La pêche au gros_1

- Par l'auteur HDS Briard -
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La pêche au gros_1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La pêche au gros_1
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Cette nouvelle est la sixième sur le thème « Vengeance féminine ».

Partie 1
Azilis referma la porte de sa chambre derrière Elouan. A dix-sept ans, elle était une superbe jeune fille à la tête belle et bien faite. Blonde comme les blés, elle avait de jolis yeux mordorés, entourés d’un cercle ambre du plus bel effet. Ses peaumettes légèrement arrondies, entouraient un nez grec aux narines étroites un peu retroussées et cerclées de deux faussettes en arc de cercle.
Elle avait une silhouette très gracieuse et sa féminité se retrouvait dans chacun de ses gestes.
Depuis toujours, elle était amoureuse d’Elouan. Il était à elle et elle était à lui.
A treize ans, il avait gravé leurs initiales sur le tronc du plus gros chêne de la forêt de Pont Calleck et, depuis, ils avaient fait de ce lieu, leur QG.
Elouan était un jeune homme plein de vigueur et de jovialité. Svelte, il avait un corps d’athlète, entretenu par la pratique de l’athlétisme où il excellait au décathlon.
Il avait une chevelure brune avec de magnifiques reflets roux qui encadrait deux yeux fauves qui en avait fait craquer plus d’une.
Mais, sa reine, c’était Azilis et il n’avait jamais cédé aux sirènes de l’amour.
Son père, Yann, dirigeait la plus grande pêcherie de Lorient, Qui bénéficiait d’une flotte côtière d’une douzaine de dragueurs et d’une douzaine de fileyeurs.
Pour la pêche au large, il utilisait 6 chalutiers, trois de trente-trois mètres et trois de cinquante.
Toute la flotte de navires et bateaux de pêche appartenait au frère jumeau de Yann, Killian.
Un contrat d’exclusivité unissait les deux sociétés.
La pêcherie possédait tout un quai d’arrimage des bateaux, de plus de trois cents mètres de long.
Pour décharger les arrivages, une équipe de caristes maniait une vingtaine de Fenwick, et une cinquantaine de transpalettes, car les bateaux arrivaient à quai par demi-douzaine.
Les locaux occupaient toute la longueur du quai.
Une réception de cinq cents mètres carrés, au centre d’une quinzaine de hangars à poisson dans lesquels étaient mises au frais dans de grandes chambres froides les pêches du matin. Dans la continuité de la réception, se trouvait le laboratoire où les poissons étaient préparés pour les étals. Cet immense entrepôt débouchait sur le plus grand marché couvert au poisson de France. Ce marché était la fierté des lorientais.
C’est là que travaillait la mère d’Azilis, Anaëlle. Elle était affectée à la préparation des poissons pour le marché. Dès l’arrivée d’un bateau, les hommes déchargeaient les caisses et les transportaient aux hangars d’arrivage. Là, les trieuses mettaient les poissons sur des tapis roulant pour qu’ils parviennent un par un, aux préparatrices. Celle-ci les lavaient et les disposaient dans des caisses pleines de glace.
Les hommes de quai transportaient enfin les caisses aux étalages du marché où elles seraient vidées sur les étals.
Les hangars étaient alimentés par les arrivages. Une flotte de camion partait tous les jours pour réapprovisionner une trentaine de plateformes d’entrepôts qui arrosaient les poissonneries et marchés de tout l’hexagone.

La pêche en haute mer portait sur plusieurs espèces spécifiques telles le Bar, l’églefin, le flétan, le grenadier, le lieu noir le merlan, le merlu, la baudroie/lotte, la morue/cabillaud, la plie/carrelet, le Saint-Pierre, la lingue, la sardine et le thon rouge.
La pêche côtière, concernait, pour les casiers, la crevette, la langoustine, la coquille Saint-Jacques, le tourteau, le crabe.
Pour les filets, c’était plutôt la sole, le turbo, la sabre, le rouget barbet, le hareng, le maquereau, le chinchard et l’anchois.
La mère d’Azilis était préparatrice. Elle avait élevé sa fille seule, et lui avait avoué n’avoir pu retenir le père biologique qu’elle avait rencontré lors d’une fête de village alors qu’elle avait à peine dix-huit ans. A trente-cinq ans, c’était une belle femme, qui attirait le regard des hommes.
Elle en avait bien fréquenté quelques-uns, mais sans jamais s’attacher et, surtout, sans jamais imposer leur présence à sa fille.
Azilis l’avait questionnée sur l’identité de son père, mais elle avait répondu évasivement qu’elle ne connaissait pas plus que cela cet homme et qu’il avait été un amour d’un soir, sans plus de détail.
La jeune fille, bien que n’ayant jamais manqué de rien, savait pertinemment qu’elle ne pourrait faire de longues et coûteuses études, car sa mère n’avait qu’un salaire d’ouvrière.
Pourtant, elle était douée et multipliait les premières places à l’école, au collège, puis au lycée.
Elle s’était faite à l’idée qu’elle ne deviendrait jamais cadre, et acceptait son sort avec froideur et une saine résignation, parce que son avenir avec Elouan primait sur ses ambitions personnelles.
Se construire une vie, même simple, auprès de son âme sœur, suffisait largement à combler ses moindres espérances.
Elle lui ôta son sweet et noua ses bras autour de son cou.
Ils s’embrassèrent passionnément.
Il lui retira son tee-shirt et lui défit son soutien-gorge.
Elle lui caressa le torse. Ses mains tremblaient un peu car s’était sa toute première fois.
Elle avait longtemps attendu ce moment et voulait le vivre comme un conte de fée.
Pourtant, elle appréhendait car elle savait peu de choses sur l’amour.
Elle lui descendit sa braguette et constata qu’un long et gros bâton était à l’intérieur et, visiblement, ne demandait qu’à sortir.
Il fit de même avec son jean et ils se retrouvèrent en sous-vêtements.
Il l’a pris dans ses bras et la porta jusqu’au lit où il l’allongea précautionneusement.
Il voyait ses hésitations, sa gaucherie et, tout en s’en amusant, trouvait que ça lui donnait un charme irrésistible.
- Qu’est-ce que tu es belle.
- Embrasse-moi.
Ils retirèrent leurs derniers remparts et se serrèrent l’un contre l’autre.
Elle sentit son pénis dur contre son ventre.
Il lui caressa les seins et se pencha pour en sucer les pointes.
Elle appuya ses mains sur sa tête pour qu’il continue.
- Oui, j’aime quand tu fais ça.
Il insinua sa main dans sa culotte et trouva rapidement son bouton qu’il caressa délicatement d’un doigt léger.
Elle soupira un peu plus fort et s’accrocha à ses épaules.
Il descendit tout en continuant de la lécher, jusqu’à ce qu’il se trouve en face de ses lèvres intimes.
Il les caressa avec la langue puis l’introduisit à l’intérieur.
Elle gémit aussitôt.
- Oui, c’est bon.
Elle lui caressait les épaules, le griffant de temps en temps quand le plaisir devenait un peu trop fort.
Soudain, elle arqua son corps et lâcha un petit cri.
- Ah.
Elle retomba doucement sur le matelas et il l’a pris dans ses bras.
Elle le regarda dans les yeux, ses lèvres contre les siennes.
- Hummm ! C’était bon mon chéri.
Elle se redressa et le coucha sur le dos.
- A moi maintenant.
Elle saisit les côtés de son boxer et l’abaissa jusqu’à ses chevilles.
Un diable bien raide jaillit et vint heurter son nez.
- Aïe, attention avec ta matraque, tu pourrais m’assommer.
Elle le saisit et le caressa en tournoyant autour du cylindre de chair, comme pour en éprouver le contour, puis elle fit monter et descendre sa main tout en faisant quelques brèves pressions de ses doigts.
Elle se pencha sur lui et le happa, la bouche grande ouverte.
Avec sa langue, elle vint agacer le méat, lui provoquant quelques halètements.
Elle le prit en bouche et descendit le long de son vit aussi loin qu’elle put et s’arrêta juste avant d’éprouver un haut le cœur.
Elle commença à monter et descendre, tout en suçant cette tige avec délectation.
- Je ne vais pas tenir longtemps ma chérie.
Elle accéléra et le sentit se raidir de tout le bas du corps.
La première giclée la surprit et elle fut obligée de l’avaler.
Elle garda le contenue des autres jets, tout en aspirant son gland.
Quand il eut fini d’éjaculer, elle se redressa et attrapa plusieurs mouchoirs en papier et y recracha le contenu de son éjaculation.
- Eh bien jeune homme, on peut dire que vous avez été généreux.
Elle se leva et se rendit dans la salle de bain d’où il l’entendit se rincer la bouche.
Elle revint se coucher contre lui, heureuse d’elle-même, et d’avoir réussi à lui donner du plaisir.
Elle vit qu’il n’avait rien perdu de sa vigueur.
Elle allait lui en faire la remarque quand il la coucha, lui écarta les jambes et se ficha entre elle, pointant le bout de sa verge à l’entrée de sa grotte secrète.
- Doucement mon amour, tu sais que c’est la première fois.
- N’aie pas peur, je vais être doux.
Il entama sa pénétration et elle crispa ses mains sur ses épaules.
Il sentit la résistance de son hymen et s’arrêta.
- Regarde-moi. Je veux voir tes yeux au moment où je vais faire de toi une femme.
- Tu ne fais pas de moi une femme, tu fais de moi ta femme.
Il donna un coup de reins et la pénétra totalement.
Elle sentit une légère brûlure, mais qui passa très vite.
Elle avait de drôle de sensation, le sentant complétement en elle, palpitant, comme une présence douce bien qu’envahissante.
- Vas-y mon amour, aime-moi.
Il prit appui sur ses mains, se souleva légèrement, puis entama son va et vient, en prenant toute la mesure de son vagin qu’il sentait se resserrer autour de lui.
- Oui, je te sens partout.
Il fit de plus amples mouvements, et elle se mit à haleter.
Il se pencha et l’embrassa, sa langue tournoyant au même rythme que ses pénétrations.
Tout en lui suçant sa langue, elle gémissait de plus en plus fort.
Il se releva et accéléra franchement son rythme, et elle l’aida en venant au-devant de lui.
Ils explosèrent ensemble et se noyèrent dans leur plaisir, heureux de l’avoir éprouvé en même temps.
Ils restèrent enlacés, lui toujours en elle, un très long moment et le sommeil vint les cueillir alors qu’ils étaient encore bouche contre bouche.

Il fut réveillé par des petits baisers qu’elle lui faisait sur tout le visage.
- Réveille-toi mon chéri, le jour va se lever, il faut que tu rentres.
Il ouvrit les yeux et découvrit son visage radieux, un sourire éclatant sur les lèvres.
- Bonjour mon amour, quel beau réveil.
- J’ai passé la nuit la plus merveilleuse de ma vie. Je suis la plus heureuse des femmes.
- Moi aussi, je suis sur un petit nuage.
- Malheureusement, il va falloir en redescendre de ton nuage et rentrer chez toi avant que tes parents ne se réveillent et voient que tu as passé la nuit dehors.
- Tu as raison. Il ne faudrait pas qu’ils apprennent pour nous et nous interdisent de nous voir.
- Ne parle pas de malheur. Allez, presse-toi.
Il se leva, lui exposant ses jolies fesses qu’elle ne put s’empêcher d’admirer.
Il s’habilla en un éclair et la quitta non sans l’avoir longuement embrassée.


Cela faisait plusieurs matin qu’Azilis ne parvenait pas à conserver son petit déjeuner. Anaëlle compris tout de suite et passa, un soir après le travail, par la pharmacie et rentra avec un test de grossesse.
Il fut positif et cela catastropha sa mère, alors que la fille semblait ne pas trop y croire.
Anaëlle en parla autour d’elle et la nouvelle parvint aux oreilles de Yann qui convoqua la mère et la fille.
En arrivant chez son patron, Anaëlle, eut la surprise d’y trouver Killian et Nevena, et leur fille Coralie, Elouan, et, bien entendu, sa mère Kirsten.
- Je vous ai fait venir tous pour vous dire ce que j’ai décidé suite à la grossesse d’Azilis.
Yann était un grand gaillard, comme son frère jumeau Killian, alors que Kirsten et Nevena étaient deux belles femmes dans le début de la quarantaine.
- Comme sa mère, elle va devenir fille-mère. Son avenir est tout tracé, elle entrera à la pêcherie et travaillera auprès d’elle.
Anaëlle allait parler quand Nevena la fit taire d’un geste sec.
- Finalement, telle mère, telle fille. Il a fallu qu’elle se fasse engrosser.
Kirsten fit taire sa belle-sœur d’un geste de la main.
- Ça suffit. On n’est pas là pour régler nos comptes mais pour parler des petits.
Killian se leva et demanda le silence.
- Anaëlle, tu sais que mon neveu et ma fille sont promis l’un à l’autre. Il est hors de question que ta fille vienne s’immiscer dans notre famille. Elle ne s’est pas protégée, c’est bien malheureux, mais c’est ainsi. Elouan et Coralie reprendront un jour nos deux sociétés. C’est comme ça et ce ne sera pas autrement.
Il se tourna vers Azilis.
- Toi, ma fille, on va te payer un avortement, car il n’est pas question que tu aies un enfant de mon neveu.
Azilis allait parler, mais sa mère lui pinça fortement le bras pour qu’elle se taise.
- Elouan va aller finir ses études chez nos cousins. Quand il reviendra, tout sera oublié et on en reparlera plus.
La jeune fille essuya une larme sur sa joue et défia tout le monde du regard.
- Vous pouvez décider ce que vous voulez, mais moi je sais qu’Elouan m’aime et qu’il me reviendra.
La discussion terminée, Anaëlle prit sa fille par les épaules et la ramena jusqu’à leur logement. Tout le long du trajet, la jeune fille pleura, maudissant toute la famille de l’homme qu’elle aimait.

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