au restaurant.
Elle s’était vêtue pour la circonstance d’un superbe chemisier fuchsia, d’une jupe en cuir mauve et des boots en cuir crème.
Lorsqu’il la vit, il la trouva vraiment belle et lui offrit un bouquet de sept roses rouges.
Sept comme les sept mois passés ensemble.
Le repas fut joyeux et ils mangèrent les yeux dans les yeux.
Lopo avait tout prévu. Il voulait faire de cette soirée un moment inoubliable et avait réservé une chambre dans l’établissement.
Naturellement, dès qu’ils eurent terminer de dîner, il lui prit la main, la fit se lever, la prit dans ses bras et lui donna un profond baiser.
- Ma Sissy …
- Chut, ne dis rien. J’ai compris. Je le veux moi aussi.
Ils montèrent à l’étage et entrèrent dans une vaste chambre, joliment décorée, spacieuse, avec un lit king size sur lequel sept roses rouges et un petit coffret rouge accroché aux tiges par un petit ruban.
Il le décrocha, tendit le bouquet à la jeune fille, puis lui donna le coffret.
Elle l’ouvrit et découvrit un superbe pendentif en or constitué d’une chaîne et de deux anneaux imbriqués formant un cœur.
- Mon Lopo, mais c’est magnifique.
Il passa derrière elle et le lui accrocha autour du cou.
- Ma Sissy, je t’aime comme un fou. Ces deux cœurs symbolisent mon attachement à toi et mon amour absolu et éternel.
Elle passa ses bras autour de son cou et l’embrassa passionnément. Il la ceintura pour la presser contre lui.
Ils se couchèrent sur le lit, toujours unis dans leur baiser.
Il dénoua ses mains et s’attaqua, tout en faisant rouler sa langue dans sa bouche, aux boutons de son chemisier.
Il l’ôta et le jeta aux pieds du lit.
Il lui retira sa jupe et la lança dans la même direction.
Le soutien-gorge et la culotte suivirent le même sort, puis il prit du recul pour l’admirer.
Elle avait un corps puissant, certes, mais équilibré, harmonieux.
Sa peau était douce et lisse, le grain fin et délicat, sa couleur chair, pâle et légèrement rosée.
Il prit appui sur son coude et, de l’autre main, commença à parcourir les monts et vallées de son corps.
Elle ferma les yeux, savourant le plaisir de cette caresse lente et douce, qui lui procurait plein de sensations agréables et la faisait même imperceptiblement frissonner.
Il se pencha et se mit à lui poser des petits baisers partout où était passé sa main précédemment.
Elle posa la sienne sur sa tête pour suivre les mouvements de son crâne et mieux apprécier le contact de ses lèvres sur sa peau ;
Il vint tourner autour de l’aréole de ses seins passant de l’une à l’autre, puis sortit sa langue et commença à lécher le cercle parfait que chacune d’elles formait.
Ses mains vinrent presser le sein, tendant plus encore la pointe qu’il aspira goulument.
Il accéléra l’alternance d’un sein à l’autre lui déclenchant son premier gémissement.
Sa bouche quitta sa poitrine et descendit
Vers son ventre tout en continuant de prendre son temps.
Sa langue tournoyait sur la peau lui provoquant une délicieuse chair de poule.
Elle écarta ses jambes pour lui libérer l’accès à son entre cuisses.
Elle se positionna confortablement sur le dos et écarta les bras.
Il atteignit son pubis et l’observa quelques instants. Il posa son menton sur les draps et contempla les lèvres roses et encore fermées.
Il darda sa langue et les écarta.
Il les lécha de haut en bas ce qui déclencha un frisson sur la peau de sa copine.
Il remonta et rencontra son clitoris.
Il était déjà érigé et gonflé.
Il glissa ses mains sous ses fesses pour l’amener à la bonne hauteur et plongea, la bouche en avant.
- Ha !
Il remonta son pouce pour maintenir les lèvres bien écartées.
Sa langue se raidit et il agaça le bouton par petites touches appuyées.
Il alterna les mouvements circulaires et les aller-retours de la pointe de la langue.
La respiration de la jeune fille s’accéléra soudainement, et son corps s’arqua quelque peu.
Il enleva sa main droite de sous ses fesses et la pénétra de son index pour frotter la paroi supérieure du vagin.
Les sensations étaient optimums et Sylvaine se tendit et expulsa un cri de délivrance dans un orgasme dévastateur.
Il attendit qu’elle retombe à plat sur le lit pour soulever la tête et la regarder.
Il arborait un sourire éclatant, de satisfaction et de joie.
Elle tendit les bras et l’aida à se relever et venir à sa hauteur.
- C’était merveilleux.
Elle l’embrassa et sentit son odeur à travers ce baiser ;
Elle le poussa à s’allonger et posa sa main sur son torse.
- À moi maintenant.
Elle lui déboutonna sa chemise et la retira.
Elle dégrafa son pantalon et le lui ôta.
Elle posa sa main sur la bosse du boxer pour flatter son sexe.
Elle l’abaissa et celui-ci jailli tel un diable sortant de sa boîte.
Elle pesa sur sa poitrine pour qu’il s’allonge complètement.
Elle se recula et l’observa.
Son corps était gracile et élancé.
Son torse dessinait un « V » avec des épaules droites.
Son ventre était plat, ses cuisses finement musclées sans être maigres.
Son sexe était à l’image du garçon, long et fin, avec un prépuce recouvrant la totalité du gland.
Elle le saisit et le décalotta.
Elle se pencha et le huma pour se familiariser avec son odeur.
Elle sortit sa langue et le lécha sur toute la longueur.
Elle le sentit tressauter dans sa main.
Elle posa sa bouche sur l’extrémité du gland et lui déposa un profond baiser.
Elle ouvrit la bouche et tenta de la gober.
Elle agrémenta sa succion d’un apport de salive pour mieux avaler le corps du sexe.
Le gland toucha la luette et elle eut un haut le cœur.
Elle relava la tête, saisit le pénis d’une main et commença à monter et descendre tout en aspirant les lèvres refermées autour de la tige.
Il gémit doucement, posant ses mains sur sa nuque pour accompagner le mouvement ;
Elle accéléra son rythme et il se mit à haleter.
Elle sentit les prémices des soubresauts de l’éjaculation et accentua son aspiration.
Il se tendit comme un arc et lâcha sa semence alors qu’elle tentait une fois encore d le faire aller le plus profondément dans sa gorge ;
Elle avala les trois salves qu’il projeta dans sa bouche et déglutit après chacune d’elles.
Elle continua d’aspirer jusqu’à ce que la dernière goute soit avalée, puis se redressa et le regarda amoureusement.
Il l’attira à lui et l’embrassa, retrouvant son propre goût sur ses lèvres.
Elle le tenait toujours d’une main ferme et il n’avait pas débandé ;
- Mon amour, viens en moi, maintenant ;
Il bascula sur elle et, presque sans tâtonner, s’enfonça au plus loin dans son intimité avec facilité tant elle était mouillée.
Elle lui prit les fesses à deux mains pour mieux le garder en elle.
Il sentit qu’elle jouait de ses muscles intérieurs pour l’enserrer de ses parois vaginales.
Il commença à aller et venir en elle par petits mouvements accompagnés par ses mains qui le pressait sitôt le recul terminé.
Elle donnait des petits coups de ventre au moment où leurs pubis se touchaient et émettait un petit gémissement de contentement.
- Je te sens bien, c’est fort.
Il augmenta sa cadence et leur respiration s’accéléra.
- Ça vient, oui, je sens que ça vient ;
Il amplifia ses mouvements et elle gémit plus fortement, la bouche collée à son oreille.
Son corps se raidit soudainement et elle se crispa dans un cri.
Il s’abandonna en elle, en plusieurs salves libératrices et s’écroula sur son côté, toujours chevillé à son corps.
Ce sont souvent les mêmes raisons qui vous ont attiré chez quelqu’un qui vous excèdent un jour et vous amènent à chercher autre chose ailleurs.
Cette histoire est une pure fiction, aucune ressemblance avec …
Partie 1
Sylvaine frappa violemment la table du poing.
- Comment tu me parles ?
Ses yeux étaient injectés de sang et menaçaient de sortir de leur orbite.
Sylvaine, c’était une force de la nature. Elle n’avait jamais eu peur de rien, jamais eu peur tout court.
Soit on la respectait, soit on la craignait.
Elle avait grandi au sein d’une fratrie de mecs, tous taillés dans du granit.
Petite, elle avait dû apprendre à se défendre contre la bêtise des garçons.
Que ce soit au sein de sa propre famille, où le père levait facilement la main et où ses frères passaient leur temps à jouer les coqs dans la basse-cour, comme à l’école où les réflexions sur son physique l’avaient longtemps blessée.
Dès son plus jeune âge elle comprit qu’elle devrait toujours s’imposer par la force. Le monde et les hommes n’étaient que violence à son égard, mais elle décida qu’elle apprendrait à se défendre. Elle était taillée pour ça.
À la maternelle, elle dominait toute sa classe d’une tête et prit l’habitude de se défendre, mais aussi de prendre fait et cause pour ses copines et de se rebeller contre la méchanceté des garçons.
Elle avait la gifle facile et ses parents furent maintes fois convoqués par la directrice des différentes écoles qu’elle fréquenta.
Quel que soit les arguments évoqués, son père, contrairement à ce qu’il se passait à la maison, prenait sa défense.
Son argument majeur était que sa fille avait puni l’offensant et préservé sa dignité.
Avec une telle conviction, mais aussi et surtout, avec la détermination musclée du père face au corps enseignant, la fille sauva régulièrement sa tête.
Au collège, les choses se compliquèrent car les garçons avaient compris que si, seuls, ils n’avaient aucune chance face à cette force de la nature, à plusieurs, ils pourraient la mettre en difficulté.
Mais c’était sans compter sur les frères de Sylvaine qui vengeaient l’honneur de leur sœur ayant pris comme argument guerrier que s’en pendre à elle, s’était s’en prendre à leur famille.
Plus d’un adolescent se pointa en classe avec les stigmates des coups portés, soit par la jeune fille, soit par sa fratrie.
Côté flirt, comme la plupart des garçons la fuyait, elle devait se contenter « des restes ». Les éclopés de la vie, soit petit et gros, soit grand et moche.
Ces adolescents blessés par la vie étaient plus que ravis de pouvoir sortir avec une fille, d’autant qu’être avec elle ne les isolait guère plus qu’auparavant.
Le souci, c’est qu’elle impressionnait ses petits copains au point de se retrouver vierge au lycée et avec une expérience quasi nulle des rapports entre homme et femme.
C’est en première que les choses allaient évoluer.
Un soir, à la sortie des cours, elle vit un attroupement et une demi-douzaine de jeunes encerclant un garçon fluet d’apparence.
Deux d’entre eux le tenaient par les bras et le bloquaient contre le grillage pendant que le caïd de la bande lui distribuait des gifles tout en l’invectivant.
- Alors, non content de faire le savant, tu as voulu me ridiculiser devant toute la classe ?
Vlan !
- Hein, tu m’as pris pour un crétin devant la prof ?
Vlan !
- Tu te crois plus intelligent que tout le monde ?
Une nouvelle baffe allait partir quand le bras du bourreau fut saisi par une poigne de fer.
Le jeune homme se retourna les yeux exorbités.
- Tu me lâche salope ou je te…
Il n’eut pas le temps de terminer sa menace que Sylvaine, l’index et le majeur formant un V, lui planta un doigt dans chaque œil.
Il hurla, mais son cri fut stoppé net par un direct à la mâchoire qui l’étala pour le compte.
La jeune fille saisit l’un des deux garçons qui tenait le bras de la victime par le col.
- Tu le lâches ou je te pète les dents.
Les deux voyous détalèrent immédiatement, laissant leur souffre-douleur complétement hébété.
Elle lui caressa gentiment la joue.
- Ça va, ils ne t’ont pas fait mal ?
Il se secoua, remis de l’ordre dans ses vêtements avant de répondre.
- Non, ça va. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire sans ton intervention. Tu m’as sauvé la mise. Ces salopards me harcèlent depuis la rentrée, et ils avaient décidé de me casser la gueule aujourd’hui.
- N’aie crainte, je suis certaine que cela ne se reproduira plus.
Elle l’observa pendant qu’il remettait de l’ordre dans sa tenue.
Il était aussi grand qu’elle, mais d’aspect plutôt frêle.
Son visage était émacié, avec des traits très fins. De longs cils courbés encadraient de jolis yeux vert perroquet, légèrement en amande et qui attiraient irrésistiblement le regard. Son nez était fin et droit, sa bouche légèrement ourlée et son menton avait la particularité d’avoir un creux assez prononcé en son centre.
Sa chevelure blonde, tombant sur ses épaules, soulignait la fragilité de sa silhouette.
Elle le trouva beau et eut un coup de cœur pour ce jeune homme à l’aspect ténu et si vulnérable.
Elle lui tendit la main.
- Moi c’est Sylvaine.
Il lui sourit et lui serra la main.
- Lopo
Elle n’avait jamais entendu ce prénom.
- Lopo, tu veux dire comme …
- Oui, lopette, tu peux le dire. C’est comme ça que tous ces connards me surnomment.
Il lui fit un clin d’œil et elle éclata de rire.
- Non, je veux dire comme lopez. C’est d’origine espagnole, c’est ça ?
- Oui, ma mère est d’origine espagnole. Ses grands-parents ont fui le régime de Franco et sont arrivés ici en trente-neuf.
- Ça vient donc de Lopez alors ?
- Non, ça vient de lupus qui en latin signifie loup.
Elle ne lui avait toujours pas lâché la main.
- Mais, comme tu as pu le constater, je n’ai rien d’un loup. Je suis plutôt un agneau et les loups, ce sont ceux qui profitent de mes faiblesses pour s’en prendre à plus faible qu’eux.
Elle lui tapa amicalement dans le dos.
- N’aie crainte, avec ce que j’ai mis dans les dents à leur chef, ils ne sont pas prêts de recommencer.
Il reprit son sac à dos et ils partirent tranquillement à pied.
Tout en marchant elle ne cessait de l’observer.
- T’es dans quelle classe ?
- En première générale et toi ?
- En ST2S. Tu veux faire quoi ?
- Je voudrais être chirurgien. Je veux réparer, aider à recouvrer la santé, accompagner, redonner la vie. Je voudrais être chirurgien cardiothoracique.
Elle fut impressionnée par ce qu’elle découvrait d’un garçon frêle, certes, mais certainement très doué pour les études, ayant un but et un objectif d’une grande noblesse.
- Et toi, qu’est-ce que tu envisages comme études ?
- J’aimerais être infirmière puéricultrice et aider les enfants et leurs parents.
Il s’arrêta et la regarda, l’air surpris.
- C’est un superbe projet. On est jeune aujourd’hui, mais personne ne sait quel avenir le monde nous réserve et vouloir s’occuper des enfants, de leurs parents, est très respectable.
Ils devinrent les meilleurs amis du monde. Ils s’étaient trouvé un intérêt croisé à se garder comme ami.
Elle le protégeait de la faune qui gravitait autour de lui, étant systématiquement là quand on cherchait à lui nuire physiquement.
Il lui apportait son aide dans ses études. Il venait l’aider à faire ses devoirs le soir et ne repartait qu’une fois ceux-ci totalement achevés et maîtrisés.
Il faisait les siens après manger, avant d’aller se coucher.
Leur complicité grandissait avec le temps. Elle avait hâte que le travail scolaire soit terminé pour échanger avec lui sur tous les sujets de la vie.
Pour elle, il était une source inépuisable de connaissance et elle admirait son érudition.
Il n’était pas un sujet qu’il ne connaisse, et, dès qu’elle en trouvait un qui lui plaisait, elle le harcelait de questions, et lui, répondait toujours avec un savoir qui l’hypnotisait instantanément.
Elle buvait littéralement ses paroles.
Bien entendu, elle savait pertinemment qu’elle n’en retiendrait pas le quart, mais ce n’était pas là le plus important.
Ce qui comptait avant tout pour elle, c’est le flot ininterrompu de paroles qu’il était capable de produire et, par-dessus tout, l’air sérieux et concentré qu’il prenait.
Ainsi, son visage prenait quelques rides sur le front. Ses sourcils se fronçaient. La prunelle de ses yeux se rétrécissait, laissant plus de place à cette formidable et si séduisante couleur de l’iris. Ce vert si fascinant, si attachant, si délicieusement beau qu’elle se noyait dedans.
Elle pouvait rester des heures à l’écouter, ne fixant que ces magnifiques yeux, perdant souvent le fil de l’exposé qu’il lui faisait et lui, tout à son allocution, se sentant encouragé par se regard fixe porté sur lui, se délectait de ses interminables discours.
Pour lui, elle était la camarade idéale. Peu cultivée, mais ne demandant qu’à apprendre.
Tout semblait l’intéresser et elle savait si bien lui poser les questions qui lui permettait de bien lui expliciter le fond de sa pensée.
Mais ce qui l’impressionnait plus que tout, c’était sa force physique.
Elle ne se discernait pas au premier regard.
Elle mesurait environs un mètre soixante-quinze, comme lui, mais elle avait une telle force dans ses bras ! Elle l’avait véritablement scotché lorsqu’en sport, pour répondre à un pari, elle avait grimpé à la corde de cinq mètres sans les pieds, uniquement par la force des bras, et, le plus fort, non seulement les jambes à l’équerre, mais en ayant commencé les fesses au sol.
Le plus génial, c’est qu’elle n’était même pas essoufflée une fois redescendue.
Pour rire, elle l’avait soulevé à bout de bras un soir dans sa chambre.
Il lui avait alors dit :
- Tu es forte comme un homme.
Elle s’était sentie flattée et, en même temps, un peu provoquée.
Elle l’avait coincé contre la cloison en lui serrant le cou.
- Je suis bien plus forte qu’un homme.
Une fois qu’elle l’eût relâché, il la questionna.
- Comment peux-tu dire ça et comment peux-tu en être sûre ?
Elle s’assit sur le lit et tapota la place près d’elle.
Elle attendit qu’il s’asseye à son tour avant de le regarder droit dans les yeux.
- Écoute ce que je vais te dire. Vous les mecs, vous êtes comme les aurochs. Vous vous jaugez du regard et, souvent, vous savez lequel des deux est le plus fort avant même d’avoir mesuré votre force.
Elle reprit sa respiration et poursuivit.
- Moi, je ne regarde jamais mon adversaire autrement que comme ma victime. Je sais d’avance que je vais le battre. Mon regard ne me trahi jamais.
- Ah bon, rien qu’avec le regard ?
Elle prit l’air sévère et le regarda comme si elle le méprisait.
Il recula sa tête et ouvrit de grands yeux.
- Wah ! Là on dirait que je suis une merde.
- T’as tout compris. Rien qu’avec le regard, je décourage la plupart de mes adversaires. Mais il y a une chose que je n’ai jamais dite à personne…
- Une chose que tu n’as jamais dite à personne, même à moi ?
- Même à toi…
Mais de quoi s’agit-il ?
- C’est un secret.
Il lui tapota amicalement l’épaule.
- Allez, même à-moi ton meilleur ami tu ne veux pas le dire ?
- Non, je ne veux pas te le dire.
Il lui mit les bras autour du cou.
- Allez ma Sissi, dis-le-moi, rien qu’à moi.
Il était le seul à pouvoir l’appeler ainsi. Un petit surnom qu’il lui avait donné pour lui dire que dans l’intimité, elle était une vraie impératrice de féminité et qu’on oubliait sa rudesse et sa force.
Elle prit l’air renfrogné.
- Non, après tu iras le raconter à tout le monde.
Il se leva vexé.
Il allait ouvrir la porte de la chambre quand elle le retint de la main.
- Non, attends, ne pars pas.
Elle lui caressa la joue pour l’attendrir.
- Allez, rassie-toi, je ne voulais pas te vexer.
Il lui mit les mains de chaque côté du visage.
- Tu es ma meilleure amie Sylvaine. Tout ce qu’il se passe et se dit entre nous, n’importe où, et surtout dans cette chambre, reste entre nous. Jamais je n’en parlerai à quiconque. Même sous la torture.
Elle éclata de rire.
- Bon, allez d’accord, je vais te le dire.
Il lui lâcha le visage, mais ne la quitta pas du regard.
- Mon secret, c’est que vous les garçons, vous ne vous attendez jamais à ce qu’une fille vous agresse en vous menaçant physiquement. Votre éducation, on ne tape pas une fille, on doit la respecter, même avec une rose on ne frappe pas une fille, etcetera, … Bref, quand un gars voit que je suis prête à en découdre, cela le déconcerte, cela le prend au dépourvu. Cela me confère un avantage redoutable. Quand, en plus, il voit dans mon regard que je le considère déjà comme une victime, la plupart du temps, il renonce à se mesurer à moi.
- Et s’il ne renonce pas.
- Alors je lui fais le « V » de la mort.
- Le « V » de la mort ? C’est quoi ?
Elle fit un « V » avec son index et son majeur de la main droite et lança la main arrêtant ses deux doigts à quelques centimètres des yeux de son ami.
Il en fut tellement surpris qu’il s’étalât de tout son long sur le lit.
- Je t’ai fait peur mon Lopo, excuse-moi.
Elle s’allongea à moitié sur lui et se pencha pour lui faire une bise sur la joue, mais il tourna la tête au dernier moment et leurs lèvres se rencontrèrent.
Elle se recula vivement un peu choquée et découvrit un air malicieux dans son regard.
- Mais tu l’as fait exprès espèce de malotru. Tu es fier de toi ?
- Non, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout fier de moi. Je me suis comporté comme un imbécile et te prie de m’en excuser.
Elle le poussa doucement de la main posée sur sa poitrine.
- Mais bien entendu je t’excuse, tu as essayé de m’embrasser, ce n’est pas très grave et je te pardonne.
- Vrai, tu me pardonnes de n’avoir pas réussi à faire mieux ?
- Qu’est-ce que tu veux dire …
Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase, l’enlaça et posa de nouveau sa bouche sur la sienne, mais cette fois, plus franchement.
Sa langue tenta d’ouvrir ses lèvres, y parvint et vint tournoyer autour de celle de Sylvaine qui, après un temps d’inertie, se mit, elle aussi, à s’emmêler avec celle de Lopo.
Leur baiser dura longtemps quand, à bout de souffle, ils durent se séparer.
Il posa son front contre le sien.
- Il y avait longtemps que j’en avais envie, mais je n’osais pas.
Elle le baisa du bout des lèvres.
- Moi aussi.
Ils devinrent inséparables et unis comme les doigts de la main.
Bien évidemment, peu osèrent se moquer du duo de la crevette et de la lionne.
Ce fut, un temps, une rumeur qui circula, mais elle donna quelques gifles par-ci par-là et tout rentra dans l’ordre.
Au lycée, dans leur quartier, dans leur famille et, au final, un peu partout, tout le monde s’accorda pour leur trouver un charme certain et même une complémentarité attendrissante.
L’aide de Lopo permit à Sylvaine de passer haut la main en terminale.
Pendant cette année scolaire, il découvrit la course à pied et, principalement, le demi-fond et le fond.
Avec le demi-fond, il travaillait sa vitesse, son rythme cardiaque et sa foulée. Cela lui permettait de préparer le fond, qui, lui, renforçait son endurance, sa résistance à la douleur.
Fonds et demi-fond sculptaient doucement son corps.
Assez rapidement on décela chez lui de bonnes dispositions pour cette discipline et plus particulièrement pour le marathon.
Il avait le physique taillé pour ; de longues jambes finement musclées, un médio-pied plat et ferme, des cunéiformes, un cuboïde et un naviculaire solides.
Bref, un pied sûr, résistant et robuste, lui permettant une foulée efficace, avec une attaque énergique, un appui percutant, une poussée puissante et une propulsion très performante.
Il montra également des capacités pulmonaires importantes, facilitées par un cœur battant très lentement.
Au repos, son entraineur mesura régulièrement entre trente-cinq et quarante pulsations par minute, ce qui était digne d’un grand sportif.
Il comprit que, là où son manque de musculature pouvait être une faiblesse, cette morphologie fragile était un atout majeur pour la course à pied.
Il se prit de passion pour ce sport et s’y consacra presque tous les soirs dès la fin des cours.
Il raccompagnait sylvaine chez elle puis partait courir entre dix et quinze kilomètres, ce qui lui prenait entre une demi-heure et quarante-cinq minutes à un rythme soutenu bien au-delà de quinze kilomètres à l’heure.
Il finissait son parcours chez Sylvaine où il prenait une douche et la retrouvait penchée sur ses devoirs.
Le temps de l’aider à les terminer, il leur restait une bonne heure pour vivre leur amour.
Ce doux flirt dura presqu’une année.
Sylvaine s’épanouissait et Lopo l’aidait, au-delà de ses devoirs, à prendre confiance en elle, mais en son corps aussi.
Il l’amena petit à petit à venir courir avec lui.
Il l’entraina également vers une alimentation moins riche et plus équilibrée.
Elle commença à s’affiner et dû, progressivement, changer sa garde-robe.
Elle s’acheta, sur les conseils de son petit ami, des tenues plus seyantes et osa la couleur pour changer du noir et blanc.
Pour ses dix-sept ans, il lui offrit le coiffeur et un soin complet du visage.
Elle en ressortit transformée.
Sa longue chevelure brune encadrait un visage qui s’était aminci, faisant saillir deux gracieuses pommettes hautes, relevant des yeux en amande, soulignés par des sourcils de jais longs et courbés, et dont la couleur Terre d’ombre attirait le regard.
Elle avait gardé de ses kilos superflus une poitrine généreuse et ferme qui avait tout de même perdu un peu de volume, mais qui avantageait son profil.
Au lycée, un garçon avait remarqué son changement de silhouette et d’habitudes vestimentaires, Darius.
Il n’avait pas oublié les doigts dans les yeux et le crochet à la mâchoire et en avait, finalement, gardé un souvenir pas si désagréable que ça.
Pour une fois qu’on lui résistait, et en plus une fille, il s’était surpris à l’observer, de loin, et était, au fil de sa transformation, tombé sous son charme.
Il avait bien remarqué le net rapprochement entre elle et la lopette, mais ne s’en était pas offusqué plus que ça.
Si elle avait jeté son dévolu sur le plus minable des gars du bahut, c’est que, non seulement aucun autre ne la méritait, mis aussi qu’elle les faisait tous fuir.
Mais pas lui.
Lui, les filles, il les mâtait, il les mettait à ses pieds.
Il faut dire qu’il était bâti comme un dieu grec.
Grand, large d’épaule, il avait une longue chevelure châtain foncé, des yeux caeruleum magnifiques qui vous hypnotisaient dès le premier regard.
On sentait sous le tee-shirt, un ventre plat souligné d’une sangle abdominale dure comme l’acier.
Des jambes larges et épaisses supportaient un torse sculpté de longues heures dans la salle de fitness de son père.
Darius n’était pas très assidu en classe, sachant qu’il reprendrait l’a société de son paternel qui gérait un complexe sportif qui marchait du feu de dieu.
Toute son énergie, en dehors des appareils de musculation, il l’utilisait à séduire les filles.
Elles tombaient comme des mouches.
Mais, celle qu’il convoitait depuis quelques temps lui paraissait inaccessible, éperdument amoureuse d’un bout de ficelle maigrichon et totalement insignifiant.
Patiemment, sans précipitation, il rongeait son frein.
Un jour, elle serait à lui.
Le soir de son dix-septième anniversaire, Lopo invita Sylvaine au restaurant.
Elle s’était vêtue pour la circonstance d’un superbe chemisier fuchsia, d’une jupe en cuir mauve et des boots en cuir crème.
Lorsqu’il la vit, il la trouva vraiment belle et lui offrit un bouquet de sept roses rouges.
Sept comme les sept mois passés ensemble.
Le repas fut joyeux et ils mangèrent les yeux dans les yeux.
Lopo avait tout prévu. Il voulait faire de cette soirée un moment inoubliable et avait réservé une chambre dans l’établissement.
Naturellement, dès qu’ils eurent terminer de dîner, il lui prit la main, la fit se lever, la prit dans ses bras et lui donna un profond baiser.
- Ma Sissy …
- Chut, ne dis rien. J’ai compris. Je le veux moi aussi.
Ils montèrent à l’étage et entrèrent dans une vaste chambre, joliment décorée, spacieuse, avec un lit king size sur lequel sept roses rouges et un petit coffret rouge accroché aux tiges par un petit ruban.
Il le décrocha, tendit le bouquet à la jeune fille, puis lui donna le coffret.
Elle l’ouvrit et découvrit un superbe pendentif en or constitué d’une chaîne et de deux anneaux imbriqués formant un cœur.
- Mon Lopo, mais c’est magnifique.
Il passa derrière elle et le lui accrocha autour du cou.
- Ma Sissy, je t’aime comme un fou. Ces deux cœurs symbolisent mon attachement à toi et mon amour absolu et éternel.
Elle passa ses bras autour de son cou et l’embrassa passionnément. Il la ceintura pour la presser contre lui.
Ils se couchèrent sur le lit, toujours unis dans leur baiser.
Il dénoua ses mains et s’attaqua, tout en faisant rouler sa langue dans sa bouche, aux boutons de son chemisier.
Il l’ôta et le jeta aux pieds du lit.
Il lui retira sa jupe et la lança dans la même direction.
Le soutien-gorge et la culotte suivirent le même sort, puis il prit du recul pour l’admirer.
Elle avait un corps puissant, certes, mais équilibré, harmonieux.
Sa peau était douce et lisse, le grain fin et délicat, sa couleur chair, pâle et légèrement rosée.
Il prit appui sur son coude et, de l’autre main, commença à parcourir les monts et vallées de son corps.
Elle ferma les yeux, savourant le plaisir de cette caresse lente et douce, qui lui procurait plein de sensations agréables et la faisait même imperceptiblement frissonner.
Il se pencha et se mit à lui poser des petits baisers partout où était passé sa main précédemment.
Elle posa la sienne sur sa tête pour suivre les mouvements de son crâne et mieux apprécier le contact de ses lèvres sur sa peau ;
Il vint tourner autour de l’aréole de ses seins passant de l’une à l’autre, puis sortit sa langue et commença à lécher le cercle parfait que chacune d’elles formait.
Ses mains vinrent presser le sein, tendant plus encore la pointe qu’il aspira goulument.
Il accéléra l’alternance d’un sein à l’autre lui déclenchant son premier gémissement.
Sa bouche quitta sa poitrine et descendit
Vers son ventre tout en continuant de prendre son temps.
Sa langue tournoyait sur la peau lui provoquant une délicieuse chair de poule.
Elle écarta ses jambes pour lui libérer l’accès à son entre cuisses.
Elle se positionna confortablement sur le dos et écarta les bras.
Il atteignit son pubis et l’observa quelques instants. Il posa son menton sur les draps et contempla les lèvres roses et encore fermées.
Il darda sa langue et les écarta.
Il les lécha de haut en bas ce qui déclencha un frisson sur la peau de sa copine.
Il remonta et rencontra son clitoris.
Il était déjà érigé et gonflé.
Il glissa ses mains sous ses fesses pour l’amener à la bonne hauteur et plongea, la bouche en avant.
- Ha !
Il remonta son pouce pour maintenir les lèvres bien écartées.
Sa langue se raidit et il agaça le bouton par petites touches appuyées.
Il alterna les mouvements circulaires et les aller-retours de la pointe de la langue.
La respiration de la jeune fille s’accéléra soudainement, et son corps s’arqua quelque peu.
Il enleva sa main droite de sous ses fesses et la pénétra de son index pour frotter la paroi supérieure du vagin.
Les sensations étaient optimums et Sylvaine se tendit et expulsa un cri de délivrance dans un orgasme dévastateur.
Il attendit qu’elle retombe à plat sur le lit pour soulever la tête et la regarder.
Il arborait un sourire éclatant, de satisfaction et de joie.
Elle tendit les bras et l’aida à se relever et venir à sa hauteur.
- C’était merveilleux.
Elle l’embrassa et sentit son odeur à travers ce baiser ;
Elle le poussa à s’allonger et posa sa main sur son torse.
- À moi maintenant.
Elle lui déboutonna sa chemise et la retira.
Elle dégrafa son pantalon et le lui ôta.
Elle posa sa main sur la bosse du boxer pour flatter son sexe.
Elle l’abaissa et celui-ci jailli tel un diable sortant de sa boîte.
Elle pesa sur sa poitrine pour qu’il s’allonge complètement.
Elle se recula et l’observa.
Son corps était gracile et élancé.
Son torse dessinait un « V » avec des épaules droites.
Son ventre était plat, ses cuisses finement musclées sans être maigres.
Son sexe était à l’image du garçon, long et fin, avec un prépuce recouvrant la totalité du gland.
Elle le saisit et le décalotta.
Elle se pencha et le huma pour se familiariser avec son odeur.
Elle sortit sa langue et le lécha sur toute la longueur.
Elle le sentit tressauter dans sa main.
Elle posa sa bouche sur l’extrémité du gland et lui déposa un profond baiser.
Elle ouvrit la bouche et tenta de la gober.
Elle agrémenta sa succion d’un apport de salive pour mieux avaler le corps du sexe.
Le gland toucha la luette et elle eut un haut le cœur.
Elle relava la tête, saisit le pénis d’une main et commença à monter et descendre tout en aspirant les lèvres refermées autour de la tige.
Il gémit doucement, posant ses mains sur sa nuque pour accompagner le mouvement ;
Elle accéléra son rythme et il se mit à haleter.
Elle sentit les prémices des soubresauts de l’éjaculation et accentua son aspiration.
Il se tendit comme un arc et lâcha sa semence alors qu’elle tentait une fois encore d le faire aller le plus profondément dans sa gorge ;
Elle avala les trois salves qu’il projeta dans sa bouche et déglutit après chacune d’elles.
Elle continua d’aspirer jusqu’à ce que la dernière goute soit avalée, puis se redressa et le regarda amoureusement.
Il l’attira à lui et l’embrassa, retrouvant son propre goût sur ses lèvres.
Elle le tenait toujours d’une main ferme et il n’avait pas débandé ;
- Mon amour, viens en moi, maintenant ;
Il bascula sur elle et, presque sans tâtonner, s’enfonça au plus loin dans son intimité avec facilité tant elle était mouillée.
Elle lui prit les fesses à deux mains pour mieux le garder en elle.
Il sentit qu’elle jouait de ses muscles intérieurs pour l’enserrer de ses parois vaginales.
Il commença à aller et venir en elle par petits mouvements accompagnés par ses mains qui le pressait sitôt le recul terminé.
Elle donnait des petits coups de ventre au moment où leurs pubis se touchaient et émettait un petit gémissement de contentement.
- Je te sens bien, c’est fort.
Il augmenta sa cadence et leur respiration s’accéléra.
- Ça vient, oui, je sens que ça vient ;
Il amplifia ses mouvements et elle gémit plus fortement, la bouche collée à son oreille.
Son corps se raidit soudainement et elle se crispa dans un cri.
Il s’abandonna en elle, en plusieurs salves libératrices et s’écroula sur son côté, toujours chevillé à son corps.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Une nouvelle série sympa avec des personnages prometteurs.
Cher Briard, c'est une magnifique histoire!
Lorsqu’ils se sont lâchés, ils se sont lâchés! C’est à se demander où ils ont appris tout ça?
Peut-être dans leurs livres d’études.
C’est un beau récit qui me fait espérer la suite très prochainement.
Peut-être dans leurs livres d’études.
C’est un beau récit qui me fait espérer la suite très prochainement.