La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1525)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-07-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1525)
Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode précédent N°1524) -
Chapitre 4 : Le collier -
Inutile de dire que cette conversation, comme cette après-midi chez le Marquis d’Evans m’avait totalement chamboulé.... Je tournais en rond dans ma chambre, celle de mon enfance, qui avait été réaménagée lorsque j’avais eu vingt ans. Elle n’était pas la plus grande, mais j’appréciais sa luminosité avec le soleil du matin passant à travers les persiennes ajourées. Son ameublement sobre, juste un lit avec une vieille armoire style Louis Philippe et surtout ma bibliothèque, construite de mes mains, de simples rayonnages en pin fixés au mur de la cloison mitoyenne avec la salle de bain. Celle-ci était remplie, j’avais des livres de grands auteurs de partout, dans tous les sens, les rayons étaient archipleins, rien n’était classé, organisé. J’aimais toucher mes livres, les respirer, sentir l’odeur du papier et de l’encre, qui se mêlait aussi avec les effluves de ce papier d’Arménie que je glissais ici ou là. Cette bibliothèque, ces livres, ces senteurs m’apaisaient et avaient une véritable âme, ce que l’on ne retrouvera jamais dans la lecture numérique….
J’avais grand besoin de quiétude ce matin, ma nuit n’avait été que bouillonnement et exacerbation, bref, je n’avais rien dormi ! Mais difficile ce matin de rester en place, de prendre un bouquin et de m’allonger sur mon lit… non, je n’y parvenais pas. Je faisais les cent pas, allais et venais, comme si j’étais retenu là, dans cette pièce, sans pouvoir sortir, comme emprisonné. Pourtant, seul mon sexe l’était, cette maudite cage fixée sur mon membre, paradoxalement m’enchainait, m’emmurait dans cette chambre. J’avais ce sentiment, cette impression-là, t’être tenu séquestré et de ne pouvoir agir comme bon il me semblait. Ma nouille, comme disait Monsieur le Marquis, avait, à multiples reprises, cherché à s’épanouir, se redresser… mais la contrainte était-elle, qu’elle m’empêchait toute bandaison. Une nuit d’enfer que je venais de passer où la douleur physique sur mon membre m’embarquait vers des plaisirs psychiques d’une rare intensité. La quadrature du cercle, plus mon mental était en surchauffe, plus je bandais, et plus je bandais, plus je souffrais, et plus je souffrais, plus mon esprit bouillonnait avec des pensées érotiques jouissives, comme jamais je n’avais eu jusqu’à présent. Cette cage me rendait de plus en plus dépendant de ma Nature servile sans même que je m’en rendre compte et j’en éprouvais un intérieur et profond bien-être quasi insoupçonné.
Combien de temps allais-je devoir subir cette contrainte ? Monsieur le Marquis m’avait juste dit avant que je le quitte, qu’il me rappellerait en temps utile, qu’il me convoquerait au moment opportun pour que j’aille me faire traire, mais qu’en attendant, la frustration sexuelle ne me ferait que du bien. Si j’en n’avais pas compris sur l’instant le sens de Ses mots, j’en ressens maintenant les bienfaits psychologiques … Me faire ‘traire’… c’était bien le mot utilisé par le Noble. Me considérait-il comme une vache, une brebis, une chèvre ? Peut-être. Il m’avait bien traité de chien soumis, il me l’avait fait dire et redire à haute et intelligible voix…
« Alex, arrête de te faire du mal », me disais-je, ces pensées m’enflammaient, mon corps frissonnait, mon bas-ventre réclamait… mais j’en comprenais enfin les raisons. En effet, depuis cet échange téléphonique avec oncle Frédéric, je savais maintenant pourquoi, j’étais ainsi fait. Je ne voulais rien savoir sur ce qu’avait fait, ou pas fait, mes parents au Château d’Evans, non rien, rien du tout ! Leur vie intime ne m’intéressait pas, je n’avais rien à connaître de leurs expériences, de leurs éventuelles soumissions supposée auprès de Monsieur le Marquis. Seule chose qui me réjouissait, m’exultait, je comprenais désormais et admettais de plus en plus mon besoin de soumission. Il m’était maintenant évident, indéniable, incontestable parce que tout ça était inscrit dans mon patrimoine génétique. Je ne devais plus lutter, plus combattre ce qui me semblait être jusqu’ici le mal, la perversion. Le Châtelain m’avait révélé à moi-même, il m’avait révélé à ma propre Nature…
Trois jours durant, j’étais resté cloitré dans ma chambre, sans presque manger, sans sortir à l’extérieur, sans voir personne hormis Louise, inquiète de ne pas m’entrapercevoir. Je lui avais dit que je travaillais dur sur mes projets d’installation ici à la Bastide. Tu parles, trois jours à ne rien faire, seulement à écouter un peu de musique, à ressasser et re-ressasser mille fois cet entretien avec Monsieur le Marquis, à me revoir nu devant lui, à ressentir les mains de son Majordome glisser sur ma peau moite, son doigt s’enfoncer dans mon intimité anale, à attendre encore, à me précipiter sur mon téléphone à chaque fois que celui sonnait, à attendre le moment venu où tomberait ma convocation au Château, comme un enfant attendrait le père Noël. Mais rien… toujours rien… J’étais comme un lion en cage, rugissant comme lui parce que mon sexe gonflé et douloureux cherchait la libération, je sentais mes couilles pleines et que je ne pouvais pas soulager. J’avais bien essayé de faire tomber la pression, en essayant de me masturber, avec ma main, la chose était impossible… J’avais tenté de frotter mon bas-ventre contre le matelas de mon lit, ce n’avait été que supplice et souffrance supplémentaire. Alors pour calmer mes ardeurs sexuelles, j’essayais de temps à autre, de tremper mon sexe encagé dans une grande bassine d’eau froide… Non, pensais-je, Monsieur le Marquis, la frustration ne me faisait pas du bien ! … Et pourtant, je ne me rendais même pas compte que si ! Car si elle empêchait ma forte libido de s’exprimer, elle me rendait de plus en plus dépendant de ma servilité innée et latente, qui, il y a encore peu de temps m’était encore insoupçonnée... Il était 19 heures, lorsqu’enfin, je recevais un SMS de Walter :
- Bonsoir le chien soumis, Monsieur le Marquis, le Seigneur et Maitre du Château d’Evans te convoque ce soir à 20 heures précises. Tu y viendras torse nu, avec seulement un short, sans sous-vêtement dessous, avec juste des tongs ou espadrilles aux pieds. Monsieur le Marquis veut te voir nu, le plus vite possible. Lave-toi bien le cul.
Je reconnaissais bien là, le vocabulaire sans ambages de Walter. Je me précipitais sous la douche, me lavais soigneusement. Je sautais dans un short et dans ma voiture pour prendre la route menant au Château. Dieu merci, ni Charles, ni Louise ne m’avait vu sortir, dieu merci, il faisait beau et chaud encore ce soir d’été, cela permettait de justifier ma tenue plus que sommaire. A 19h58, je me présentais devant le grand portail, celui-ci s’ouvrait. Cette fois-ci, c’était Monsieur le Marquis Lui-même qui m’attendait sur le perron. Il était en tenue plus décontractée, un polo Lacoste blanc, un pantalon de toile bleu marine, des chaussures de toile aux pieds. Je ne pouvais pas, ne pas remarquer les deux femelles soumises, deux jeunes femmes très belles et en quadrupédie derrière Lui et qu’Il tenait en laisse les reliant à un épais collier à leur cou. Elles étaient silencieuses et baissaient la tête. Je remarquais qu’elles avaient les tétons annelés où une chainette en or reliait leurs deux seins, pour chacune… J’allais me précipiter vers Lui, mais me ravisais aussitôt. Il me fallait avoir une attitude révérencieuse, soumise, respectueuse. J’avançais donc humblement dans une attitude qui témoignait de mon humilité. Je ne savais pas, si je devais lui tendre la main pour le saluer, lorsque j’arrivais à sa hauteur, je me contentais de baisser un peu plus la tête en gage de soumission sincère et profonde. Je sentais Son regard posé sur moi, Il m’examinait de pied en cap, me contournait sans rien dire, la longueur des deux laisses étant assez longues pour cette manœuvres. Derrière moi, Ses mains se posaient sur ma taille, et en peu moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Il baissait mon short brutalement. Mon embarras était évident, me faire déshabiller ainsi, me retrouver à poil, short aux chevilles devant ces deux femmes nues et à quatre pattes, là, sur le perron de ce fabuleux Château, je ne l’avais pas imaginé un instant. Je ressentais à la fois la honte et l’excitation m’envahir…
- Aux pieds, chien ! Embrasse-Moi les pieds, comme un chien soumis doit le faire près du Maître, je veux sentir ta langue !
Je tombais à genoux, puis me mettais à quatre pattes, tête basse, fessier relevé. Jamais je n’avais tenu jusqu’ici une telle posture, je me sentais maladroit, mais bien à ma place, intimement à ma place. Sans doute conscient de mon inexpérience en la matière, Monsieur le Marquis m’exigeait de corriger ma position par un petit coup de cravache sur mon cul nu.
- Dégage ce short seulement avec tes pieds, débarrasse t’en, tu n’en as pas besoin ici.
Chose faite, le Noble avançait Son pied droit tout en me disant :
- Poses tes avant-bras au sol, passes-les autour de Ma jambe, sans la toucher, poses délicatement tes lèvres sur Ma chaussure, tends tes fesses, cambres tes reins, écartes les cuisses largement.
J’obéissais scrupuleusement aux exigences données, corrigeant ma posture au fur et à mesure des consignes données. Mes genoux me faisaient mal, mon sexe dur et comprimé était plus que douloureux, mais je n’avais nulle envie de me plaindre, car tellement heureux de me retrouver dans cette condition de chien soumis. Et à ce moment-là, je compris le véritable bien-être que visiblement devaient ressentir les deux femelles en laisse qui restaient dans une immobilité parfaite
- Allez lèche bien alex, je veux sentir ta langue, je veux te voir prendre du plaisir à honorer le Maitre que Je suis. Détends-toi, dis-toi que ta place est ici, près de Moi. Ecarte un peu plus encore les jambes, n’aies pas peur de montrer ton petit trou, offre-le, à Moi d’abord, à la nature ensuite, à ceux qui pourraient le regarder. Sens-tu les derniers rayons du soleil venir darder ta rondelle. Tu es beau, tu sais alex en te débauchant et te dévergondant ainsi pour Moi, parce que Je l’exige et le veux, parce qu’aussi, c’est ta propre Nature servile de vivre tout simplement ce que tu es…
Ses paroles m’aidaient, je faisais fi de tout ce qui pouvait se passer autour de moi, j’en oubliai la présence de ces deux magnifiques créatures féminines et je me concentrais sur ce Pied, en le léchant presque amoureusement. De temps à autre, Monsieur le Marquis se penchait pour caresser mes fesses, pour effleurer mon anus du bout de Ses doigts. Je frissonnais de plaisir et de bonheur, sentais ces frissons courir le long de ma colonne vertébrale.
- Tu as bien nettoyé ton petit cul de salope, alex ?
Je hochais de la tête pour confirmer, sans pour autant lâcher cette chaussure de toile.
- Mets-toi à quatre pattes, alex, tes bras dans l’axe de tes jambes que tu ne dois pas resserrer. Reste ainsi, le regard droit.
Monsieur le Marquis s’accroupissait devant moi me prenait la tête entre ses mains et me questionnait.
- Tu es bien ainsi alex ?
- Oh Oui, Maître !
Je venais de l’appeler Maitre, ce vocal utilisé pour dénommer Monsieur le Marquis était sorti naturellement tout seul, comme une évidence pour moi.
- Tiens, lèche et suce-Moi le doigt, petit chien soumis, imbibe le bien de ta salive.
Avec un réel sentiment de dévotion, je suçais ce majeur tendu. Je le recevais en moi, comme un don divin, générant un effet incommensurable, à me demander même si, là, sur le perron, je n’allais pas jouir sans même me toucher.
- C’est bien alex, je te vois honoré et bouleversé de me sucer ce doigt, qu’en sera-t-il lorsqu’en lieu et place, tu auras Mon Sexe à vénérer ?
Je ne répondais pas, ne réagissais pas… me contentais juste de ressentir ce sentiment d’abandon et d’appartenance, de jouissance mentale.
- Remets-toi en levrette, offre de nouveau ta rondelle à Mon regard.
Monsieur le Marquis retirait Son doigt de ma bouche, se redressait, me contournait pour se placer entre mes cuisses écartées. Son doigt humide frôlait mon anus, caressait délicatement mon entrée intime, puis commençait à la pénétrer doucement, tranquillement. Je le sentais glisser en moi.
- As-tu déjà été enculé, petit chien soumis ?
- Oui Maître.
- Plusieurs fois ?
- Oui Maître, lui répondais-je en haletant - Walter avait vu juste, ton trou est à la fois souple et tonique, de belles perspectives en vue.
Je laissais Monsieur le Marquis explorer mon intérieur, son doigt allait et venait tantôt tranquillement, tantôt énergiquement. Je haletais de plus en plus fort, ressentant de plus en plus cette totale aliénation.
- Tu es propre et c’est tant mieux pour toi, me disait Monsieur le Marquis en se redressant puis en revenant vers moi.
Le Châtelain m’attrapait énergiquement par les cheveux pour que je redresse la tête, me tendait le même doigt, l’enfonçait dans ma bouche.
- Suce salope, suce bien ! Je veux que tu comprennes qu’ici, l’hygiène est primordiale. Tu dois toujours avoir le cul propre, car à tout moment tu peux être léché, doigté ou enculé, quel que soit le lieu où l’heure, tu peux être utilisé...
A la suite de ça, Monsieur le Marquis sortait de Sa poche ce que je croyais être une lanière en cuir. Je me trompais. Devant moi, Il me montrait un petit collier.
- Tu sais ce que c’est ça ?
- Oui Maître- Tu en connais la signification ?
- Je crois le savoir Maître.
- Ceci est effectivement un collier que tu porteras toujours ici. C’est un lien indéfectible et inaltérable qui te lie à Moi le Maître, une sorte d’alliance que toi seul pourra ôter, le jour où tu souhaiteras reprendre ta liberté. Car aucun de mes soumis ou soumises n’est retenu de force ici. La soumission n’est surtout pas une prison, c’est un besoin d’être, une nécessité naturelle. Eux seuls, ont ce pouvoir, ce seul pouvoir que je leur accorde, de se libérer de Mon Joug. S’ils le font, ils retrouvent leur liberté de faire et d’agir, tout en sachant que jamais ils ne reviendront près de Moi ! Alors une question alex, juste une question….
Monsieur le Marquis restait silencieux un long, très long moment. Il reprenait son souffle, s’accroupissant devant moi une nouvelle fois, prenant de Sa main, mon menton pour me faire relever la tête :
- Souhaites-tu être ce chien soumis qui sommeille en toi et te donner à Moi corps et âme et vivre ta propre Nature ?
Sans une once d’hésitation, je répondais :
- Oui Vénéré Maître ; je ressens tellement ce besoin d’être ce que je suis…
Alors Monsieur le Marquis me passait le collier autour du cou, le fixait et m’embrassait le front presque affectueusement, en me disant sur un ton solennel :
- Dorénavant, tu m’appartiens et tu t’appelleras alexsoumis ...
(A suivre…)
Chapitre 4 : Le collier -
Inutile de dire que cette conversation, comme cette après-midi chez le Marquis d’Evans m’avait totalement chamboulé.... Je tournais en rond dans ma chambre, celle de mon enfance, qui avait été réaménagée lorsque j’avais eu vingt ans. Elle n’était pas la plus grande, mais j’appréciais sa luminosité avec le soleil du matin passant à travers les persiennes ajourées. Son ameublement sobre, juste un lit avec une vieille armoire style Louis Philippe et surtout ma bibliothèque, construite de mes mains, de simples rayonnages en pin fixés au mur de la cloison mitoyenne avec la salle de bain. Celle-ci était remplie, j’avais des livres de grands auteurs de partout, dans tous les sens, les rayons étaient archipleins, rien n’était classé, organisé. J’aimais toucher mes livres, les respirer, sentir l’odeur du papier et de l’encre, qui se mêlait aussi avec les effluves de ce papier d’Arménie que je glissais ici ou là. Cette bibliothèque, ces livres, ces senteurs m’apaisaient et avaient une véritable âme, ce que l’on ne retrouvera jamais dans la lecture numérique….
J’avais grand besoin de quiétude ce matin, ma nuit n’avait été que bouillonnement et exacerbation, bref, je n’avais rien dormi ! Mais difficile ce matin de rester en place, de prendre un bouquin et de m’allonger sur mon lit… non, je n’y parvenais pas. Je faisais les cent pas, allais et venais, comme si j’étais retenu là, dans cette pièce, sans pouvoir sortir, comme emprisonné. Pourtant, seul mon sexe l’était, cette maudite cage fixée sur mon membre, paradoxalement m’enchainait, m’emmurait dans cette chambre. J’avais ce sentiment, cette impression-là, t’être tenu séquestré et de ne pouvoir agir comme bon il me semblait. Ma nouille, comme disait Monsieur le Marquis, avait, à multiples reprises, cherché à s’épanouir, se redresser… mais la contrainte était-elle, qu’elle m’empêchait toute bandaison. Une nuit d’enfer que je venais de passer où la douleur physique sur mon membre m’embarquait vers des plaisirs psychiques d’une rare intensité. La quadrature du cercle, plus mon mental était en surchauffe, plus je bandais, et plus je bandais, plus je souffrais, et plus je souffrais, plus mon esprit bouillonnait avec des pensées érotiques jouissives, comme jamais je n’avais eu jusqu’à présent. Cette cage me rendait de plus en plus dépendant de ma Nature servile sans même que je m’en rendre compte et j’en éprouvais un intérieur et profond bien-être quasi insoupçonné.
Combien de temps allais-je devoir subir cette contrainte ? Monsieur le Marquis m’avait juste dit avant que je le quitte, qu’il me rappellerait en temps utile, qu’il me convoquerait au moment opportun pour que j’aille me faire traire, mais qu’en attendant, la frustration sexuelle ne me ferait que du bien. Si j’en n’avais pas compris sur l’instant le sens de Ses mots, j’en ressens maintenant les bienfaits psychologiques … Me faire ‘traire’… c’était bien le mot utilisé par le Noble. Me considérait-il comme une vache, une brebis, une chèvre ? Peut-être. Il m’avait bien traité de chien soumis, il me l’avait fait dire et redire à haute et intelligible voix…
« Alex, arrête de te faire du mal », me disais-je, ces pensées m’enflammaient, mon corps frissonnait, mon bas-ventre réclamait… mais j’en comprenais enfin les raisons. En effet, depuis cet échange téléphonique avec oncle Frédéric, je savais maintenant pourquoi, j’étais ainsi fait. Je ne voulais rien savoir sur ce qu’avait fait, ou pas fait, mes parents au Château d’Evans, non rien, rien du tout ! Leur vie intime ne m’intéressait pas, je n’avais rien à connaître de leurs expériences, de leurs éventuelles soumissions supposée auprès de Monsieur le Marquis. Seule chose qui me réjouissait, m’exultait, je comprenais désormais et admettais de plus en plus mon besoin de soumission. Il m’était maintenant évident, indéniable, incontestable parce que tout ça était inscrit dans mon patrimoine génétique. Je ne devais plus lutter, plus combattre ce qui me semblait être jusqu’ici le mal, la perversion. Le Châtelain m’avait révélé à moi-même, il m’avait révélé à ma propre Nature…
Trois jours durant, j’étais resté cloitré dans ma chambre, sans presque manger, sans sortir à l’extérieur, sans voir personne hormis Louise, inquiète de ne pas m’entrapercevoir. Je lui avais dit que je travaillais dur sur mes projets d’installation ici à la Bastide. Tu parles, trois jours à ne rien faire, seulement à écouter un peu de musique, à ressasser et re-ressasser mille fois cet entretien avec Monsieur le Marquis, à me revoir nu devant lui, à ressentir les mains de son Majordome glisser sur ma peau moite, son doigt s’enfoncer dans mon intimité anale, à attendre encore, à me précipiter sur mon téléphone à chaque fois que celui sonnait, à attendre le moment venu où tomberait ma convocation au Château, comme un enfant attendrait le père Noël. Mais rien… toujours rien… J’étais comme un lion en cage, rugissant comme lui parce que mon sexe gonflé et douloureux cherchait la libération, je sentais mes couilles pleines et que je ne pouvais pas soulager. J’avais bien essayé de faire tomber la pression, en essayant de me masturber, avec ma main, la chose était impossible… J’avais tenté de frotter mon bas-ventre contre le matelas de mon lit, ce n’avait été que supplice et souffrance supplémentaire. Alors pour calmer mes ardeurs sexuelles, j’essayais de temps à autre, de tremper mon sexe encagé dans une grande bassine d’eau froide… Non, pensais-je, Monsieur le Marquis, la frustration ne me faisait pas du bien ! … Et pourtant, je ne me rendais même pas compte que si ! Car si elle empêchait ma forte libido de s’exprimer, elle me rendait de plus en plus dépendant de ma servilité innée et latente, qui, il y a encore peu de temps m’était encore insoupçonnée... Il était 19 heures, lorsqu’enfin, je recevais un SMS de Walter :
- Bonsoir le chien soumis, Monsieur le Marquis, le Seigneur et Maitre du Château d’Evans te convoque ce soir à 20 heures précises. Tu y viendras torse nu, avec seulement un short, sans sous-vêtement dessous, avec juste des tongs ou espadrilles aux pieds. Monsieur le Marquis veut te voir nu, le plus vite possible. Lave-toi bien le cul.
Je reconnaissais bien là, le vocabulaire sans ambages de Walter. Je me précipitais sous la douche, me lavais soigneusement. Je sautais dans un short et dans ma voiture pour prendre la route menant au Château. Dieu merci, ni Charles, ni Louise ne m’avait vu sortir, dieu merci, il faisait beau et chaud encore ce soir d’été, cela permettait de justifier ma tenue plus que sommaire. A 19h58, je me présentais devant le grand portail, celui-ci s’ouvrait. Cette fois-ci, c’était Monsieur le Marquis Lui-même qui m’attendait sur le perron. Il était en tenue plus décontractée, un polo Lacoste blanc, un pantalon de toile bleu marine, des chaussures de toile aux pieds. Je ne pouvais pas, ne pas remarquer les deux femelles soumises, deux jeunes femmes très belles et en quadrupédie derrière Lui et qu’Il tenait en laisse les reliant à un épais collier à leur cou. Elles étaient silencieuses et baissaient la tête. Je remarquais qu’elles avaient les tétons annelés où une chainette en or reliait leurs deux seins, pour chacune… J’allais me précipiter vers Lui, mais me ravisais aussitôt. Il me fallait avoir une attitude révérencieuse, soumise, respectueuse. J’avançais donc humblement dans une attitude qui témoignait de mon humilité. Je ne savais pas, si je devais lui tendre la main pour le saluer, lorsque j’arrivais à sa hauteur, je me contentais de baisser un peu plus la tête en gage de soumission sincère et profonde. Je sentais Son regard posé sur moi, Il m’examinait de pied en cap, me contournait sans rien dire, la longueur des deux laisses étant assez longues pour cette manœuvres. Derrière moi, Ses mains se posaient sur ma taille, et en peu moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Il baissait mon short brutalement. Mon embarras était évident, me faire déshabiller ainsi, me retrouver à poil, short aux chevilles devant ces deux femmes nues et à quatre pattes, là, sur le perron de ce fabuleux Château, je ne l’avais pas imaginé un instant. Je ressentais à la fois la honte et l’excitation m’envahir…
- Aux pieds, chien ! Embrasse-Moi les pieds, comme un chien soumis doit le faire près du Maître, je veux sentir ta langue !
Je tombais à genoux, puis me mettais à quatre pattes, tête basse, fessier relevé. Jamais je n’avais tenu jusqu’ici une telle posture, je me sentais maladroit, mais bien à ma place, intimement à ma place. Sans doute conscient de mon inexpérience en la matière, Monsieur le Marquis m’exigeait de corriger ma position par un petit coup de cravache sur mon cul nu.
- Dégage ce short seulement avec tes pieds, débarrasse t’en, tu n’en as pas besoin ici.
Chose faite, le Noble avançait Son pied droit tout en me disant :
- Poses tes avant-bras au sol, passes-les autour de Ma jambe, sans la toucher, poses délicatement tes lèvres sur Ma chaussure, tends tes fesses, cambres tes reins, écartes les cuisses largement.
J’obéissais scrupuleusement aux exigences données, corrigeant ma posture au fur et à mesure des consignes données. Mes genoux me faisaient mal, mon sexe dur et comprimé était plus que douloureux, mais je n’avais nulle envie de me plaindre, car tellement heureux de me retrouver dans cette condition de chien soumis. Et à ce moment-là, je compris le véritable bien-être que visiblement devaient ressentir les deux femelles en laisse qui restaient dans une immobilité parfaite
- Allez lèche bien alex, je veux sentir ta langue, je veux te voir prendre du plaisir à honorer le Maitre que Je suis. Détends-toi, dis-toi que ta place est ici, près de Moi. Ecarte un peu plus encore les jambes, n’aies pas peur de montrer ton petit trou, offre-le, à Moi d’abord, à la nature ensuite, à ceux qui pourraient le regarder. Sens-tu les derniers rayons du soleil venir darder ta rondelle. Tu es beau, tu sais alex en te débauchant et te dévergondant ainsi pour Moi, parce que Je l’exige et le veux, parce qu’aussi, c’est ta propre Nature servile de vivre tout simplement ce que tu es…
Ses paroles m’aidaient, je faisais fi de tout ce qui pouvait se passer autour de moi, j’en oubliai la présence de ces deux magnifiques créatures féminines et je me concentrais sur ce Pied, en le léchant presque amoureusement. De temps à autre, Monsieur le Marquis se penchait pour caresser mes fesses, pour effleurer mon anus du bout de Ses doigts. Je frissonnais de plaisir et de bonheur, sentais ces frissons courir le long de ma colonne vertébrale.
- Tu as bien nettoyé ton petit cul de salope, alex ?
Je hochais de la tête pour confirmer, sans pour autant lâcher cette chaussure de toile.
- Mets-toi à quatre pattes, alex, tes bras dans l’axe de tes jambes que tu ne dois pas resserrer. Reste ainsi, le regard droit.
Monsieur le Marquis s’accroupissait devant moi me prenait la tête entre ses mains et me questionnait.
- Tu es bien ainsi alex ?
- Oh Oui, Maître !
Je venais de l’appeler Maitre, ce vocal utilisé pour dénommer Monsieur le Marquis était sorti naturellement tout seul, comme une évidence pour moi.
- Tiens, lèche et suce-Moi le doigt, petit chien soumis, imbibe le bien de ta salive.
Avec un réel sentiment de dévotion, je suçais ce majeur tendu. Je le recevais en moi, comme un don divin, générant un effet incommensurable, à me demander même si, là, sur le perron, je n’allais pas jouir sans même me toucher.
- C’est bien alex, je te vois honoré et bouleversé de me sucer ce doigt, qu’en sera-t-il lorsqu’en lieu et place, tu auras Mon Sexe à vénérer ?
Je ne répondais pas, ne réagissais pas… me contentais juste de ressentir ce sentiment d’abandon et d’appartenance, de jouissance mentale.
- Remets-toi en levrette, offre de nouveau ta rondelle à Mon regard.
Monsieur le Marquis retirait Son doigt de ma bouche, se redressait, me contournait pour se placer entre mes cuisses écartées. Son doigt humide frôlait mon anus, caressait délicatement mon entrée intime, puis commençait à la pénétrer doucement, tranquillement. Je le sentais glisser en moi.
- As-tu déjà été enculé, petit chien soumis ?
- Oui Maître.
- Plusieurs fois ?
- Oui Maître, lui répondais-je en haletant - Walter avait vu juste, ton trou est à la fois souple et tonique, de belles perspectives en vue.
Je laissais Monsieur le Marquis explorer mon intérieur, son doigt allait et venait tantôt tranquillement, tantôt énergiquement. Je haletais de plus en plus fort, ressentant de plus en plus cette totale aliénation.
- Tu es propre et c’est tant mieux pour toi, me disait Monsieur le Marquis en se redressant puis en revenant vers moi.
Le Châtelain m’attrapait énergiquement par les cheveux pour que je redresse la tête, me tendait le même doigt, l’enfonçait dans ma bouche.
- Suce salope, suce bien ! Je veux que tu comprennes qu’ici, l’hygiène est primordiale. Tu dois toujours avoir le cul propre, car à tout moment tu peux être léché, doigté ou enculé, quel que soit le lieu où l’heure, tu peux être utilisé...
A la suite de ça, Monsieur le Marquis sortait de Sa poche ce que je croyais être une lanière en cuir. Je me trompais. Devant moi, Il me montrait un petit collier.
- Tu sais ce que c’est ça ?
- Oui Maître- Tu en connais la signification ?
- Je crois le savoir Maître.
- Ceci est effectivement un collier que tu porteras toujours ici. C’est un lien indéfectible et inaltérable qui te lie à Moi le Maître, une sorte d’alliance que toi seul pourra ôter, le jour où tu souhaiteras reprendre ta liberté. Car aucun de mes soumis ou soumises n’est retenu de force ici. La soumission n’est surtout pas une prison, c’est un besoin d’être, une nécessité naturelle. Eux seuls, ont ce pouvoir, ce seul pouvoir que je leur accorde, de se libérer de Mon Joug. S’ils le font, ils retrouvent leur liberté de faire et d’agir, tout en sachant que jamais ils ne reviendront près de Moi ! Alors une question alex, juste une question….
Monsieur le Marquis restait silencieux un long, très long moment. Il reprenait son souffle, s’accroupissant devant moi une nouvelle fois, prenant de Sa main, mon menton pour me faire relever la tête :
- Souhaites-tu être ce chien soumis qui sommeille en toi et te donner à Moi corps et âme et vivre ta propre Nature ?
Sans une once d’hésitation, je répondais :
- Oui Vénéré Maître ; je ressens tellement ce besoin d’être ce que je suis…
Alors Monsieur le Marquis me passait le collier autour du cou, le fixait et m’embrassait le front presque affectueusement, en me disant sur un ton solennel :
- Dorénavant, tu m’appartiens et tu t’appelleras alexsoumis ...
(A suivre…)
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