La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1402)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1402) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-11-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1402)
Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1382) -

C'est ainsi que malgré la joie que j'éprouvais d'entendre à nouveau le moteur de mon scooter ronronner comme dans ses premières années, ayant l'impression de survoler la route avec, qu'aussi pénible qu'il me fut que je laissai derrière moi les hauts murs et tours du Château…

(suite de la narration de Carole, de son aventure, à Sandra toujours entravée). Je m'essuie rapidement les yeux, pleurer ne sert à rien et c'est d'autant plus dangereux en roulant… De retour à mon appartement, je me sentais comme perdue. Étrangement, j'avais l'impression d'être partie depuis des mois, alors que cela faisait à peine quelques jours. De plus, à présent dans mon appartement et qui était mon cocon de vie, je me sentais mal à l'aise, entourée pourtant de mes meubles des plus disparates et bien personnels, témoins et gardiens silencieux de nombreux souvenirs et quelques aventures. Quoique des plus insipides, aujourd'hui, comparés à celle inimaginable et fantastique aventure que je vis présentement avec Monsieur le Marquis d'Evans… enfin plutôt son fantôme ! À la seule pensée de Son nom, je sentis mon bas-ventre s’humidifier et mon cœur battre plus fort, alors que mes joues s'empourprèrent... J'ai réalisé que ma vie avant me semblait suffisante... Mais en réalité, elle n'était que restreinte et terne. Il était inutile pour moi de continuer à payer pour cet appartement minable, si j'allais vivre au Château. Même si cela pouvait me servir de filin de sécurité au cas où ? De toute façon, sans travail, je n'allais plus avoir les moyens de payer le loyer que j'avais déjà en retard... .

Beaucoup te diront que déménager en une seule journée sans préparatifs et sans cartons est impossible. Oui, si tu souhaites emporter avec toi toutes tes affaires. Seulement si mon premier réflexe fut, je t'avoue, Sandra, d'appeler une entreprise de déménagement pour tout me faire livrer au Château. J'y ai vite renoncé, car cela aurait bien trop attiré l'attention des gens, que ce soit sur moi ou sur le Château et suscité bien trop de questions auquel je n'aurais pas su répondre. Et puis je voyais mal mes meubles hip-hop venir prendre place au côté du meublé luxueux du Château. Ainsi j'ai tout vendu, après avoir été quémandé et exiger mon dernier chèque à mon ex-employeur, ouvert une boite postale pour y transférer mon adresse courrier, écrit partout où je le devais et au peu de personnes auxquelles j'étais encore attachée. Leur expliquant en gros que j'avais trouvé quelqu'un. Ce qui était vrai, et que je partais avec lui faire le tour du monde, ce qui ne l'était pas. Ceci me sert d'excuse d’être ainsi difficilement joignable dans les prochaines semaines et mois à venir. Je n'ai emporté finalement que quelques vêtements, même si ici au Château, je n'en ai pas l'utilité, y vivant entièrement nue. Et quelques autres affaires, comme celles de toilettes ou mon chargeur batterie téléphone et ordinateur, ainsi que les photos de ma famille. Je suppose, que c'est en fin de journée, quand j'ai eu tout régler et repris mon scooter pour retourner avec hâte au Château que toi, Sandra, tu m'as alors aperçu et que je ne sais pourquoi tu as décidé de me suivre jusqu'ici. Tu as dû te garer assez loin du Château pour que je ne t’aie pas entendu et que tu as pu me surprendre ainsi, en pleine session de retrouvailles avec le Maître...

Carole, tourna la tête et regarda vers la porte de la cellule car il lui semblait y voir vu quelqu'un à travers les barreaux du judas, et poursuivit en disant :

- Car vois-tu, Sandra, à peine me suis-je retrouvée dans ce Château que j'ai ressenti un désir, puissant, irrépressible, impérieux. Un désir qui a embrasé d’emblée mon bas-ventre dès que je l'ai revu, dès qu'il s'est approché de moi. Il est Celui qui existe en ces lieux chargé d’histoire, dans les murs, dans les plafonds, dans les couloirs. Son Château respire Sa présence dans cette Demeure ancestrale qu’il hante pour l’Eternité. Il s'est éveillé et est sorti des ténèbres, de retour à la lumière et à la vie. Je le sens au fond de moi, il est dans mon corps, dans ma tête, dans chacune de mes pensées. Je ne perds pas le contrôle, je le lui offre et je dois avouer que je me sens mieux. Je me sens profondément à ma place. Il a su trouver la clef de la cage de mes désirs secrets, de mes désirs depuis trop longtemps refoulés. Il m'a libéré, il m'a permis de m'éveiller, enflammant littéralement ma féminité. Il m'a montré ce que s'était que l'amour. Il est désormais mon soleil, mon amant autant que Le Maître, j'ai nommé Monsieur le Marquis D'Evans…

Carole baisa ensuite les yeux, semblant réfléchir un instant, puis porta les yeux sur Sandra silencieuse, en disant :

- M'exhiber à nouveau entièrement nue, devant Lui me fut presque naturelle, même quand il m'a exigé de me positionner à demi allongée sur la table, jambes écartées, en me bandant les yeux. Je le suivais discrètement non de mes yeux, mais par mes autres sens, guettant le moindre de ses mouvements. Sachant exactement où il se tenait dans la pièce. Assit, juste en face de mes jambes largement ouvertes. Mon excitation sexuelle montant en puissance, en sentent son regard ainsi sur moi, alors que j'essayais de garder mes cuisses agitées de tremblements, levées et écartées, avec mon sexe offert et amplement exposé à sa vue, dans la douceur de ses caresses, soumise à sa Volonté.

- Caresse-toi ! Ais-je entendu résonner dans ma tête.

- Une vague de désirs faisait déjà pointer mes seins et lubrifier ma vulve. Je me redressai légèrement et j’avançai ma main droite entre mes jambes sur mon clitoris que j'effleurai doucement. Mon corps se raidit sentant le rouge monté à mes joues, ma respiration devenant hachée, alors que ma main ou plutôt mes doigts se mouvant entre les humides lèvres intimes de ma chatte, déjà gonflées de désirs. Monsieur Le Marquis, Le Maître absolu, admirant le spectacle que je lui offrais. Observant mes doigts fins, cherchant mon point sensible et le caresser maladroitement. Je me cambrai, tandis que le mouvement de mes doigts se fit plus pressant et s'accéléra au fur et à mesure que mes sécrétions lubrifiaient mes lèvres sous l’agilité de mes doigts. Et je me mis très vite à pousser de petits gémissements qui s'échappèrent de ma bouche. Je me sentais femelle, oui une femelle animale en chaleurs qui aurait donné n’importe quoi pour se faire prendre, besogner, baiser et jouir...

J'étais emporté dans mon plaisir, que je n'ai pas perçu ta présence, dit-elle, en parlant à Sandra. Et lorsque tu es venue me toucher, j'ai vraiment cru quelques instants que c'était Le Maître. Alors tu peux imaginer ma surprise quand j'ai entendu ta voix, puis qu'ensuite en retirant mon bandeau, je t'ai vu, là devant moi, pleine d'assurance, telle une guerrière venant de gagner face à son ennemi.

Elle tourna à nouveau la tête et regarda vers la porte de la cellule...

- Pourtant, je n'aurais dû m'emporter de la sorte... Que ce soit toi ou une autre, si Le Maître l'avait voulu...

Sandra n'écouta pas la suite, ne voyant personne, elle mégissait à travers son bâillon en pensent : ‘‘pauvre folle, tu vois bien qu'il n'y a personne’’. Elle ne croyait pas un seul mot de ce que lui racontait Carole... Rationnelle, incrédule, elle ne donnait pas vie à ses élucubrations fantasques. Pensant plutôt que Carole avait fait un mauvais trip ou était vraiment devenue folle, car après tout, elle ne la connaissait pas vraiment. Cependant bien que ne lui accordant aucun crédit, elle devait bien reconnaître le talent indéniable de Carole pour inventer une telle histoire, aussi scripturale, qu'excitante.

Le Château était isolé dans la campagne, loin de tout et donc il y avait peu de chance que quelqu'un puisse entendre Sandra, en plus bâillonnée, et surtout enfermée dans la crypte, dans cette cellule, ou plutôt ce cachot. Elle le savait très bien. Seulement, dans ces moments-là, la peur prend souvent le pas sur la raison. Ainsi, Sandra se mit à beugler à l'aide de toute la force de ses poumons, même si ces hurlements furent atténués par le bâillon. Carole la regarda en silence et avec calme, étant des plus sereines, durant un moment, avant de fermer les yeux, calme qui contrastait avec la peur instinctive de sa codétenue. Cette dernière, Sandra en panique, continua à mugir de désespoir se tortillant à nouveau sans aucune chance de se libérer, ne se récompensant que par des douleurs futiles. Elle pesta ainsi durant un long moment, avant d'être emportée finalement à son tour par la fatigue de crier en vain par des sons filtrés par le bâillon, elle finit par se taire... et dans ce silence profond, les minutes passants, et la fatigue aidant, elle s’assoupit un moment …

… Sandra se retrouva errante dans l’obscurité totale du Château, éclairé à intervalles irréguliers par les éclairs orageux fendant le ciel, illuminant juste quelques secondes à chaque fois les longs et sinistres couloirs et hautes pièces à travers les grandes baies vitrées. C'est comme cela qu'elle aperçut quelqu'un dans un sursaut d’angoisse mélangé à la surprise lors d’un énième et furtif éclair. C’était une domestique qui lui tournait le dos, vêtue comme autrefois au début du siècle dernier, avec une longue robe noire et tablier blanc, s'aidant d'un chandelier avec des bougies allumées pour trouver son chemin, elle paraissait flotter dans l’air et à ras le sol en se déplaçant. Sandra l'appela, mais la domestique ne l'entendit pas, avec le tonnerre qui grondait de manière tonitruant au même instant. Sandra se précipita dans le couloir pour la rattraper, tandis qu'elle voyait sa silhouette et la lumière de ses bougies disparaitre au coudé d'un couloir. Arrivée au bout du couloir, elle se retrouva devant une porte, à la place d’un autre couloir. La porte était entrouverte et Sandra observa discrètement, stupéfaite et dans le plus grand silence, la scène érotique qu’elle découvrit. La domestique se tenait debout enlacée dans les bras d'un homme, qui lui défit sa robe, la faisant glisser à ses pieds, la domestique se retrouvant ainsi entièrement nue devant lui. Le chandelier flottait comme par magie au-dessus des deux êtres et les éclairait amplement.

L’homme perruqué, habillé comme au temps des rois, voulut l'embrasser dans le cou, sauf que brusquement, il poussa un grondement de mécontentement qui fit éteindre les bougies du chandelier. Sandra fut pétrifiée en apercevant soudain alors, dans le halo d'un éclair subit, la domestique qui bien que nue, portait un collier de cuir autour du cou. Mais plus encore le visage étrange de l'homme d’une pâleur extrême, aux deux canines de vampire dépassant de sa bouche et par un sourire des plus carnassiers. Le vampire furieux de ne pouvoir planter ses crocs dans le cou de sa victime, utilisa son pouvoir de télékinésie et projeta la domestique qui, à la grande surprise de Sandra, n'était autre que Carole, vers la cheminée. Quand, au même moment, dans un bruit métallique et lugubre, sortit surnaturellement du sol et du plafond des chaînes qui vinrent enchainer Carole en "X", en croix, au milieu de la pièce. Ainsi Carole se retrouva, sous les yeux ébahis de Sandra, attachée, nue, poignets et chevilles écartées par la subite apparition de ces chaines venues de nulle part. L'homme, comte ou marquis vampire, se dirigea vers la belle à sa merci. Carole se mit à sourire bêtement, hypnotisée par ce démon, qui vint, faute de pouvoir atteindre les veines de son tendre cou protégé par l’épais collier, se désaltérer à sa source de vie. La mordant entre ses jambes, ce régalant de son sang et de sa mouille…

Sandra hurla de terreur à la vue de cette scène, même si Carole n’avait pas l’air de souffrir, au contraire, on aurait cru qu’elle en jouissait de plaisirs des morsures du vampire. Aux cris terrifiés de Sandra, l'homme aux dents carnassières se tourna vers elle, la bouche et les canines pleine de sang, son visage très pâle illuminé par un éclair, avant qu'une bourrasque de vent ne fasse s’ouvrir les fenêtres dans un fracas lugubre et rallume les chandelles de vives flammes, pour de suite s’éteindre de nouveau, plongeant cette fois, la pièce dans l'obscurité totale.

- Nooonnn... cria-t-elle...

… Sandra se réveilla à ce moment-là brusquement de son cauchemar, de son mauvais rêve, en proie à une douleur horrible, non du fait de l'attaque et morsures du vampire, mais de crampes causées par ses solides attaches…

(A suivre…)

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