La dernière touche_4

- Par l'auteur HDS Briard -
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La dernière touche_4 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-02-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La dernière touche_4
Partie 4
Le couvercle du piano refermé, Arina quitta la scène et traversa la grande salle dont les portes s’ouvriraient tout à l’heure pour laisser entrer le public venu assister au quatrième concert de la nouvelle coqueluche du milieu de la musique classique, son petit copain, Frédéric Liennhoff.
Jérémy, le coach que lui avait fait rencontrer Sébastien Fargeix, le journaliste qui la suivait maintenant, après avoir copieusement inondé les médias de ses soupçons quant au truquage des résultats du concours du Conservatoire International de Musique de Paris, l’attendait à la porte du vestiaire.
« C’est bon ? »« Oui, le piano est prêt. Frédéric n’est pas encore là ? »« Non, sa mère et le président du conservatoire lui ont présenté une personne qui pourrait te remplacer pour les trois concerts. »« De qui s’agit-il ? »« De Lina Alterrecht, une jeune fille qui vient du conservatoire international de Berlin. »« Oui, je la connais, c’est elle qui a eu le troisième prix au Concours International de piano de l’Île de France. »« Oui, c’est bien d’elle dont il s’agit. »« Eh bien, qu’elle me remplace, je ne lui en veux pas du tout. »« Tu as un bon fond Arina, c’est ce qui fait de toi une personne attachante. »« Sans doute, mais sache que je suis très rancunière et que je ne pardonne pas facilement. »« Je me le tiens pour dit jeune fille. »Elle s’assit sur l’un des fauteuils de la pièce et regarda son portable attendant un signal de Frédéric.
Au moment où elle s’apprêtait à lui écrire un texto, celui-ci apparut à l’autre porte, suivi comme son ombre par une superbe jeune fille à la beauté éclatante.
Arina leva les yeux sur eux et sourit à son petit ami.
« Tu as failli être en retard, j’allais te texter. »« Mon amour, je te présente Lina qui va te remplacer pour tes trois concerts. »« Je sais, Jérémy m’a mise au courant. »« Tu sais que cela fait plusieurs jours qu’elle m’assiste lors de mes répétitions ? »« Non, je l’ignorais. »Elle tendit la main à la jeune fille.
« Salut Lina, comment vas-tu ? »« Bien, merci. Je suis un peu confuse d’arriver comme ça. »« N’aie aucun scrupule, c’est moi qui te remercie de me remplacer. »Frédéric prit la main de sa copine.
« Ma chérie, j’ai une supplique à te demander. Est-ce que tu accepterais de préparer Lina, elle n’ose pas te le demander. »Elle se tourna vers la jeune fille qui la regardait timidement.
« Mais avec joie. On peut commencer demain si tu veux. Oh, voilà ce que l’on va faire. C’est Jérémy qui va nous préparer toutes les deux, chacune à notre tour. Une heure toi, une heure moi. Quand l’une est avec lui, l’autre bosse dans son coin, et ainsi de suite. Qu’est-ce que tu en dis ? »La jeune fille s’avança et prit Arina dans ses bras.
« Merci, merci, je ne pouvais rien espérer de mieux. Frédéric m’avait dit que tu serais sympa avec moi, il avait omis de me dire que tu étais une personne formidable. »Elle lui fit une bise sur chaque joue.
« Bon, assez d’effusions pour le moment, laissons le maestro se préparer.
Elle fit un clin d’œil à sa nouvelle copine et, bras dessus, bras dessous, elle se dirigèrent vers l’amphithéâtre.

On les installa sur le côté de la scène, afin qu’elles soient aux premières loges pour assister au concert.

Elles papotèrent quelques instants jusqu’à ce que, la salle pleine, les lumières s’éteignirent.
Un projecteur unique s’alluma éclairant le piano.
Frédéric arriva près d’elles deux.
Arina se leva, le prit dans ses bras et lui fit un rapide baiser sur la bouche.
Elle le tapota dans le dos et lui fit signe pouce levé.
Il se tourna vers la scène et s’avança jusqu’à rejoindre la lumière.
Le public applaudit son entrée.
Il s’inclina, une main sur le couvercle du clavier.
Il s’assit et le public fit silence.
Il leva les mains au-dessus du clavier, attendit quelques secondes et les abaissa.
Les premières notes du concerto pour piano n°5 de Beethoven s’entendirent.
Tout le long du récital, Frédéric eut l’air sévère et concentré.
Arina trouva son interprétation juste, en ligne avec ce qu’il avait réalisé pendant la préparation, mais ne sentit pas la prestation totalement satisfaisante à ses yeux.
Pour elle, il était capable de bien mieux.
Quelque chose devait l’empêcher de donner sa pleine mesure, mais elle ne devinait pas quoi.
Par deux fois, durant les quarante minutes que dura la prestation, elle le sentit agacé, mais ne sut dire à propos de quoi.
Elle se pencha et murmura à l’oreille de Lina.
« Y a un truc qui ne va pas. »« Ah bon ? »« Oui, il n’est pas comme d’habitude. »« Tu trouves ? »« Oui, mais je ne vois pas quoi. »« Moi je n’ai rien remarqué. C’est très beau son jeu, tu ne trouves pas ? »« Il peut faire beaucoup mieux, mais chut ! »Il sembla se reprendre pour le final et termina l’œuvre en nage, le front en sueur.
Le public l’applaudit chaleureusement et il se leva pour le saluer plusieurs fois.
Il sortit sur le côté et rejoignit les deux jeunes filles.
« Merde, merde, merde, et merde. J’ai été nul nul nul ! »« Mais non, allez, vas-y, ils te réclament. »Il fit demi-tour et retourna saluer le public. Il reçut un bouquet de fleur des mains d’une petite fille et il se baissa pour lui déposer un baiser sur la joue.
Il leva son bouquet, salua une dernière fois le public puis sortit de nouveau, mais définitivement cette fois.
Les filles l’attendaient aux vestiaires et il entra l’air mécontent ;« Bordel, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais ce n’étais pas bon du tout. »« Tu es injuste avec toi mon chéri. »Arina le prit dans ses bras.
« Tu avais l’air contrarié, je l’ai vu. Et c’est sans doute ça qui t’a mis sur la retenue. Mais ton jeu était juste, crois-moi. »Il leva les yeux vers Lina.
« Et toi, qu’est-ce que tu en as pensé ? »Arina se détacha de lui et se tourna vers la jeune fille.
« Moi j’ai trouvé ton jeu parfait. Arina m’a dit que tu avais l’air trop sérieux voir contrarié, mais je n’ai pas ressenti une gêne particulière au niveau de ton interprétation. »« Vous êtes bien charitables avec moi les filles. Je vous adore. »Il embrassa Arina sur la bouche et Lina sur la joue.
« Bon, allez, maintenant au resto, j’ai une faim de loup. »
La soirée se prolongea dans un restaurant gastronomique de la ville et ils furent rapidement rejoints par Ebba et son mari, Jérémy, et quelques proches qui les suivaient depuis quelques temps.

Ebba vint embrasser son fiston sur les deux joues.
« Tu as été bon ce soir mon fils. Le public t’a adoré. »Frédéric lui répondit tout en faisant un clin d’œil à Arina.
« Évidemment, je jouerais avec deux mains gauches que tu me trouverais encore remarquable ma chère mère. »« Mais c’est normal mon chéri, c’est parce que je t’écoute avec les oreilles de l’amour. »Toute la tablée éclata de rire, à l’exception d’Arina qui grimaça un sourire.

Ce n’est qu’après le sixième concert qu’Arina sentit que quelque chose ne tournait pas rond.
Au sortir de la scène, elle attrapa le bras de Frédéric et l’arrêta alors qu’il se dirigeait vers sa loge.
« Qu’est-ce que tu as de nouveau ce soir ? »« Je ne sais pas. Je n’ai pas été bien pendant toute mon interprétation. Je ne comprends pas ce qu’il se passe. »« Tu es sûr qu’il n’y a rien qui te contrarie ? »« Oui, j’en suis certain. Il n’y a rien de particulier. C’est quand je me retrouve face au clavier que je commence à me sentir moins bien, au commencement, puis de plus en plus mal. »« Mais si, tu vois bien qu’il y a quelque chose qui te contrarie. »« Mais non, je t’assure que je ne vois pas ce qu’il y a. »« Pourtant, tu as l’air détendu quand tu travailles ou quand tu répètes. Alors, dis-le-moi, qu’est-ce qui te gêne ? »« Mais puisque je te dis qu’il n’y a rien de particulier. Je ne sais pas, c’est un sentiment de mal être, d’angoisse qui m’étreint et qui me serre la gorge. »« Tu en as parlé à quelqu’un ? »« Non, tu es folle ! A personne. »« Écoute. Si tu es d’accord, je vais toucher deux mots à Jérémy sans entrer dans les détails bien entendu. Je vais voir ce qu’il peut te conseiller. »« C’est une bonne idée. Mais, je t’en prie, pas un mot à qui que ce soit d’autre. »« C’est promis mon amour. »
Arina profita de sa prochaine leçon avec Jérémy pour le questionner.
« Il n’est pas bien Frédéric en ce moment. Tu t’en es aperçu ? »« Oui, je m’en suis rendu compte. Je lui en ai parlé il y a quelques jours. Il n’a rien voulu avouer. »« Alors, qu’est-ce que tu as fait ? »« Je suis allé en parler à Ebba un matin. »« Que t’a-t-elle dit ? »« Il vaut mieux que tu lui demandes toi-même. »« Mais pourquoi me dis-tu ça ? C’est si grave que ça ? »« Ce n’est pas ce que j’ai dit, mais je préfère qu’elle te le dise elle-même. »« Bon, ben, puisque c’est comme ça, je vais aller lui demander. »
Arina savait que tous les mardis, sa belle-mère mangeait dans une brasserie où elle avait ses habitudes.
Elle s’arrangea pour la trouver seule à sa table.
« Bonjour Ebba. Puis-je m’asseoir à votre table. »« Arina ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? »« J’ai à vous parler. »« Allons bon ! Eh bien, parle, je t’écoute. »« Depuis quelques temps, Frédéric n’est pas bien. Cela ne se voit pas forcément dans la journée, mais dès qu’il est au piano, il n’est plus le même. Il a l’air plus sévère, et surtout très soucieux. Ça m’inquiète car cela a un rejaillissement sur son jeu. »« A la bonne heure ! Tu te décides enfin de me parler. »« Vous savez ce qu’il a ? »« Pardi, bien sûr que je le sais. »« Eh bien, qu’est-ce que c’est ? Est-ce grave ? »« Pour lui, non, ce n’est pas grave. »« Ah bon, ce n’est pas grave, mais pour lui. »« Oui, c’est bien ce que j’ai dit. »« Mais alors, si ce n’est pas grave pour lui, pour qui est-ce grave ? »« Mais pour toi pauvre innocente ! »Arina ouvrit grand les yeux de surprise.
« Pour moi ? Mais qu’est-ce que vous voulez dire ? »« Tu n’as rien remarqué d’autre ? »« Non, franchement non. »« Tu n’as pas remarqué ce qu’il se passe entre lui et Lina ? »« De quoi ? »« Tu as parfaitement entendu. Tu ne vas pas me dire que tu n’as pas remarqué à quel point ils se sont rapprochés ? »« Mais pas du tout. Vous dites ça pour m’inquiéter ? »« Si j’avais voulu t’inquiéter, je t’en aurais parlé avant que cela soit consommé. »La jeune femme commençait à sentir monter une colère en elle qu’elle réprouvait pour le moment.
« Consommé ? Vous voulez dire qu’ils ont couché ensemble ? »« Non, pas qu’ils ont couché, mais qu’ils couchent ensemble, oui. Et depuis un bon bout de temps. »« Mais ce n’est pas possible. Vous me dites ça encore pour me faire du mal. Décidément, vous ne m’aimez pas. »« Tu as tords de penser ça. Ce n’est pas que je ne t’aime pas. »Arina s’énervait de plus en plus.
« Alors c’est quoi que vous avez après moi. »« Mais ma pauvre fille, il n’y a que toi qui n’a pas vu que tu n’étais pas faite pour lui. Il le sait depuis longtemps et m’a avoué ne pas savoir comment te le dire. Ce qui a accéléré les choses, c’est quand il a compris qu’il commençait à avoir des sentiments pour Lina. Là, il a compris que ce qu’il avait éprouvé pour toi n’avait jamais vraiment été de l’amour. »
Arina était complétement sonnée.
Sans dire un mot et sans un regard pour Ebba, elle se releva et se dirigea vers la porte d’entrée.
« Très bien. Je sais ce qu’il me reste à faire. »
Elle sortit et commença à descendre l’escalier. Elle croisa Frédéric qui montait les marches quatre à quatre.
« Ah, tu es là ? Jérémy m’a dit que tu étais partie comme une furie parler à ma mère. »Elle le regarda les yeux pleins de larmes.
« Elle m’a tout dit. Elle a craché tout son venin »« Quoi ? Tout son venin ? mais de quoi veux-tu parler ? »« N’aie pas peur, je te la laisse, j’en ai trop entendu. »« Mais quoi, bon sang ? »« C’est fini Frédéric. »Elle recommença à descendre.
« Qu’est-ce qui est fini ? »« Tout est fini entre nous. »
Le temps qu’il réagisse, elle était déjà au coin de la rue.
Il se précipita, mais, une fois à l’angle de la ruer, il ne la vit plus.
Voulant comprendre ce qu’il s’était passé, il retourna au restaurant voir sa mère.
Il entra et se précipita vers sa table.

« Qu’est-ce que tu as encore dit à Arina maman ? »« Mais rien que la vérité mon garçon. »« Mais quelle vérité bon sang ? »« Mais qu’elle n’était pas faite pour toi, que tu ne l’aimais pas, que tu ne l’avais jamais aimée, que tu allais faire ta vie avec Lina. »« Quoi ? Mais qu’est-ce que c’est que ce fatras de conneries. De quoi t’es-tu encore mêlée ?
« Mais de ce qui me regarde, du bonheur de ton fils. »« Mais qu’est-ce que tu connais de mon bonheur toi ? Mon bonheur c’est Arina. Je n’ai jamais aimé qu’elle ; »« Alors pourquoi doute-t-elle de ton amour ? »« Elle ne doute pas de mon amour. C’est moi qui doute de moi. Pas de mon amour pour elle, mais d’être l’interprète que tout le monde croit que je suis, toi y compris. »« Ce sont des bêtises mon fils. Tu es le meilleur pianiste de ton époque. »« Arrête ces mensonges maman. Tu t’es laissée aveuglée par ce que tu souhaitais pour moi sans te rendre compte que je ne serai jamais au niveau. »« Mais si tu l’es… »« Laisse-moi parler. Je ne serai jamais au niveau d’Arina. C’est elle la plus grande interprète de notre époque. C’est elle qui a gagné le concours. C’est elle la plus grande virtuose de nous deux et ça fait trop longtemps que je le sais. »« Tu te sous-estimes mon fils. »« Ferme-la maman. »« Mais, tu as vu comment tu me parles ? »« Tais-toi et écoute-moi bien. Je ne sais pas où est partie Arina. Je vais essayer de la rattraper et de lui dire que je n’aime qu’elle et n’ai jamais aimé qu’elle. C’est la dernière fois que tu te mêles de ma vie. Et si par malheur elle ne me pardonne pas tout le mal que, par ma faute, tu lui as fait, je ne te le pardonnerai jamais. Tu entends ? Jamais. »Il avait hurlé ses dernières paroles et elle s’était affaissée dans sa chaise.
Il la fixa quelques secondes avec un regard furieux puis ferma les yeux.
Il se redressa et parti d’un bond vers la sortie du restaurant.
Il dévala les marches en courant et se précipita jusqu’à leur appartement où Jérémy était resté avec Lina.
« Passe-moi ta voiture s’il te plait. »Le coach ne se posa aucune question devant l’air affolé de son élève et lui confia son trousseau.
« Où vas-tu ? »« Je vais chercher Arina, lui dire que je l’aime. »Frédéric repartit en courant.
Jérémy se précipita en haut des escaliers et se mit à crier.
« Mais tu ne sais même pas où elle est partie… »
Le jeune homme sauta dans la voiture et embraya la première. Il était tellement nerveux qu’il cala. Il relança le moteur et, cette fois-ci, la voiture bondit en avant.
Il prit la direction du conservatoire, n’ayant rien d’autre en tête que de la retrouver et de lui crier son amour.
Il y avait des travaux sur le périphérique et il décida de prendre par les quais.
Il roulait beaucoup trop vite et dû, par deux fois, éviter des cyclistes qui venaient en sens inverse alors qu’il doublait en troisième file.
Il accéléra au sortir d’un virage, mais dû donner un coup de volant pour éviter un piéton qui traversait et emprunta la voie descendant le long des berges de seine.
La voiture se mit à zigzaguer dangereusement et il donna un coup de frein pour tenter de la redresser.
Mal lui en prit, car le véhicule se mit en survirage, l’arrière chassa sur la gauche et la voiture fit un premier tonneau s’approchant du bord du quai.
Un second tonneau précipita la voiture dans la Seine.
La tête de Frédéric tapa fortement contre le tableau de bord et il perdit connaissance.
Un passant ayant assisté à la scène descendit les escaliers et plongea dans l’eau alors que la voiture était encore émergée.
Il parvint à ouvrir la portière côté conducteur et à saisir Frédéric inconscient par la manche de sa veste.
Le jeune homme dans sa précipitation n’avait pas bouclé sa ceinture, ce qui lui sauva sans doute la vie.
Le sauveteur réussit à l’extraire et à le ramener sur le bord où plusieurs personnes l’attrapèrent et le hissèrent jusque sur le trottoir.
Sa main droite saignait et une femme donna un mouchoir pour panser la plaie.
Un homme s’imposa, plaça Frédéric en position latérale de sécurité et écarta les curieux.
Alertés par un spectateur, les secours arrivèrent rapidement et emportèrent le jeune homme encore inanimé sur un brancard qu’ils placèrent à l’arrière de leur fourgon.
Ils lui mirent le masque à oxygène et démarrèrent en trombe avec la sirène.


Aux journaux télévisés de vingt heures, la nouvelle fit la une sur quasiment toutes les chaînes.

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