La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1478)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1478)
Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode N°1473) -
C’est la tête remplie de tous ses doutes que Vanessa finit par s’endormir, fatiguée nerveusement… Le lendemain matin soumise Keira MDE se réveille en première, elle n’a pas bien dormi, trop de sentiments la tracassent. Elle observe Laurent qui dort paisiblement entouré des deux esclaves MDE, favorites du Maître. Vanessa hésite un instant sur l’attitude à adopter, attendre prosternée qu’Il se réveille ou aller Lui préparer son petit-déjeuner. Elle se dit qu’il y a déjà ses deux sœurs de soumission pour le réveiller comme il se doit, et prend donc l’initiative de gérer le repas. Vanessa prépare son petit-déjeuner préféré, et revient dans la chambre le plateau à la main. Elle retrouve Laurent occupée à consulter ses mails sur sa tablette alors que les deux esclaves sont glissées sous la couette à honorer comme il se doit l’éducation du Maître en lui pratiquant une fellation des plus appliquée. Vanessa s’agenouille à côté du lit, présente le plateau bras tendus tout en baissant la tête. Le Commandant l’observe un instant, s'aperçoit qu’elle s’est appliquée dans la préparation de son déjeuner, sourit, puis prend une voix volontairement détachée.
- soumise Keira MDE, je ne t’ai pas trouvée à mon réveil, il ne me semble pas t’avoir autorisé à quitter ta place ?
- Bonjour Monsieur, effectivement, mais comme Vous étiez bien entouré, je me suis dit que Vous préféreriez que je m’occupe de votre petit-déjeuner. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses si j’ai pris la mauvaise initiative, et accepterai votre juste sanction.
- Hum...ça ira pour cette fois, file te préparer comme il se doit, à l’eau froide évidemment, puis va préparer le petit-déjeuner pour vous trois. Et fais quelque chose de copieux, vous ne mangerez pas avant ce soir, ordonne-t-Il se forçant à conserver un ton froid.
Vanessa dépose le plateau sur la table de nuit, s’incline et file dans la salle de bain pour se préparer, avant de retourner à la cuisine. Alors qu’elle termine de remplir les trois gamelles, le Commandant arrive accompagné des deux jeunes femmes.
- Bien, prenez le temps de manger, puis vous préparerez mon repas de ce midi en silence, ordonne-t-Il avant de les laisser, rejoignant son bureau.
Les trois femmes se restaurent à quatre pattes, chacune devant leur gamelle d’un mélange copieux de lait, café et céréales nutritives et diverses. Puis Vanessa se redresse, récupère les gamelles pour les mettre dans l’évier et leur fait signe pour leur assigner chacune leur tâche. Elles préparent le repas dans le plus grand silence, sous la direction de Vanessa qui communique par signe pour se faire comprendre, puis elles s’agenouillent au centre de la pièce, patientant le retour du Commandant…. Laurent revient quelques heures plus tard, s’attable devant elles sans leur prêter attention, savoure l’excellent repas qu’elles lui ont préparé, puis quitte la cuisine en leur ordonnant de tout ranger et nettoyer. Lorsqu’Il revient, elles l’attendent en parfaite position, Il claque des doigts et chacune le suit en quadrupédie jusqu’à la voiture. Il leur tend à toutes trois une longue cape noire, permettant de cacher leur nudité le temps du trajet, puis leur ordonne de monter sur la banquette arrière… La voiture roule jusqu’au Château, Laurent se gare devant le perron, descend du véhicule, laissant les clés sur le contact, pour qu’un esclave du Château venu à sa rencontre s’occupe de la garer. Il ouvre la porte arrière pour faire descendre les trois favorites, elles sortent, laissant leurs capes dans la voiture. Laurent claque des doigts pour les enjoindre de le suivre à quatre pattes, puis se dirige vers le salon privé du Noble. Il frappe à la porte, c’est Walter qui lui ouvre.
- Bonjour Commandant, comment allez-vous ?
- Bien Walter, merci, je te laisse prendre en charge ces trois chiennes ?
- Oui bien entendu. Alors pour le moment, elles vont patienter au centre de la pièce, répond le Majordome en claquant des doigts.
Les trois soumises s’alignent rapidement en parfaite position d’attente au centre du salon, tandis que le Commandant rejoint Le Noble confortablement assis dans un des fauteuils, qui lui fait signe de s’installer à sa droite. Laurent prend le fauteuil que lui désigne son ami tandis que Walter s’installe en face.
- Laurent, bonjour, comment s’est passée ta soirée ?
- A la perfection.
- Dois-je en conclure que Mes trois chiennes t’ont donné entière satisfaction ?
- Tout à fait, sans aucun faux pas.
- Je n’en attendais pas moins d’elles, s’exclame Le Châtelain d’un ton satisfait pour faire savoir à Ses favorites qu’Il est fier d’elles.
Au même moment on frappe à la porte, le Noble donne l’ordre d’entrer et Vincent apparaît face aux trois hommes.
- Ah Vincent, bonjour, tu as quelques minutes d’avance, constate le Châtelain souriant.
- Oui Monsieur le Marquis, je ne voulais pas vous faire attendre, mais je peux attendre dans le couloir, si vous le voulez.
- Non, je t’en prie, assieds-toi, répond le Châtelain en lui désignant un fauteuil. Du thé, ça te convient ? interroge-t-Il en faisant signe à un esclave mâle qui patientait à côté de la table basse de servir le thé pour tous.
- Oh, je ne veux pas Vous déranger trop longtemps Monsieur le Marquis, Vous avez certainement envie de vous retrouver tranquillement entre amis, répond poliment le serviteur en prenant place sur le fauteuil libre.
- Effectivement, et c’est pour cela que j’ai voulu ta présence, répond le Noble.
- Je ne comprends pas, Monsieur le Marquis, répond Vincent intrigué.
- Tu n’es pas sans savoir que Walter ici présent, bien qu’étant un de mes employés, est avant tout mon fidèle bras droit et que je le considère comme un véritable ami. Et bien, si tu es d’accord, j’aimerais pouvoir te considérer de la même manière.
- Monsieur le Marquis, je … je suis très honoré mais je n’ai rien fait pour mériter pareil honneur, répond le serviteur.
- Ecoute Vincent, depuis que tu es à mon service, tu as toujours effectué ton travail dans le plus grand respect des règles de Ma Demeure, sans jamais y déroger. Je te sais loyal et honnête. De plus hier, tu as également protégé une de Mes favorites, en mon absence. Je demande beaucoup à Walter, beaucoup trop parfois, il a besoin d’un bras droit de confiance. Aussi, en accord avec lui, j’ai décidé que tu deviendrais son second. Si tu l’acceptes bien évidemment, tu auras en charge de superviser l’ensemble des serviteurs du Château et de t’assurer qu’aucun d’entre eux ne s’avise de s’émanciper de Mes règles comme cela s’est passé hier. Evidemment cela irait avec une correcte et non négligeable augmentation salariale amplement méritée, termine le Châtelain.
- Monsieur le Marquis, c’est trop d’honneur, je ne sais pas quoi dire…- Simplement oui, répond le Noble souriant.
- Alors oui, merci infiniment, Monsieur le Marquis.
- C’est moi qui te remercie, Vincent, sans toi soumise Keira MDE aurait injustement souffert bien davantage. D’ailleurs, elle m’a demandé de pouvoir te remercier, aussi lors de sa prochaine venue au Château, je te l’offrirai pour un instant.
- Monsieur le Marquis, je n’ai fait que mon devoir.
- Et tu l’as parfaitement bien fait, je n’offre jamais rien qui ne soit mérité. Nous officialiserons tout cela ce soir auprès du personnel. Mon service comptabilité est déjà prévenu de faire le nécessaire pour ton augmentation. Mais pour l’heure, je te propose de profiter d’une petite pause en notre compagnie, termine le Châtelain en lui désignant une tasse de thé.
Le serviteur se saisit de la tasse et les quatre hommes échangent pendant plus d’une heure de divers sujets, dans une ambiance amicale. On sent chez Vincent, un grand honneur de se trouver assis pour le thé avec son patron.
- Bien, Walter, je te laisse prendre en charge Mes favorites qui ont contenté Monsieur le Commandant durant Mes vacances. Une fois prêtes, tu les fais attendre en position dans Mon bureau, elles auront l’honneur de Me servir ce soir et de passer la nuit dans Ma chambre. Je m’occupe de la troisième, sourit le Noble.
- Entendu, Monsieur Le Marquis, répond le Majordome en se levant.
Le Châtelain sort de la pièce en claquant des doigts, faisant comprendre aux deux soumises de Le suivre.
- Je vais vous laisser également, Monsieur le Marquis, je vais voir avec Walter le travail qu’il reste à effectuer, annonce Vincent.
- Toujours consciencieux à la tâche. Mais pas tout de suite, je veux que tu restes encore un peu, je veux que tu voies ce que j’appelle les dessous de Mon éducation, sourit le Châtelain.
- Bien Monsieur le Marquis, répond Vincent curieux.
Le Noble claque des doigts et aussitôt soumise Keira MDE vient se placer en face de Lui, en parfaite position d’attente.
- Bonjour soumise Keira MDE.
- Bonjour Maître.
- Comment te sens-tu ?, questionne-t-Il d’un ton parfaitement sincère- Beaucoup mieux qu’hier Maître, merci de Vous en soucier.
- Parfait, mais je ne parlais pas de ton corps, je sais que tu te remets rapidement de ce côté.
La jeune femme comprend que le Noble parle de son esprit, Il la connait parfaitement et sait qu’une multitude de pensées occupe en ce moment son cerveau.
- Je vais bien Maître, merci de m’avoir offert cet instant de soumission au service de Votre ami.
- Hum...tu as aimé ?
- J’aime tout ce que Vous daignez m’offrir Maître.
Le Noble regarde Laurent qui sourit, elle est décidément parfaitement dressée, elle connaît sa place et honore la marque MDE.
- Évidemment, mais comment as-tu réellement vécu ce moment ? Sois sincère, rien ne te sera reproché, la rassure le Noble, parles avec toute franchise et sans crainte.
- A vrai dire Maître, je ne saurais décrire réellement ce que j’ai ressenti. J’étais heureuse de retrouver Monsieur le Commandant, heureuse que Vous daignez m’offrir un nouvel instant de soumission, mais d’autres sentiments moins positifs se sont emparés de moi, avoue la jeune femme.
- Je t’écoute, insiste le Châtelain.
- J’ai ressenti de la déception de ne pouvoir redevenir la femme et retrouver l’homme, mon compagnon. Mais le sentiment que je dois surtout Vous avouer, c’est celui que j’ai ressenti tout au long de la soirée, à voir mes deux sœurs de soumission retenir toute Son attention et pouvoir jouir de certains privilèges, j’avais envie d’être à leur place..
- Tu as donc été jalouse ? affirme le Noble souriant.
- Je...je ne sais pas Maître...envieuse oui, mais peut-être que c’était une forme de jalousie aussi... je suis désolée, je Vous prie de bien vouloir me sanctionner, implore-t-elle d’un ton déçu.
- Pourquoi ce ton déçu ?
- Je suis déçue de moi-même, Maître, j’aimerais tellement Vous contenter sans avoir à Vous réclamer une fois de plus une sanction.
- Et que dois-je sanctionner ?
- Ma jalousie Maître.
- As-tu eu une attitude inappropriée?
- Non Maître, enfin, j’espère avoir su répondre aux exigences de Votre ami, mais mes pensées ont été inappropriées.
- Tu as su les taire pour avoir une attitude irréprochable, je sanctionne des faits, pas des pensées. De plus, je viens de t’affirmer que tu pouvais parler sans crainte donc pas de sanction suite à tes propos… Cette soirée était un test, Je voulais faire naître ce sentiment que tu ne connais pas, en toi, et je voulais savoir comment tu allais le gérer. J’ai voulu éprouver les sentiments de Vanessa, à un moment où je la savais vulnérable, puisque de retour après quinze jours loin de l’homme qui détient son cœur, sourit le Châtelain. Et j’ai eu la satisfaction de constater que Vanessa a su s’effacer au profit de soumise Keira MDE, termine-t-Il d’un ton fier… Donc tu ne mérites nullement une sanction, mais plutôt Ma fierté…
Disant ceci, Il pose Ses mains autour du cou de la jeune femme pour retirer son collier, puis lui tend la main pour l’aider à se relever. Vanessa se retrouve debout, face au Maître, les yeux baissés, toujours mal à l’aise de reprendre un rôle de femme entre ces murs. Il lui tend un peignoir qu’elle passe immédiatement, puis elle patiente toujours la tête baissée.
- Bonjour Vanessa, comment te sens-tu, interroge le Noble d’un ton amusé pour l’aider à quitter la peau de la soumise.
La jeune femme ose lever les yeux pour le découvrir souriant, elle sourit à son tour, puis jouant le jeu, lui répond.
- Bonjour Monsieur le Marquis, bien, comme à chaque fois que j’ai l’honneur d’être Votre invitée.
- Tu m’en vois ravi. Je te proposerai bien le fauteuil libre, mais quelque chose me dit que tu vas préférer partager celui de Laurent, sourit le Châtelain en lui faisant signe de rejoindre son compagnon.
Vanessa se dirige alors vers Laurent, s'assoit à ses côtés et le serre fortement dans ses bras, humant son parfum dans une longue inspiration.
- Chérie, voyons un peu de tenue, finit par dire Laurent en l’écartant doucement après de longues secondes à profiter de cette étreinte amoureuse.
- Oh, Monsieur le Marquis, je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour mon attitude inappropriée, je me suis laissée submergée par mes émotions, annonce-t-elle d’un ton parfaitement respectueux en se rasseyant correctement.
- Tu es toute excusée, je suis toujours ravi de constater l’amour qui vous unit, sourit le Noble… Bien, je voulais te signifier que j’ai particulièrement apprécié ta compagnie durant ce séjour, celle de la soumise et de son attitude parfaite, évidemment, mais également celle de la femme et de ses initiatives toujours bienvenues, l’informe-t-Il d’une voix satisfaite.
- Merci Monsieur, ce fût pour moi un grand privilège de vivre ce séjour et de découvrir un peu plus Votre univers. Et si Vous me le permettez, j’aimerais pouvoir m’exprimer librement, demande-t-elle.
- Mais tu es une femme libre, Vanessa, Lui rappelle-t-Il souriant.
Vanessa sourit, elle le sait bien évidemment, mais il lui est toujours difficile de se comporter en femme sous le toit du Maître auquel elle appartient. Elle se tourne alors vers le serviteur.
- Monsieur Vincent, je voulais vous remercier personnellement pour m’avoir pris sous votre aile lors du retour dans le bus, vous m’avez permise de me sentir en sécurité, et si la soumise a demandé de pouvoir vous remercier, la femme voulait également vous exprimer sa gratitude.
- J’aurais dû intervenir plus tôt, regrette le serviteur.
- Vous l’avez fait au moment opportun, sourit Vanessa.
- Bien, l’heure avance, Laurent, Vanessa, je pense que vous avez besoin de vous retrouver seuls, enfin, sourit Le Noble. Je vous raccompagne.
Laurent se lève, prenant la main de Vanessa pour l’aider à faire de même, la serrant contre lui comme pour s’assurer qu’elle ne lui reproche pas la soirée de la veille, puis ils suivent le Châtelain jusqu’au perron. Ils se saluent, Laurent prend le volant, sachant Vanessa fatiguée, puis ils rentrent chez eux, passer une soirée en couple vanille, heureux l’un comme l’autre, de se retrouver…
(A suivre …)
C’est la tête remplie de tous ses doutes que Vanessa finit par s’endormir, fatiguée nerveusement… Le lendemain matin soumise Keira MDE se réveille en première, elle n’a pas bien dormi, trop de sentiments la tracassent. Elle observe Laurent qui dort paisiblement entouré des deux esclaves MDE, favorites du Maître. Vanessa hésite un instant sur l’attitude à adopter, attendre prosternée qu’Il se réveille ou aller Lui préparer son petit-déjeuner. Elle se dit qu’il y a déjà ses deux sœurs de soumission pour le réveiller comme il se doit, et prend donc l’initiative de gérer le repas. Vanessa prépare son petit-déjeuner préféré, et revient dans la chambre le plateau à la main. Elle retrouve Laurent occupée à consulter ses mails sur sa tablette alors que les deux esclaves sont glissées sous la couette à honorer comme il se doit l’éducation du Maître en lui pratiquant une fellation des plus appliquée. Vanessa s’agenouille à côté du lit, présente le plateau bras tendus tout en baissant la tête. Le Commandant l’observe un instant, s'aperçoit qu’elle s’est appliquée dans la préparation de son déjeuner, sourit, puis prend une voix volontairement détachée.
- soumise Keira MDE, je ne t’ai pas trouvée à mon réveil, il ne me semble pas t’avoir autorisé à quitter ta place ?
- Bonjour Monsieur, effectivement, mais comme Vous étiez bien entouré, je me suis dit que Vous préféreriez que je m’occupe de votre petit-déjeuner. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses si j’ai pris la mauvaise initiative, et accepterai votre juste sanction.
- Hum...ça ira pour cette fois, file te préparer comme il se doit, à l’eau froide évidemment, puis va préparer le petit-déjeuner pour vous trois. Et fais quelque chose de copieux, vous ne mangerez pas avant ce soir, ordonne-t-Il se forçant à conserver un ton froid.
Vanessa dépose le plateau sur la table de nuit, s’incline et file dans la salle de bain pour se préparer, avant de retourner à la cuisine. Alors qu’elle termine de remplir les trois gamelles, le Commandant arrive accompagné des deux jeunes femmes.
- Bien, prenez le temps de manger, puis vous préparerez mon repas de ce midi en silence, ordonne-t-Il avant de les laisser, rejoignant son bureau.
Les trois femmes se restaurent à quatre pattes, chacune devant leur gamelle d’un mélange copieux de lait, café et céréales nutritives et diverses. Puis Vanessa se redresse, récupère les gamelles pour les mettre dans l’évier et leur fait signe pour leur assigner chacune leur tâche. Elles préparent le repas dans le plus grand silence, sous la direction de Vanessa qui communique par signe pour se faire comprendre, puis elles s’agenouillent au centre de la pièce, patientant le retour du Commandant…. Laurent revient quelques heures plus tard, s’attable devant elles sans leur prêter attention, savoure l’excellent repas qu’elles lui ont préparé, puis quitte la cuisine en leur ordonnant de tout ranger et nettoyer. Lorsqu’Il revient, elles l’attendent en parfaite position, Il claque des doigts et chacune le suit en quadrupédie jusqu’à la voiture. Il leur tend à toutes trois une longue cape noire, permettant de cacher leur nudité le temps du trajet, puis leur ordonne de monter sur la banquette arrière… La voiture roule jusqu’au Château, Laurent se gare devant le perron, descend du véhicule, laissant les clés sur le contact, pour qu’un esclave du Château venu à sa rencontre s’occupe de la garer. Il ouvre la porte arrière pour faire descendre les trois favorites, elles sortent, laissant leurs capes dans la voiture. Laurent claque des doigts pour les enjoindre de le suivre à quatre pattes, puis se dirige vers le salon privé du Noble. Il frappe à la porte, c’est Walter qui lui ouvre.
- Bonjour Commandant, comment allez-vous ?
- Bien Walter, merci, je te laisse prendre en charge ces trois chiennes ?
- Oui bien entendu. Alors pour le moment, elles vont patienter au centre de la pièce, répond le Majordome en claquant des doigts.
Les trois soumises s’alignent rapidement en parfaite position d’attente au centre du salon, tandis que le Commandant rejoint Le Noble confortablement assis dans un des fauteuils, qui lui fait signe de s’installer à sa droite. Laurent prend le fauteuil que lui désigne son ami tandis que Walter s’installe en face.
- Laurent, bonjour, comment s’est passée ta soirée ?
- A la perfection.
- Dois-je en conclure que Mes trois chiennes t’ont donné entière satisfaction ?
- Tout à fait, sans aucun faux pas.
- Je n’en attendais pas moins d’elles, s’exclame Le Châtelain d’un ton satisfait pour faire savoir à Ses favorites qu’Il est fier d’elles.
Au même moment on frappe à la porte, le Noble donne l’ordre d’entrer et Vincent apparaît face aux trois hommes.
- Ah Vincent, bonjour, tu as quelques minutes d’avance, constate le Châtelain souriant.
- Oui Monsieur le Marquis, je ne voulais pas vous faire attendre, mais je peux attendre dans le couloir, si vous le voulez.
- Non, je t’en prie, assieds-toi, répond le Châtelain en lui désignant un fauteuil. Du thé, ça te convient ? interroge-t-Il en faisant signe à un esclave mâle qui patientait à côté de la table basse de servir le thé pour tous.
- Oh, je ne veux pas Vous déranger trop longtemps Monsieur le Marquis, Vous avez certainement envie de vous retrouver tranquillement entre amis, répond poliment le serviteur en prenant place sur le fauteuil libre.
- Effectivement, et c’est pour cela que j’ai voulu ta présence, répond le Noble.
- Je ne comprends pas, Monsieur le Marquis, répond Vincent intrigué.
- Tu n’es pas sans savoir que Walter ici présent, bien qu’étant un de mes employés, est avant tout mon fidèle bras droit et que je le considère comme un véritable ami. Et bien, si tu es d’accord, j’aimerais pouvoir te considérer de la même manière.
- Monsieur le Marquis, je … je suis très honoré mais je n’ai rien fait pour mériter pareil honneur, répond le serviteur.
- Ecoute Vincent, depuis que tu es à mon service, tu as toujours effectué ton travail dans le plus grand respect des règles de Ma Demeure, sans jamais y déroger. Je te sais loyal et honnête. De plus hier, tu as également protégé une de Mes favorites, en mon absence. Je demande beaucoup à Walter, beaucoup trop parfois, il a besoin d’un bras droit de confiance. Aussi, en accord avec lui, j’ai décidé que tu deviendrais son second. Si tu l’acceptes bien évidemment, tu auras en charge de superviser l’ensemble des serviteurs du Château et de t’assurer qu’aucun d’entre eux ne s’avise de s’émanciper de Mes règles comme cela s’est passé hier. Evidemment cela irait avec une correcte et non négligeable augmentation salariale amplement méritée, termine le Châtelain.
- Monsieur le Marquis, c’est trop d’honneur, je ne sais pas quoi dire…- Simplement oui, répond le Noble souriant.
- Alors oui, merci infiniment, Monsieur le Marquis.
- C’est moi qui te remercie, Vincent, sans toi soumise Keira MDE aurait injustement souffert bien davantage. D’ailleurs, elle m’a demandé de pouvoir te remercier, aussi lors de sa prochaine venue au Château, je te l’offrirai pour un instant.
- Monsieur le Marquis, je n’ai fait que mon devoir.
- Et tu l’as parfaitement bien fait, je n’offre jamais rien qui ne soit mérité. Nous officialiserons tout cela ce soir auprès du personnel. Mon service comptabilité est déjà prévenu de faire le nécessaire pour ton augmentation. Mais pour l’heure, je te propose de profiter d’une petite pause en notre compagnie, termine le Châtelain en lui désignant une tasse de thé.
Le serviteur se saisit de la tasse et les quatre hommes échangent pendant plus d’une heure de divers sujets, dans une ambiance amicale. On sent chez Vincent, un grand honneur de se trouver assis pour le thé avec son patron.
- Bien, Walter, je te laisse prendre en charge Mes favorites qui ont contenté Monsieur le Commandant durant Mes vacances. Une fois prêtes, tu les fais attendre en position dans Mon bureau, elles auront l’honneur de Me servir ce soir et de passer la nuit dans Ma chambre. Je m’occupe de la troisième, sourit le Noble.
- Entendu, Monsieur Le Marquis, répond le Majordome en se levant.
Le Châtelain sort de la pièce en claquant des doigts, faisant comprendre aux deux soumises de Le suivre.
- Je vais vous laisser également, Monsieur le Marquis, je vais voir avec Walter le travail qu’il reste à effectuer, annonce Vincent.
- Toujours consciencieux à la tâche. Mais pas tout de suite, je veux que tu restes encore un peu, je veux que tu voies ce que j’appelle les dessous de Mon éducation, sourit le Châtelain.
- Bien Monsieur le Marquis, répond Vincent curieux.
Le Noble claque des doigts et aussitôt soumise Keira MDE vient se placer en face de Lui, en parfaite position d’attente.
- Bonjour soumise Keira MDE.
- Bonjour Maître.
- Comment te sens-tu ?, questionne-t-Il d’un ton parfaitement sincère- Beaucoup mieux qu’hier Maître, merci de Vous en soucier.
- Parfait, mais je ne parlais pas de ton corps, je sais que tu te remets rapidement de ce côté.
La jeune femme comprend que le Noble parle de son esprit, Il la connait parfaitement et sait qu’une multitude de pensées occupe en ce moment son cerveau.
- Je vais bien Maître, merci de m’avoir offert cet instant de soumission au service de Votre ami.
- Hum...tu as aimé ?
- J’aime tout ce que Vous daignez m’offrir Maître.
Le Noble regarde Laurent qui sourit, elle est décidément parfaitement dressée, elle connaît sa place et honore la marque MDE.
- Évidemment, mais comment as-tu réellement vécu ce moment ? Sois sincère, rien ne te sera reproché, la rassure le Noble, parles avec toute franchise et sans crainte.
- A vrai dire Maître, je ne saurais décrire réellement ce que j’ai ressenti. J’étais heureuse de retrouver Monsieur le Commandant, heureuse que Vous daignez m’offrir un nouvel instant de soumission, mais d’autres sentiments moins positifs se sont emparés de moi, avoue la jeune femme.
- Je t’écoute, insiste le Châtelain.
- J’ai ressenti de la déception de ne pouvoir redevenir la femme et retrouver l’homme, mon compagnon. Mais le sentiment que je dois surtout Vous avouer, c’est celui que j’ai ressenti tout au long de la soirée, à voir mes deux sœurs de soumission retenir toute Son attention et pouvoir jouir de certains privilèges, j’avais envie d’être à leur place..
- Tu as donc été jalouse ? affirme le Noble souriant.
- Je...je ne sais pas Maître...envieuse oui, mais peut-être que c’était une forme de jalousie aussi... je suis désolée, je Vous prie de bien vouloir me sanctionner, implore-t-elle d’un ton déçu.
- Pourquoi ce ton déçu ?
- Je suis déçue de moi-même, Maître, j’aimerais tellement Vous contenter sans avoir à Vous réclamer une fois de plus une sanction.
- Et que dois-je sanctionner ?
- Ma jalousie Maître.
- As-tu eu une attitude inappropriée?
- Non Maître, enfin, j’espère avoir su répondre aux exigences de Votre ami, mais mes pensées ont été inappropriées.
- Tu as su les taire pour avoir une attitude irréprochable, je sanctionne des faits, pas des pensées. De plus, je viens de t’affirmer que tu pouvais parler sans crainte donc pas de sanction suite à tes propos… Cette soirée était un test, Je voulais faire naître ce sentiment que tu ne connais pas, en toi, et je voulais savoir comment tu allais le gérer. J’ai voulu éprouver les sentiments de Vanessa, à un moment où je la savais vulnérable, puisque de retour après quinze jours loin de l’homme qui détient son cœur, sourit le Châtelain. Et j’ai eu la satisfaction de constater que Vanessa a su s’effacer au profit de soumise Keira MDE, termine-t-Il d’un ton fier… Donc tu ne mérites nullement une sanction, mais plutôt Ma fierté…
Disant ceci, Il pose Ses mains autour du cou de la jeune femme pour retirer son collier, puis lui tend la main pour l’aider à se relever. Vanessa se retrouve debout, face au Maître, les yeux baissés, toujours mal à l’aise de reprendre un rôle de femme entre ces murs. Il lui tend un peignoir qu’elle passe immédiatement, puis elle patiente toujours la tête baissée.
- Bonjour Vanessa, comment te sens-tu, interroge le Noble d’un ton amusé pour l’aider à quitter la peau de la soumise.
La jeune femme ose lever les yeux pour le découvrir souriant, elle sourit à son tour, puis jouant le jeu, lui répond.
- Bonjour Monsieur le Marquis, bien, comme à chaque fois que j’ai l’honneur d’être Votre invitée.
- Tu m’en vois ravi. Je te proposerai bien le fauteuil libre, mais quelque chose me dit que tu vas préférer partager celui de Laurent, sourit le Châtelain en lui faisant signe de rejoindre son compagnon.
Vanessa se dirige alors vers Laurent, s'assoit à ses côtés et le serre fortement dans ses bras, humant son parfum dans une longue inspiration.
- Chérie, voyons un peu de tenue, finit par dire Laurent en l’écartant doucement après de longues secondes à profiter de cette étreinte amoureuse.
- Oh, Monsieur le Marquis, je Vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour mon attitude inappropriée, je me suis laissée submergée par mes émotions, annonce-t-elle d’un ton parfaitement respectueux en se rasseyant correctement.
- Tu es toute excusée, je suis toujours ravi de constater l’amour qui vous unit, sourit le Noble… Bien, je voulais te signifier que j’ai particulièrement apprécié ta compagnie durant ce séjour, celle de la soumise et de son attitude parfaite, évidemment, mais également celle de la femme et de ses initiatives toujours bienvenues, l’informe-t-Il d’une voix satisfaite.
- Merci Monsieur, ce fût pour moi un grand privilège de vivre ce séjour et de découvrir un peu plus Votre univers. Et si Vous me le permettez, j’aimerais pouvoir m’exprimer librement, demande-t-elle.
- Mais tu es une femme libre, Vanessa, Lui rappelle-t-Il souriant.
Vanessa sourit, elle le sait bien évidemment, mais il lui est toujours difficile de se comporter en femme sous le toit du Maître auquel elle appartient. Elle se tourne alors vers le serviteur.
- Monsieur Vincent, je voulais vous remercier personnellement pour m’avoir pris sous votre aile lors du retour dans le bus, vous m’avez permise de me sentir en sécurité, et si la soumise a demandé de pouvoir vous remercier, la femme voulait également vous exprimer sa gratitude.
- J’aurais dû intervenir plus tôt, regrette le serviteur.
- Vous l’avez fait au moment opportun, sourit Vanessa.
- Bien, l’heure avance, Laurent, Vanessa, je pense que vous avez besoin de vous retrouver seuls, enfin, sourit Le Noble. Je vous raccompagne.
Laurent se lève, prenant la main de Vanessa pour l’aider à faire de même, la serrant contre lui comme pour s’assurer qu’elle ne lui reproche pas la soirée de la veille, puis ils suivent le Châtelain jusqu’au perron. Ils se saluent, Laurent prend le volant, sachant Vanessa fatiguée, puis ils rentrent chez eux, passer une soirée en couple vanille, heureux l’un comme l’autre, de se retrouver…
(A suivre …)
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