Les limites de la force 3
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les limites de la force 3
Partie 3
La quatrième année d’internat de Lopo fut ponctuée de stages. À chaque fois plusieurs CHU hôte étaient offert au choix et, systématiquement, il s’en remettait à Sylvaine pour choisir le lieu.
Elle l’aidait également dans le choix des vêtements qu’il devait prendre avec lui, sur le ou les parfums, jusqu’à celui de l’hôtel où il devait séjourner.
C’est pendant cette année-là que l’idée de prendre du galon traversa l’esprit de Sylvaine.
Elle pouvait postuler sur un emploi de cadre de santé, de directrice de crèche, mais également comme responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance au sein d’un centre social ou d’un CHU.
Elle pouvait aussi postuler sur un emploi de puéricultrice territoriale, assurer des permanences et visiter les parents pour les prévenir des risques liés à la petite enfance.
Plusieurs choix s’offraient à elle, tout autant de pistes possibles.
À son tour, elle multiplia les stages préparatoires à chacun des postulats, ce qui les éloigna l’un de l’autre des semaines entières, ne leur laissant que les week-ends pour se retrouver.
Pour lui permettre de prendre une décision, Lopo, une fois absorbé le contenu de chaque stage, lui présentait les tenants et aboutissants du poste et lui dressait un tableau des avantages et inconvénients de l’emploi.
Mais, en dépit d’une source de données enrichie par tous les conseils de son mari, Sylvaine restait confuse et indécise, ne sachant quelle décision prendre.
Le temps passait. Lopo finissait sa dernière année d’internat et semblait plus préoccupé par ses propres soucis que par la carrière de sa femme et son avenir.
Elle lui reprocha plusieurs fois de ne pas suffisamment l’aider, ce qui ne semblait pas l’affecter plus que ça.
Elle s’en ouvrit à son amie, témoin et collègue Marjorie.
- Tu ferais quoi, toi, à ma place ?
- Mais je ne suis pas à ta place ma chérie. Le problème, c’est que nous sommes très différentes, c’est d’ailleurs ça qui nous a rapprochées.
Elles buvaient un café à la cafétéria de l’hôpital.
- Toi tu es posée, réfléchie. Moi, je suis fonceuse, insouciante.
- Bon, mais ça ne m’aide pas beaucoup.
- Tu vois, moi, je prendrais le poste qui se trouve le plus près de chez-moi. Tu as quatre choix possibles et aucun ne s’impose à toi. Il te faut un critère objectif, indéniable et indiscutable. Alors pourquoi pas celui qui présente l’avantage de te permettre d’être chez-toi pour déjeuner et au plus tôt le soir ?
Sylvaine n’avait pas envisagé cet angle de vue, mais le trouva assez intéressant finalement.
- Tu vois, on en parle depuis des semaines avec Lopo et il n’a pas été fichu de m’aider à choisir. J’en parle cinq minutes avec toi et tu me donnes une idée lumineuse.
- Oh, moi je t’ai simplement dit comment je ferais si j’avais à faire ce choix. Ne va pas te monter la tête plus que ça. Ton Lopo, il n’y a pas pensé, voilà tout.
Elle n’évoqua pas cette conversation à son mari en rentrant car elle n’avait pas encore pris de décision. Toutefois, elle tenait à ce qu’il lui donne, pour une fois, un avis tranché.
Il prit sa demande au sérieux, réfléchit quelques secondes puis se lança.
- Je me demande si le poste de puéricultrice territoriale ne serait pas le meilleur choix.
- Tiens donc ! Et pourquoi ?
- Je crois que visiter les enfants et leurs parents correspondrait bien à ton tempérament.
- Ah oui ? Et dans quel domaine ?
- Eh bien, tu adores être à l’écoute, être disponible, venir en aide et protéger les plus faibles. C’est tout toi ça !
- Alors là excuse-moi, mais je ne vois pas en quoi ce poste correspond plus à ces critères que les autres.
- Mais parce que cela te rendrait plus indépendante, plus autonome.
Elle s’assit dans leur canapé l’air renfrogné.
- Je ne suis pas certaine que ce soit suffisant pour que je fasse ce choix-là.
Lopo la regarda l’air surpris.
- Tu ne vois pas ! Tu ne vois pas, ou tu ne veux pas voir ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Écoute, tu m’as demandé mon avis, je te l’ai donné. Moi, ces critères me suffiraient pour prendre une décision.
Elle se redressa l’air courroucé.
- Toi, prendre un avis ? Mais dis-moi, quand as-tu pris un avis ?
Lopo se leva à son tour et fit un geste de la main par-dessus son épaule.
- Eh, va exercer ta mauvaise humeur sur quelqu’un d’autre.
Il alla à la cuisine prendre les couverts pour mettre la table, signifiant que, pour lui, la conversation était terminée.
Sylvaine alla dans leur chambre à coucher, se déshabilla et se coucha sans plus lui adresser la parole de la soirée.
Deux jours plus tard, ils ne s’étaient toujours pas reparlés et la jeune femme ruminait son ressentiment envers son mari.
Elle ne comprenait pas ses errements, ses doutes, ses hésitations et le fait de devoir toujours prendre, elle seule, les décisions.
Elle était en train de commencer à déjeuner le midi quand elle vit Darius se diriger vers sa table.
- Hello Sylvaine, je peux me joindre à toi ?
- Salut Darius. Qu’est-ce que tu fais ici ?
- Ben on est jeudi !
Cela faisait quelques temps qu’elle ne prenait plus ses repas bi-hebdomadaires avec les ambulanciers pour ne pas fâcher Lopo, mais aussi et surtout parce qu’elle ne voulait pas que la secrétaire la surprenne et ne lui en parle.
- Assieds-toi.
Le jeune homme vit immédiatement que quelque chose n’allait pas.
- Oh toi, y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Elle leva les yeux vers lui, prit une profonde inspiration et se lança.
- On ne se parle pas depuis deux jours avec Lopo.
- Allons bon, que s’est-il passé ?
- Je lui ai reproché de ne pas être capable de m’aider à choisir mon prochain poste.
- C’est si difficile que ça ?
- J’ai cinq possibilités, ça n’est pas la mer à boire.
Elle lui présenta les postes assez rapidement.
Il l’écouta attentivement jusqu’au bout.
- Alors, tu choisirais lequel.
Il lui sourit et se recula sur sa chaise.
- C’est une évidence, tu dois choisir le poste de Responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance.
- Ah bon ! Et pourquoi ?
- C’est très simple. Tu aimes avoir le pouvoir sur les choses et les gens. Même si ça n’est pas toujours facile, au fond, tu aimes que ce soit toi qui tranches, qui prennes les décisions, qui agisse et décide seule.
- Bon, d’accord, mais ça me semble un peu léger pour me convaincre.
- Attend, il y a aussi le fait que ce poste, tu l’exercerais ici, au CHU, où tu as déjà tous tes repères, toutes tes habitudes. C’est le poste qui te ferait le moins de changement tout en t’offrant une belle promotion.
Elle le regarda l’air étonné.
- Bon sang Darius, mais tu as raison ! Ici, je suis chez-moi. Tout le monde me connaît, connaît mes compétences. Je n’aurai pas à faire mes preuves. Et ici, j’ai mon environnement, je n’aurai pas l’appréhension d’avoir à découvrir un nouvel univers.
Elle opina du chef.
- Je te remercie, tu viens de m’ôter une belle épine du pied.
- À ton service ma belle.
- C’est quand même dingue. Lopo, avec toute sa culture, toute son intelligence, il n’a pas été foutu de me trouver le moindre argument pertinent et toi, en cinq minutes, tu m’as complétement convaincue. Alors là tu as fait fort !
Darius avait un air satisfait sur le visage.
- Ce serait quand l’entretien de recrutement ?
- Mercredi dans deux semaines. Il faut que je voie avec Lopo pour qu’il m’y prépare et qu’il m’y accompagne.
- C’est où ?
- À la direction régionale.
- Ah ouais, c’est pas la porte à côté.
Le garçon sembla réfléchir.
- Écoute, si Lopo ne peut pas t’accompagner, préviens-moi un peu à l’avance, je t’y emmènerai. Pas question de te laisser seule dans ces moments-là.
- C’est gentil Darius, mais je connais mon homme, il va se libérer j’en suis sûre.
Elle rentra le soir toute ragaillardie et libérée de ce poids qui lui gâchait la vie depuis quelques temps.
Elle attendit qu’ils fussent à table pour lui annoncer la nouvelle.
- Mon chéri, ça y est, j’ai pris ma décision. Je vais postuler.
Lopo lui sourit, se leva et vint l’embrasser, scellant la fin de leur désaccord.
Il se rassit et la regarda amoureusement.
- Alors, dis-moi.
- Je choisis le poste de Responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance au CHU.
- C’est génial, c’est un bon poste, qui va te mettre en valeur et te promouvoir au sein de ton propre établissement. C’est un bon choix.
- J’ai ma convocation pour l’entretien. Tu m’y emmène, c’est mercredi dans quinze jours.
Lopo prit l’air contrarié.
- Ah mince. Ça va pas être possible.
- Comment ça ?
- Toute la semaine prochaine, j’ai mon dernier stage puis ma présentation de ma thèse et juste après, j’ai un rendez-vous auquel je ne peux pas déroger.
- T’as qu’à reporter le rendez-vous.
- Tu plaisantes ? Mon directeur de thèse me fixe un rendez-vous juste après avoir validé mon diplôme de chirurgien et tu voudrais que je lui dise que je ne peux pas honorer cette convocation ?
- Tu lui dis que tu dois accompagner ta femme pour un entretien concernant son avenir, il comprendra.
- Il ne comprendra rien du tout. Tu te rends compte qu’on parle du plus grand chirurgien cardio-vasculaire du monde, là ?
- Mais je n’en ai rien à faire moi. C’est mon avenir qui se joue ce mercredi-là.
- Et le mien d’avenir, tu y penses ?
Elle s’emporta tout à coup.
- Oh toi, tu as toujours le bon mot pour te donner raison. Mais tu fais quoi à part ça, hein ? Tu ne fais rien. Ici, c’est moi qui fais tout. Tout, tu entends ?
Elle tapa du plat de la main sur la table.
- Tu viendras avec moi pour me soutenir, un point c’est tout.
À son tour, il tapa du poing sur la table.
- Non, je ne viendrai pas à ton maudit rendez-vous. Ça fait des semaines que tu hésites, que tu ne sais pas quel poste choisir. Tu rentres un soir la bouche enfarinée, « Ça y est, je veux celui-là ; j’ai rendez-vous dans quinze jours, juste le jour où ton avenir se joue, et tu laisses tomber ton avenir pour venir t’occuper du mien ». Quel égoïsme, je n’ai jamais vu ça. Je ne te reconnais plus du tout là.
Sylvaine frappa violemment la table du poing.
- Comment tu me parles ?
Ses yeux étaient injectés de sang et menaçaient de sortir de leur orbite.
- Je fais tout, j’organise tout, je m’occupe de tout, et surtout, je décide de tout. Tu n’vas pas me faire chier avec tes caprices. Non mais c’est la meilleure celle-là. Qui est-ce qui prend les décisions pour tout ce qui concerne tes études, tes stages, tes formations, tes orientations, hein ? C’est moi. Ta carrière, c’est moi qui l’ai forgée.
- Ma carrière ? Elle n’est même pas commencée.
- Tais-toi. Qui c’est qui décide pour la maison, pour ta voiture, pour ton alimentation, pour ta vie, hein ? C’est moi.
Il la regarda l’air effaré.
- Et qui c’est qui décide pour notre vie de couple, hein ? C’est toujours moi.
Elle se leva et le pointa de l’index.
- Je te préviens, si tu ne viens pas avec moi à mon rendez-vous, tu vas le regretter amèrement.
Il se leva et s’approcha d’elle, l’air menaçant.
- Et tu vas me faire quoi ? Ton « V » de la victoire dans les yeux ? Un coup de pied dans les couilles ? Ton poing dans ma gueule ?
Elle abaissa son bras mais resta face à lui l’air en furie. Il continua sur le même ton.
- Ta carrière elle est déjà sur les rails. Tu as voulu une promotion, j’ai trouvé que c’était une bonne idée et que tu la méritais. Ma carrière à moi, elle n’est même pas commencée, et tu voudrais que je fiche tout par terre parce que tu dois à tout prix passer en premier ?
Il avait hurlé et était rouge de colère.
Elle l’attrapa par les deux bras.
- J’en ai plus qu’assez de tout régenter, de tout décider, d’être la responsable de tout. Tu ne prends jamais de décision et, pour une fois que j’ai besoin de toi, tu te défiles comme un lâche que tu es. C’est moi qui porte la culotte dans notre couple et j’en ai ras le bol. Si tu ne viens pas avec moi à mon rendez-vous, tu me le paieras.
Il se dégagea brusquement de la pression qu’elle exerçait sur ses bras.
- Puisque c’est comme ça, que tu ne veux rien entendre, salut.
Il partit dans leur chambre et s’y enferma.
Un quart d’heure après, il en ressortit avec une grande valise. Il traversa le salon, sous le regard surpris mais toujours en colère de Sylvaine, ouvrit la porte d’entrée et sortit en refermant derrière lui.
Lopo était amère. Les agissements de sa femme le dépassait.
La semaine de stage fut l’objet d’un long questionnement quant au comportement de son épouse.
Même si elle lui manquait amèrement, il ne l’avait pas appelé une seule fois, pas même envoyé un message.
C’était leur première grande engueulade et, visiblement, elle comme lui, restait campé sur ses positions.
Il lui semblait qu’elle avait glissé vers un égocentrisme insouciant, et inquiétant.
Il savait ce qu’il avait fait pour elle, certes, mais en avait-elle vraiment conscience ?
Elle ne voyait, selon lui, leur vie respective et leur couple que d’un seul bout de la lorgnette.
Bien sûr, il savait ce qu’il lui devait.
Elle avait fait de lui un homme, posé, affirmé, ouvert voir audacieux. Ça, il le lui devait, il en avait conscience.
Mais elle, elle paraissait avoir oublié qu’il avait fait d’elle une femme, au corps et à l’allure amincis, à la silhouette attirante, aux courbes équilibrées.
Elle n’était plus cette jeune fille corpulente que les garçons fuyaient du regard et que personne ne fréquentait.
Elle était devenue une femme ouverte, enjouée, épanouie et rayonnante.
Pourquoi avait-elle réagi comme ça ?
Pourquoi n’avait-elle pas vu à quel point ce rendez-vous était important, primordial et décisif pour lui ?
Il lui en voulait d’avoir réagi aussi violemment et de ne pas avoir cherché à comprendre, d’avoir provoqué leur dispute sans se remettre en question.
Qu’elle y aille seule à son entretien, il allait bien au sien, seul, lui.
Il y serait allé seul, même s’ils ne s’étaient pas querellés, alors ? Pourquoi cette agressivité ?
Pourquoi cette véhémence, cette hargne à vouloir avoir toujours raison ?
Son amour avait-il pris des rides ?
Se lassait-elle de lui ?
Avait-elle du ressentiment envers lui ?
Son stage se termina le jeudi. Le vendredi il défendit brillamment sa thèse et son précepteur, son maître, son mentor, qui présidait le jury, l’en félicita affectueusement.
Il en profita pour lui proposer d’avancer leur entretien au samedi et le professeur accepta volontiers.
Il contacta également sa banque pour avancer son rendez-vous au lundi matin à la première heure.
Il passa l’après-midi du lundi à visiter plusieurs appartements et conclu son affaire plus rapidement qu’il ne l’aurait pensé.
Il reprit la route en fin d’après-midi, serein, tranquille et apaisé.
Tout était conforme à ses vœux et il se sentait revigoré voir joyeux.
Au fond, cette dispute n’était qu’une péripétie et ils en riraient de bon cœur d’ici peu.
Il arriva sur les coups de quatre heures du matin.
Il laissa sa voiture dans la rue pour ne pas réveiller tout le quartier.
Il ouvrit la porte d’entrée et alluma le salon.
- Coucou, c’est moi !
Le week-end fut affreusement long pour Sylvaine.
Elle ruminait sa colère à longueur de journée, faisant et refaisant leur dernier dialogue.
La semaine se passa, morose, mais arcboutée sur sa position, elle n’en démordait pas.
Pas question de l’appeler ni même de lui laisser un message, non mais !
C’est vrai qu’elle l’aimait son Lopo. Mais là, il avait dépassé les bornes.
Il s’était trop reposé sur elle, il lui avait laissé les rennes et, maintenant, elle ne supportait plus que son autorité soit remise en question.
Son rendez-vous était capital pour elle. Lui, il aurait bien le temps de la débuter sa carrière.
Il avait toujours tout eu, lui, il avait toujours tout réussi les doigts dans le nez.
Elle, elle avait dû cravacher dur pour y arriver.
Non mais, qu’est-ce qu’il croyait, qu’elle allait le laisser décider de ce qui était prioritaire de ce qui ne l’était pas ?
Elle avait toujours dû faire face aux machisme des garçons. De ses frères pour commencer, puis des machos du collège puis du lycée.
Elle les avait tous matés, tous, Lopo y compris.
La patronne, c’était elle et il allait bien finir par le comprendre.
Pourtant, elle se désespérait de n’avoir aucune nouvelle.
Les larmes coulaient sur ses joues, le soir, au lit, quand plus personnes ne pouvait voir, qu’elle aussi, avait des faiblesses.
En fin de semaine, elle avait une telle mine de chien battu que Marjorie l’entraina vers la machine à café, à l’écart des oreilles indiscrètes et s’enquit de ce qui n’allait pas.
- Oh, toi, y a quelque chose qui ne passe pas.
- C’est Lopo. On s’est disputé, mais très fort cette fois et ça fait une semaine qu’on ne se parle plus.
- C’est si grave que ça ?
- Il a refusé de m’accompagner à mon entretien pour le poste. Ç’est tellement important pour moi.
Marjorie sembla ennuyée.
- Ah l’idiot ! Tu sais que je ne peux pas venir avec toi, je suis de permanence. Mais, j’y pense, Darius peut t’y emmener, il a encore le temps de poser sa demi-journée.
- Tu crois ?
- Mais oui, bien sûr ! Écoute, tu sais ce qu’on va faire ?
Sylvaine releva les yeux sur son amie.
- Quoi ?
- On va aller faire la fête. Tu verras, on va te faire tout oublier et tu iras à ton entretien l’esprit plus léger.
- Mais je ne vais pas faire la fête un mardi ?
- Mais non, que tu es bête. On va aller au resto dimanche soir et lundi on ira au ciné puis au karaoké. Tu poseras tes deux journées ; comme ça, une pour faire la fête et une pour récupérer. On va s’éclater comme des folles ; tu auras tout le mardi pour te refaire une santé ; et le mercredi tu seras fraîche et dispo pour ton entretien. C’est quand même mieux qu’à te morfondre sur votre engueulade pendant trois jours.
- Tu crois ?
- Mais bien sûr, c’est une excellente idée. Et quand ton Lopo rentrera et qu’il verra que tu sais t’amuser sans lui, il s’excusera platement. Crois-moi, après ça, il te mangera dans la main.
La jeune femme n’ayant pas l’air tout à fait convaincue, Marjorie surenchérit.
- Y a un resto gastronomique qui vient d’ouvrir en centre-ville. Je vais réserver une table pour trois pour dimanche soir. Après, on rentre et on passe la nuit chez toi. Lundi, on t’emmène au cinéma l’après-midi et le soir, on se fait tapas-karaoké et … on se bourre la gueule.
- Mais on rentrera comment, tu y as pensé ?
- T’inquiète, Darius ne boira que de l’eau claire si je lui demande. Il peut bien faire ça pour toi quand même.
Le restaurant était effectivement divin. La nourriture succulente, les vins délicats, la décoration chaleureuse et le personnel charmant, serviable et professionnel.
Sylvaine en revint enchantée avec ses amis tout en se disant que Marjorie avait finalement raison.
Le lendemain matin, ils firent la grasse matinée ne se levant que pour déjeuner et partir au cinéma.
Le film était romantique et en version IMAX ce qui les réjouit grandement.
Ils en parlaient encore lorsqu’ils arrivèrent au bar à tapas.
Assez curieusement le lundi soir, c’était la soirée karaoké et le bar affichait complet.
Les filles choisirent une table pas trop éloignée de la scène et s’inscrivirent pour trois chansons.
Elles commandèrent plusieurs ardoises appétissantes et des boissons à profusion.
Vers vingt-trois heures, après avoir massacré trois authentiques chef d’œuvres musicaux de la chanson anglo-saxonne, Darius proposa aux filles de prendre une barre de shots ce qu’elles acceptèrent joyeusement.
Elles se tapèrent dans la main et vidèrent les dix dés à coudre de rhum arrangé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Grand seigneur, le garçon paya l’addition et donna le signal du départ.
Il prit chaque fille sous un bras et, à petit pas, il les traina jusqu’à sa voiture.
Il les fit monter à l’arrière.
- N’allez pas dégueuler sur ma banquette, soyez sympa.
Arrivés à demeure, les filles descendirent et marchèrent en titubant jusqu’à la porte de la maison.
Sylvaine eut toutes les peines du monde pour enquiller la clé dans la serrure, mais finit par faire entrer tout le monde chez elle.
Une fois à l’intérieur, les trois amis s’affalèrent sur le canapé.
Sylvaine ne se sentait pas en super forme.
Elle avisa son amie.
- J’ai la tête qui tourne.
- Moi, c’est les murs qui tournent.
- Bon allez, tout le monde au pieu
Elles éclatèrent de rire.
Elles tentèrent de se relever mais n’y parvinrent pas.
Marjorie appela son compagnon.
- Da … Darius chéri … Da … Darius, tu peux nous aider s’te plait ?
Le jeune homme attrapa sa copine sous les aisselles, puis la prit dans ses bras.
- C’est où ta chambre d’ami ?
Sylvaine ouvrit un œil et pointa le couloir du doigt.
- Au fond à gauche.
- À droite c’est ta chambre ?
- Ba … Ba oui !
Il emporta sa compagne et la déposa sur le lit.
Il lui retira son blouson et le posa à cheval sur une chaise. Il lui retira ses bottines et les déposa au pied du lit.
Il retira enfin son jeans et son tee-shirt et les étala au pied du lit.
Il défit la couette et la coucha dessous.
Il lui déposa une bise sur le front et sortit de la chambre.
De retour au salon, il entendit le ronflement de Sylvaine allongée sur le canapé.
Il glissa ses mains sous elle, la souleva dans ses bras et repartit vers le couloir.
Il entra dans la chambre et la déposa au pied du lit.
Il défit la couette et allongea la jeune femme dans le lit.
Il lui retira ses mocassins et sa veste et déposa le tout sur une chaise.
Il déboutonna le chemisier et le retira délicatement.
Il dézippa la fermeture du pantalon et le fit glisser le long des jambes.
Il posa les deux vêtements sur la chaise.
Il se redressa et regarda la jeune femme endormie, seulement vêtue de son soutien-gorge et de sa culotte.
Dieu qu’elle était jolie. Elle s’était transformée et était devenue une superbe créature.
Il se pencha sur elle et lui dégagea le visage, écartant plusieurs mèches de cheveux.
Il remarqua que l’attache du sous vêtement était sur le devant.
Sans geste brusque, il le dégrafa et l’ouvrit d’un coup.
Il souleva légèrement une épaule après l’autre pour faire glisser l’armature et la dégager du dos.
Il lança le sous-vêtement au bout du lit.
Il saisit les côtés de la culotte et, par petites saccades, la fit glisser le long des jambes.
Il souleva chaque pied et dégagea ce qui se révéla être un string. Il le sentit à l’entrejambe, s’enivrant du parfum intime de son amie, puis le lança au bout du lit.
Il se redressa et se déshabilla sans quitter la jeune femme des yeux et s’allongea à ses côtés.
Il attendit quelques instants que son cœur reprenne un rythme régulier puis se pencha au-dessus d’elle.
Sa main droite parcouru le corps nu, s’attardant sur chaque sein, le pressant légèrement, puis tournoya autour du nombril, avant de se réfugier dans le creux de l’entrejambe.
Avec douceur mais aussi fermeté, il lui écarta les cuisses.
Elle bougea légèrement la tête. Ses yeux bougeaient sous ses paupières et il se dit qu’elle devait être en train de rêver.
Il reprit sa caresse, touchant les lèvres intimes, les massant doucement.
Il les écarta, se pencha et vint poser sa langue entre elles.
Il l’introduisit à l’intérieur et la fit tourner, tout en agaçant le clitoris avec sa lèvre supérieure et ses dents.
Sylvaine émit un petit gémissement sans bouger.
Il se redressa, se cala entre ses jambes, approcha son sexe dressé et le frotta contre l’entrée du vagin.
Ne voyant aucun signe d’éveil chez la jeune femme, il poussa graduellement et par à coup fit entrer sa tige à l’intérieur de son sexe maintenant bien humidifié.
Il donna un dernier coup de rein et la pénétra complètement.
Il attendit quelques secondes, savourant l’instant, qu’il avait si souvent rêvé.
Il prit appui avec ses mains de chaque côté de la tête de Sylvaine et commença à aller et venir en de longs, lents et puissants mouvements.
Elle commença à remuer la tête de droite à gauche en lâchant des soupirs de plus en plus forts.
Elle l’encercla de ses bras.
- Oh oui, mon Lopo, tu es revenu.
Il accentua la puissance de ses coups de rein.
- Oui, c’est bon mon amour.
Elle enroula ses jambes autour de ses hanches et ouvrit les yeux.
Ce qu’elle vit était flou et elle crut encore quelques instants que c’était bien son mari qui la besognait. Elle continua à gémir à la même cadence que les coups de boutoir.
Il enfouit sa tête dans le creux de son cou et accéléra ses mouvements, prenant un rythme effréné.
Elle comprit tout à coup que ce n’était pas Lopo mais Darius qui lui faisait l’amour.
- Ah, non, salaud … Arrête … Ah …
Il augmenta encore la cadence, soufflant fort et ahanant sous l’effort.
- Non … Laisse-moi … Ah … Salaud … Ah … Non …
Il se ficha au fond d’elle et lâcha sa semence en plusieurs jets qui lui procurèrent un plaisir intense.
Elle réussit à se dégager, se tourna et vomit sur le tapis.
Elle s’essuya la bouche en tremblant, puis sentant la tête lui tourner, s’écroula, inanimée, sur son oreiller.
Il se coucha à ses côtés et le sommeil le gagna, lui aussi, rapidement.
Quelques minutes avant quatre heure, Marjorie fut prise d’une envie de vomir et de faire pipi.
Elle se leva vaseuse et alla rendre trippes et boyaux tout d’abord, avant de se soulager la vessie enfin.
Elle repassa devant la porte entrouverte de la chambre de son amie et la vit nue, et Darius, nu lui aussi, allongé dans le lit près d’elle, le bras en travers du corps de Sylvaine.
Elle entra et la secoua vigoureusement.
- Lève-toi salope.
La jeune femme entrouvrit un œil.
- Hein ?
- Tu as couché avec Darius sale putain.
La jeune femme se redressa brusquement, les yeux grands ouverts.
- Mais … Mais …
Au même instant, elles entendirent la porte d’entrée s’ouvrir.
- Coucou, c’est moi !
La quatrième année d’internat de Lopo fut ponctuée de stages. À chaque fois plusieurs CHU hôte étaient offert au choix et, systématiquement, il s’en remettait à Sylvaine pour choisir le lieu.
Elle l’aidait également dans le choix des vêtements qu’il devait prendre avec lui, sur le ou les parfums, jusqu’à celui de l’hôtel où il devait séjourner.
C’est pendant cette année-là que l’idée de prendre du galon traversa l’esprit de Sylvaine.
Elle pouvait postuler sur un emploi de cadre de santé, de directrice de crèche, mais également comme responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance au sein d’un centre social ou d’un CHU.
Elle pouvait aussi postuler sur un emploi de puéricultrice territoriale, assurer des permanences et visiter les parents pour les prévenir des risques liés à la petite enfance.
Plusieurs choix s’offraient à elle, tout autant de pistes possibles.
À son tour, elle multiplia les stages préparatoires à chacun des postulats, ce qui les éloigna l’un de l’autre des semaines entières, ne leur laissant que les week-ends pour se retrouver.
Pour lui permettre de prendre une décision, Lopo, une fois absorbé le contenu de chaque stage, lui présentait les tenants et aboutissants du poste et lui dressait un tableau des avantages et inconvénients de l’emploi.
Mais, en dépit d’une source de données enrichie par tous les conseils de son mari, Sylvaine restait confuse et indécise, ne sachant quelle décision prendre.
Le temps passait. Lopo finissait sa dernière année d’internat et semblait plus préoccupé par ses propres soucis que par la carrière de sa femme et son avenir.
Elle lui reprocha plusieurs fois de ne pas suffisamment l’aider, ce qui ne semblait pas l’affecter plus que ça.
Elle s’en ouvrit à son amie, témoin et collègue Marjorie.
- Tu ferais quoi, toi, à ma place ?
- Mais je ne suis pas à ta place ma chérie. Le problème, c’est que nous sommes très différentes, c’est d’ailleurs ça qui nous a rapprochées.
Elles buvaient un café à la cafétéria de l’hôpital.
- Toi tu es posée, réfléchie. Moi, je suis fonceuse, insouciante.
- Bon, mais ça ne m’aide pas beaucoup.
- Tu vois, moi, je prendrais le poste qui se trouve le plus près de chez-moi. Tu as quatre choix possibles et aucun ne s’impose à toi. Il te faut un critère objectif, indéniable et indiscutable. Alors pourquoi pas celui qui présente l’avantage de te permettre d’être chez-toi pour déjeuner et au plus tôt le soir ?
Sylvaine n’avait pas envisagé cet angle de vue, mais le trouva assez intéressant finalement.
- Tu vois, on en parle depuis des semaines avec Lopo et il n’a pas été fichu de m’aider à choisir. J’en parle cinq minutes avec toi et tu me donnes une idée lumineuse.
- Oh, moi je t’ai simplement dit comment je ferais si j’avais à faire ce choix. Ne va pas te monter la tête plus que ça. Ton Lopo, il n’y a pas pensé, voilà tout.
Elle n’évoqua pas cette conversation à son mari en rentrant car elle n’avait pas encore pris de décision. Toutefois, elle tenait à ce qu’il lui donne, pour une fois, un avis tranché.
Il prit sa demande au sérieux, réfléchit quelques secondes puis se lança.
- Je me demande si le poste de puéricultrice territoriale ne serait pas le meilleur choix.
- Tiens donc ! Et pourquoi ?
- Je crois que visiter les enfants et leurs parents correspondrait bien à ton tempérament.
- Ah oui ? Et dans quel domaine ?
- Eh bien, tu adores être à l’écoute, être disponible, venir en aide et protéger les plus faibles. C’est tout toi ça !
- Alors là excuse-moi, mais je ne vois pas en quoi ce poste correspond plus à ces critères que les autres.
- Mais parce que cela te rendrait plus indépendante, plus autonome.
Elle s’assit dans leur canapé l’air renfrogné.
- Je ne suis pas certaine que ce soit suffisant pour que je fasse ce choix-là.
Lopo la regarda l’air surpris.
- Tu ne vois pas ! Tu ne vois pas, ou tu ne veux pas voir ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Écoute, tu m’as demandé mon avis, je te l’ai donné. Moi, ces critères me suffiraient pour prendre une décision.
Elle se redressa l’air courroucé.
- Toi, prendre un avis ? Mais dis-moi, quand as-tu pris un avis ?
Lopo se leva à son tour et fit un geste de la main par-dessus son épaule.
- Eh, va exercer ta mauvaise humeur sur quelqu’un d’autre.
Il alla à la cuisine prendre les couverts pour mettre la table, signifiant que, pour lui, la conversation était terminée.
Sylvaine alla dans leur chambre à coucher, se déshabilla et se coucha sans plus lui adresser la parole de la soirée.
Deux jours plus tard, ils ne s’étaient toujours pas reparlés et la jeune femme ruminait son ressentiment envers son mari.
Elle ne comprenait pas ses errements, ses doutes, ses hésitations et le fait de devoir toujours prendre, elle seule, les décisions.
Elle était en train de commencer à déjeuner le midi quand elle vit Darius se diriger vers sa table.
- Hello Sylvaine, je peux me joindre à toi ?
- Salut Darius. Qu’est-ce que tu fais ici ?
- Ben on est jeudi !
Cela faisait quelques temps qu’elle ne prenait plus ses repas bi-hebdomadaires avec les ambulanciers pour ne pas fâcher Lopo, mais aussi et surtout parce qu’elle ne voulait pas que la secrétaire la surprenne et ne lui en parle.
- Assieds-toi.
Le jeune homme vit immédiatement que quelque chose n’allait pas.
- Oh toi, y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Elle leva les yeux vers lui, prit une profonde inspiration et se lança.
- On ne se parle pas depuis deux jours avec Lopo.
- Allons bon, que s’est-il passé ?
- Je lui ai reproché de ne pas être capable de m’aider à choisir mon prochain poste.
- C’est si difficile que ça ?
- J’ai cinq possibilités, ça n’est pas la mer à boire.
Elle lui présenta les postes assez rapidement.
Il l’écouta attentivement jusqu’au bout.
- Alors, tu choisirais lequel.
Il lui sourit et se recula sur sa chaise.
- C’est une évidence, tu dois choisir le poste de Responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance.
- Ah bon ! Et pourquoi ?
- C’est très simple. Tu aimes avoir le pouvoir sur les choses et les gens. Même si ça n’est pas toujours facile, au fond, tu aimes que ce soit toi qui tranches, qui prennes les décisions, qui agisse et décide seule.
- Bon, d’accord, mais ça me semble un peu léger pour me convaincre.
- Attend, il y a aussi le fait que ce poste, tu l’exercerais ici, au CHU, où tu as déjà tous tes repères, toutes tes habitudes. C’est le poste qui te ferait le moins de changement tout en t’offrant une belle promotion.
Elle le regarda l’air étonné.
- Bon sang Darius, mais tu as raison ! Ici, je suis chez-moi. Tout le monde me connaît, connaît mes compétences. Je n’aurai pas à faire mes preuves. Et ici, j’ai mon environnement, je n’aurai pas l’appréhension d’avoir à découvrir un nouvel univers.
Elle opina du chef.
- Je te remercie, tu viens de m’ôter une belle épine du pied.
- À ton service ma belle.
- C’est quand même dingue. Lopo, avec toute sa culture, toute son intelligence, il n’a pas été foutu de me trouver le moindre argument pertinent et toi, en cinq minutes, tu m’as complétement convaincue. Alors là tu as fait fort !
Darius avait un air satisfait sur le visage.
- Ce serait quand l’entretien de recrutement ?
- Mercredi dans deux semaines. Il faut que je voie avec Lopo pour qu’il m’y prépare et qu’il m’y accompagne.
- C’est où ?
- À la direction régionale.
- Ah ouais, c’est pas la porte à côté.
Le garçon sembla réfléchir.
- Écoute, si Lopo ne peut pas t’accompagner, préviens-moi un peu à l’avance, je t’y emmènerai. Pas question de te laisser seule dans ces moments-là.
- C’est gentil Darius, mais je connais mon homme, il va se libérer j’en suis sûre.
Elle rentra le soir toute ragaillardie et libérée de ce poids qui lui gâchait la vie depuis quelques temps.
Elle attendit qu’ils fussent à table pour lui annoncer la nouvelle.
- Mon chéri, ça y est, j’ai pris ma décision. Je vais postuler.
Lopo lui sourit, se leva et vint l’embrasser, scellant la fin de leur désaccord.
Il se rassit et la regarda amoureusement.
- Alors, dis-moi.
- Je choisis le poste de Responsable de la coordination des actions en faveur de la petite enfance au CHU.
- C’est génial, c’est un bon poste, qui va te mettre en valeur et te promouvoir au sein de ton propre établissement. C’est un bon choix.
- J’ai ma convocation pour l’entretien. Tu m’y emmène, c’est mercredi dans quinze jours.
Lopo prit l’air contrarié.
- Ah mince. Ça va pas être possible.
- Comment ça ?
- Toute la semaine prochaine, j’ai mon dernier stage puis ma présentation de ma thèse et juste après, j’ai un rendez-vous auquel je ne peux pas déroger.
- T’as qu’à reporter le rendez-vous.
- Tu plaisantes ? Mon directeur de thèse me fixe un rendez-vous juste après avoir validé mon diplôme de chirurgien et tu voudrais que je lui dise que je ne peux pas honorer cette convocation ?
- Tu lui dis que tu dois accompagner ta femme pour un entretien concernant son avenir, il comprendra.
- Il ne comprendra rien du tout. Tu te rends compte qu’on parle du plus grand chirurgien cardio-vasculaire du monde, là ?
- Mais je n’en ai rien à faire moi. C’est mon avenir qui se joue ce mercredi-là.
- Et le mien d’avenir, tu y penses ?
Elle s’emporta tout à coup.
- Oh toi, tu as toujours le bon mot pour te donner raison. Mais tu fais quoi à part ça, hein ? Tu ne fais rien. Ici, c’est moi qui fais tout. Tout, tu entends ?
Elle tapa du plat de la main sur la table.
- Tu viendras avec moi pour me soutenir, un point c’est tout.
À son tour, il tapa du poing sur la table.
- Non, je ne viendrai pas à ton maudit rendez-vous. Ça fait des semaines que tu hésites, que tu ne sais pas quel poste choisir. Tu rentres un soir la bouche enfarinée, « Ça y est, je veux celui-là ; j’ai rendez-vous dans quinze jours, juste le jour où ton avenir se joue, et tu laisses tomber ton avenir pour venir t’occuper du mien ». Quel égoïsme, je n’ai jamais vu ça. Je ne te reconnais plus du tout là.
Sylvaine frappa violemment la table du poing.
- Comment tu me parles ?
Ses yeux étaient injectés de sang et menaçaient de sortir de leur orbite.
- Je fais tout, j’organise tout, je m’occupe de tout, et surtout, je décide de tout. Tu n’vas pas me faire chier avec tes caprices. Non mais c’est la meilleure celle-là. Qui est-ce qui prend les décisions pour tout ce qui concerne tes études, tes stages, tes formations, tes orientations, hein ? C’est moi. Ta carrière, c’est moi qui l’ai forgée.
- Ma carrière ? Elle n’est même pas commencée.
- Tais-toi. Qui c’est qui décide pour la maison, pour ta voiture, pour ton alimentation, pour ta vie, hein ? C’est moi.
Il la regarda l’air effaré.
- Et qui c’est qui décide pour notre vie de couple, hein ? C’est toujours moi.
Elle se leva et le pointa de l’index.
- Je te préviens, si tu ne viens pas avec moi à mon rendez-vous, tu vas le regretter amèrement.
Il se leva et s’approcha d’elle, l’air menaçant.
- Et tu vas me faire quoi ? Ton « V » de la victoire dans les yeux ? Un coup de pied dans les couilles ? Ton poing dans ma gueule ?
Elle abaissa son bras mais resta face à lui l’air en furie. Il continua sur le même ton.
- Ta carrière elle est déjà sur les rails. Tu as voulu une promotion, j’ai trouvé que c’était une bonne idée et que tu la méritais. Ma carrière à moi, elle n’est même pas commencée, et tu voudrais que je fiche tout par terre parce que tu dois à tout prix passer en premier ?
Il avait hurlé et était rouge de colère.
Elle l’attrapa par les deux bras.
- J’en ai plus qu’assez de tout régenter, de tout décider, d’être la responsable de tout. Tu ne prends jamais de décision et, pour une fois que j’ai besoin de toi, tu te défiles comme un lâche que tu es. C’est moi qui porte la culotte dans notre couple et j’en ai ras le bol. Si tu ne viens pas avec moi à mon rendez-vous, tu me le paieras.
Il se dégagea brusquement de la pression qu’elle exerçait sur ses bras.
- Puisque c’est comme ça, que tu ne veux rien entendre, salut.
Il partit dans leur chambre et s’y enferma.
Un quart d’heure après, il en ressortit avec une grande valise. Il traversa le salon, sous le regard surpris mais toujours en colère de Sylvaine, ouvrit la porte d’entrée et sortit en refermant derrière lui.
Lopo était amère. Les agissements de sa femme le dépassait.
La semaine de stage fut l’objet d’un long questionnement quant au comportement de son épouse.
Même si elle lui manquait amèrement, il ne l’avait pas appelé une seule fois, pas même envoyé un message.
C’était leur première grande engueulade et, visiblement, elle comme lui, restait campé sur ses positions.
Il lui semblait qu’elle avait glissé vers un égocentrisme insouciant, et inquiétant.
Il savait ce qu’il avait fait pour elle, certes, mais en avait-elle vraiment conscience ?
Elle ne voyait, selon lui, leur vie respective et leur couple que d’un seul bout de la lorgnette.
Bien sûr, il savait ce qu’il lui devait.
Elle avait fait de lui un homme, posé, affirmé, ouvert voir audacieux. Ça, il le lui devait, il en avait conscience.
Mais elle, elle paraissait avoir oublié qu’il avait fait d’elle une femme, au corps et à l’allure amincis, à la silhouette attirante, aux courbes équilibrées.
Elle n’était plus cette jeune fille corpulente que les garçons fuyaient du regard et que personne ne fréquentait.
Elle était devenue une femme ouverte, enjouée, épanouie et rayonnante.
Pourquoi avait-elle réagi comme ça ?
Pourquoi n’avait-elle pas vu à quel point ce rendez-vous était important, primordial et décisif pour lui ?
Il lui en voulait d’avoir réagi aussi violemment et de ne pas avoir cherché à comprendre, d’avoir provoqué leur dispute sans se remettre en question.
Qu’elle y aille seule à son entretien, il allait bien au sien, seul, lui.
Il y serait allé seul, même s’ils ne s’étaient pas querellés, alors ? Pourquoi cette agressivité ?
Pourquoi cette véhémence, cette hargne à vouloir avoir toujours raison ?
Son amour avait-il pris des rides ?
Se lassait-elle de lui ?
Avait-elle du ressentiment envers lui ?
Son stage se termina le jeudi. Le vendredi il défendit brillamment sa thèse et son précepteur, son maître, son mentor, qui présidait le jury, l’en félicita affectueusement.
Il en profita pour lui proposer d’avancer leur entretien au samedi et le professeur accepta volontiers.
Il contacta également sa banque pour avancer son rendez-vous au lundi matin à la première heure.
Il passa l’après-midi du lundi à visiter plusieurs appartements et conclu son affaire plus rapidement qu’il ne l’aurait pensé.
Il reprit la route en fin d’après-midi, serein, tranquille et apaisé.
Tout était conforme à ses vœux et il se sentait revigoré voir joyeux.
Au fond, cette dispute n’était qu’une péripétie et ils en riraient de bon cœur d’ici peu.
Il arriva sur les coups de quatre heures du matin.
Il laissa sa voiture dans la rue pour ne pas réveiller tout le quartier.
Il ouvrit la porte d’entrée et alluma le salon.
- Coucou, c’est moi !
Le week-end fut affreusement long pour Sylvaine.
Elle ruminait sa colère à longueur de journée, faisant et refaisant leur dernier dialogue.
La semaine se passa, morose, mais arcboutée sur sa position, elle n’en démordait pas.
Pas question de l’appeler ni même de lui laisser un message, non mais !
C’est vrai qu’elle l’aimait son Lopo. Mais là, il avait dépassé les bornes.
Il s’était trop reposé sur elle, il lui avait laissé les rennes et, maintenant, elle ne supportait plus que son autorité soit remise en question.
Son rendez-vous était capital pour elle. Lui, il aurait bien le temps de la débuter sa carrière.
Il avait toujours tout eu, lui, il avait toujours tout réussi les doigts dans le nez.
Elle, elle avait dû cravacher dur pour y arriver.
Non mais, qu’est-ce qu’il croyait, qu’elle allait le laisser décider de ce qui était prioritaire de ce qui ne l’était pas ?
Elle avait toujours dû faire face aux machisme des garçons. De ses frères pour commencer, puis des machos du collège puis du lycée.
Elle les avait tous matés, tous, Lopo y compris.
La patronne, c’était elle et il allait bien finir par le comprendre.
Pourtant, elle se désespérait de n’avoir aucune nouvelle.
Les larmes coulaient sur ses joues, le soir, au lit, quand plus personnes ne pouvait voir, qu’elle aussi, avait des faiblesses.
En fin de semaine, elle avait une telle mine de chien battu que Marjorie l’entraina vers la machine à café, à l’écart des oreilles indiscrètes et s’enquit de ce qui n’allait pas.
- Oh, toi, y a quelque chose qui ne passe pas.
- C’est Lopo. On s’est disputé, mais très fort cette fois et ça fait une semaine qu’on ne se parle plus.
- C’est si grave que ça ?
- Il a refusé de m’accompagner à mon entretien pour le poste. Ç’est tellement important pour moi.
Marjorie sembla ennuyée.
- Ah l’idiot ! Tu sais que je ne peux pas venir avec toi, je suis de permanence. Mais, j’y pense, Darius peut t’y emmener, il a encore le temps de poser sa demi-journée.
- Tu crois ?
- Mais oui, bien sûr ! Écoute, tu sais ce qu’on va faire ?
Sylvaine releva les yeux sur son amie.
- Quoi ?
- On va aller faire la fête. Tu verras, on va te faire tout oublier et tu iras à ton entretien l’esprit plus léger.
- Mais je ne vais pas faire la fête un mardi ?
- Mais non, que tu es bête. On va aller au resto dimanche soir et lundi on ira au ciné puis au karaoké. Tu poseras tes deux journées ; comme ça, une pour faire la fête et une pour récupérer. On va s’éclater comme des folles ; tu auras tout le mardi pour te refaire une santé ; et le mercredi tu seras fraîche et dispo pour ton entretien. C’est quand même mieux qu’à te morfondre sur votre engueulade pendant trois jours.
- Tu crois ?
- Mais bien sûr, c’est une excellente idée. Et quand ton Lopo rentrera et qu’il verra que tu sais t’amuser sans lui, il s’excusera platement. Crois-moi, après ça, il te mangera dans la main.
La jeune femme n’ayant pas l’air tout à fait convaincue, Marjorie surenchérit.
- Y a un resto gastronomique qui vient d’ouvrir en centre-ville. Je vais réserver une table pour trois pour dimanche soir. Après, on rentre et on passe la nuit chez toi. Lundi, on t’emmène au cinéma l’après-midi et le soir, on se fait tapas-karaoké et … on se bourre la gueule.
- Mais on rentrera comment, tu y as pensé ?
- T’inquiète, Darius ne boira que de l’eau claire si je lui demande. Il peut bien faire ça pour toi quand même.
Le restaurant était effectivement divin. La nourriture succulente, les vins délicats, la décoration chaleureuse et le personnel charmant, serviable et professionnel.
Sylvaine en revint enchantée avec ses amis tout en se disant que Marjorie avait finalement raison.
Le lendemain matin, ils firent la grasse matinée ne se levant que pour déjeuner et partir au cinéma.
Le film était romantique et en version IMAX ce qui les réjouit grandement.
Ils en parlaient encore lorsqu’ils arrivèrent au bar à tapas.
Assez curieusement le lundi soir, c’était la soirée karaoké et le bar affichait complet.
Les filles choisirent une table pas trop éloignée de la scène et s’inscrivirent pour trois chansons.
Elles commandèrent plusieurs ardoises appétissantes et des boissons à profusion.
Vers vingt-trois heures, après avoir massacré trois authentiques chef d’œuvres musicaux de la chanson anglo-saxonne, Darius proposa aux filles de prendre une barre de shots ce qu’elles acceptèrent joyeusement.
Elles se tapèrent dans la main et vidèrent les dix dés à coudre de rhum arrangé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Grand seigneur, le garçon paya l’addition et donna le signal du départ.
Il prit chaque fille sous un bras et, à petit pas, il les traina jusqu’à sa voiture.
Il les fit monter à l’arrière.
- N’allez pas dégueuler sur ma banquette, soyez sympa.
Arrivés à demeure, les filles descendirent et marchèrent en titubant jusqu’à la porte de la maison.
Sylvaine eut toutes les peines du monde pour enquiller la clé dans la serrure, mais finit par faire entrer tout le monde chez elle.
Une fois à l’intérieur, les trois amis s’affalèrent sur le canapé.
Sylvaine ne se sentait pas en super forme.
Elle avisa son amie.
- J’ai la tête qui tourne.
- Moi, c’est les murs qui tournent.
- Bon allez, tout le monde au pieu
Elles éclatèrent de rire.
Elles tentèrent de se relever mais n’y parvinrent pas.
Marjorie appela son compagnon.
- Da … Darius chéri … Da … Darius, tu peux nous aider s’te plait ?
Le jeune homme attrapa sa copine sous les aisselles, puis la prit dans ses bras.
- C’est où ta chambre d’ami ?
Sylvaine ouvrit un œil et pointa le couloir du doigt.
- Au fond à gauche.
- À droite c’est ta chambre ?
- Ba … Ba oui !
Il emporta sa compagne et la déposa sur le lit.
Il lui retira son blouson et le posa à cheval sur une chaise. Il lui retira ses bottines et les déposa au pied du lit.
Il retira enfin son jeans et son tee-shirt et les étala au pied du lit.
Il défit la couette et la coucha dessous.
Il lui déposa une bise sur le front et sortit de la chambre.
De retour au salon, il entendit le ronflement de Sylvaine allongée sur le canapé.
Il glissa ses mains sous elle, la souleva dans ses bras et repartit vers le couloir.
Il entra dans la chambre et la déposa au pied du lit.
Il défit la couette et allongea la jeune femme dans le lit.
Il lui retira ses mocassins et sa veste et déposa le tout sur une chaise.
Il déboutonna le chemisier et le retira délicatement.
Il dézippa la fermeture du pantalon et le fit glisser le long des jambes.
Il posa les deux vêtements sur la chaise.
Il se redressa et regarda la jeune femme endormie, seulement vêtue de son soutien-gorge et de sa culotte.
Dieu qu’elle était jolie. Elle s’était transformée et était devenue une superbe créature.
Il se pencha sur elle et lui dégagea le visage, écartant plusieurs mèches de cheveux.
Il remarqua que l’attache du sous vêtement était sur le devant.
Sans geste brusque, il le dégrafa et l’ouvrit d’un coup.
Il souleva légèrement une épaule après l’autre pour faire glisser l’armature et la dégager du dos.
Il lança le sous-vêtement au bout du lit.
Il saisit les côtés de la culotte et, par petites saccades, la fit glisser le long des jambes.
Il souleva chaque pied et dégagea ce qui se révéla être un string. Il le sentit à l’entrejambe, s’enivrant du parfum intime de son amie, puis le lança au bout du lit.
Il se redressa et se déshabilla sans quitter la jeune femme des yeux et s’allongea à ses côtés.
Il attendit quelques instants que son cœur reprenne un rythme régulier puis se pencha au-dessus d’elle.
Sa main droite parcouru le corps nu, s’attardant sur chaque sein, le pressant légèrement, puis tournoya autour du nombril, avant de se réfugier dans le creux de l’entrejambe.
Avec douceur mais aussi fermeté, il lui écarta les cuisses.
Elle bougea légèrement la tête. Ses yeux bougeaient sous ses paupières et il se dit qu’elle devait être en train de rêver.
Il reprit sa caresse, touchant les lèvres intimes, les massant doucement.
Il les écarta, se pencha et vint poser sa langue entre elles.
Il l’introduisit à l’intérieur et la fit tourner, tout en agaçant le clitoris avec sa lèvre supérieure et ses dents.
Sylvaine émit un petit gémissement sans bouger.
Il se redressa, se cala entre ses jambes, approcha son sexe dressé et le frotta contre l’entrée du vagin.
Ne voyant aucun signe d’éveil chez la jeune femme, il poussa graduellement et par à coup fit entrer sa tige à l’intérieur de son sexe maintenant bien humidifié.
Il donna un dernier coup de rein et la pénétra complètement.
Il attendit quelques secondes, savourant l’instant, qu’il avait si souvent rêvé.
Il prit appui avec ses mains de chaque côté de la tête de Sylvaine et commença à aller et venir en de longs, lents et puissants mouvements.
Elle commença à remuer la tête de droite à gauche en lâchant des soupirs de plus en plus forts.
Elle l’encercla de ses bras.
- Oh oui, mon Lopo, tu es revenu.
Il accentua la puissance de ses coups de rein.
- Oui, c’est bon mon amour.
Elle enroula ses jambes autour de ses hanches et ouvrit les yeux.
Ce qu’elle vit était flou et elle crut encore quelques instants que c’était bien son mari qui la besognait. Elle continua à gémir à la même cadence que les coups de boutoir.
Il enfouit sa tête dans le creux de son cou et accéléra ses mouvements, prenant un rythme effréné.
Elle comprit tout à coup que ce n’était pas Lopo mais Darius qui lui faisait l’amour.
- Ah, non, salaud … Arrête … Ah …
Il augmenta encore la cadence, soufflant fort et ahanant sous l’effort.
- Non … Laisse-moi … Ah … Salaud … Ah … Non …
Il se ficha au fond d’elle et lâcha sa semence en plusieurs jets qui lui procurèrent un plaisir intense.
Elle réussit à se dégager, se tourna et vomit sur le tapis.
Elle s’essuya la bouche en tremblant, puis sentant la tête lui tourner, s’écroula, inanimée, sur son oreiller.
Il se coucha à ses côtés et le sommeil le gagna, lui aussi, rapidement.
Quelques minutes avant quatre heure, Marjorie fut prise d’une envie de vomir et de faire pipi.
Elle se leva vaseuse et alla rendre trippes et boyaux tout d’abord, avant de se soulager la vessie enfin.
Elle repassa devant la porte entrouverte de la chambre de son amie et la vit nue, et Darius, nu lui aussi, allongé dans le lit près d’elle, le bras en travers du corps de Sylvaine.
Elle entra et la secoua vigoureusement.
- Lève-toi salope.
La jeune femme entrouvrit un œil.
- Hein ?
- Tu as couché avec Darius sale putain.
La jeune femme se redressa brusquement, les yeux grands ouverts.
- Mais … Mais …
Au même instant, elles entendirent la porte d’entrée s’ouvrir.
- Coucou, c’est moi !
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ce Darius est une ordure! J'espère qu'il paiera et cher.
Mais Sylvaine est d'un égoïsme epouvantable!
Mais Sylvaine est d'un égoïsme epouvantable!
C'est un viol !
J'espère que Darius va le payer très cher.
Je n'ose imaginer la réaction de Lopo.
J'espère que Darius va le payer très cher.
Je n'ose imaginer la réaction de Lopo.
Suite originale... Il n'y a pas tromperie, mais viol. Portera-t-elle plainte contre son ami ?
Pour un jeune couple qui vient de se marier, ils ne se respectent pas beaucoup. Quelle dispute pour si peu ! Lui quitte la maison, la laisse seule, mais trouve la solution pour l'aider, pendant qu'elle fait la fête avec ses amis à la veille d'un entretien d'embauche, pas très responsable.
Le mari arrive au bon (ou mauvais) moment. Il faudra d'abord le convaincre et convaincre sa copine... pas simple.
Vite la suite, avec Briard rien d'impossible.
Merci
Pour un jeune couple qui vient de se marier, ils ne se respectent pas beaucoup. Quelle dispute pour si peu ! Lui quitte la maison, la laisse seule, mais trouve la solution pour l'aider, pendant qu'elle fait la fête avec ses amis à la veille d'un entretien d'embauche, pas très responsable.
Le mari arrive au bon (ou mauvais) moment. Il faudra d'abord le convaincre et convaincre sa copine... pas simple.
Vite la suite, avec Briard rien d'impossible.
Merci
Vraiment ce Darius n’est pas élégant! Il mériterait de de se faire aligner les neurones.
Quand a Sylvaine, la vie l’a peut-être trop gâtée. Elle n’est plus consciente de sa situation, des services, de l’aide académique etc etc que Lopo lui a apporté. Elle se regarde le nombril et elle l’admire. J’ai l’impression que le prochain chapitre lui alignera les yeux vis à vis led trous.
J’attends la réaction de Lopo. J’ai comme l’impression que le monsieur, il ne sera pas content.
Texte toujours très bien écrit par l’auteur.
Quand a Sylvaine, la vie l’a peut-être trop gâtée. Elle n’est plus consciente de sa situation, des services, de l’aide académique etc etc que Lopo lui a apporté. Elle se regarde le nombril et elle l’admire. J’ai l’impression que le prochain chapitre lui alignera les yeux vis à vis led trous.
J’attends la réaction de Lopo. J’ai comme l’impression que le monsieur, il ne sera pas content.
Texte toujours très bien écrit par l’auteur.
Darius l’a violee sans capotes il mériterait des coups de pieds au cul et encore je suis polie.
La chipie
La chipie