La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 353)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-12-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 353)
Suite de l'épisode N°347 - L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré –
L’esclave-soumise Thaïs MDE vient de passer un long moment entre les mains de Marie, la perverse cuisinière du Château du Marquis d’Evans, moment qui fut à la fois très éprouvant mais aussi tellement émoustillant, se clôturant par un orgasme paradisiaque accordé à grands coups de gode végétal. Marie a laissé tomber le concombre et le poireau qu’elle venait d’utiliser dans cette mixture de légumes et d’herbes mélangés à tant d’autres liquides d’origine plus humaine, sucs féminins de jouissance, eau de femme-fontaine, sans parler des deux mictions qui sont venues se rajouter dans la « préparation culinaire » si particulière de la cuisinière du Château qui tentait d’inventer la nouvelle recette inédite d’un « bouillon de légumes à la soumise ».
Thaïs MDE est encore dans un état encore second, revenant d’un orgasme que son corps n’a pu que réclamer en silence avant d’y avoir été autorisé, tant ont été intenses les sollicitations charnelles et l’excitation sexuelle qui avait été poussée à son paroxysme malgré l’étrangeté de la situation à laquelle la soumise était confrontée pour la première fois de sa vie et l’excentricité d’une vicieuse femme et du « bain » chaud dans lequel elle avait dû patauger pour y subir les idées lubriques et loufoques de Marie, qui a affiché sa perversité et son goût particulier de cuisinière qui pour tout ce qui touche à la sitophilie, lorsqu’il s’agit d’associer sexe, érotisme et nourriture.
La petite chienne, encore les jambes flageolantes et le corps frémissant, commence à se sécher avec la serviette-éponge que Marie vient de lui tendre, avec son sourire satisfait, ce qui la rend d’apparence aimable. Thaïs MDE trouve qu’elle aurait bien aimé pouvoir être autorisée à prendre une douche à cet instant, car elle sent que son corps est resté visqueux après avoir trempé dans ce « bain - bouillon de légumes » qui avait en somme bien peu de qualités détergentes et encore moins nourrissantes ou hydratantes pour sa peau, habituée à tremper dans des bains soyeux dans lesquels elle déversait, selon les jours, des huiles essentielles parfumées ou des sels de bains veloutés, aux vertus reconstituantes, tonifiantes ou relaxantes, et même parfois aphrodisiaques, suivant les besoins de son corps et ses envies de femme qui prend soin d’elle avec raffinement.
Le jus de tomate écrasé, les herbes aromatiques, les légumes coupés en morceaux, le mélange étonnant dans laquelle la chienne-soumise a été plongée avait plutôt l’allure d’un produit décapant, faux gommage du corps qui n’avait rien d’un soin esthétique qui permet de rendre la peau plus douce lorsque toutes les cellules mortes ont été évacuées et que l’épiderme nettoyé, apuré de ses impuretés, est convenablement hydraté par la suite avec une crème onctueuse. Thaïs MDE se sent plus crasseuse que jamais, et même en frottant fort avec la serviette, elle a l’impression de s’essuyer certes, mais pas d’enlever la pellicule poisseuse qui est venue se coller sur son derme. Elle aimerait que la cuisinière comprenne qu’elle ne va pas pouvoir continuer la journée dans cet état de saleté, mais Marie, tout au contraire, semble sourire gaiement de la situation et se plaire de voir cette petite chienne essayer de s’astiquer un petit peu.
- Bon, cela suffit la chienne, on y va ! Je t’avais dit de faire vite car je dois reprendre mon service sans tarder. Tu es assez sèche maintenant et tu ne risques plus de tâcher l’ancestral parquet de chêne du Château en dégoulinant de partout. C’est la seule chose qui compte à mes yeux.
Marie attrape sur le mur une laisse faite de gros maillons de métal qu’elle accroche aussi sec au cou de Thaïs MDE et elle tire dessus vers le bas sans ménagement pour lui faire comprendre que la promenade pour remonter au rez-de-chaussée va se faire à quatre pattes comme il se doit pour la plupart des déplacements des esclaves au sein du Château. Sans dire un mot et sans même daigner maintenant regarder celle qui n’est plus qu’une chienne femelle tirée en laisse et ondulant derrière la cuisinière, qui, quant à elle, avance la tête haute dans une vraie allure de Domina, fière et satisfaite de son divertissement pendant son temps de pause quotidien. Elle se réjouit surtout de repenser à la manière dont elle a fait « mijoter à petit feu » celle qui s’est pliée à ses idées les plus perverses, sans broncher et se rebiffer, mais pas sans fauter et sans ouvrir la bouche. Tout cela la réjouit d’autant plus qu’elle concocte dans sa tête les deux punitions qu’elle va pouvoir imposer à son cobaye culinaire avant de la laisser partir entre les mains de Walter, le Majordome, pour la suite de la journée.
L’esclave-soumise, dont le corps est encore un peu rouge tant le bain avait été chaud, éprouve encore plus intensément le froid de l’air qui vient en contraste s’imprégner sur sa peau, malgré le fait qu’elle s’est bien séché le corps et les cheveux. Mais le fait de déambuler nue avec juste son collier permanent en métal et en laisse n’est pas spécialement là pour la réchauffer, car les couloirs du sous-sol ne sont pas spécialement chauffés à une haute température et il fait un temps toujours glacial et humide à l’extérieur. C’est donc de manière presque réactionnelle et instinctive que Thaïs MDE qui ressent âprement sous ses mains, ses genoux, et ses jambes, la froidure du carrelage des couloirs du sous-sol se met à greloter tout fort, presque à en claquer des dents, car la fatigue de la journée qui est loin d’être terminée commence déjà à peser sur ses épaules, puisqu’elle n’a eu en tout et pour tout qu’un petit temps de répit à l’heure du déjeuner entre de multiples épreuves. C’est totalement affaiblie avec un grand coup de barre qui la coucherait bien sur place malgré son désir de continuer à obéir pour ne pas décevoir le Maître Vénéré à qui elle a juré obéissance, que l’esclave essaye de suivre tant bien que mal, et ne pouvant en outre faire autrement, la cadence imposée par Marie n’a pas décidé de ralentir sa marche et tire de plus en plus souvent sur la laisse pour faire comprendre à la chienne-femelle que l’heure n’est pas à la nonchalance.
- Espèce de chienne encore très mal dressée ! C’est comme cela que tu me remercies de la jouissance que je t’ai permis de prendre grâce à ma trop grande bonté et mon savoir-faire. Tu as envie de me mettre en retard et de me faire mal au poignet qui a déjà été bien sollicité par mon savant et épuisant godage, quand je vois que je suis obligée sans cesse de tirer maintenant sur ta laisse pour que tu consentes à avancer autrement qu’à l’allure d’un escargot ! Si j’ai la moindre remontrance ou allusion en haut de la part de Monsieur Walter parce que nous sommes en retard et qu’il m’a attendu, je peux t’assurer que tu vas le sentir passer, sans compter que tu ne connais peut-être pas encore la règle pour les esclaves qui est de 10 coups de cravache par minute de retard. Parce que dis-toi bien que si moi je suis en retard, cela signifie tout bêtement, que toi aussi tu es en retard, et ce n’est pas quelque chose que Monsieur Walter va te laisser passer aussi facilement.
Marie attrape la grosse spatule de bois qu’elle porte à la ceinture du tablier propre qu’elle vient de remettre pour pouvoir reprendre son travail en cuisine et l’abat sans délicatesse sur le postérieur de la chienne-esclave, à de nombreuses reprises, laissant de grandes marques rouges en aplat sur chacune des deux fesses.
- Puisqu’il faut finalement te redonner un peu d’énergie pour que tu penses à avancer plus vite, voilà de quoi te satisfaire ! J’imagine aussi que la chaleur de tes fesses pourra t’enlever l’envie de claquer des dents car je n’aime pas du tout ce bruit-là qui vient crisser dans mes oreilles. Et tâche que je n’aie pas à te le redire une fois de plus, ni même à devoir m’arrêter encore ou à tirer sur la laisse d’une espèce de mollasse fainéante.
La cuisinière après avoir terminé de fesser longuement la chienne-femelle à ses pieds lui fourre la spatule en bois entre les dents pour éviter de l’entendre à nouveau greloter et grincer des dents.
- Tu tâches de la garder à la place où je viens de la mettre, sans la tomber. Cela au moins te permettra de te concentrer sur quelque chose et d’arrêter de rêvasser sur le chemin. Tu n’es plus en train de faire ta promenade de bourgeoise qui n’a rien d’autre à faire de la journée que de se prélasser tandis que les autres travaillent.
Thaïs MDE en tant que chef d’entreprise avait bien peu le temps de se prélasser et encore moins de rêvasser car ses journées étaient longues et ardues, se prolongeant souvent tard dans la nuit car elle ramenait des dossiers à la maison, quand elle ne choisissait pas de rester bosser au bureau bien après que tous les salariés en soient partis. Elle n’avait donc jamais l’occasion de faire ce que Marie appelle des ‘’promenades de bourgeoise’’ car c’est un titre qui convenait mal à cette femme d’affaires plutôt bosseuse et appliquée qui consacrait beaucoup de son temps personnel à son activité professionnelle avec l’envie de réussir et de faire tourner la boite qu’elle avait petit à petit créée par le fruit de son travail acharné. Elle repense subrepticement à cette vie qu’elle a laissée derrière elle suivant les ordres du Maître, ne se posant même pas de question sur son avenir personnel et professionnel qui est maintenant entre les mains et à la merci de Monsieur le Marquis d’Evans, Maître Vénéré d’une part, mais également propriétaire par le biais de sa Holding financière de l’ancienne société de Thaïs MDE qui lui a cédé officiellement presque toutes ses parts, et officieusement offert puisque que ce dernier a également une main mise totale sur les comptes bancaires et actifs de celle qui lui a fait don de sa vie et de tout ce qu’elle pouvait posséder. Ce flash qui vient de lui traverser l’esprit sur sa vie passée qui lui semble si loin derrière maintenant est tellement en opposition flagrante avec sa vie actuelle et future en tant qu’esclave librement asservie sous le joug du Maître Vénéré et en particulier avec tout ce qu’elle a vécu en si peu de jours depuis son arrivée au Château, qu’elle a le sentiment de ne plus être la même personne. Elle se trouve même terriblement honteuse de se rendre compte à quel point elle est excitée sur le plan cérébral autant que charnel par cette nouvelle vie qu’elle a choisie initialement en acceptant de devenir l’esclave-soumise de Monsieur le Marquis d’Evans, mais qui ne lui appartient désormais plus du tout dans aucun de ses choix. Son bas-ventre lui rappelle combien elle est femelle avant tout ayant laissé effleurer toute sa sensualité et son animalité de vraie chienne en chaleur.
L’esclave-soumise a confiance dans son choix de vie aux pieds du Maître Vénéré et elle a encore plus confiance en Celui à qui elle a décidé de vouer sa vie et entre les mains de qui elle s’est remise pour s’abandonner et devenir Sa propriété pleine et entière, dont IL pourra faire ce qu’IL désire suivant son bon vouloir. C’est donc avec conviction que Thaïs MDE puise dans ses dernières forces en réserve, pour ne pas risquer de devoir mécontenter une fois de plus Marie qui vient de reprendre sa marche forcenée, mais aussi parce qu’elle s’était douté que son temps de dressage au Château ne serait pas une partie de plaisir, et qu’elle entend bien cependant tout faire pour tenir bon sans faillir et supporter tout ce qui lui sera imposé. Marie monte l’escalier suivie très péniblement à nouveau par la chienne-esclave qui a dû mal à garder l’équilibre et le rythme tant les nez de marches sont saillants, lui laissant peu de place pour trouver une assise pour poser ses genoux. Thaïs MDE pense que la cuisinière, qui avait fini par être si gentille après la séance du bain « culinaire », est à nouveau devenue bougon et inébranlable car elle l’entend marmonner entre ses dents depuis qu’elle vient d’entendre le carillon de l’horloge du Grand Hall d’entrée.
Mais en même temps, elle se rend compte que plus Marie la contraint à se dépêcher sans la ménager, plus elle sent à nouveau l’excitation de se savoir devenue si vite, si docile, si consentante et si vulnérable, prend le pas sur toute autre pensée, reconnaissant qu’elle a beaucoup de chance d’avoir été prise en mains par Walter, le Majordome, et Marie, la cuisinière, en l’absence du Maître, car ils auraient pu se contenter de la laisser maronner, attachée par une longue chaîne dans sa cellule sombre, des heures durant à attendre le retour du Maître parti en déplacement professionnel, au lieu de se décarcasser à essayer de faire d’elle en quelques jours une meilleure soumise humble et disciplinée qui pourra plus facilement contenter Le Maître dès Son retour et surtout par la suite. Elle sent bien au fond d’elle-même que le traitement dense auquel elle est assujettie n’est rien d’autre que cela, un vrai dressage intensif, on ne pourrait pas dire un domptage car elle n’a rien d’une rebelle qu’il faudrait dompter et casser pour la mâter. Elle se sent plutôt obéissante, compréhensive, malléable, acceptante de tout ce qui lui est imposé sans rechigner, mais encore fragile, peu résistante et pas très endurante. Elle se demande tandis qu’elle franchit les derniers mètres qui la séparent de la salle à manger du personnel dont elle a reconnu le dallage du sol, si cela s’est pratiqué de la même manière pour chacun et chacune des esclaves-soumises du cheptel, et si les exigences sont les mêmes à chaque fois et dans chaque parcours de soumission. Mais elle renonce très vite à se poser la question, car d’une part, elle risque bien de ne jamais avoir la réponse, et d’autre part, elle n’est pas là par rapport aux autres, en mieux ou en moins bien, mais pour essayer, comme elle l’a promis en jurant fidélité et allégeance à Monsieur le Marquis d’Evans, de lui obéir et de le satisfaire en tous points et en tous temps.
Cette vie de servitude aux pieds d’un si Grand Maître Dominant, elle en avait rêvé avant de savoir qu’elle pourrait un jour pouvoir vraiment avoir l’opportunité et le bonheur de vivre cela et de rencontrer Celui qui pourrait devenir Le Maître Vénéré à qui elle appartiendrait pour son plus grand bonheur. Et maintenant, ce n’était plus un rêve, mais une réalité, une certitude, un vrai présent, au double sens du terme de cadeau reçu et de temps actuel. Elle ne saurait jamais rien de ce qui l’attendrait pour les minutes qui allaient suivre, pour les jours, pour les mois qui passeraient, mais tout cela n’a à ses yeux plus d’importance. Thaïs MDE sait qu’elle a trouvé sa place aux pieds « d’un » Maître et pas n’importe lequel, Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, LE Maître Vénéré, avec un très grand « M », et aussi Celui à qui elle a le sentiment de lui être prédestinée. Elle veut tout faire en Lui donnant chaque fois le meilleur d’elle pour qu’IL soit fier et satisfait de Son esclave-soumise qui lui appartient corps, esprit et âme pour toujours, car c’est son vœu le plus cher d’être possédée et d’être Sienne…
(A suivre…)
L’esclave-soumise Thaïs MDE vient de passer un long moment entre les mains de Marie, la perverse cuisinière du Château du Marquis d’Evans, moment qui fut à la fois très éprouvant mais aussi tellement émoustillant, se clôturant par un orgasme paradisiaque accordé à grands coups de gode végétal. Marie a laissé tomber le concombre et le poireau qu’elle venait d’utiliser dans cette mixture de légumes et d’herbes mélangés à tant d’autres liquides d’origine plus humaine, sucs féminins de jouissance, eau de femme-fontaine, sans parler des deux mictions qui sont venues se rajouter dans la « préparation culinaire » si particulière de la cuisinière du Château qui tentait d’inventer la nouvelle recette inédite d’un « bouillon de légumes à la soumise ».
Thaïs MDE est encore dans un état encore second, revenant d’un orgasme que son corps n’a pu que réclamer en silence avant d’y avoir été autorisé, tant ont été intenses les sollicitations charnelles et l’excitation sexuelle qui avait été poussée à son paroxysme malgré l’étrangeté de la situation à laquelle la soumise était confrontée pour la première fois de sa vie et l’excentricité d’une vicieuse femme et du « bain » chaud dans lequel elle avait dû patauger pour y subir les idées lubriques et loufoques de Marie, qui a affiché sa perversité et son goût particulier de cuisinière qui pour tout ce qui touche à la sitophilie, lorsqu’il s’agit d’associer sexe, érotisme et nourriture.
La petite chienne, encore les jambes flageolantes et le corps frémissant, commence à se sécher avec la serviette-éponge que Marie vient de lui tendre, avec son sourire satisfait, ce qui la rend d’apparence aimable. Thaïs MDE trouve qu’elle aurait bien aimé pouvoir être autorisée à prendre une douche à cet instant, car elle sent que son corps est resté visqueux après avoir trempé dans ce « bain - bouillon de légumes » qui avait en somme bien peu de qualités détergentes et encore moins nourrissantes ou hydratantes pour sa peau, habituée à tremper dans des bains soyeux dans lesquels elle déversait, selon les jours, des huiles essentielles parfumées ou des sels de bains veloutés, aux vertus reconstituantes, tonifiantes ou relaxantes, et même parfois aphrodisiaques, suivant les besoins de son corps et ses envies de femme qui prend soin d’elle avec raffinement.
Le jus de tomate écrasé, les herbes aromatiques, les légumes coupés en morceaux, le mélange étonnant dans laquelle la chienne-soumise a été plongée avait plutôt l’allure d’un produit décapant, faux gommage du corps qui n’avait rien d’un soin esthétique qui permet de rendre la peau plus douce lorsque toutes les cellules mortes ont été évacuées et que l’épiderme nettoyé, apuré de ses impuretés, est convenablement hydraté par la suite avec une crème onctueuse. Thaïs MDE se sent plus crasseuse que jamais, et même en frottant fort avec la serviette, elle a l’impression de s’essuyer certes, mais pas d’enlever la pellicule poisseuse qui est venue se coller sur son derme. Elle aimerait que la cuisinière comprenne qu’elle ne va pas pouvoir continuer la journée dans cet état de saleté, mais Marie, tout au contraire, semble sourire gaiement de la situation et se plaire de voir cette petite chienne essayer de s’astiquer un petit peu.
- Bon, cela suffit la chienne, on y va ! Je t’avais dit de faire vite car je dois reprendre mon service sans tarder. Tu es assez sèche maintenant et tu ne risques plus de tâcher l’ancestral parquet de chêne du Château en dégoulinant de partout. C’est la seule chose qui compte à mes yeux.
Marie attrape sur le mur une laisse faite de gros maillons de métal qu’elle accroche aussi sec au cou de Thaïs MDE et elle tire dessus vers le bas sans ménagement pour lui faire comprendre que la promenade pour remonter au rez-de-chaussée va se faire à quatre pattes comme il se doit pour la plupart des déplacements des esclaves au sein du Château. Sans dire un mot et sans même daigner maintenant regarder celle qui n’est plus qu’une chienne femelle tirée en laisse et ondulant derrière la cuisinière, qui, quant à elle, avance la tête haute dans une vraie allure de Domina, fière et satisfaite de son divertissement pendant son temps de pause quotidien. Elle se réjouit surtout de repenser à la manière dont elle a fait « mijoter à petit feu » celle qui s’est pliée à ses idées les plus perverses, sans broncher et se rebiffer, mais pas sans fauter et sans ouvrir la bouche. Tout cela la réjouit d’autant plus qu’elle concocte dans sa tête les deux punitions qu’elle va pouvoir imposer à son cobaye culinaire avant de la laisser partir entre les mains de Walter, le Majordome, pour la suite de la journée.
L’esclave-soumise, dont le corps est encore un peu rouge tant le bain avait été chaud, éprouve encore plus intensément le froid de l’air qui vient en contraste s’imprégner sur sa peau, malgré le fait qu’elle s’est bien séché le corps et les cheveux. Mais le fait de déambuler nue avec juste son collier permanent en métal et en laisse n’est pas spécialement là pour la réchauffer, car les couloirs du sous-sol ne sont pas spécialement chauffés à une haute température et il fait un temps toujours glacial et humide à l’extérieur. C’est donc de manière presque réactionnelle et instinctive que Thaïs MDE qui ressent âprement sous ses mains, ses genoux, et ses jambes, la froidure du carrelage des couloirs du sous-sol se met à greloter tout fort, presque à en claquer des dents, car la fatigue de la journée qui est loin d’être terminée commence déjà à peser sur ses épaules, puisqu’elle n’a eu en tout et pour tout qu’un petit temps de répit à l’heure du déjeuner entre de multiples épreuves. C’est totalement affaiblie avec un grand coup de barre qui la coucherait bien sur place malgré son désir de continuer à obéir pour ne pas décevoir le Maître Vénéré à qui elle a juré obéissance, que l’esclave essaye de suivre tant bien que mal, et ne pouvant en outre faire autrement, la cadence imposée par Marie n’a pas décidé de ralentir sa marche et tire de plus en plus souvent sur la laisse pour faire comprendre à la chienne-femelle que l’heure n’est pas à la nonchalance.
- Espèce de chienne encore très mal dressée ! C’est comme cela que tu me remercies de la jouissance que je t’ai permis de prendre grâce à ma trop grande bonté et mon savoir-faire. Tu as envie de me mettre en retard et de me faire mal au poignet qui a déjà été bien sollicité par mon savant et épuisant godage, quand je vois que je suis obligée sans cesse de tirer maintenant sur ta laisse pour que tu consentes à avancer autrement qu’à l’allure d’un escargot ! Si j’ai la moindre remontrance ou allusion en haut de la part de Monsieur Walter parce que nous sommes en retard et qu’il m’a attendu, je peux t’assurer que tu vas le sentir passer, sans compter que tu ne connais peut-être pas encore la règle pour les esclaves qui est de 10 coups de cravache par minute de retard. Parce que dis-toi bien que si moi je suis en retard, cela signifie tout bêtement, que toi aussi tu es en retard, et ce n’est pas quelque chose que Monsieur Walter va te laisser passer aussi facilement.
Marie attrape la grosse spatule de bois qu’elle porte à la ceinture du tablier propre qu’elle vient de remettre pour pouvoir reprendre son travail en cuisine et l’abat sans délicatesse sur le postérieur de la chienne-esclave, à de nombreuses reprises, laissant de grandes marques rouges en aplat sur chacune des deux fesses.
- Puisqu’il faut finalement te redonner un peu d’énergie pour que tu penses à avancer plus vite, voilà de quoi te satisfaire ! J’imagine aussi que la chaleur de tes fesses pourra t’enlever l’envie de claquer des dents car je n’aime pas du tout ce bruit-là qui vient crisser dans mes oreilles. Et tâche que je n’aie pas à te le redire une fois de plus, ni même à devoir m’arrêter encore ou à tirer sur la laisse d’une espèce de mollasse fainéante.
La cuisinière après avoir terminé de fesser longuement la chienne-femelle à ses pieds lui fourre la spatule en bois entre les dents pour éviter de l’entendre à nouveau greloter et grincer des dents.
- Tu tâches de la garder à la place où je viens de la mettre, sans la tomber. Cela au moins te permettra de te concentrer sur quelque chose et d’arrêter de rêvasser sur le chemin. Tu n’es plus en train de faire ta promenade de bourgeoise qui n’a rien d’autre à faire de la journée que de se prélasser tandis que les autres travaillent.
Thaïs MDE en tant que chef d’entreprise avait bien peu le temps de se prélasser et encore moins de rêvasser car ses journées étaient longues et ardues, se prolongeant souvent tard dans la nuit car elle ramenait des dossiers à la maison, quand elle ne choisissait pas de rester bosser au bureau bien après que tous les salariés en soient partis. Elle n’avait donc jamais l’occasion de faire ce que Marie appelle des ‘’promenades de bourgeoise’’ car c’est un titre qui convenait mal à cette femme d’affaires plutôt bosseuse et appliquée qui consacrait beaucoup de son temps personnel à son activité professionnelle avec l’envie de réussir et de faire tourner la boite qu’elle avait petit à petit créée par le fruit de son travail acharné. Elle repense subrepticement à cette vie qu’elle a laissée derrière elle suivant les ordres du Maître, ne se posant même pas de question sur son avenir personnel et professionnel qui est maintenant entre les mains et à la merci de Monsieur le Marquis d’Evans, Maître Vénéré d’une part, mais également propriétaire par le biais de sa Holding financière de l’ancienne société de Thaïs MDE qui lui a cédé officiellement presque toutes ses parts, et officieusement offert puisque que ce dernier a également une main mise totale sur les comptes bancaires et actifs de celle qui lui a fait don de sa vie et de tout ce qu’elle pouvait posséder. Ce flash qui vient de lui traverser l’esprit sur sa vie passée qui lui semble si loin derrière maintenant est tellement en opposition flagrante avec sa vie actuelle et future en tant qu’esclave librement asservie sous le joug du Maître Vénéré et en particulier avec tout ce qu’elle a vécu en si peu de jours depuis son arrivée au Château, qu’elle a le sentiment de ne plus être la même personne. Elle se trouve même terriblement honteuse de se rendre compte à quel point elle est excitée sur le plan cérébral autant que charnel par cette nouvelle vie qu’elle a choisie initialement en acceptant de devenir l’esclave-soumise de Monsieur le Marquis d’Evans, mais qui ne lui appartient désormais plus du tout dans aucun de ses choix. Son bas-ventre lui rappelle combien elle est femelle avant tout ayant laissé effleurer toute sa sensualité et son animalité de vraie chienne en chaleur.
L’esclave-soumise a confiance dans son choix de vie aux pieds du Maître Vénéré et elle a encore plus confiance en Celui à qui elle a décidé de vouer sa vie et entre les mains de qui elle s’est remise pour s’abandonner et devenir Sa propriété pleine et entière, dont IL pourra faire ce qu’IL désire suivant son bon vouloir. C’est donc avec conviction que Thaïs MDE puise dans ses dernières forces en réserve, pour ne pas risquer de devoir mécontenter une fois de plus Marie qui vient de reprendre sa marche forcenée, mais aussi parce qu’elle s’était douté que son temps de dressage au Château ne serait pas une partie de plaisir, et qu’elle entend bien cependant tout faire pour tenir bon sans faillir et supporter tout ce qui lui sera imposé. Marie monte l’escalier suivie très péniblement à nouveau par la chienne-esclave qui a dû mal à garder l’équilibre et le rythme tant les nez de marches sont saillants, lui laissant peu de place pour trouver une assise pour poser ses genoux. Thaïs MDE pense que la cuisinière, qui avait fini par être si gentille après la séance du bain « culinaire », est à nouveau devenue bougon et inébranlable car elle l’entend marmonner entre ses dents depuis qu’elle vient d’entendre le carillon de l’horloge du Grand Hall d’entrée.
Mais en même temps, elle se rend compte que plus Marie la contraint à se dépêcher sans la ménager, plus elle sent à nouveau l’excitation de se savoir devenue si vite, si docile, si consentante et si vulnérable, prend le pas sur toute autre pensée, reconnaissant qu’elle a beaucoup de chance d’avoir été prise en mains par Walter, le Majordome, et Marie, la cuisinière, en l’absence du Maître, car ils auraient pu se contenter de la laisser maronner, attachée par une longue chaîne dans sa cellule sombre, des heures durant à attendre le retour du Maître parti en déplacement professionnel, au lieu de se décarcasser à essayer de faire d’elle en quelques jours une meilleure soumise humble et disciplinée qui pourra plus facilement contenter Le Maître dès Son retour et surtout par la suite. Elle sent bien au fond d’elle-même que le traitement dense auquel elle est assujettie n’est rien d’autre que cela, un vrai dressage intensif, on ne pourrait pas dire un domptage car elle n’a rien d’une rebelle qu’il faudrait dompter et casser pour la mâter. Elle se sent plutôt obéissante, compréhensive, malléable, acceptante de tout ce qui lui est imposé sans rechigner, mais encore fragile, peu résistante et pas très endurante. Elle se demande tandis qu’elle franchit les derniers mètres qui la séparent de la salle à manger du personnel dont elle a reconnu le dallage du sol, si cela s’est pratiqué de la même manière pour chacun et chacune des esclaves-soumises du cheptel, et si les exigences sont les mêmes à chaque fois et dans chaque parcours de soumission. Mais elle renonce très vite à se poser la question, car d’une part, elle risque bien de ne jamais avoir la réponse, et d’autre part, elle n’est pas là par rapport aux autres, en mieux ou en moins bien, mais pour essayer, comme elle l’a promis en jurant fidélité et allégeance à Monsieur le Marquis d’Evans, de lui obéir et de le satisfaire en tous points et en tous temps.
Cette vie de servitude aux pieds d’un si Grand Maître Dominant, elle en avait rêvé avant de savoir qu’elle pourrait un jour pouvoir vraiment avoir l’opportunité et le bonheur de vivre cela et de rencontrer Celui qui pourrait devenir Le Maître Vénéré à qui elle appartiendrait pour son plus grand bonheur. Et maintenant, ce n’était plus un rêve, mais une réalité, une certitude, un vrai présent, au double sens du terme de cadeau reçu et de temps actuel. Elle ne saurait jamais rien de ce qui l’attendrait pour les minutes qui allaient suivre, pour les jours, pour les mois qui passeraient, mais tout cela n’a à ses yeux plus d’importance. Thaïs MDE sait qu’elle a trouvé sa place aux pieds « d’un » Maître et pas n’importe lequel, Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, LE Maître Vénéré, avec un très grand « M », et aussi Celui à qui elle a le sentiment de lui être prédestinée. Elle veut tout faire en Lui donnant chaque fois le meilleur d’elle pour qu’IL soit fier et satisfait de Son esclave-soumise qui lui appartient corps, esprit et âme pour toujours, car c’est son vœu le plus cher d’être possédée et d’être Sienne…
(A suivre…)
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