LA MANTE RELIGIEUSE. (6/14)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Auteur homme.
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Récit libertin : LA MANTE RELIGIEUSE. (6/14) Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-04-2016 dans la catégorie Dans la zone rouge
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LA MANTE RELIGIEUSE. (6/14)
J’ai trouvé les cahiers écrits par ma belle-mère et je suis en train de lire comment elle est tombée dans les mains d’un bel italien qui a fait d’elle une de ses péripatéticiennes.

Depuis bientôt deux ans je suis la meilleure gagneuse de Luigi dans la basse ville de Toulon appelée Chicago.
Il m’a fourni un appartement qui est pour moi le principal lieu de ma vie avec les filles qui travaillent aussi pour lui.
Dans la journée nous nous retrouvons chez l’une ou l’autre, tous les soirs il est rare que nous prenions du plaisir avec nos clients aussi nous avons pris l’habitude pour rester femme de nous donner du plaisir ensemble.
Aux attentions, non pas que nous soyons devenus des lesbiennes mais frissonnés un bon coup sous la langue de Madeleine grande fille aux cheveux noirs que Luigi a séduite après moi dans les quartiers nord de Marseille qui semble l’un de ses lieux de prédilection pour se trouver de la chair fraîche.
Cela fait quelques jours que j’ai des doutes sur mon état physique mes règles ayant du retard.
J’ai peur d’être obligé d’annoncer à Luigi que je suis enceinte et si c’est le cas que va-t-il advenir de ce bébé.
Je retarde le moment de lui dire surtout que ses affaires sont florissantes et que nous sommes cinq à remplir son portefeuille.

Un soir il est venu et m’a fait monter chez moi tenant dans sa main un sac de sport qu’il a récupéré à l’arrière de sa voiture rouge.
J’ai pensé qu’il avait du remords de me laisser sans me donner son sexe et quand il m’a demandé de rester dans la cuisine pendant qu’il allait dans la chambre j’ai une fois de plus été dessus.
Nous sommes redescendus et dès que le client suivant est parti j’ai cherché ce qu’il avait pu faire.
C’est sous le lit que j’ai vu le sac de sport qu’il y avait caché.
Je me suis bien gardé d’y toucher voulant éviter ses foudres.
J’étais fière que ce soit dans ma chambre et non pas chez une autre de ses filles qu’il soit venu cacher ce sac me montrant que j’étais sa préférée.

C’est le lendemain que le doute s’est insinué en moi quand nous avons appris qu’un braquage avait eu lieu à Grâce avec quatre truands qui ont attaqué un fourgon postal et qui ont récupéré des millions de francs.
Trois jours après, j’ai vu sa Ferrari arriver et au moment où il est descendu à mon niveau une moto est arrivée conduite par deux hommes casqués et qu’immédiatement le passager arrière à ouvert le feu à coups de revolver.
Luigi a été toucher de plusieurs balles dans le dos et j’ai senti une douleur à mon bras gauche.
C’est en me regardant dans les yeux dans mes bras qu’il est mort me donnant son dernier regard plein d’incrédulité de sentir le froid de la mort monté en lui.
L’instinct de survie m’a fait monter rapidement les maudites marches jusqu’à mon appartement afin de récupérer un cabas dans lequel j’ai entassé l’argent que je gardais chaque fois que j’arrivais à en cacher en vue de quitter ma condition ainsi bien sûr que le sac de sport.
Depuis deux ans j’avais en ma possession quelques beaux billets que j’avais soustraits au fil du temps à mon souteneur.
Dans la cuisine j’ai vu qu’une balle m’avait frôlé le bras mais que le sang avait arrêté de couler.
Quand je suis redescendu les filles avais disparu et j’ai entendu la sirène d’une voiture de police arrivée.
Sans un regard pour la dépouille de celui qui avait pris mes pucelages, c’est dans une rue opposé que je me suis dirigé et je suis monté vers la place du théâtre.
Passant devant un grand magasin bien connu de Toulon je suis entré, dans le rayon sport j’ai récupéré des affaires et une casquette que j’ai payées en liquide.
C’est dans les toilettes d’un café voisin que je me suis changé pour sortir ressemblant plus à Gavroche dans les misérables que la pute qui faisait le tapin auprès des marins dans une rue de Chicago.
Sauf la basse ville et le port ou notre homme acceptait que nous nous promenions dans les heures où les clients étaient invisibles la ville et surtout la gare que j’ai comme but m’est inconnu.
Deux demandes à des passants et je suis arrivé à prendre le premier train qui passait dix minutes plus tard.
Ce sont les minutes les plus longues de ma vie persuadée que les hommes à la moto vont revenir pour me piquer mon sac et m’abattre froidement.
Jusqu’à Marseille j’ai le temps de lire le journal de la région acheté dans la gare et c’est là que je comprends que le sac contient le fruit du braquage d’un fourgon postal et qu’il semble que Luigi étant un des quatre braqueurs l’ait soustrait aux autres ce qui a déclenché son élimination.
Le passage et l’arrêt à Marseille pendant quelques minutes avant de reprendre le chemin de Lyon lieu terminal de ce train est interminable mais pour moi un signe du destin car non loin d’Aix les bains où j’espère retrouver ma famille.
À la vitesse ou va le train j’ai le temps d’échafauder une histoire plausible crédibilisant ma disparition.
Dès que nous sommes repartis ayant la chance d’être seule dans mon compartiment je prends le sac de sport sur mes genoux et ce que je pensais est exact je viens de récupérer le fruit du braquage.
Luigi en croyant pouvoir tout garder a signé son arrêt de mort et le contrat a été immédiatement exécuté.
À Lyon je pars en stop vers les montagnes et c’est à la sortie de Grenoble qu’un jeune homme conduisant une bétaillère me fait monter et que nous avons pris la route vers Annecy.
Il fallait que je trouve un lieu pour me cacher et j’étais loin de pensé que la ferme où je suis rentré serait celle où je passerais les trois années moment où j’écris ces lignes.
J’ai rapidement jugé Hubert et le lieu où il habitait et j’ai eu toutes les facilités du monde avec ma grande expérience des hommes à ce qu’il propose de m’épouser.
Le soir de mes noces j’aurais pu devenir folle quand Achille mon beau-père m’a fait venir dans sa chambre et qu’il a cru me dépuceler car dans cette famille il existe depuis des lustres un droit de cuissage par le patriarche. Je lui ai fait croire qu’il m’avait engrossé c’est du moins ce que j’ai réussi à lui faire croire et après avoir accouché d’un garçon légèrement prématuré du moins c’est ce que là encore ils ont cru j’ai été tranquille.
Pendant un grand moment j’ai continué indirectement à être encore la pute de mon beau-père voyant Hubert tombé de plus en plus dans sa bouteille.
C’est après la mort d’Achille que le mari de Denise notre voisin est devenu mon amant.

Les notes s’arrêtent là confirmant que ma belle-mère a été ce qu’Antoine m’a avoué avant sa mort.
C’est à ce moment que j’ai entendu une voiture arriver et la voix d’Henri hurler.

• Jules elle est ou la pute que je la massacre, son témoignage a failli me faire envoyer au trou et je suis libre grâce au cousin jusqu’à ce qu’ils reçoivent le rapport sur l’analyse de la voiture.
• Elle s’est enfermée dans la chambre des parents.
• Sors salope, je vais te faire voir si je suis sorti par l’arrière de la voiture d’Antoine.
C’est ton arrière à toi qui va ramasser espèce de chienne.
• Hubert calme toi, j’ai besoin de la faucheuse à Maïs demain de bonne heure car ils annoncent des orages et nous risquons de perdre la récolte.
• Tu as raison, la porte est trop épaisse et elle est à l’abri pour le moment mais il faudra bien qu’elle sorte, je vais aller finir la soudure à l’intérieur de la machine cela me calmera.
Tu auras ta faucheuse demain matin bonne nuit.

Il est plus de minuit quand j’ouvre la porte de la chambre et que sur la pointe des pieds je descends l’escalier.
Dès que je suis dehors je vais comme une ombre vers le hangar et je monte dans la cabine de commande de la moissonneuse la porte étant ouverte.
Henri est de dos avec son chalumeau et ses lunettes de protection qui soudent la pièce cassée sans me voir
Enlevé le système qui interdit de démarrer la machine se fait sans bruit mais quand j’appuie sur le démarreur lançant le moteur, il se retourne et nos regards se croisent après avoir relevé ses lunettes de soudeur.
Le regard de panique qu’il me lance sachant trop bien ce qui va lui arriver quand je démarre la coupe.
La machine qui le broie l’entraînant à l’intérieur avec son matériel de soudure met quelques secondes à réaliser son travail et sans aucun remords je retourne m’enfermer dans la chambre de mes beaux-parents.

Je dors du sommeil de celle qui est contente du travail accompli quand j’entends du bruit dans les escaliers avant de voir par la fenêtre les jumeaux aller vers le hangar.
Ils ressortent en courant lorsque trois voitures de gendarmes entrent dans la cour.
Les deux frères courent vers eux et tout ce petit monde court vers la tombe d’Henri.
Étant rassuré de leur présence et n’ayant aucun motif à ce moment de me cacher je les rejoins.
Quel plaisir de voir le mur tout rouge du sang de celui qui a cru me baiser impunément comme l’avait fait son frère.
C’est le système de rejet des fanes de maïs qui a projeté Henri sur les murs.

• Madame sortez, ces horribles à voir, une vraie boucherie, je pense qu’il se savait coupable du meurtre de son frère et qu’il s’est suicidé.

Me disant cela il m’entoure de ses bras pour me faire sortir.

• Vous dite qu’il se savait coupable.
•Oui, l’analyse de la voiture a prouvé que le frein arrière a été saboté et que la voiture avec la vitesse était sûre d’avoir une sortie de route dans cet endroit sinueuse et comme il est le seul qui ait été dans ce coin de la voiture d’après ce que vous avez déclaré la conclusion était vite trouvé.

C’est à quelques mètres du hangar qu’il finit par me lâcher après m’avoir copieusement serré contre mon sein.
La mort du suspect constaté, les gendarmes tournent dans la cour pour trouver ce qu’ils cherchaient, l’endroit où j’ai desserré la bride des freins et où le liquide s’est écoulée goutte à goutte une partie de la nuit sans qu’Henri ayant contrôlé l’avant puisse constater ce desserrement.
À force de coups de frein le circuit s’est vidé à chaque coup qu’il appuyait sur la pédale comme les jets de sperme qu’il me donnait pour finir par être inefficace quand il a atteint le virage fatidique.

• Messieurs et madame, suivez-moi dans la cuisine j’ai quelques questions à vous poser.

Une fois assis de chaque côté de la table l’adjudant des gendarmes attaque.

• Bien, la mort de votre frère et beau-frère éteint l’action de la justice pour le meurtre d’Antoine votre frère aîné.
Qui sait démarrer la moissonneuse à Maïs ?
• Nous deux, nous la conduisons à tour de rôle pendant les moissons pour que la récolte soit rentrée plus rapidement.
• Et vous madame ?
• Il y a quelques jours que je suis là et tout à l’heure quand vous m’avez fait sortir c’était la première fois que je pénétrais là-bas.
• Bien sûr, cela vous disculpe, messieurs restés à notre disposition.
Les experts vont venir faire des constatations et relevez les empreintes sur les boutons de mise en marche.

Ils peuvent analyser, j’ai pris un mouchoir dans l’armoire de mes beaux-parents comme pour la clef à molette pour les freins, ils peuvent chercher j’ai même été très prudente quand je suis montée dans la cabine démarrer le moteur et assouvir ma vengeance.
Dans l’après-midi un camion enlève la moissonneuse avec la présence de l’adjudant qui compatit aux malheurs qui me tombent dessus depuis que je suis entré dans cette famille.
La main qu’il pose sur mon épaule me fait comprendre toute la gratitude mieux l’amitié qu’il a pour moi quelque part c’est ses proches qui disparaissent.
Il faudra que je le cajole dans le sens du poil car c’est un allié de poids pour moi.
Quand le calme est revenu les jumeaux étant parti voir un collègue fermier pour qu’il finisse de couper les maïs je me rends dans le hangar tapissé d’un rouge que j’apprécie tout particulièrement et à l’emplacement de l’endroit où était l’engin de ma vengeance je jette une deuxième rose rouge.

Le soir j’ai préparé à manger pour les deux hommes qui me regardent avec concupiscence.
Je dessers et je ferme alors qu’ils sont partis se coucher et alors que j’arrive au sommet de l’escalier j’entends.

• Et la pute tu crois t’en sortir à si bon compte apporte ton cul, cette nuit tu vas avoir deux verges pour toi toute seule, reconnais que tu es chanceuse…

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