La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1434)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-01-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1434)
La jeunesse d’Edouard d’Evans - 1 ère période : Etudiant, Monsieur le Marquis avait 20 ans - (suite de l'épisode 1429) -
Quant à moi, à genoux, mains menottées dans le dos, j'ouvris largement ma bouche afin de recevoir La Virilité tendue du Maître qui s'enfonça profondément entre mes lèvres... Après avoir utilisé ma bouche sans ménagement comme un simple trou pour se soulager les couilles, tout en m’empoignant les cheveux, il s’épancha dans ma cavité buccale et m’imposa d’avaler Sa semence sur un claquement de doigts…
Quelques jours plus tard, les cours avaient pris fin. Contrairement aux autres années, il était prévu que je ne passerai pas les fêtes de fin d'année en famille. J'avais persuadé mon entourage familial que j'étais bien trop occupé à préparer des partiels... La réalité était, en fait, que le Maître m'avait ordonné d'être totalement à Sa disposition pour cette période, car la fin d'année allait correspondre à une progression de ma condition d'esclave qui était donc devenu désormais ma condition permanente. Maître ne m'avait donné aucun détail. Tout ce que j'avais à savoir, c'est que je serai à Sa disposition tout au long des vacances, que cela serait l'occasion de me faire progresser dans mon état de servilité. J'avais préparé la valise du Maître, et le chauffeur de La Famille d'Evans, (NDLA : un certain Firmin qui fut le prédécesseur de Walter) était venu nous chercher. Monsieur Le Marquis avait pris place sur la banquette arrière de la somptueuse berline de marque allemande et il m'avait fait prendre place à Ses Pieds, dans le large espace à l'arrière. J’ignore combien de temps dura le trajet, assez longtemps pour que la langue de l'esclave puisse parfaitement nettoyer les semelles du Maître, alors que Celui-ci m’avait juste fait baisser mon pantalon et caleçon pour me caresser le cul, le fesser, le doigter…
Quand, enfin, nous avions passé un large portail aux imposantes grilles en fer forgé, lorsque le véhicule stoppa. Le chauffeur sortit et vint ouvrir la portière arrière. D'un geste, Le Maître m'intima l'ordre de sortir, ce que je fis naturellement à quatre pattes. Maître restait assis à l'intérieur tandis que je me tenais immobile en quadrupédie devant Firmin, sur le sol de terre humide au pied du portail :
- Déshabilles toi, Mon chien... ordonna-t-il, ce que je fis naturellement, confiant mes humbles vêtements au chauffeur.
Mes frusques avaient été enfermées dans le coffre. Me retrouvant donc entièrement nu et à quatre pattes, j'attendais sans dire mot, baissant la tête en signe d’une totale servilité... A ma grande surprise, le chauffeur referma la portière sans que Le Maitre m'adresse un mot de plus. C'est Firmin qui se pencha sur moi et me força à me relever. J’étais debout, toujours la tête baissée lorsqu'il fixa un lourd et épais collier d'acier au cou et me força à le regarder en face
- Monsieur Le Marquis va rejoindre Sa Demeure et tu vas le rejoindre. Même si habituellement c’est à quatre pattes, car il ne sied pas à un esclave de se déplacer autrement, tu vas exceptionnellement marcher debout le long de ce chemin dérobé et mal carrossé, jusqu'au Château. Une fois arrivé, tu t'arrêteras au pied du vaste escalier où tu te mettras à genoux et attendras en silence, la tête baissée, restant les mains menottées derrière le dos. Tu as 30 minutes pour effectuer le trajet. Chaque minute de retard te vaudra châtiment.
Puis le chauffeur menotta mes mains dans le dos et regagna sa place. Et la berline démarra, s'éloigna, me laissant seul dans mon humiliante situation. Je me hâtai donc de me mettre en marche sur ce petit chemin secondaire aux nombreux nids de poule dont la glaise humide adhérait à mes pieds nus. II faisait froid et je progressais aussi vite que possible sur cette allée forestière, ignorant totalement quelle distance je devais parcourir et le temps qui s'écoulait. Le froid mordant tétanisait mes muscles rendant plus difficile ma progression sur ce sol humide et empli de trous, ce qui ne me ne facilitait pas la marche. Je ne savais pas combien de temps était passé lorsqu'enfin, haletant, j'aperçus au loin la Grande et Noble Bâtisse. J'accélérai ma marche maladroite, chutant dans une flaque de boue, me relevant avec difficulté pour me rapprocher et continuer. Quand tout d’un coup, j’aperçu une fosse emplie de boue, de plus de deux mètres de long et encombrant toute la largeur du chemin. J’eus l’idée de contourner ce trou dont j’ignorai la réelle profondeur sous la vase boueuse. Alors que je m’engageais sur le côté, hors du chemin, je sentis subitement une décharge électrique au niveau de la taille. C’est à ce moment-là que j’aperçus un discret fil d’une clôture électrique, qui de chaque côté du chemin, longeait ce dernier sur tout le trajet. Me tordant de douleur, je n’eus d’autre choix de plonger, rapidement pour ne pas perdre de temps, dans la fosse afin de la franchir…
Quand mes pieds toucha le fond du trou boueux, j’avais de la vase jusqu’aux genoux et il me fallut galérer de mille façons pour sortir de la fosse 2 mètres plus loin, ayant les mains toujours menottées dans le dos. Je n’y arrivais pas, ne pouvant m’agripper à aucun point d’appui. Je tournais, de longues minutes, en rond dans cette fosse, tel un lion en cage, cherchant un moyen de sortir, quand au bout d’un moment je sentis au niveau de mon tibia une sorte d’escalier de terre… Celui-ci se dirigeait du bon côté de la sortie mais pour tourner droit sur la clôture électrique. Je n’eus donc pas le choix pour sortir de cette fosse, de recevoir quelques décharges sur la taille, au niveau de mon sexe nu pour mettre enfin les pieds sur le chemin … J’activais ensuite la marche sur les 100 derniers mètres, m’essoufflant vite, pour enfin atteindre le Majestueux escalier au pied du Perron... Epuisé, souillé de boue, frigorifié, je m'écroulais plus que je ne mettais à genoux et ainsi le regard rivé au sol, j'attendis... j'attendis longtemps, tremblant de froid...
Puis, j'entendis des pas lents et étouffés par la boue et je vis des hautes bottes devant moi. Je n'osais lever la tête... Il m’enleva les menottes puis son pied se posa sur mon épaule et poussa pour me faire chuter sur le sol. Ce n'était pas Le Maître mais un inconnu en livrée qui du bout de sa botte m'obligea à me tenir allongé sur le dos, me faisant écarter les cuisses. Il ne prononçait pas un mot et vint poser sa botte entre mes cuisses, essuyant sa semelle sur mes parties intimes qu'il écrasait lentement, jusqu'à obtenir un gémissement effrayé de ma part. Toujours en silence, il s'approcha de mon visage et y posa sa botte, me faisant ainsi comprendre que je devais lécher la boue de ses semelles crottées. Le goût de terre humide, d'humus envahissaient ma bouche et je ne pouvais faire autrement que d'ingurgiter de petits bouts de glaise...
Finalement, d’un coup de pied sur mon épaule, l'inconnu me fit mettre à quatre pattes, puis d'une main ferme saisit le collier d'acier pour me forcer à me redresser et me montrant une cravache, il cingla ma croupe sale de boue pour me forcer à avancer… Nous contournâmes la vaste Bâtisse pur rejoindre un côté latéral ... Là une petite porte dérobée en vieux chêne et donnant sur un escalier étroit et profond en colimaçon fait de pierres d’un autre temps, que je descendis à la hâte… Je parvins ainsi à une pièce que je connaissais par le récit du Maître, Monsieur Le Marquis. La vaste crypte où sont mis en cage les esclaves du Château. Mais en ce jour de décembre, les cages étaient vides. Plus pour longtemps, sans doute... Mais d'abord, celui qui m'avait mené là sans prononcer le moindre mot me fit signe de ne pas bouger et alla ouvrir un large placard, révélant toute une série d'objets divers et variés dont aucun ne me semblait avoir d'autre but que d'être utilisé sur des créatures soumises. L'homme silencieux hésita un instant, puis il se saisit d'une fine badine dont il éprouva la souplesse en cinglant l'air avant de revenir vers moi… L'inconnu se planta devant moi, me forçant à relever la tête afin de le regarder dans les yeux. Sa voix, glaciale, un peu gutturale résonna dans l'espace silencieux :
- Cinq minutes de retard pour atteindre le Château, c'est 50 coups de badine soit 10 par minutes !
L’homme ne prononça pas un mot de plus, mais sortit de sa poche un petit cylindre de cuir qu'il poussa entre mes dents, comme le mors d'un cheval, puis me poussa afin que j'aille me tenir penché sur la grand table centrale, le corps posé sur le bois épais, la croupe tendue, la pointe des pieds seulement touchant le sol. Je m'agrippai de toutes mes forces au rebord de la table lorsque tomba le cinglant premier coup... Tout mon corps fut irradié par la douleur et je mordis avec force le petit cylindre de cuir dont je comprenais mieux l'utilité maintenant. Les coups tombaient, avec une régularité quasi mécanique. Le Silencieux ainsi que je le désignais dans mon esprit affolé appliquait la sentence sans le moindre commentaire, sans la moindre hâte. Apparemment sans le moindre sentiment, ni de cruauté, ni de pitié. Il agissait comme une machine parfaitement huilée qui frappait comme il le fallait afin que s'applique La Volonté du Maître... Soudain, cela cessa. Je n'avais pas compté, j'étais éperdu, je souffrais, des larmes coulaient sur mon visage. L’homme alla ranger la badine, puis revint vers moi, me reprit le mors de cuir qui portait la trace marquée de mes dents et sans un mot, sans hésiter, il me gifla d’une paire de baffes bien appuyée me faisant voler ma tête sur les côtés. Ensuite, il enfonça deux de ses gros doigts dans ma bouche et le fit manœuvrer… Les coups de cravache, les multiples humiliations furent vite trahies par mon érection que je ne pouvais pas dissimuler, ce que l’inconnu remarqua d’un simple coup d’œil…
- Mais c’est que ça l’excite tout ça, ce petit chien en rut !
Ensuite, il me branla sans ménagement me fixant droit dans les yeux d’un regard très sévère et réprobateur, parlant de lui-même qui semblait me dire ‘‘si tu éjacules, tu seras châtié’’. Alors je compris son silence si parlant et fis mille effort pour ne pas lâcher mon foutre de chien…. Je serrais les dents et au moment où je crus que j’allais ne plus arriver à me retenir, il stoppa net de me branler ma nouille de chien soumis… Puis, il me conduisit vers l'une des cellules dans laquelle il m'enferma. La "cage" était quasiment vide, à l'exception d'un fin matelas servant de couche et d'une gamelle de fer blanc garnie d'eau fraîche. Me recroquevillant dans un coin, encore tremblant de la punition reçue, je me préparais à attendre, toujours dans une puissante érection que je ne pouvais réprimer... Je vécus ainsi cloitré, seul durant ce que j'imaginais être deux ou trois journées. L'absence de lumière du jour brouillait la perception du temps et je tentais de définir approximativement celui qui passait en fonction de la pitance qui m'était accordée deux fois, supposais-je, par jour. Une sorte de brouet fait de rognures de légumes et de céréales avec parfois ce que j'imaginais être des restes de viande. Une fois par jour, L’inconnu me faisait sortir de la cellule et me faisait sortir par le même escalier que nous avions emprunté à mon arrivée et je faisais mes besoins à l'extérieur, mais toujours de la façon d’un chien animal, un peu plus loin dans les bois qui entouraient le Château.
Enfin, au bout du troisième jour, l’homme vint me chercher. Il ouvrit la cellule et me montra un seau posé au sol, avec auprès de lui un petit bout de savon et une éponge. Je fis donc ma toilette aussi bien que possible, avant que l’inconnu ne me fasse asseoir sur une chaise et se charge lui-même de me raser des près, le visage bien sûr, mais aussi le pubis et les couilles, tout en me faisant de multiples attouchements des plus pervers, ce qui accentuait mes nombreuses érections réagissant à toutes ses humiliations... Je fus aussi obligé de le prendre en bouche afin qu’il se vide tout au fond de ma gorge… Ainsi lavé, rasé, presque frais, je fus mis en laisse et entraîné vers la grande porte d'acier qui fermait la crypte…. Après le dédale d'escaliers, de couloirs, nous voici à l’étage au-dessus dans une aile du Château…
(A suivre …)
Quant à moi, à genoux, mains menottées dans le dos, j'ouvris largement ma bouche afin de recevoir La Virilité tendue du Maître qui s'enfonça profondément entre mes lèvres... Après avoir utilisé ma bouche sans ménagement comme un simple trou pour se soulager les couilles, tout en m’empoignant les cheveux, il s’épancha dans ma cavité buccale et m’imposa d’avaler Sa semence sur un claquement de doigts…
Quelques jours plus tard, les cours avaient pris fin. Contrairement aux autres années, il était prévu que je ne passerai pas les fêtes de fin d'année en famille. J'avais persuadé mon entourage familial que j'étais bien trop occupé à préparer des partiels... La réalité était, en fait, que le Maître m'avait ordonné d'être totalement à Sa disposition pour cette période, car la fin d'année allait correspondre à une progression de ma condition d'esclave qui était donc devenu désormais ma condition permanente. Maître ne m'avait donné aucun détail. Tout ce que j'avais à savoir, c'est que je serai à Sa disposition tout au long des vacances, que cela serait l'occasion de me faire progresser dans mon état de servilité. J'avais préparé la valise du Maître, et le chauffeur de La Famille d'Evans, (NDLA : un certain Firmin qui fut le prédécesseur de Walter) était venu nous chercher. Monsieur Le Marquis avait pris place sur la banquette arrière de la somptueuse berline de marque allemande et il m'avait fait prendre place à Ses Pieds, dans le large espace à l'arrière. J’ignore combien de temps dura le trajet, assez longtemps pour que la langue de l'esclave puisse parfaitement nettoyer les semelles du Maître, alors que Celui-ci m’avait juste fait baisser mon pantalon et caleçon pour me caresser le cul, le fesser, le doigter…
Quand, enfin, nous avions passé un large portail aux imposantes grilles en fer forgé, lorsque le véhicule stoppa. Le chauffeur sortit et vint ouvrir la portière arrière. D'un geste, Le Maître m'intima l'ordre de sortir, ce que je fis naturellement à quatre pattes. Maître restait assis à l'intérieur tandis que je me tenais immobile en quadrupédie devant Firmin, sur le sol de terre humide au pied du portail :
- Déshabilles toi, Mon chien... ordonna-t-il, ce que je fis naturellement, confiant mes humbles vêtements au chauffeur.
Mes frusques avaient été enfermées dans le coffre. Me retrouvant donc entièrement nu et à quatre pattes, j'attendais sans dire mot, baissant la tête en signe d’une totale servilité... A ma grande surprise, le chauffeur referma la portière sans que Le Maitre m'adresse un mot de plus. C'est Firmin qui se pencha sur moi et me força à me relever. J’étais debout, toujours la tête baissée lorsqu'il fixa un lourd et épais collier d'acier au cou et me força à le regarder en face
- Monsieur Le Marquis va rejoindre Sa Demeure et tu vas le rejoindre. Même si habituellement c’est à quatre pattes, car il ne sied pas à un esclave de se déplacer autrement, tu vas exceptionnellement marcher debout le long de ce chemin dérobé et mal carrossé, jusqu'au Château. Une fois arrivé, tu t'arrêteras au pied du vaste escalier où tu te mettras à genoux et attendras en silence, la tête baissée, restant les mains menottées derrière le dos. Tu as 30 minutes pour effectuer le trajet. Chaque minute de retard te vaudra châtiment.
Puis le chauffeur menotta mes mains dans le dos et regagna sa place. Et la berline démarra, s'éloigna, me laissant seul dans mon humiliante situation. Je me hâtai donc de me mettre en marche sur ce petit chemin secondaire aux nombreux nids de poule dont la glaise humide adhérait à mes pieds nus. II faisait froid et je progressais aussi vite que possible sur cette allée forestière, ignorant totalement quelle distance je devais parcourir et le temps qui s'écoulait. Le froid mordant tétanisait mes muscles rendant plus difficile ma progression sur ce sol humide et empli de trous, ce qui ne me ne facilitait pas la marche. Je ne savais pas combien de temps était passé lorsqu'enfin, haletant, j'aperçus au loin la Grande et Noble Bâtisse. J'accélérai ma marche maladroite, chutant dans une flaque de boue, me relevant avec difficulté pour me rapprocher et continuer. Quand tout d’un coup, j’aperçu une fosse emplie de boue, de plus de deux mètres de long et encombrant toute la largeur du chemin. J’eus l’idée de contourner ce trou dont j’ignorai la réelle profondeur sous la vase boueuse. Alors que je m’engageais sur le côté, hors du chemin, je sentis subitement une décharge électrique au niveau de la taille. C’est à ce moment-là que j’aperçus un discret fil d’une clôture électrique, qui de chaque côté du chemin, longeait ce dernier sur tout le trajet. Me tordant de douleur, je n’eus d’autre choix de plonger, rapidement pour ne pas perdre de temps, dans la fosse afin de la franchir…
Quand mes pieds toucha le fond du trou boueux, j’avais de la vase jusqu’aux genoux et il me fallut galérer de mille façons pour sortir de la fosse 2 mètres plus loin, ayant les mains toujours menottées dans le dos. Je n’y arrivais pas, ne pouvant m’agripper à aucun point d’appui. Je tournais, de longues minutes, en rond dans cette fosse, tel un lion en cage, cherchant un moyen de sortir, quand au bout d’un moment je sentis au niveau de mon tibia une sorte d’escalier de terre… Celui-ci se dirigeait du bon côté de la sortie mais pour tourner droit sur la clôture électrique. Je n’eus donc pas le choix pour sortir de cette fosse, de recevoir quelques décharges sur la taille, au niveau de mon sexe nu pour mettre enfin les pieds sur le chemin … J’activais ensuite la marche sur les 100 derniers mètres, m’essoufflant vite, pour enfin atteindre le Majestueux escalier au pied du Perron... Epuisé, souillé de boue, frigorifié, je m'écroulais plus que je ne mettais à genoux et ainsi le regard rivé au sol, j'attendis... j'attendis longtemps, tremblant de froid...
Puis, j'entendis des pas lents et étouffés par la boue et je vis des hautes bottes devant moi. Je n'osais lever la tête... Il m’enleva les menottes puis son pied se posa sur mon épaule et poussa pour me faire chuter sur le sol. Ce n'était pas Le Maître mais un inconnu en livrée qui du bout de sa botte m'obligea à me tenir allongé sur le dos, me faisant écarter les cuisses. Il ne prononçait pas un mot et vint poser sa botte entre mes cuisses, essuyant sa semelle sur mes parties intimes qu'il écrasait lentement, jusqu'à obtenir un gémissement effrayé de ma part. Toujours en silence, il s'approcha de mon visage et y posa sa botte, me faisant ainsi comprendre que je devais lécher la boue de ses semelles crottées. Le goût de terre humide, d'humus envahissaient ma bouche et je ne pouvais faire autrement que d'ingurgiter de petits bouts de glaise...
Finalement, d’un coup de pied sur mon épaule, l'inconnu me fit mettre à quatre pattes, puis d'une main ferme saisit le collier d'acier pour me forcer à me redresser et me montrant une cravache, il cingla ma croupe sale de boue pour me forcer à avancer… Nous contournâmes la vaste Bâtisse pur rejoindre un côté latéral ... Là une petite porte dérobée en vieux chêne et donnant sur un escalier étroit et profond en colimaçon fait de pierres d’un autre temps, que je descendis à la hâte… Je parvins ainsi à une pièce que je connaissais par le récit du Maître, Monsieur Le Marquis. La vaste crypte où sont mis en cage les esclaves du Château. Mais en ce jour de décembre, les cages étaient vides. Plus pour longtemps, sans doute... Mais d'abord, celui qui m'avait mené là sans prononcer le moindre mot me fit signe de ne pas bouger et alla ouvrir un large placard, révélant toute une série d'objets divers et variés dont aucun ne me semblait avoir d'autre but que d'être utilisé sur des créatures soumises. L'homme silencieux hésita un instant, puis il se saisit d'une fine badine dont il éprouva la souplesse en cinglant l'air avant de revenir vers moi… L'inconnu se planta devant moi, me forçant à relever la tête afin de le regarder dans les yeux. Sa voix, glaciale, un peu gutturale résonna dans l'espace silencieux :
- Cinq minutes de retard pour atteindre le Château, c'est 50 coups de badine soit 10 par minutes !
L’homme ne prononça pas un mot de plus, mais sortit de sa poche un petit cylindre de cuir qu'il poussa entre mes dents, comme le mors d'un cheval, puis me poussa afin que j'aille me tenir penché sur la grand table centrale, le corps posé sur le bois épais, la croupe tendue, la pointe des pieds seulement touchant le sol. Je m'agrippai de toutes mes forces au rebord de la table lorsque tomba le cinglant premier coup... Tout mon corps fut irradié par la douleur et je mordis avec force le petit cylindre de cuir dont je comprenais mieux l'utilité maintenant. Les coups tombaient, avec une régularité quasi mécanique. Le Silencieux ainsi que je le désignais dans mon esprit affolé appliquait la sentence sans le moindre commentaire, sans la moindre hâte. Apparemment sans le moindre sentiment, ni de cruauté, ni de pitié. Il agissait comme une machine parfaitement huilée qui frappait comme il le fallait afin que s'applique La Volonté du Maître... Soudain, cela cessa. Je n'avais pas compté, j'étais éperdu, je souffrais, des larmes coulaient sur mon visage. L’homme alla ranger la badine, puis revint vers moi, me reprit le mors de cuir qui portait la trace marquée de mes dents et sans un mot, sans hésiter, il me gifla d’une paire de baffes bien appuyée me faisant voler ma tête sur les côtés. Ensuite, il enfonça deux de ses gros doigts dans ma bouche et le fit manœuvrer… Les coups de cravache, les multiples humiliations furent vite trahies par mon érection que je ne pouvais pas dissimuler, ce que l’inconnu remarqua d’un simple coup d’œil…
- Mais c’est que ça l’excite tout ça, ce petit chien en rut !
Ensuite, il me branla sans ménagement me fixant droit dans les yeux d’un regard très sévère et réprobateur, parlant de lui-même qui semblait me dire ‘‘si tu éjacules, tu seras châtié’’. Alors je compris son silence si parlant et fis mille effort pour ne pas lâcher mon foutre de chien…. Je serrais les dents et au moment où je crus que j’allais ne plus arriver à me retenir, il stoppa net de me branler ma nouille de chien soumis… Puis, il me conduisit vers l'une des cellules dans laquelle il m'enferma. La "cage" était quasiment vide, à l'exception d'un fin matelas servant de couche et d'une gamelle de fer blanc garnie d'eau fraîche. Me recroquevillant dans un coin, encore tremblant de la punition reçue, je me préparais à attendre, toujours dans une puissante érection que je ne pouvais réprimer... Je vécus ainsi cloitré, seul durant ce que j'imaginais être deux ou trois journées. L'absence de lumière du jour brouillait la perception du temps et je tentais de définir approximativement celui qui passait en fonction de la pitance qui m'était accordée deux fois, supposais-je, par jour. Une sorte de brouet fait de rognures de légumes et de céréales avec parfois ce que j'imaginais être des restes de viande. Une fois par jour, L’inconnu me faisait sortir de la cellule et me faisait sortir par le même escalier que nous avions emprunté à mon arrivée et je faisais mes besoins à l'extérieur, mais toujours de la façon d’un chien animal, un peu plus loin dans les bois qui entouraient le Château.
Enfin, au bout du troisième jour, l’homme vint me chercher. Il ouvrit la cellule et me montra un seau posé au sol, avec auprès de lui un petit bout de savon et une éponge. Je fis donc ma toilette aussi bien que possible, avant que l’inconnu ne me fasse asseoir sur une chaise et se charge lui-même de me raser des près, le visage bien sûr, mais aussi le pubis et les couilles, tout en me faisant de multiples attouchements des plus pervers, ce qui accentuait mes nombreuses érections réagissant à toutes ses humiliations... Je fus aussi obligé de le prendre en bouche afin qu’il se vide tout au fond de ma gorge… Ainsi lavé, rasé, presque frais, je fus mis en laisse et entraîné vers la grande porte d'acier qui fermait la crypte…. Après le dédale d'escaliers, de couloirs, nous voici à l’étage au-dessus dans une aile du Château…
(A suivre …)
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