La Comtesse esclave - Histoire réelle écrite par esclave Hathor
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 1756 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 8.7 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.8
- • L'ensemble des récits érotiques de MAITREDOMINO ont reçu un total de 5 353 915 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-10-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
Cette histoire de sexe a été affichée 2 818 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
La Comtesse esclave - Histoire réelle écrite par esclave Hathor
La Comtesse esclave - Histoire réelle écrite par esclave Hathor (mais textes romancés par MDE) – (suite de l'épisode N°1048) –
Nous étions bien le 5 janvier, oui ce fameux samedi 5 janvier, veille de la fête de l’Epiphanie…
Je sonnais, personne ne répondait. Je sonnais à nouveau… J’attendais un peu anxieuse … Rien … 12h25, j’étais toujours sur le perron, il faisait froid, malgré l’heure un brouillard hivernal enveloppait le paysage dans un ciel très bas, gris et humide, j’étais seule, me posant mille et une questions… Tout me revenait en mémoire, « tu dois me donner ta réponse au plus tard le 5 à midi… »… Je suis en retard, bêtement, mais en retard quand même. Je ne sais ce que sera la suite, mais je sais que j’aurai aimé aller plus loin, je ne sais pas pourquoi je dis cela, moi la rebelle ! Mais c’est comme un appel de quelque chose que je ne maîtrise pas, un appel à la … soumission. C’est trop bête de rater peut-être ce quelque chose pour 15 minutes. 15 petites minutes de retard… dans une vie, 15 minutes, c’est si peu … Dépitée, je m’étais assise sur une marche d’escalier, tant pis pour les vêtements… les cheveux bien mouillés, il est beau le mannequin ! Dans quel état !… J’avais froid et je me suis mise à pleurer… Je n’acceptais toujours pas ce que ce Monsieur de Marquis voulait faire de moi, et pourtant, j’étais là, au rendez-vous commandé, et personne ne me répondait. Je sonnais à nouveau, en vain… Au bout d’un moment une très belle voiture de luxe arriva lentement et se gara devant l’entrée… Rapidement je séchais mes larmes, tentais de retrouver une contenance. Un homme d’un âgé indéterminé (45 ans peut-être) en descendit après que le chauffeur lui ai ouvert la portière. A son bras, il tenait une laisse et au bout de la laisse une… femme, superbe, éblouissante mais avec goût, très peu vêtue, sortie du véhicule la tête baissée…
- A quatre pattes, ma chienne, dit-il !
Immédiatement la femme obéit et se mis à quatre pattes. L’homme lui remonta sur les fesses sa courte jupe, dévoilant un superbe fessier fort arrondi et zébré de marques récentes à en croire la couleur. Le duo s’approchait de la porte d’entrée, l’homme gravissant les marches d’escalier, la femme tentant de le suivre. A ma vue, elle baissa les yeux, et je vis ses seins pendre dans l’échancrure de son mince chemisier. L’homme me salua en termes très polis me demandant si j’avais rendez-vous moi aussi. Je répondis que oui mais que personne ne devait être présent vu qu’on ne me répondait pas. Il me sourit d’une façon que je trouvais bizarre. Alors qu’il n’avait pas encore sonné à la porte, celle-ci s’ouvrit, le Maître d’hôtel, que je reconnu aussi tôt en la personne de Walter le chauffeur de Monsieur le Marquis d’Evans, le recevant avec tous les égards, lui disant :
- Monsieur le Marquis vous attendait et va vous recevoir rapidement !
Je restais bouche bée, le Majordome ne m’avait même pas adressé un mot et ni même regardé, je me demandais même s’il m’avait vue. Au moment où la porte allait se refermer, j’avançais un pied et la bloqua. Walter me regarda et me dit avec une froideur cadavérique :
- Le rendez-vous, Madame, était pour 14 heures, vous êtes en retard, dommage pour vous ! Adieu Madame…
Il allait me fermer la porte au nez quand je prétextais avec justesse les causes de mon retard, le brouillard du matin, les embouteillages, etc … et il sembla attentif à mes explications car il rouvrit un peu plus la porte, mais par sa masse, il empêchait toute intrusion à l’intérieur de la vaste demeure.
- Fort bien… Veuillez rester ici, je vais en avertir Monsieur le Marquis.
D’un regard vers mon pied, je compris que je devais le retirer, ce que je fis, et la lourde porte se referma à nouveau sur moi, me laissant, à nouveau dehors. Vingt minutes étaient passées, et la porte ne s’ouvrait toujours pas. Subitement, mon caractère rebelle reprit le dessus et décida de partir pour ne plus jamais revenir. Non mais ! Trop c’est trop ! J’arrivai à pied donc à l’entrée de la propriété après avoir traversé le parc du Château quand je fus rattrapée par un homme courant derrière moi qui me dit :
- Vous allez être reçue Madame, veuillez me suivre.
Je ne le connaissais pas, alors je lui demandais qui il était, et sembla hésiter pour sa réponse.
- Je suis le… secrétaire de Monsieur le Marquis - Ah ? dis-je pas du tout convaincue
Je le suivais malgré tout en détaillant sa tenue très différente des habits que je voyais dans cette demeure. Son secrétaire, j’en doute, me dis-je encore ! Nous entrâmes enfin dans le Château et me retrouvai à nouveau dans le vestibule, attendant, mais au moins j’étais à l’intérieur à l’abri du froid.
- On va venir vous chercher Madame, veuillez patienter un instant.
- Bien ! dis-je tentant de faire bonne contenance, mais très énervée cependant.
Quinze minutes plus tard (oui encore quinze longues minutes à me faire attendre), une femme portant belle tenue et talons très haut, d’aspect revêche, sévère, vint vers moi et me dit sur un ton sec :
- Suivez-moi !
Le ton peu amène me fit dresser les sourcils et voyant que je ne bougeais pas, fort mécontente de sa présentation,
- Alors dit-elle, c’est pour aujourd’hui ou demain ?
(Là, c’en fut trop et lui dis) - Qui êtes-vous Madame, pour me parler ainsi ?
Se radoucissant et arborant un large sourire énigmatique, elle répondit :
- Qui je suis ? … disons la Muse de Monsieur le Marquis, veuillez me suivre, s’il vous plaît Madame.
Je la suivis donc, traversant des longs couloirs luxueux et des salles inconnues, descendant des escaliers, suivant encore d’autres couloirs, pour me semble-t-il, arriver dans un endroit relativement peu sympathique. Entrées dans la pièce qui ne ressemblait en rien à celles traversées, j’entendis la porte se refermer sur mes talons, avec un bruit qui me faisait plus penser à une porte de prison qu’à autre chose. Sans se retourner, la femme me dit d’un ton sec :
- A poil, salope !
- Je vous demande pardon, hurlais-je !
Pour toute réponse je reçus une gifle terrible qui me fit porter immédiatement une main à la joue. A nouveau elle hurla cette fois :
- J’ai dit à poil, la chienne !
Je la fixais fermement bien décidée à en découdre. Deux furies se faisant face, prêtes au combat. A cet instant j’entendis une porte grincer et sur mes gardes, je me retournais prestement. Rien, je ne voyais pas de porte ouverte, j’avais du rêver. J’allais « attaquer » la femme quand soudain :
- Ah Madame, j’ai failli attendre, savez-vous ! Vous avez manqué à la Cour du Seigneur de la maison comme vous avez manqué au Maître des lieux.
Pétrifiée, reconnaissant la voix de Monsieur le Marquis, je me retournai à nouveau et le vit, souriant, affable.
- Mais co… comment êtes-vous entré… ?, lui dis-je…
Le Noble me répondit d’un rire réconfortant tandis que s’approchant de moi, il me prenait dans ses bras d’abord, me pressa contre lui ensuite, m’embrassa tendrement et d’un regard accompagné d’un petit signe de la tête, renvoya la femme qui obéit immédiatement et sortit impassible. Me prenant les doigts comme pour entamer une danse, il me faisait tourner devant lui :
- Vous avez froid Madame et vos cheveux mouillés ne déparent pas à votre sublime beauté me faisant penser à une jument racée qui vient de terminer sa course… recouverte d’écume.
Je ne savais comment prendre ce qui devait être un compliment.
- Vraiment Monsieur le Marquis, une jument ? Comme vous y allez !
Un grand rire, franc, enthousiaste s’échappa de sa bouche.
- Préférez-vous, chienne peut-être ? (Alors que j’allais répondre) - C’est ce que tu es de toute façon, une chienne en effet, et je vais te montrer comment je traite les chiennes comme toi.
- A poil, entièrement ! A quatre pattes, salope !
Je ne bougeais pas, non pas de surprise mais de colère… Le tutoiement m’indisposait, et il le voyait ! Mais il fit mine de ne pas le laisser paraître, et s’éloigna quelques instants. Revenu sur ses pas, il me dévisagea longuement, son visage était dur, fermé, ses yeux lançaient des éclairs mais il se contenait affichant un calme d’une efficacité redoutable. Le Noble prit place dans un de ses fauteuils de cuir.
- Approche !
Encore le « tu », je bouillais intérieurement mais j’approchais… lentement, exprès !
Arrivée à quelques mètres de Lui, je restais muette mais repensait à la fois précédente ou vaincue, il m’avait tant fait jouir et il me faut bien l’avouer, j’avais eu un plaisir immense et encore inconnu jusque-là. Le trouble m’envahissait donc de plus en plus, une partie importante de moi résistait encore, tandis que l’autre sentait bien ce que j’étais en train de devenir sous Sa houlette et l’acceptais totalement. Un lourd silence pesait dans la pièce. Les flammes de la cheminée donnaient des volumes aux objets et crépitaient sur une épaisse bûche aux couleurs du feu. Et j’avais l’impression d’être dans une bulle intemporelle, comme déconnectée des réalités bien concrètes de ma vie … hors d’ici. Tout se bousculait en moi, s’entrechoquait. La femme rebelle et indépendante et la femelle chienne qui sommeillait en moi sans même que sache, à l’époque, ce que ça voulait dire comme conséquences à venir …
- Déshabille-toi, petite chienne, que j’admire à nouveau ta plastique !
Comme je n’obtempérais pas, de ses yeux fusèrent des rayons lasers me faisant comprendre que sa patience atteignait des limites fort … dangereuses pour moi. Après un long soupir et le fixant fortement dans les yeux, je cédais à son impressionnant regard fixe, un regard dominateur, d’une profondeur inouïe, aux yeux d’un bleu azur merveilleusement envoutant. Et je laissais tomber lentement, très lentement, mon chemisier, dévoilant ma poitrine, puis tout aussi lentement, ma robe, me baissais pour la ramasser, quand tout à coup:
- Reste droite ! Ne bouge plus et mets tes mains derrière ta nuque !
J’obtempérais mais oubliais (exprès résistant encore) de Lui dire : « Oui Maître » Lui, très calme :
- Tu sais à quoi tu t’engages à revenir ici !
- Oui M… - Tais-toi, ordonna-t-il sèchement, ce n’est pas une question, mais une affirmation.
Le Châtelain se leva, toujours avec son calme froid, glacial qui remplaçait efficacement tout débordement de sa part comme une éventuelle colère ou un quelconque énervement, oui c’est donc avec ce genre de calme linéaire, rigide qu’il s’approcha de moi pour me saisir de mes deux tétons. Le Noble me fixait durement tandis qu’il serrait, de plus en plus fortement, enfonçant ses ongles dans les chairs et les vrillant lourdement. Je me retenais de grimacer… Tout en les serrant abominablement et en me fixant toujours de son regard redoutable, le Marquis poursuivit :
- En revenant ici, tu t’es engagée à devenir mienne, totalement, à plein temps… Cependant, as-tu pris tes dispositions concernant ta profession actuelle par exemple ?
- Non, Maître.
- Parfait !
Délaissant mes tétons ce qui me fit souffrir quand il retira ses doigts, il rallia son bureau, mais resta debout. D’un signe de son index, il me fit signe d’approcher ce que je fis, me désigna le téléphone et dit :
- Appelle ton agence, signifie ta démission et ensuite tu auras mes instructions.
Incrédule, médusée, je restais coite, inerte ! Je ne m’en rendis pas compte sur le moment mais ensuite je compris ce qui allait suivre : Je le vis passer sa main sous son bureau appuyant sur une discrète sonnette, sur le moment je n’y fis pas attention, mais quelques secondes plus tard, un homme entra dans le bureau que je reconnus de suite, puisque il m’avait ouvert la porte d’entrée ! Le Noble lui dit :
- Mon bon Walter, reste ici, derrière Ma chienne et prend la cravache là sur le rebord de la cheminée - Bien Monsieur le Marquis
Les deux hommes se regardaient yeux dans les yeux comme communiquant entre eux sans paroles comme de bons vieux complices se connaissant parfaitement.
- Voici Mes instructions, Walter… Cette… chienne ? Non elle n’est pas digne d’être nommée ainsi, cette… catin ? … non plus, cette… chose que tu vois devant moi, se permet d’arriver en retard (15 minutes), se permet également de ne pas obéir à Mes ordres ou le faisant à son rythme, très lentement, comme pour me narguer par son attitude affichée de rebelle, pour finir, n’a pas encore pris le combiné téléphonique pour signifier à son employeur sa démission ! Dans ces conditions, après qu’elle ait appelé son agence car elle va le faire, crois-moi, tu la conduiras au Cachot N°… 6. Je statuerai sur son sort par la suite...
- Bien Monsieur le Marquis, dit Walter avec un sourire entendu.
Maintenant, me fixant, le Châtelain me dit :
- Toi, Ma chose, indigne de Moi, Ma… Prends ce téléphone et appelle ton agence immédiatement !
Pendant que je composais le numéro de téléphone de mon agence, j’entendis le Maître dire à Walter :
- Tu sais ce que veut dire le Cachot n° 6, mon bon Walter ?
- Bien sûr, Monsieur le Marquis, j’y ferai régner la discipline prévue.
- Merci Walter ! Cette chienne est une perle en devenir, je ne veux en aucun cas l’abimer sous aucun prétexte, nous devons nous y prendre avec précaution. Je compte sur toi.
- Ne craignez rien Monsieur le Marquis, je saurai vous la ramener à Vos pieds, … entière. Combien de jours comptez-vous l’enfermer au Cachot ?
- Huit jours, Walter, huit jours dans un premier temps, mais je veux que ces huit jours soient pour elle comme une naissance, une naissance … à une nouvelle vie.
- Je vous satisferai en tous points, Monsieur le Marquis, dit Walter…
(A suivre …)
Nous étions bien le 5 janvier, oui ce fameux samedi 5 janvier, veille de la fête de l’Epiphanie…
Je sonnais, personne ne répondait. Je sonnais à nouveau… J’attendais un peu anxieuse … Rien … 12h25, j’étais toujours sur le perron, il faisait froid, malgré l’heure un brouillard hivernal enveloppait le paysage dans un ciel très bas, gris et humide, j’étais seule, me posant mille et une questions… Tout me revenait en mémoire, « tu dois me donner ta réponse au plus tard le 5 à midi… »… Je suis en retard, bêtement, mais en retard quand même. Je ne sais ce que sera la suite, mais je sais que j’aurai aimé aller plus loin, je ne sais pas pourquoi je dis cela, moi la rebelle ! Mais c’est comme un appel de quelque chose que je ne maîtrise pas, un appel à la … soumission. C’est trop bête de rater peut-être ce quelque chose pour 15 minutes. 15 petites minutes de retard… dans une vie, 15 minutes, c’est si peu … Dépitée, je m’étais assise sur une marche d’escalier, tant pis pour les vêtements… les cheveux bien mouillés, il est beau le mannequin ! Dans quel état !… J’avais froid et je me suis mise à pleurer… Je n’acceptais toujours pas ce que ce Monsieur de Marquis voulait faire de moi, et pourtant, j’étais là, au rendez-vous commandé, et personne ne me répondait. Je sonnais à nouveau, en vain… Au bout d’un moment une très belle voiture de luxe arriva lentement et se gara devant l’entrée… Rapidement je séchais mes larmes, tentais de retrouver une contenance. Un homme d’un âgé indéterminé (45 ans peut-être) en descendit après que le chauffeur lui ai ouvert la portière. A son bras, il tenait une laisse et au bout de la laisse une… femme, superbe, éblouissante mais avec goût, très peu vêtue, sortie du véhicule la tête baissée…
- A quatre pattes, ma chienne, dit-il !
Immédiatement la femme obéit et se mis à quatre pattes. L’homme lui remonta sur les fesses sa courte jupe, dévoilant un superbe fessier fort arrondi et zébré de marques récentes à en croire la couleur. Le duo s’approchait de la porte d’entrée, l’homme gravissant les marches d’escalier, la femme tentant de le suivre. A ma vue, elle baissa les yeux, et je vis ses seins pendre dans l’échancrure de son mince chemisier. L’homme me salua en termes très polis me demandant si j’avais rendez-vous moi aussi. Je répondis que oui mais que personne ne devait être présent vu qu’on ne me répondait pas. Il me sourit d’une façon que je trouvais bizarre. Alors qu’il n’avait pas encore sonné à la porte, celle-ci s’ouvrit, le Maître d’hôtel, que je reconnu aussi tôt en la personne de Walter le chauffeur de Monsieur le Marquis d’Evans, le recevant avec tous les égards, lui disant :
- Monsieur le Marquis vous attendait et va vous recevoir rapidement !
Je restais bouche bée, le Majordome ne m’avait même pas adressé un mot et ni même regardé, je me demandais même s’il m’avait vue. Au moment où la porte allait se refermer, j’avançais un pied et la bloqua. Walter me regarda et me dit avec une froideur cadavérique :
- Le rendez-vous, Madame, était pour 14 heures, vous êtes en retard, dommage pour vous ! Adieu Madame…
Il allait me fermer la porte au nez quand je prétextais avec justesse les causes de mon retard, le brouillard du matin, les embouteillages, etc … et il sembla attentif à mes explications car il rouvrit un peu plus la porte, mais par sa masse, il empêchait toute intrusion à l’intérieur de la vaste demeure.
- Fort bien… Veuillez rester ici, je vais en avertir Monsieur le Marquis.
D’un regard vers mon pied, je compris que je devais le retirer, ce que je fis, et la lourde porte se referma à nouveau sur moi, me laissant, à nouveau dehors. Vingt minutes étaient passées, et la porte ne s’ouvrait toujours pas. Subitement, mon caractère rebelle reprit le dessus et décida de partir pour ne plus jamais revenir. Non mais ! Trop c’est trop ! J’arrivai à pied donc à l’entrée de la propriété après avoir traversé le parc du Château quand je fus rattrapée par un homme courant derrière moi qui me dit :
- Vous allez être reçue Madame, veuillez me suivre.
Je ne le connaissais pas, alors je lui demandais qui il était, et sembla hésiter pour sa réponse.
- Je suis le… secrétaire de Monsieur le Marquis - Ah ? dis-je pas du tout convaincue
Je le suivais malgré tout en détaillant sa tenue très différente des habits que je voyais dans cette demeure. Son secrétaire, j’en doute, me dis-je encore ! Nous entrâmes enfin dans le Château et me retrouvai à nouveau dans le vestibule, attendant, mais au moins j’étais à l’intérieur à l’abri du froid.
- On va venir vous chercher Madame, veuillez patienter un instant.
- Bien ! dis-je tentant de faire bonne contenance, mais très énervée cependant.
Quinze minutes plus tard (oui encore quinze longues minutes à me faire attendre), une femme portant belle tenue et talons très haut, d’aspect revêche, sévère, vint vers moi et me dit sur un ton sec :
- Suivez-moi !
Le ton peu amène me fit dresser les sourcils et voyant que je ne bougeais pas, fort mécontente de sa présentation,
- Alors dit-elle, c’est pour aujourd’hui ou demain ?
(Là, c’en fut trop et lui dis) - Qui êtes-vous Madame, pour me parler ainsi ?
Se radoucissant et arborant un large sourire énigmatique, elle répondit :
- Qui je suis ? … disons la Muse de Monsieur le Marquis, veuillez me suivre, s’il vous plaît Madame.
Je la suivis donc, traversant des longs couloirs luxueux et des salles inconnues, descendant des escaliers, suivant encore d’autres couloirs, pour me semble-t-il, arriver dans un endroit relativement peu sympathique. Entrées dans la pièce qui ne ressemblait en rien à celles traversées, j’entendis la porte se refermer sur mes talons, avec un bruit qui me faisait plus penser à une porte de prison qu’à autre chose. Sans se retourner, la femme me dit d’un ton sec :
- A poil, salope !
- Je vous demande pardon, hurlais-je !
Pour toute réponse je reçus une gifle terrible qui me fit porter immédiatement une main à la joue. A nouveau elle hurla cette fois :
- J’ai dit à poil, la chienne !
Je la fixais fermement bien décidée à en découdre. Deux furies se faisant face, prêtes au combat. A cet instant j’entendis une porte grincer et sur mes gardes, je me retournais prestement. Rien, je ne voyais pas de porte ouverte, j’avais du rêver. J’allais « attaquer » la femme quand soudain :
- Ah Madame, j’ai failli attendre, savez-vous ! Vous avez manqué à la Cour du Seigneur de la maison comme vous avez manqué au Maître des lieux.
Pétrifiée, reconnaissant la voix de Monsieur le Marquis, je me retournai à nouveau et le vit, souriant, affable.
- Mais co… comment êtes-vous entré… ?, lui dis-je…
Le Noble me répondit d’un rire réconfortant tandis que s’approchant de moi, il me prenait dans ses bras d’abord, me pressa contre lui ensuite, m’embrassa tendrement et d’un regard accompagné d’un petit signe de la tête, renvoya la femme qui obéit immédiatement et sortit impassible. Me prenant les doigts comme pour entamer une danse, il me faisait tourner devant lui :
- Vous avez froid Madame et vos cheveux mouillés ne déparent pas à votre sublime beauté me faisant penser à une jument racée qui vient de terminer sa course… recouverte d’écume.
Je ne savais comment prendre ce qui devait être un compliment.
- Vraiment Monsieur le Marquis, une jument ? Comme vous y allez !
Un grand rire, franc, enthousiaste s’échappa de sa bouche.
- Préférez-vous, chienne peut-être ? (Alors que j’allais répondre) - C’est ce que tu es de toute façon, une chienne en effet, et je vais te montrer comment je traite les chiennes comme toi.
- A poil, entièrement ! A quatre pattes, salope !
Je ne bougeais pas, non pas de surprise mais de colère… Le tutoiement m’indisposait, et il le voyait ! Mais il fit mine de ne pas le laisser paraître, et s’éloigna quelques instants. Revenu sur ses pas, il me dévisagea longuement, son visage était dur, fermé, ses yeux lançaient des éclairs mais il se contenait affichant un calme d’une efficacité redoutable. Le Noble prit place dans un de ses fauteuils de cuir.
- Approche !
Encore le « tu », je bouillais intérieurement mais j’approchais… lentement, exprès !
Arrivée à quelques mètres de Lui, je restais muette mais repensait à la fois précédente ou vaincue, il m’avait tant fait jouir et il me faut bien l’avouer, j’avais eu un plaisir immense et encore inconnu jusque-là. Le trouble m’envahissait donc de plus en plus, une partie importante de moi résistait encore, tandis que l’autre sentait bien ce que j’étais en train de devenir sous Sa houlette et l’acceptais totalement. Un lourd silence pesait dans la pièce. Les flammes de la cheminée donnaient des volumes aux objets et crépitaient sur une épaisse bûche aux couleurs du feu. Et j’avais l’impression d’être dans une bulle intemporelle, comme déconnectée des réalités bien concrètes de ma vie … hors d’ici. Tout se bousculait en moi, s’entrechoquait. La femme rebelle et indépendante et la femelle chienne qui sommeillait en moi sans même que sache, à l’époque, ce que ça voulait dire comme conséquences à venir …
- Déshabille-toi, petite chienne, que j’admire à nouveau ta plastique !
Comme je n’obtempérais pas, de ses yeux fusèrent des rayons lasers me faisant comprendre que sa patience atteignait des limites fort … dangereuses pour moi. Après un long soupir et le fixant fortement dans les yeux, je cédais à son impressionnant regard fixe, un regard dominateur, d’une profondeur inouïe, aux yeux d’un bleu azur merveilleusement envoutant. Et je laissais tomber lentement, très lentement, mon chemisier, dévoilant ma poitrine, puis tout aussi lentement, ma robe, me baissais pour la ramasser, quand tout à coup:
- Reste droite ! Ne bouge plus et mets tes mains derrière ta nuque !
J’obtempérais mais oubliais (exprès résistant encore) de Lui dire : « Oui Maître » Lui, très calme :
- Tu sais à quoi tu t’engages à revenir ici !
- Oui M… - Tais-toi, ordonna-t-il sèchement, ce n’est pas une question, mais une affirmation.
Le Châtelain se leva, toujours avec son calme froid, glacial qui remplaçait efficacement tout débordement de sa part comme une éventuelle colère ou un quelconque énervement, oui c’est donc avec ce genre de calme linéaire, rigide qu’il s’approcha de moi pour me saisir de mes deux tétons. Le Noble me fixait durement tandis qu’il serrait, de plus en plus fortement, enfonçant ses ongles dans les chairs et les vrillant lourdement. Je me retenais de grimacer… Tout en les serrant abominablement et en me fixant toujours de son regard redoutable, le Marquis poursuivit :
- En revenant ici, tu t’es engagée à devenir mienne, totalement, à plein temps… Cependant, as-tu pris tes dispositions concernant ta profession actuelle par exemple ?
- Non, Maître.
- Parfait !
Délaissant mes tétons ce qui me fit souffrir quand il retira ses doigts, il rallia son bureau, mais resta debout. D’un signe de son index, il me fit signe d’approcher ce que je fis, me désigna le téléphone et dit :
- Appelle ton agence, signifie ta démission et ensuite tu auras mes instructions.
Incrédule, médusée, je restais coite, inerte ! Je ne m’en rendis pas compte sur le moment mais ensuite je compris ce qui allait suivre : Je le vis passer sa main sous son bureau appuyant sur une discrète sonnette, sur le moment je n’y fis pas attention, mais quelques secondes plus tard, un homme entra dans le bureau que je reconnus de suite, puisque il m’avait ouvert la porte d’entrée ! Le Noble lui dit :
- Mon bon Walter, reste ici, derrière Ma chienne et prend la cravache là sur le rebord de la cheminée - Bien Monsieur le Marquis
Les deux hommes se regardaient yeux dans les yeux comme communiquant entre eux sans paroles comme de bons vieux complices se connaissant parfaitement.
- Voici Mes instructions, Walter… Cette… chienne ? Non elle n’est pas digne d’être nommée ainsi, cette… catin ? … non plus, cette… chose que tu vois devant moi, se permet d’arriver en retard (15 minutes), se permet également de ne pas obéir à Mes ordres ou le faisant à son rythme, très lentement, comme pour me narguer par son attitude affichée de rebelle, pour finir, n’a pas encore pris le combiné téléphonique pour signifier à son employeur sa démission ! Dans ces conditions, après qu’elle ait appelé son agence car elle va le faire, crois-moi, tu la conduiras au Cachot N°… 6. Je statuerai sur son sort par la suite...
- Bien Monsieur le Marquis, dit Walter avec un sourire entendu.
Maintenant, me fixant, le Châtelain me dit :
- Toi, Ma chose, indigne de Moi, Ma… Prends ce téléphone et appelle ton agence immédiatement !
Pendant que je composais le numéro de téléphone de mon agence, j’entendis le Maître dire à Walter :
- Tu sais ce que veut dire le Cachot n° 6, mon bon Walter ?
- Bien sûr, Monsieur le Marquis, j’y ferai régner la discipline prévue.
- Merci Walter ! Cette chienne est une perle en devenir, je ne veux en aucun cas l’abimer sous aucun prétexte, nous devons nous y prendre avec précaution. Je compte sur toi.
- Ne craignez rien Monsieur le Marquis, je saurai vous la ramener à Vos pieds, … entière. Combien de jours comptez-vous l’enfermer au Cachot ?
- Huit jours, Walter, huit jours dans un premier temps, mais je veux que ces huit jours soient pour elle comme une naissance, une naissance … à une nouvelle vie.
- Je vous satisferai en tous points, Monsieur le Marquis, dit Walter…
(A suivre …)
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par MAITREDOMINO
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...