La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 35)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 35) Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-02-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 35)
4- En voiture
Et le Marquis lui tourna les talons sans un mot de plus, conviant la Duchesse à s’approcher du buffet. Fanny maintenant seule sur la piste de danse, agenouillée sur ce parquet éclate en sanglots, recroquevillée la tête sur ses genoux, les mains sur ses joues, ce sont de chaudes larmes qui mouillent son fin et beau visage.

- Antoinette, je sais que vous appréciez mon Champagne 1957 avec une noisette de mon meilleur Caviar. Ce Caviar est un pur joyau, je le fais tout spécialement venir du meilleur producteur de Russie, venez vous délecter, vous m’en direz des nouvelles ! …
Après quelques minutes où plus personne ne faisait cas de fanny, une plainte d’une grande douleur morale se fit entendre et tous se retournèrent dans sa direction située au centre de la salle. Fanny explosait de chagrin d’où ce hurlement qu’elle ne put contenir. Mais ce que tous remarquèrent, c’est qu’elle était debout, tête baissée à pleurer de plus belle. Les seuls mots sortant de sa bouche étaient :
- Je ne peux pas…Je ne peux pas ….

Le Marquis ne tarda pas à réagir et c’est avec des yeux de colère contenue et sans concession, qu’il s’adressa à Walter, sans regarder plus que ça la pauvre jeune femme :
- Walter, prenez la Rolls et ramenez-moi tout de suite cette petite fantasmeuse à la gare. Elle n’a plus rien à faire ici. Mettez là dans le train et que je n’entende plus jamais parler.

Puis le Marquis lui tourna le dos avec dédain, se remettant à discuter avec la Duchesse comme si rien ne s’était passé. Un brouhaha général de mécontentement de la foule suivit cette scène. Les commentaires allaient bon train.
Walter s’approcha énergiquement de fanny. L’empoignant par le bras, il l’emmenait dans la pièce attenante prestement, pièce où on avait tout prévu pour ce cas de figure, car toutes les affaires de fanny étaient posées sur une chaise.

- Habille-toi et ne traîne pas, dit Walter froidement tout en lui ôtant son collier et regardant sa montre. Il y a un train dans 45 minutes, la gare est à 10 kms, le temps que je te prenne ton billet au guichet, on n’a pas de temps à perdre.

Il fallu quelques minutes à fanny pour qu’elle se retrouve habillée comme elle était arrivée et c’est les yeux rougis qu’elle suivit Walter en direction de la Rolls. Elle pleurait encore quand Walter la fit monter dans le véhicule et qu’il démarra en direction de la grille du château pour prendre la route départementale menant à la gare SNCF. Assise devant à côté de Walter, elle s’adressa dans son désespoir à celui-ci. Elle avait besoin vider son sac, de parler de son blocage soudain, de son refus de rester, de cette décision qu’elle avait prise dans l’émotion et plus surprenant de son regret. Oui elle regrettait maintenant sa décision. Et c’est en essuyant ses larmes et d’un ton angoissé, qu’elle exprima sa supplique :
- Je ne pouvais pas … non …je … je voulais que ce soit Monsieur le Marquis qui … qui … qui me fasse l’amour d’abord… pas un autre… non … pas un autre en premier… Après j’aurai tout accepté de ses exigences… avec n’importe qui… oui j’aurai été une bonne chienne soumise … j’en suis certaine… mais la seule chose que je voulais… C’était lui le premier … J’y ai trop cru en virtuelle … Je suis venue pour que ce soit lui d’abord … Et les pleurs redoublaient d’intensité tant son chagrin était puissant
Sans concession, Walter lui dit :
- Monsieur le Marquis n’a jamais forcé personne. Mais une fois qu’une décision est prise, elle est prise.
- Je vous en supplie Monsieur Walter, téléphonez-lui… Dites-lui que je voulais simplement que ce soit lui d’abord, je suis certaine qu’il comprendra… J’avoue qu’avant de quitter cette salle, ne pas avoir eu le courage de le lui dire devant toute cette foule… Appelez-le, s’il vous plait … Je veux qu’il sache que je suis prête à revenir s’il accepte que ce soit lui le premier… C’est tout ce que je demande … S’il vous plait …, dit-elle en suppliant le domestique.
- Non, trop tard, il fallait décider quand c’était le moment … On ne revient pas sur les ordres de Monsieur le Marquis- Je… Je ferais ce que vous voulez, mais il faut qu’il sache que tout mon amour que je ressens est pour lui d’abord… et qu’ensuite … j’accepterai tout de lui, par amour pour lui…- Tu ferais tout ce que je voudrais si je l’appelle ? Dit Walter presque séduit par les propos de fanny, vraiment, tu es consciente de ce que tu viens de me dire ?
- Oui monsieur Walter, je vous demande s’il vous plait simplement de lui téléphoner… c’est tout …
Walter qui, pour ceux du château et qui le connaissent savent qu’il est pervers à souhait et que malgré qu’il soit entièrement dévoué à son patron de Marquis, qu’il ne rate jamais une occasion se présentant de profiter d’une soumise ou d’un soumis. Il regarda avec gourmandise la jeune femme éplorée et lui dit vicieusement :
- Si tu veux absolument que ce soit Monsieur le Marquis qui soit le premier à te baiser ta petite chatte de putain ou ton petit cul de salope… Peut-être que pour ta bouche ce serait différent ? Taille-moi une pipe, ici maintenant pendant que je conduis et j’appelle mon patron tout de suite, petite garce …
Fanny changea de couleur tant elle était sidérée par l’aplomb du majordome. Profiter de la détresse de la jeune femme pour qu’elle lui fasse une fellation, elle n’en revenait pas. Elle resta bouche béée. Puis après quelques minutes, où tout se bousculait dans sa tête, elle était dans une intense réflexion à remuer le pour et le contre. Le visage fixe, les yeux grands ouverts rivés sur la route qu’elle ne regardait même pas, elle se décida subitement et c’est sans dire aucun mot en réponse, qu’elle se pencha près du volant et porta ses mains à la braguette du conducteur.
Toujours en silence, elle dégrafa les boutons et une main dans le slip, elle sortit le sexe mou de Walter pour le mettre en bouche et commencer son travail de langue et de succion...

- Vous êtes toutes les mêmes, dit Walter ironiquement, toutes des salopes … Suces moi bien… Oui c’est ça…Continue… Je te préviens, ce n’est pas gagné … En principe le Marquis ne revient jamais sur une décision … Mais bon, je n’ai qu’une parole, di-t-il en sortant son portable de sa poche poitrine, tout en composant les numéros de celui de son patron…. Allo… Monsieur le Marquis … Oui c’est Walter … Non pas encore… il y a du brouillard et je roule doucement…Voila ce qui se passe…
Et il lui expliqua la situation en quelques mots.

- Non c’est non, répliqua le Noble. Elle avait le choix, elle n’a pas su saisir sa chance. Trop tard. Et le téléphone coupa net.
- C’est non… Je t’avais prévenu, que Monsieur le Marquis ne revenait que très rarement sur sa décision.

A entendre ces mots, fanny voulu relever la tête pour stopper la pipe qu’elle exécutait jusque là avec application tant qu’elle croyait qu’elle serait la solution à son retour au château. Mais Walter ne l’entendait pas de cette oreille, il avait fait ce que la jeune femme lui avait supplié, elle se devait de finir son travail de langue. Alors il appuya d’une forte main sur la tête de fanny qui fut obligée d’engouffrer le volumineux sexe devenu raide au risque de s’étouffer.

- J’ai fait ce que tu m’as demandé maintenant il faut me faire juter et tout avaler, compris salope ! dit-il.

Ceci ne tarda pas, en effet fanny n’ayant pas le choix, compris vite que plus il éjaculera vite, plus vite le domestique lui ficherait la paix. Alors malgré sa grande tristesse, elle s’appliqua à pomper, sucer, lécher dans des va-et-vient buccaux de plus en plus accentués. Et ce fut par jets abondants de sperme que Walter jouis dans la bouche de la jeune femme qui bien obligée à avaler le foutre.

Se relevant sur son confortable siège, fanny s’essuyait avec un mouchoir en papier que Walter lui tendit sans dire un seul mot. Le reste du voyage se passa dans un silence absolu. Arrivée à la gare c’est le cœur gros, que fanny attendait assise dans le hall d’entrée tandis que Walter achetait le billet au guichet. Quelques minutes après, on entendit au micro de la gare l’annonce de l’arrivée du train. Le majordome emmena la jeune femme sur le quai quand le train déboucha du brouillard pour se positionner à l’arrêt. Les portes s’ouvrirent.

Fanny effondrée moralement, monta les quelques marches du wagon de tête quand tout d’un coup, le portable de Walter sonna. Celui-ci décrocha. Fanny, à la porte du wagon et gênant les autres usagers au passage, stoppa net comme tétanisée par ce subite et inattendu coup de fil. Elle n’entendait pas qui parlait. Etait-ce le Marquis ? Non pas possible. Alors au bout de quelques secondes c’est sans illusion et voyant qu’elle était mal placée, qu’elle entra dans le wagon. Assise c’est tristement derrière la vitre, qu’elle regarda Walter sur le quai. Quand celui-ci lui fit un grand signe de revenir tout en raccrochant son portable. Il n’en fallu pas plus. D’un bond, elle bouscula les gens et eut tout juste le temps de descendre avant que les portes se refermèrent et que le train démarra.

Elle compris tout de suite le sens du geste du domestique, qui lui dit en lui souriant (le sourire était rare chez Walter)
- Eh bien on peut dire que tu as de la chance, il vient de se passer quelque chose d’exceptionnel, de très rare devrais-je dire. Monsieur le Marquis a réfléchi et me demande de te ramener au château, de t’installer dans la salle SM suspendue et bondagée à la balancelle montée d’accoudoir. Tu devras l’attendre ainsi et il te certifie qu’il viendra seul s’occuper de toi. Ainsi il sera bel et bien le premier et répond favorablement à ta demande… J’en reviens pas qu’il ait changé d’avis. En dix ans à son service, ce n’est jamais arrivé. Allez vient, on retourne au château.

Tellement émue, fanny ne pu répondre tout de suite, son cœur battant à mille à l’heure. Elle aurait embrassé le monde entier à ce moment là. Et c’est instinctivement qu’elle bondit sur Walter pour l’embrasser sur la joue car elle ne pouvait contenir son bonheur de ce revirement de situation…
(A suivre…)

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