La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 315)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-08-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 315)
Vanessa au château - Suite de l'épisode N°295 –
Le temps lui semble suspendu, elle ne parvient pas à estimer depuis combien de minutes elle est seule dans ce salon, tout ce qu'elle sait c'est que si on ne vient pas bientôt la délivrer de sa position, la plaque de verre risque de tomber. Elle souffle doucement, ferme les yeux pour détacher son esprit de son corps, difficile de ne pas succomber à la douleur qui tétanise ses muscles, mais sans réellement savoir comment, elle parvient à rester immobile. Soudain, la porte s'ouvre, les yeux rivés sur le sol, elle ne parvient pas à savoir qui vient d'entrer, mais au son des pas, elle sait que ce n'est pas Lui, non ce n’est pas son Maître. L'homme s'approche d'elle, suffisamment pour qu'elle reconnaisse ses chaussures, il s'agit du Majordome de Monsieur Le Marquis. Sans dire un mot il retire la plaque de verre pour la déposer près de la cheminée, puis revient se figer devant Vanessa.
- Bien, bien, bien, il semble que finalement tu aies tenu les différentes poses qui t'ont été imposées ce soir, encore une preuve que le Maître sait reconnaitre les capacités d’une chienne telle que toi sans même les tester. Dommage j'aurai bien profité de tes erreurs pour tester ma nouvelle cravache, dit-il d’un ton sadique… (Vanessa ne peut s'empêcher de souffler de soulagement, moment que Walter attendait pour continuer) - … Heureusement que Monsieur Le Marquis m'a chargé de t'administrer la sanction qui était en suspend. Il prend rarement le temps de s'en occuper personnellement, il considère que tu ne mérites pas encore un tel honneur.
Vanessa ne comprend pas de quoi il parle, elle cherche à toute vitesse dans sa tête pour se rappeler de son initiative mal venue d'avoir donné son avis à son Maître. Elle aurait pu espérer que son Maître efface cette sanction pour la féliciter de son obéissance tout au long de la soirée, mais malgré son inexpérience dans ce monde, elle sait très bien qu’une sanction ne peut être effacée ainsi. D’autant plus que son avis était bien mal venu, Monsieur Le Marquis avait une très bonne raison de cacher l’identité de la belle, et elle le remercie intérieurement. Le Majordome s’empare de la dragonne de la laisse reliée au collier de Vanessa et sans dire un mot la tire vers le haut pour la forcer à se redresser. Le corps de la jeune femme est engourdie, et elle peine à retrouver son équilibre, mais Walter ne lui laisse pas le temps de récupérer et la dirige vers la grande cheminée de pierre.
- Pose tes mains sur le dessus, recule ta croupe, conserve les jambes bien écartées, et ne bouge sous aucun prétexte, lui ordonne-t-il… (Vanessa s’exécute sans dire un mot, elle prend la position imposée, les mains posées sur le marbre blanc de la grande cheminée) … Dix coups, ce sont les ordres du Maître, au moindre geste ou son, je repars à zéro...
La jeune femme connait bien ces règles maintenant, et elle s’accroche pour ne pas faillir. Immobile dans l’attente du premier coup, elle repense au choix qu’elle a fait d’appartenir au Marquis d’Evans, elle est certaine de sa décision, mais au fond d’elle-même elle craint de ne pas être à la hauteur des exigences du Noble expérimenté. Cependant elle n’a pas le temps de s’attarder sur ces pensées négatives, la cravache de Walter s’abat avec force sur son postérieur. Vanessa ne bouche pas, bien décidée à ne pas offrir au Majordome la joie de la punir d’avantage. Les autres coups suivent, la douleur est vive, toutefois sans trop savoir pourquoi, elle est persuadée qu’il retient sa main, elle sait qu’il lui épargne une cuisante punition, mais n’en comprend pas la raison. Ce que la jeune femme ignore c’est que Monsieur Le Marquis a demandé à son Majordome de se retenir, il souhaite la mettre en confiance dans cette sanction afin de la surprendre le moment venu lorsque viendra le temps de la pousser dans ses retranchements. Les dix coups passent, Vanessa souffle profondément, comme si elle avait retenu sa respiration tout au long de cette sanction. Sans dire un mot, Walter la retourne et tout en tirant sur la laisse la force à s’agenouiller devant lui. Il lui tend sa main et Vanessa saisit immédiatement ce qu’elle doit faire.
- Merci Monsieur d’avoir daigné prendre de votre temps pour contribuer à mon éducation et ainsi faire de moi une meilleure soumise pour mon Maître, dit-elle tout en embrassant la main du Majordome.
Walter se retourne, sans un regard, en tirant sur la laisse pour qu’elle le suive à quatre pattes. Ils traversent plusieurs couloirs, Vanessa retrouve tout d’abord l’épaisse moquette bordeaux confortable sous ses genoux, puis le damier de dalles noires et blanches, plusieurs portes plus tard, ils arrivent à un étroit et abrupt escalier de pierre qui descend en colimaçon. Vanessa peine à suivre le pente dangereuse, surtout que le Majordome ne semble pas vouloir prendre en compte le fait qu’elle n’a jamais descendue d’escaliers à quatre pattes, surtout aussi difficile que celui-ci. Néanmoins, il se tient bien devant elle afin de la retenir en cas de chute. Arrivée en bas, Vanessa découvre un couloir plus sombre, éclairé d’une faible lumière jaune, le sol est loin de la richesse et du luxe des couloirs précédemment traversés, il est pavé de grosses pierres équarries certainement aussi anciennes que le château lui-même. Soudain le Domestique s’immobilise, devant une épaisse porte de chêne, il sort de sa poche une clé, la jeune femme entend la serrure céder et la lourde porte s’ouvrir dans un long grincement. Il détache la laisse de son collier et la pousse du pied dans la cellule ouverte.
- Voici ta cellule pour la nuit, je te conseille vivement de dormir rapidement, dit-il d’un ton amusé tout en refermant la porte.
Vanessa lève enfin les yeux sur son environnement, pour découvrir une petite pièce aux murs de pierres brutes, et un matelas posé au sol et recouvert d’une couverture pour seul meuble. Dans un coin de la pièce, une écuelle remplie d’eau, elle réalise soudain qu’elle a affreusement soif, elle se lève et s’y dirige pour s’abreuver. Elle s’accroupie et tente de lever l’écuelle pour la porter à sa bouche, mais s’aperçoit que celle-ci est fixée au sol, elle comprend qu’elle doit laper l’eau, et se met donc à quatre pattes pour s’abreuver, telle une chienne assoiffée. La jeune femme se redresse et se dirige vers le matelas pour s’y coucher sans perdre un instant. Quelques minutes, plus tard la lumière s’éteint d’elle-même, sans doute par une minuterie, elle ne sait pas quelle heure il est, mais la fatigue aidant, elle s’endort rapidement…. Vanessa dort profondément et ne voit donc pas Walter s’approcher de sa couche. Il l’asperge d’un seau d’eau froide, ce qui a pour effet de la réveiller instantanément.
- A genoux, immédiatement, ordonne-t-il d’une voix sévère.
Habituée aux réveils brutaux de par sa fonction de sapeur-pompier, Vanessa quitte sa couche d’un bon pour s’agenouiller face au Majordome. Elle attend, les mains dans le dos, tête baissée, les yeux rivés sur le sol, les ordres suivants. Sans dire un mot Walter la retourne pour qu’elle fasse face à la caméra installée dans le coin haut vers le plafond d’un angle de la petite pièce, il s’assure qu’elle est bien placée et que Monsieur Le Marquis ne ratera pas une miette de ce qui va se dérouler, puis détache la cravache de sa ceinture.
- Les mains derrière la nuque et ne bouge pas.
La jeune femme s’exécute, et à peine la position adoptée, elle ressent la morsure de la cravache sur sa fesse droite. Il frappe beaucoup plus fort que la veille et rapidement Vanessa sent la douleur devenir très intense, mais elle prend sur elle, elle refuse de lui faire le plaisir de pleurer ou supplier, elle est déterminée à tenir, quoi qu’il se passe. De son bureau, le Marquis observe la scène sur un des écrans de surveillance, Il est impressionné par la volonté de cette nouvelle soumise, et espère rapidement découvrir ses limites. En effet, Il a demandé à son Majordome de frapper jusqu’à ce que Vanessa craque, Il souhaite tester ses limites et la pousser dans ses retranchements. Mais voilà une dizaine de longues minutes que Walter a débuté cette épreuve, alternant entre les différentes parties de son corps, et la jeune femme ne sourcille pas. Soudain il stoppe net, sans aucune raison, Vanessa expire enfin, sans pour autant relâcher la position imposée. Le Marquis d’Evans ne comprend pas cette interruption, il avait pourtant été clair sur le fait qu’il fallait la pousser au bout de ses capacités. Mais il comprend alors, lorsque Walter retourne Vanessa pour que son dos fasse face à la caméra. Une goutte de sang perle d’une des zébrures, c’est une règle de ce domaine, aucune sanction ne peut continuer si le sang vient à se montrer.
Le Noble est déçu de ne pas avoir obtenu ce qu’il recherchait, il décide de la tester lui-même la prochaine fois, pour doser parfaitement et éviter ce genre de désagrément. Toutefois, il ne peut rien reprocher à Walter, la jeune femme a tenu de manière impressionnante, ce qu’il ne pouvait pas prévoir, ni même envisager car il faut une grande force mentale quand on est débutante dans la soumission pour résister à une telle épreuve. Vanessa demeure immobile, les mains derrière la tête, alors que le Majordome quitte la cellule sans aucun ordre. Elle ne sait pas si elle peut reprendre une position plus reposante, elle hésite, mais n’ose pas attiser les foudres de son Maître, surtout qu’elle a remarqué la caméra et se doute qu’elle est surveillée à distance. Malgré la chaleur qui irradie son fessier zébré, elle commence à ressentir le froid de son corps encore humide de son réveil. Soudain la porte grince à nouveau, mais ne se referme pas.
- Debout et suis-moi en conservant le regard baissé, dit une douce voix féminine qu’elle reconnait comme étant celle de soumise Holly MDE.
Sans dire un mot Vanessa suit donc sa libératrice. Avec sa fatigue musculaire, elle apprécie de pouvoir marcher sur ses deux jambes, surtout pour monter l’escalier en colimaçon. Elles arrivent enfin dans une pièce qui possède en son centre une table de massage. Holly MDE désigne à Vanessa une douche dans le coin.
- Lave-toi, tous les produits nécessaires sont dans la douche.
Vanessa entre sous la douche, met une main sous le filet d’eau et patiente quelques instants que l’eau se réchauffe.
- Pas la peine d’attendre, l’eau chaude ne nous est accordée que dans de rares occasions.
La jeune femme prend donc une grande inspiration et passe sons corps sous l’eau froide. Elle se nettoie rapidement et sort de cette nouvelle épreuve, espérant se réchauffer bientôt. Holly MDE lui tend une serviette et la laisse se sécher minutieusement.
- Allonge-toi sur le ventre, lui demande Holly MDE en lui désignant la table de massage.
Sans chercher à comprendre ce qui l’attend, Vanessa s’exécute. Holly MDE se saisit d’un pot de crème et masse doucement et longuement chaque marque de zébrures de la jeune femme. Instantanément le corps de Vanessa récupère et la douleur laissée par la cravache de Walter s’atténue. La main de l’esclave est douce voire sensuelle et même si Vanessa n’a rien d’une lesbienne, elle ressent une certaine excitation à son bas-ventre, rien qu’au touché lent des doigts d’Holly MDE. Longuement celle-ci passe et repasse sa main jusque dans la raie de ses fesses, s’attarde sur son anus puis va caresser furtivement le sexe de Vanessa, puis remontant sur le fessier et ainsi de suite … Vanessa se laisse faire, elle ressent comme un bien-être et l’exprime en de petits gémissements de plaisirs à ce massage qui se veut à la fois salvateur et érotique …
- Descends et suis-moi maintenant….
Encore une fois Vanessa suit soumise Holly MDE au travers de différents couloirs jusqu’à une pièce décorée luxueusement et qui semble être le fameux bureau du Maître des lieux.
- Attends ici, à genoux, les mains dans le dos.
La jeune femme prend la pose et Holly MDE quitte la pièce, la laissant une nouvelle fois, seule dans l’attente. Mais cette fois-ci l’attente fut de courte durée car une personne entre dans la pièce et au son de ses pas Vanessa reconnait son Maître. Elle est soulagée d’être enfin en Sa présence, comme si elle avait souhaitée depuis qu’il l’avait laissée dans le salon, qu’Il vienne la chercher rapidement.
- Bonjour soumise Vanessa MDE, dit le Noble d’une voix aimable.
- Bonjour Maître, répond humblement Vanessa.
- Ta nuit a-t-elle été agréable ?
- Oui Maître, merci de Vous en soucier.
- Et ton réveil ?
- Un peu humide, Maître, répond Vanessa tout naturellement.
Le Marquis ne peut s’empêcher de sourire à cette remarque, mais se ressaisit pour continuer son interrogatoire.
- Trop à ton goût ?
- Mon goût importe peu dans ma position, Maître.
Le Noble sourit à nouveau, décidemment elle apprend vite, il est ravi de cette nouvelle recrue. Il la laisse à genoux devant son bureau alors qu’il passe s’asseoir derrière.
- Bien, il est 9h, je vais te laisser repartir, tu dois te reposer pour ta garde de demain, et ton compagnon à 4 pattes va t’attendre. Mais avant je te permets de me poser toutes les questions que tu as, alors profite-en, je t’écoute !
- Merci Maître, quand vais-je à nouveau Vous appartenir ?
- Même loin, tu m’appartiens, mais pour répondre à ta question, Mes prochains ordres arriveront par SMS ou mail
- Oui Maître, j’ai mal formulé ma question, je Vous prie de bien vouloir m’excuser.
- Autre chose ?
- Je n’ai pas compris la raison de la sanction de ce matin, peut-être ai-je commis une faute sans le savoir.
- Sache que ce n’était pas une sanction, il n’y a pas besoin de raison pour que je décide qu’une de Mes soumises soit cravachée, j’aime les savoir en permanence prêtes à recevoir le fouet, c’est ainsi. Pourtant, oui tu as commis une faute, qui sera sanctionnée si tu recommences. Il est interdit de se déplacer debout dans les cellules.
- Bien Maître, cela ne se reproduira plus, merci de Votre clémence.
- Autre chose ?
- Non Maître, merci de m’avoir permis d’éclaircir ces points.
- Parfait, tu vas rejoindre le perron du château, Walter va y amener ta voiture, tu trouveras tes habits à l’intérieur, tu pourras te revêtir avant de prendre le volant. Et la prochaine fois que tu viens, tu laisseras tes habits dans ta voiture, tu ne seras jamais vêtue au sein de Ma demeure.
- Bien Maître.
- Allez, lèves-toi et file.
- Merci Maître, au revoir.
Sous les yeux de son Maître, Vanessa se dirige vers la porte à 4 pattes et sort de la pièce. Une fois seule dans le couloir, elle se lève et arpente les différents couloirs jusqu’à la sortie du château où Walter se trouve à côté de sa voiture en bas du perron.
- Les clés sont sur le contact, tes habits sur le siège passager.
- Merci Monsieur.
Sans un mot de plus Vanessa monte dans sa voiture, elle enfile sa jupe et son chemisier et prend la route pour rentrer chez elle…
(A suivre …)
Le temps lui semble suspendu, elle ne parvient pas à estimer depuis combien de minutes elle est seule dans ce salon, tout ce qu'elle sait c'est que si on ne vient pas bientôt la délivrer de sa position, la plaque de verre risque de tomber. Elle souffle doucement, ferme les yeux pour détacher son esprit de son corps, difficile de ne pas succomber à la douleur qui tétanise ses muscles, mais sans réellement savoir comment, elle parvient à rester immobile. Soudain, la porte s'ouvre, les yeux rivés sur le sol, elle ne parvient pas à savoir qui vient d'entrer, mais au son des pas, elle sait que ce n'est pas Lui, non ce n’est pas son Maître. L'homme s'approche d'elle, suffisamment pour qu'elle reconnaisse ses chaussures, il s'agit du Majordome de Monsieur Le Marquis. Sans dire un mot il retire la plaque de verre pour la déposer près de la cheminée, puis revient se figer devant Vanessa.
- Bien, bien, bien, il semble que finalement tu aies tenu les différentes poses qui t'ont été imposées ce soir, encore une preuve que le Maître sait reconnaitre les capacités d’une chienne telle que toi sans même les tester. Dommage j'aurai bien profité de tes erreurs pour tester ma nouvelle cravache, dit-il d’un ton sadique… (Vanessa ne peut s'empêcher de souffler de soulagement, moment que Walter attendait pour continuer) - … Heureusement que Monsieur Le Marquis m'a chargé de t'administrer la sanction qui était en suspend. Il prend rarement le temps de s'en occuper personnellement, il considère que tu ne mérites pas encore un tel honneur.
Vanessa ne comprend pas de quoi il parle, elle cherche à toute vitesse dans sa tête pour se rappeler de son initiative mal venue d'avoir donné son avis à son Maître. Elle aurait pu espérer que son Maître efface cette sanction pour la féliciter de son obéissance tout au long de la soirée, mais malgré son inexpérience dans ce monde, elle sait très bien qu’une sanction ne peut être effacée ainsi. D’autant plus que son avis était bien mal venu, Monsieur Le Marquis avait une très bonne raison de cacher l’identité de la belle, et elle le remercie intérieurement. Le Majordome s’empare de la dragonne de la laisse reliée au collier de Vanessa et sans dire un mot la tire vers le haut pour la forcer à se redresser. Le corps de la jeune femme est engourdie, et elle peine à retrouver son équilibre, mais Walter ne lui laisse pas le temps de récupérer et la dirige vers la grande cheminée de pierre.
- Pose tes mains sur le dessus, recule ta croupe, conserve les jambes bien écartées, et ne bouge sous aucun prétexte, lui ordonne-t-il… (Vanessa s’exécute sans dire un mot, elle prend la position imposée, les mains posées sur le marbre blanc de la grande cheminée) … Dix coups, ce sont les ordres du Maître, au moindre geste ou son, je repars à zéro...
La jeune femme connait bien ces règles maintenant, et elle s’accroche pour ne pas faillir. Immobile dans l’attente du premier coup, elle repense au choix qu’elle a fait d’appartenir au Marquis d’Evans, elle est certaine de sa décision, mais au fond d’elle-même elle craint de ne pas être à la hauteur des exigences du Noble expérimenté. Cependant elle n’a pas le temps de s’attarder sur ces pensées négatives, la cravache de Walter s’abat avec force sur son postérieur. Vanessa ne bouche pas, bien décidée à ne pas offrir au Majordome la joie de la punir d’avantage. Les autres coups suivent, la douleur est vive, toutefois sans trop savoir pourquoi, elle est persuadée qu’il retient sa main, elle sait qu’il lui épargne une cuisante punition, mais n’en comprend pas la raison. Ce que la jeune femme ignore c’est que Monsieur Le Marquis a demandé à son Majordome de se retenir, il souhaite la mettre en confiance dans cette sanction afin de la surprendre le moment venu lorsque viendra le temps de la pousser dans ses retranchements. Les dix coups passent, Vanessa souffle profondément, comme si elle avait retenu sa respiration tout au long de cette sanction. Sans dire un mot, Walter la retourne et tout en tirant sur la laisse la force à s’agenouiller devant lui. Il lui tend sa main et Vanessa saisit immédiatement ce qu’elle doit faire.
- Merci Monsieur d’avoir daigné prendre de votre temps pour contribuer à mon éducation et ainsi faire de moi une meilleure soumise pour mon Maître, dit-elle tout en embrassant la main du Majordome.
Walter se retourne, sans un regard, en tirant sur la laisse pour qu’elle le suive à quatre pattes. Ils traversent plusieurs couloirs, Vanessa retrouve tout d’abord l’épaisse moquette bordeaux confortable sous ses genoux, puis le damier de dalles noires et blanches, plusieurs portes plus tard, ils arrivent à un étroit et abrupt escalier de pierre qui descend en colimaçon. Vanessa peine à suivre le pente dangereuse, surtout que le Majordome ne semble pas vouloir prendre en compte le fait qu’elle n’a jamais descendue d’escaliers à quatre pattes, surtout aussi difficile que celui-ci. Néanmoins, il se tient bien devant elle afin de la retenir en cas de chute. Arrivée en bas, Vanessa découvre un couloir plus sombre, éclairé d’une faible lumière jaune, le sol est loin de la richesse et du luxe des couloirs précédemment traversés, il est pavé de grosses pierres équarries certainement aussi anciennes que le château lui-même. Soudain le Domestique s’immobilise, devant une épaisse porte de chêne, il sort de sa poche une clé, la jeune femme entend la serrure céder et la lourde porte s’ouvrir dans un long grincement. Il détache la laisse de son collier et la pousse du pied dans la cellule ouverte.
- Voici ta cellule pour la nuit, je te conseille vivement de dormir rapidement, dit-il d’un ton amusé tout en refermant la porte.
Vanessa lève enfin les yeux sur son environnement, pour découvrir une petite pièce aux murs de pierres brutes, et un matelas posé au sol et recouvert d’une couverture pour seul meuble. Dans un coin de la pièce, une écuelle remplie d’eau, elle réalise soudain qu’elle a affreusement soif, elle se lève et s’y dirige pour s’abreuver. Elle s’accroupie et tente de lever l’écuelle pour la porter à sa bouche, mais s’aperçoit que celle-ci est fixée au sol, elle comprend qu’elle doit laper l’eau, et se met donc à quatre pattes pour s’abreuver, telle une chienne assoiffée. La jeune femme se redresse et se dirige vers le matelas pour s’y coucher sans perdre un instant. Quelques minutes, plus tard la lumière s’éteint d’elle-même, sans doute par une minuterie, elle ne sait pas quelle heure il est, mais la fatigue aidant, elle s’endort rapidement…. Vanessa dort profondément et ne voit donc pas Walter s’approcher de sa couche. Il l’asperge d’un seau d’eau froide, ce qui a pour effet de la réveiller instantanément.
- A genoux, immédiatement, ordonne-t-il d’une voix sévère.
Habituée aux réveils brutaux de par sa fonction de sapeur-pompier, Vanessa quitte sa couche d’un bon pour s’agenouiller face au Majordome. Elle attend, les mains dans le dos, tête baissée, les yeux rivés sur le sol, les ordres suivants. Sans dire un mot Walter la retourne pour qu’elle fasse face à la caméra installée dans le coin haut vers le plafond d’un angle de la petite pièce, il s’assure qu’elle est bien placée et que Monsieur Le Marquis ne ratera pas une miette de ce qui va se dérouler, puis détache la cravache de sa ceinture.
- Les mains derrière la nuque et ne bouge pas.
La jeune femme s’exécute, et à peine la position adoptée, elle ressent la morsure de la cravache sur sa fesse droite. Il frappe beaucoup plus fort que la veille et rapidement Vanessa sent la douleur devenir très intense, mais elle prend sur elle, elle refuse de lui faire le plaisir de pleurer ou supplier, elle est déterminée à tenir, quoi qu’il se passe. De son bureau, le Marquis observe la scène sur un des écrans de surveillance, Il est impressionné par la volonté de cette nouvelle soumise, et espère rapidement découvrir ses limites. En effet, Il a demandé à son Majordome de frapper jusqu’à ce que Vanessa craque, Il souhaite tester ses limites et la pousser dans ses retranchements. Mais voilà une dizaine de longues minutes que Walter a débuté cette épreuve, alternant entre les différentes parties de son corps, et la jeune femme ne sourcille pas. Soudain il stoppe net, sans aucune raison, Vanessa expire enfin, sans pour autant relâcher la position imposée. Le Marquis d’Evans ne comprend pas cette interruption, il avait pourtant été clair sur le fait qu’il fallait la pousser au bout de ses capacités. Mais il comprend alors, lorsque Walter retourne Vanessa pour que son dos fasse face à la caméra. Une goutte de sang perle d’une des zébrures, c’est une règle de ce domaine, aucune sanction ne peut continuer si le sang vient à se montrer.
Le Noble est déçu de ne pas avoir obtenu ce qu’il recherchait, il décide de la tester lui-même la prochaine fois, pour doser parfaitement et éviter ce genre de désagrément. Toutefois, il ne peut rien reprocher à Walter, la jeune femme a tenu de manière impressionnante, ce qu’il ne pouvait pas prévoir, ni même envisager car il faut une grande force mentale quand on est débutante dans la soumission pour résister à une telle épreuve. Vanessa demeure immobile, les mains derrière la tête, alors que le Majordome quitte la cellule sans aucun ordre. Elle ne sait pas si elle peut reprendre une position plus reposante, elle hésite, mais n’ose pas attiser les foudres de son Maître, surtout qu’elle a remarqué la caméra et se doute qu’elle est surveillée à distance. Malgré la chaleur qui irradie son fessier zébré, elle commence à ressentir le froid de son corps encore humide de son réveil. Soudain la porte grince à nouveau, mais ne se referme pas.
- Debout et suis-moi en conservant le regard baissé, dit une douce voix féminine qu’elle reconnait comme étant celle de soumise Holly MDE.
Sans dire un mot Vanessa suit donc sa libératrice. Avec sa fatigue musculaire, elle apprécie de pouvoir marcher sur ses deux jambes, surtout pour monter l’escalier en colimaçon. Elles arrivent enfin dans une pièce qui possède en son centre une table de massage. Holly MDE désigne à Vanessa une douche dans le coin.
- Lave-toi, tous les produits nécessaires sont dans la douche.
Vanessa entre sous la douche, met une main sous le filet d’eau et patiente quelques instants que l’eau se réchauffe.
- Pas la peine d’attendre, l’eau chaude ne nous est accordée que dans de rares occasions.
La jeune femme prend donc une grande inspiration et passe sons corps sous l’eau froide. Elle se nettoie rapidement et sort de cette nouvelle épreuve, espérant se réchauffer bientôt. Holly MDE lui tend une serviette et la laisse se sécher minutieusement.
- Allonge-toi sur le ventre, lui demande Holly MDE en lui désignant la table de massage.
Sans chercher à comprendre ce qui l’attend, Vanessa s’exécute. Holly MDE se saisit d’un pot de crème et masse doucement et longuement chaque marque de zébrures de la jeune femme. Instantanément le corps de Vanessa récupère et la douleur laissée par la cravache de Walter s’atténue. La main de l’esclave est douce voire sensuelle et même si Vanessa n’a rien d’une lesbienne, elle ressent une certaine excitation à son bas-ventre, rien qu’au touché lent des doigts d’Holly MDE. Longuement celle-ci passe et repasse sa main jusque dans la raie de ses fesses, s’attarde sur son anus puis va caresser furtivement le sexe de Vanessa, puis remontant sur le fessier et ainsi de suite … Vanessa se laisse faire, elle ressent comme un bien-être et l’exprime en de petits gémissements de plaisirs à ce massage qui se veut à la fois salvateur et érotique …
- Descends et suis-moi maintenant….
Encore une fois Vanessa suit soumise Holly MDE au travers de différents couloirs jusqu’à une pièce décorée luxueusement et qui semble être le fameux bureau du Maître des lieux.
- Attends ici, à genoux, les mains dans le dos.
La jeune femme prend la pose et Holly MDE quitte la pièce, la laissant une nouvelle fois, seule dans l’attente. Mais cette fois-ci l’attente fut de courte durée car une personne entre dans la pièce et au son de ses pas Vanessa reconnait son Maître. Elle est soulagée d’être enfin en Sa présence, comme si elle avait souhaitée depuis qu’il l’avait laissée dans le salon, qu’Il vienne la chercher rapidement.
- Bonjour soumise Vanessa MDE, dit le Noble d’une voix aimable.
- Bonjour Maître, répond humblement Vanessa.
- Ta nuit a-t-elle été agréable ?
- Oui Maître, merci de Vous en soucier.
- Et ton réveil ?
- Un peu humide, Maître, répond Vanessa tout naturellement.
Le Marquis ne peut s’empêcher de sourire à cette remarque, mais se ressaisit pour continuer son interrogatoire.
- Trop à ton goût ?
- Mon goût importe peu dans ma position, Maître.
Le Noble sourit à nouveau, décidemment elle apprend vite, il est ravi de cette nouvelle recrue. Il la laisse à genoux devant son bureau alors qu’il passe s’asseoir derrière.
- Bien, il est 9h, je vais te laisser repartir, tu dois te reposer pour ta garde de demain, et ton compagnon à 4 pattes va t’attendre. Mais avant je te permets de me poser toutes les questions que tu as, alors profite-en, je t’écoute !
- Merci Maître, quand vais-je à nouveau Vous appartenir ?
- Même loin, tu m’appartiens, mais pour répondre à ta question, Mes prochains ordres arriveront par SMS ou mail
- Oui Maître, j’ai mal formulé ma question, je Vous prie de bien vouloir m’excuser.
- Autre chose ?
- Je n’ai pas compris la raison de la sanction de ce matin, peut-être ai-je commis une faute sans le savoir.
- Sache que ce n’était pas une sanction, il n’y a pas besoin de raison pour que je décide qu’une de Mes soumises soit cravachée, j’aime les savoir en permanence prêtes à recevoir le fouet, c’est ainsi. Pourtant, oui tu as commis une faute, qui sera sanctionnée si tu recommences. Il est interdit de se déplacer debout dans les cellules.
- Bien Maître, cela ne se reproduira plus, merci de Votre clémence.
- Autre chose ?
- Non Maître, merci de m’avoir permis d’éclaircir ces points.
- Parfait, tu vas rejoindre le perron du château, Walter va y amener ta voiture, tu trouveras tes habits à l’intérieur, tu pourras te revêtir avant de prendre le volant. Et la prochaine fois que tu viens, tu laisseras tes habits dans ta voiture, tu ne seras jamais vêtue au sein de Ma demeure.
- Bien Maître.
- Allez, lèves-toi et file.
- Merci Maître, au revoir.
Sous les yeux de son Maître, Vanessa se dirige vers la porte à 4 pattes et sort de la pièce. Une fois seule dans le couloir, elle se lève et arpente les différents couloirs jusqu’à la sortie du château où Walter se trouve à côté de sa voiture en bas du perron.
- Les clés sont sur le contact, tes habits sur le siège passager.
- Merci Monsieur.
Sans un mot de plus Vanessa monte dans sa voiture, elle enfile sa jupe et son chemisier et prend la route pour rentrer chez elle…
(A suivre …)
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