La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1554)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-09-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1554)
Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode N°1552) -
Chapitre 18 : asphyxié par une bite inconnue –
- A genoux, donne-moi ta bouche, esclav’alex ! …
Une nouvelle fois, je me retrouvais à genoux devant une bite inconnue, à téter un gland épais et violacé, circoncis, aux odeurs de pisse. Cette queue était longue et épaisse, à m’en étouffer alors qu’elle n’était entrée que de moitié dans ma bouche de putain.
- Avale salope, tu ne ressortiras pas d’ici, tant que ton nez et tes lèvres n’auront pas touché mes poils et mon pubis.
C’était mission impossible… j’étais prêt à gerber, à rendre tripes et boyaux. Lui, forçait sur ma nuque tout en s’introduisant plus encore dans ma bouche, sans se préoccuper de mes spasmes, de mes soulèvements d’estomac. Je bavais, pleurais, avalais quelques centimètres de plus tandis qu’il continuait ne me laissant aucun répit, aucune possibilité de me retirer.
- Avec moi, tu vas en avoir des gorges profondes, j’adore me faire dévorer la bite toute entière dans une gueule de pute comme la tienne.
J’étais au bord de l’asphyxie, mes lèvres étaient encore à plusieurs centimètres de la racine de ce volumineux membre si inquisiteur de ma cavité buccale. De ma bouche s’échappait des mucosités, des glaires visqueuses, des larmes roulaient sur mes joues. J’étais dans un sale état, je peinais à trouver la plus petite des bouffées d’oxygène…
- Eh bien voilà, on y arrive, tu vois quand on veut, on y arrive, la chienne….
L’homme avait relâché la pression sur ma nuque, s’était emparé de ma chevelure qu’il empoignait vivement et fermement, puis il commençait de longs mouvements invasifs, de grands coups de piston, allant cogner ma glotte à chaque fois qu’il s’enfonçait en moi. Un vrai supplice… Je n’éprouvais aucun plaisir physique, seuls mes neurones semblaient excités par cette situation… Ils semblaient me dire : « Tu n’es qu’un vide-couilles, qu’une machine à soulager des burnes, alors contente-toi de faire ton boulot ! ». Sans doute, le boulot, je le faisais correctement, Martial Montambert se raidissait, soufflait de plus en plus fort, geignait doucement.
- Avale sale chienne, avale tout ce que tu as la chance que je te donne !
A cet instant, le Dominant éjaculateur libérait sa semence chaude en plusieurs saccades, en flots successifs, en se plantant au plus profond de ma gorge, en me tenant fermement de ses deux mains plaquées derrière ma nuque… J’étais dans un état pitoyable... contraint d’ingurgiter ce sperme alors que lui restait planté en moi, sa queue toujours raide et immobile. Au bout de quelques minutes celle-ci mollissait, j’espérais qu’il quitte au plus vite mon orifice buccal pour que je puisse enfin respirer normalement et reprendre mes esprits. Mais rien, il restait dans ma bouche me maintenant toujours la tête, mes lèvres contre son pubis poilu. Qu’attendait-il ? Soudainement, un fluide chaud coulait dans ma gorge… Il pissait, surpris je m’étouffais, régurgitait, recrachais… Il empoignait ma chevelure, se retirait de ma bouche, me faisait redresser la tête pour me gifler sévèrement.
- Ouvre ta gueule, putasse, je t’ai dit de tout avaler ce que tu avais la chance de recevoir !
Terrorisé, totalement anéanti, sans plus aucune force, j’obéissais, alors que lui, urinait par à-coups pour me laisser le temps d’ingurgité. Dès que quelques gouttes s’échappaient de ma bouche, il me re-giflait inlassablement, sévèrement.
- Nettoie ma queue maintenant, esclave de mes deux !
Enfin, le pisseur rangeait son membre dans son pantalon et m’autorisait à me relever…
- Au fait, tu n’as rien à décider, je t’embauche, puisque j’ai déjà obtenu l’accord de Monsieur le Marquis, tu seras là demain matin à 8 heures précises, pour une journée de formation...
La messe était dite, j’étais autorisé à quitter le bureau… Souillé, ma chemise blanche n’était plus que chiffon imbibée de pisse, de bave, peut-être de foutre, même si j’avais le sentiment d’avoir tout avalé. Martial Montambert me raccompagnait jusqu’à sa porte de bureau, je dévalais les escaliers à toute vitesse… Alors que j’atteignais la dernière marche, je l’entendais crier :
- Prépare-toi à la prendre dans ton cul de lope, dès demain, petite pute !
Ultime humiliation ! Evidemment la secrétaire assise derrière son bureau avait tout entendu…. Pudiquement, elle ne relevait pas la tête, lorsque je passais devant elle… Il valait mieux qu’elle ne me voit pas dans cet état... Quoi que, je compris que sa tête restée baissée signifiait qu’elle devait être soumise et habituée à ce genre de situation, enfin c’est ce que je supposais !…
- Bon après-midi Monsieur Lapeyrière !, me disait-elle timidement, toujours sa tête regardant le plateau de son bureau, lorsque je sortais.
Premier réflexe en arrivant dans ma voiture, je me regardais dans le rétroviseur. C’est à peine si je me reconnaissais… Les yeux encore mouillés, des traces de larmes, des marques rougeâtres de mains sur mes joues, tant j’avais reçu de gifles, mes cheveux en bataille, avec ce goût de foutre et de pisse encore omniprésent dans ma bouche et ce sentiment d’être tombé dans une souricière, je me sentais totalement avili, démoli, affaibli, asservi, abâtardi ! Ce dernier qualificatif semblait répondre au mieux à ce que j’étais devenu, un vrai bâtard avili et assujetti… Sur le chemin du retour à la bastide, je roulais doucement, jamais je ne m’étais senti aussi veule, sans force, sans énergie et pire encore sans volonté. N’était-ce point l’objectif fixé que d’être apathique, dépendant, totalement dépendant aux Volontés et Exigences de Monsieur le Marquis ? Alors que je ressassais tout ça, mon téléphone portable vibrait dans la poche de mon pantalon. Conduisant, même à faible allure, je ne pouvais le lire…
Était-ce le Maître qui m’adressait des sms ? Voulait-il savoir comment cet entretien s’était passé ? Non sans doute pas, il devait déjà le savoir ! Monsieur le Marquis était un homme droit, et sa perversité était honnête, loyale, franche, jamais il ne s’amuserait à ce jeu-là, jamais il ne prêcherait le faux pour connaitre le vrai… J’en étais convaincu ! J’approchais de Villefranche-sur-Saône, lorsque soudainement un éclair me traversait l’esprit. Cette femme, oui cette secrétaire qu’il me semblait connaitre… Ca y est je me souvenais enfin où je l’avais déjà vu ! Elle n’était autre que cette soumise se faisant baiser, d’une manière bestiale, par Marcel sous le contrôle de cette perverse cuisinière. Oui, c’était bien elle que j’avais vu dans cette cellule, totalement accablée, totalement défaite, se faisant besogner et baiser par ce rustre personnage, en demandant pitié, implorant en vain Madame Marie pour que cesse ce coït animal… Voilà qui, quelque part, faisait tomber l’humiliation que j’avais vécue en passant devant elle avant de quitter l’Entreprise… j’étais soulagé… Elle aussi n’était autre qu’une vide-couilles, comme moi ! Je gambergeais, tremblais de la tête aux pieds, il devait se passer des choses peu orthodoxes dans cette Entreprise... très vite, j’en connaitrais les détails !
Arrivé chez moi, immédiatement, je me douchais vivement et me changeais puis déjeunais, tout en pianotant sur mon téléphone. Le texto reçu provenait bien de Monsieur le Marquis. Je l’ouvrais fébrilement.
- Même si tu n’es qu’un bien piètre suceur de bites, j’ai décidé de t’offrir un temps de plaisir, je t’envoie cette après-midi, chez toi, pour deux heures esclav’antoine… apprenez à vous connaitre, je le veux. Signé : Le Maître.
Je sautais de joie et m’empressais de remercier humblement et sincèrement Monsieur le Marquis... C’est avec une grande impatience que la fin de la matinée se passait … Lorsque esclav’antoine arrivait, j’étais à la fois fébrile et excité. Lui semblait dans le même état que le mien. Je l’accueillais sur le seuil de ma porte. Je l’invitais à entrer, à s’assoir sur le divan et lui proposais un café.
- Désolé, nous avons des consignes précises à respecter… Tiens, de la part du Maître !
Le dominé me tendait une feuille de papier épais portant en entête, les Armoiries du Noble. Je lisais :
« Obligation de vous mettre à poil, tous les deux, dès l’arrivée d’esclav’antoine, interdiction d’utiliser un quelconque mobilier pour vous assoir, vous poserez vos culs à même le sol, interdiction formelle de vous toucher, de vous caresser, de vous lécher, je vous autorise seulement à dialoguer librement. Signé : Le Maître »
Antoine était déjà nu lorsque je relevais les yeux. Je me désapais alors rapidement et m’asseyais, sur le carrelage froid, en tailleur face à lui. Pendant un long moment, nous restâmes à nous regarder, sans un mot… Nos corps, eux, parlaient ! Nos sexes respectifs et emprisonnés cherchaient à s’épanouir. Hélas, ces maudites cages d’acier torpillaient nos ardeurs et nos pulsions. Après un temps certain, avec un œil rieur, Antoine affirmait :
- Je suis certain, qu’il y a peu, tu as reçu une belle correction, tes joues sont encore bien rouges !
- Oui c’est exact, j’ai été giflé copieusement ce matin même !, lui répondis-je en souriant.
- Sans doute méritais-tu ces gifles ! J’aime être giflé également, comme ça… pour rien, ou pour me recadrer, il y a quelque chose de terriblement intense, intime dans une baffe. C’est une vraie offrande, jouissive, plus cérébrale que sensuelle, une puissance émotionnelle. Une gifle peut être très humiliante, surtout si celle-ci est donnée en public. Quelles que soient les circonstances, à chaque fois que j’en reçois une, j’ai envie de me prosterner, d’offrir tout ce que je peux offrir, mon corps, mon âme, ma soumission, avec le sentiment d’être possédé tout entier.
Antoine venait d’exprimer ses ressentis avec une certaine fierté, il s’était redressé, m’avait regardé droit dans les yeux, son regard manifestait de la conviction, de la sincérité. Ses yeux bleus, me faisait frissonner.
- Sais-tu pourquoi le Maître nous autorise ce temps et cette conversation ?, l’interrogeais-je- Nullement, mais avons-nous besoin d’en connaitre la raison ? Ne sommes-nous pas faits pour simplement obéir, sans se poser de questions ? Tu sais Alex, je suis au service du Maître, Monsieur le Marquis, depuis cinq ans maintenant, j’ai appris à lâcher prise, à ne plus m’interroger, à faire simplement ce que l’on exige de moi, sans penser, sans plus réfléchir, je ne suis que Sa chose, Son objet, Son jouet. J’obéis résolument telle une marionnette, délibérément les yeux fermés, avec obstination, toujours vaillamment et fièrement. C’est ainsi que le Maître veut voir celles et ceux qu’Il Domine.
Antoine était un vrai soumis, il exprimait ses opinions avec éloquence et sérieux. Il m’apprenait qu’il était entré au service de Monsieur le Marquis par hasard, un soir d’automne. En fait, il n’avait été que monnaie d’échange entre le Noble et un homme qui le dominait occasionnellement. Ce dernier, criblé de dettes, au désarroi, sans plus un centime en poche était venu au Château pour quémander quelques euros à Monsieur le Marquis afin qu’il puisse couvrir ses charges mensuelles futures. Le Noble avait accepté de lui donner la somme demandée, à la condition qu’Antoine accepte librement, de bon gré, d’être à Son service.
- Evidemment… j’ai accepté, sans même connaitre Monsieur le Marquis. Dès le premier instant, j’ai vu et compris que cet Homme était un Dominant hors pair, avec un Charisme évident, d’une Autorité certaine, tout ce dont j’avais et j’ai tant besoin encore aujourd’hui pour vivre ce que je suis, pour développer mon asservissement et mon assujettissement.
Antoine me parlait ouvertement encore de son enfance, malheureuse, avec un père alcoolique, une mère sans affection. Il me racontait son adolescence, avec la difficile réalité de sa sexualité, son attirance pour les hommes et la soumission, avec ses difficultés scolaires, ses redoublements successifs, son bac professionnel qu’il ne put décrocher, ses errances professionnelles, ses jours interminables passés dans la rue, à chercher chaque soir un endroit calme pour dormir, son recours à la prostitution pour subvenir à ses besoins essentiels… Bref, une vie misérable jusqu’à cette rencontre avec cet homme, un client, lui permettant d’assouvir ses penchants sexuels qui n’étaient que fantasmes depuis sa puberté. Il se soumettait à lui deux à trois fois par mois moyennant quelques euros, jusqu’à cet instant où l’homme en question, lui annonçât qu’il ne pouvait plus le rémunérer de ses « services ». Antoine avait continué à le voir, sans plus se faire payer, juste pour le plaisir de se soumettre à lui…
- Tu comprends mieux Alex pourquoi je n’ai pas hésité un seul instant à la proposition de Monsieur le Marquis d’Evans ! Certes, j’avais besoin de sécurité, mais j’avais surtout besoin de vivre pleinement ces désirs et penchants archaïques enfouis en moi depuis toujours.
esclav’antoine me racontait encore, que depuis qu’il était entré au service du Maître, il était devenu heureux et comblé. Il vivait ce pourquoi il était fait, une vie de contrainte, d’obligations, de résilience, de soumission.
- Qu’il est bon de n’être qu’un vide-couilles, qu’un esclave malléable et corvéable, qu’une putain qui s’assume pleinement, qui n’a plus d’égo, qui subit, parfois souffre pour le plaisir du Maître, qu’une chienne qui se donne avec fierté, sans la moindre pudeur, offrant son cul et sa bouche à tous ceux choisis par le Maître !
Son sexe contraint reprenait un beau et bon volume :
- Hummmm, comme c’est bon de ne pas pouvoir se palucher, de souffrir de la nouille, de la sentir grossir, de la voir boursouffler, se dilater, de la voir s’asphyxier contre les grilles de cette cage….
Au cours de cette conversation j’apprenais qu’Antoine travaillait aussi dans une entreprise de transport, détenue par Monsieur le Marquis, qu’il vivait dans un appartement, propriété du Noble, à Villefranche-sur-Saône. Comme moi, il se rendait au Château dès que le Maître l’exigeait. Je me livrais à mon tour, lui faisait part de mon enfance heureuse, ici à la bastide, du drame vécu avec la disparition de mes parents, de cette révélation que le Maître avait bien voulue me communiquer, celle de mes parents esclaves MDE !…
(A suivre…)
Chapitre 18 : asphyxié par une bite inconnue –
- A genoux, donne-moi ta bouche, esclav’alex ! …
Une nouvelle fois, je me retrouvais à genoux devant une bite inconnue, à téter un gland épais et violacé, circoncis, aux odeurs de pisse. Cette queue était longue et épaisse, à m’en étouffer alors qu’elle n’était entrée que de moitié dans ma bouche de putain.
- Avale salope, tu ne ressortiras pas d’ici, tant que ton nez et tes lèvres n’auront pas touché mes poils et mon pubis.
C’était mission impossible… j’étais prêt à gerber, à rendre tripes et boyaux. Lui, forçait sur ma nuque tout en s’introduisant plus encore dans ma bouche, sans se préoccuper de mes spasmes, de mes soulèvements d’estomac. Je bavais, pleurais, avalais quelques centimètres de plus tandis qu’il continuait ne me laissant aucun répit, aucune possibilité de me retirer.
- Avec moi, tu vas en avoir des gorges profondes, j’adore me faire dévorer la bite toute entière dans une gueule de pute comme la tienne.
J’étais au bord de l’asphyxie, mes lèvres étaient encore à plusieurs centimètres de la racine de ce volumineux membre si inquisiteur de ma cavité buccale. De ma bouche s’échappait des mucosités, des glaires visqueuses, des larmes roulaient sur mes joues. J’étais dans un sale état, je peinais à trouver la plus petite des bouffées d’oxygène…
- Eh bien voilà, on y arrive, tu vois quand on veut, on y arrive, la chienne….
L’homme avait relâché la pression sur ma nuque, s’était emparé de ma chevelure qu’il empoignait vivement et fermement, puis il commençait de longs mouvements invasifs, de grands coups de piston, allant cogner ma glotte à chaque fois qu’il s’enfonçait en moi. Un vrai supplice… Je n’éprouvais aucun plaisir physique, seuls mes neurones semblaient excités par cette situation… Ils semblaient me dire : « Tu n’es qu’un vide-couilles, qu’une machine à soulager des burnes, alors contente-toi de faire ton boulot ! ». Sans doute, le boulot, je le faisais correctement, Martial Montambert se raidissait, soufflait de plus en plus fort, geignait doucement.
- Avale sale chienne, avale tout ce que tu as la chance que je te donne !
A cet instant, le Dominant éjaculateur libérait sa semence chaude en plusieurs saccades, en flots successifs, en se plantant au plus profond de ma gorge, en me tenant fermement de ses deux mains plaquées derrière ma nuque… J’étais dans un état pitoyable... contraint d’ingurgiter ce sperme alors que lui restait planté en moi, sa queue toujours raide et immobile. Au bout de quelques minutes celle-ci mollissait, j’espérais qu’il quitte au plus vite mon orifice buccal pour que je puisse enfin respirer normalement et reprendre mes esprits. Mais rien, il restait dans ma bouche me maintenant toujours la tête, mes lèvres contre son pubis poilu. Qu’attendait-il ? Soudainement, un fluide chaud coulait dans ma gorge… Il pissait, surpris je m’étouffais, régurgitait, recrachais… Il empoignait ma chevelure, se retirait de ma bouche, me faisait redresser la tête pour me gifler sévèrement.
- Ouvre ta gueule, putasse, je t’ai dit de tout avaler ce que tu avais la chance de recevoir !
Terrorisé, totalement anéanti, sans plus aucune force, j’obéissais, alors que lui, urinait par à-coups pour me laisser le temps d’ingurgité. Dès que quelques gouttes s’échappaient de ma bouche, il me re-giflait inlassablement, sévèrement.
- Nettoie ma queue maintenant, esclave de mes deux !
Enfin, le pisseur rangeait son membre dans son pantalon et m’autorisait à me relever…
- Au fait, tu n’as rien à décider, je t’embauche, puisque j’ai déjà obtenu l’accord de Monsieur le Marquis, tu seras là demain matin à 8 heures précises, pour une journée de formation...
La messe était dite, j’étais autorisé à quitter le bureau… Souillé, ma chemise blanche n’était plus que chiffon imbibée de pisse, de bave, peut-être de foutre, même si j’avais le sentiment d’avoir tout avalé. Martial Montambert me raccompagnait jusqu’à sa porte de bureau, je dévalais les escaliers à toute vitesse… Alors que j’atteignais la dernière marche, je l’entendais crier :
- Prépare-toi à la prendre dans ton cul de lope, dès demain, petite pute !
Ultime humiliation ! Evidemment la secrétaire assise derrière son bureau avait tout entendu…. Pudiquement, elle ne relevait pas la tête, lorsque je passais devant elle… Il valait mieux qu’elle ne me voit pas dans cet état... Quoi que, je compris que sa tête restée baissée signifiait qu’elle devait être soumise et habituée à ce genre de situation, enfin c’est ce que je supposais !…
- Bon après-midi Monsieur Lapeyrière !, me disait-elle timidement, toujours sa tête regardant le plateau de son bureau, lorsque je sortais.
Premier réflexe en arrivant dans ma voiture, je me regardais dans le rétroviseur. C’est à peine si je me reconnaissais… Les yeux encore mouillés, des traces de larmes, des marques rougeâtres de mains sur mes joues, tant j’avais reçu de gifles, mes cheveux en bataille, avec ce goût de foutre et de pisse encore omniprésent dans ma bouche et ce sentiment d’être tombé dans une souricière, je me sentais totalement avili, démoli, affaibli, asservi, abâtardi ! Ce dernier qualificatif semblait répondre au mieux à ce que j’étais devenu, un vrai bâtard avili et assujetti… Sur le chemin du retour à la bastide, je roulais doucement, jamais je ne m’étais senti aussi veule, sans force, sans énergie et pire encore sans volonté. N’était-ce point l’objectif fixé que d’être apathique, dépendant, totalement dépendant aux Volontés et Exigences de Monsieur le Marquis ? Alors que je ressassais tout ça, mon téléphone portable vibrait dans la poche de mon pantalon. Conduisant, même à faible allure, je ne pouvais le lire…
Était-ce le Maître qui m’adressait des sms ? Voulait-il savoir comment cet entretien s’était passé ? Non sans doute pas, il devait déjà le savoir ! Monsieur le Marquis était un homme droit, et sa perversité était honnête, loyale, franche, jamais il ne s’amuserait à ce jeu-là, jamais il ne prêcherait le faux pour connaitre le vrai… J’en étais convaincu ! J’approchais de Villefranche-sur-Saône, lorsque soudainement un éclair me traversait l’esprit. Cette femme, oui cette secrétaire qu’il me semblait connaitre… Ca y est je me souvenais enfin où je l’avais déjà vu ! Elle n’était autre que cette soumise se faisant baiser, d’une manière bestiale, par Marcel sous le contrôle de cette perverse cuisinière. Oui, c’était bien elle que j’avais vu dans cette cellule, totalement accablée, totalement défaite, se faisant besogner et baiser par ce rustre personnage, en demandant pitié, implorant en vain Madame Marie pour que cesse ce coït animal… Voilà qui, quelque part, faisait tomber l’humiliation que j’avais vécue en passant devant elle avant de quitter l’Entreprise… j’étais soulagé… Elle aussi n’était autre qu’une vide-couilles, comme moi ! Je gambergeais, tremblais de la tête aux pieds, il devait se passer des choses peu orthodoxes dans cette Entreprise... très vite, j’en connaitrais les détails !
Arrivé chez moi, immédiatement, je me douchais vivement et me changeais puis déjeunais, tout en pianotant sur mon téléphone. Le texto reçu provenait bien de Monsieur le Marquis. Je l’ouvrais fébrilement.
- Même si tu n’es qu’un bien piètre suceur de bites, j’ai décidé de t’offrir un temps de plaisir, je t’envoie cette après-midi, chez toi, pour deux heures esclav’antoine… apprenez à vous connaitre, je le veux. Signé : Le Maître.
Je sautais de joie et m’empressais de remercier humblement et sincèrement Monsieur le Marquis... C’est avec une grande impatience que la fin de la matinée se passait … Lorsque esclav’antoine arrivait, j’étais à la fois fébrile et excité. Lui semblait dans le même état que le mien. Je l’accueillais sur le seuil de ma porte. Je l’invitais à entrer, à s’assoir sur le divan et lui proposais un café.
- Désolé, nous avons des consignes précises à respecter… Tiens, de la part du Maître !
Le dominé me tendait une feuille de papier épais portant en entête, les Armoiries du Noble. Je lisais :
« Obligation de vous mettre à poil, tous les deux, dès l’arrivée d’esclav’antoine, interdiction d’utiliser un quelconque mobilier pour vous assoir, vous poserez vos culs à même le sol, interdiction formelle de vous toucher, de vous caresser, de vous lécher, je vous autorise seulement à dialoguer librement. Signé : Le Maître »
Antoine était déjà nu lorsque je relevais les yeux. Je me désapais alors rapidement et m’asseyais, sur le carrelage froid, en tailleur face à lui. Pendant un long moment, nous restâmes à nous regarder, sans un mot… Nos corps, eux, parlaient ! Nos sexes respectifs et emprisonnés cherchaient à s’épanouir. Hélas, ces maudites cages d’acier torpillaient nos ardeurs et nos pulsions. Après un temps certain, avec un œil rieur, Antoine affirmait :
- Je suis certain, qu’il y a peu, tu as reçu une belle correction, tes joues sont encore bien rouges !
- Oui c’est exact, j’ai été giflé copieusement ce matin même !, lui répondis-je en souriant.
- Sans doute méritais-tu ces gifles ! J’aime être giflé également, comme ça… pour rien, ou pour me recadrer, il y a quelque chose de terriblement intense, intime dans une baffe. C’est une vraie offrande, jouissive, plus cérébrale que sensuelle, une puissance émotionnelle. Une gifle peut être très humiliante, surtout si celle-ci est donnée en public. Quelles que soient les circonstances, à chaque fois que j’en reçois une, j’ai envie de me prosterner, d’offrir tout ce que je peux offrir, mon corps, mon âme, ma soumission, avec le sentiment d’être possédé tout entier.
Antoine venait d’exprimer ses ressentis avec une certaine fierté, il s’était redressé, m’avait regardé droit dans les yeux, son regard manifestait de la conviction, de la sincérité. Ses yeux bleus, me faisait frissonner.
- Sais-tu pourquoi le Maître nous autorise ce temps et cette conversation ?, l’interrogeais-je- Nullement, mais avons-nous besoin d’en connaitre la raison ? Ne sommes-nous pas faits pour simplement obéir, sans se poser de questions ? Tu sais Alex, je suis au service du Maître, Monsieur le Marquis, depuis cinq ans maintenant, j’ai appris à lâcher prise, à ne plus m’interroger, à faire simplement ce que l’on exige de moi, sans penser, sans plus réfléchir, je ne suis que Sa chose, Son objet, Son jouet. J’obéis résolument telle une marionnette, délibérément les yeux fermés, avec obstination, toujours vaillamment et fièrement. C’est ainsi que le Maître veut voir celles et ceux qu’Il Domine.
Antoine était un vrai soumis, il exprimait ses opinions avec éloquence et sérieux. Il m’apprenait qu’il était entré au service de Monsieur le Marquis par hasard, un soir d’automne. En fait, il n’avait été que monnaie d’échange entre le Noble et un homme qui le dominait occasionnellement. Ce dernier, criblé de dettes, au désarroi, sans plus un centime en poche était venu au Château pour quémander quelques euros à Monsieur le Marquis afin qu’il puisse couvrir ses charges mensuelles futures. Le Noble avait accepté de lui donner la somme demandée, à la condition qu’Antoine accepte librement, de bon gré, d’être à Son service.
- Evidemment… j’ai accepté, sans même connaitre Monsieur le Marquis. Dès le premier instant, j’ai vu et compris que cet Homme était un Dominant hors pair, avec un Charisme évident, d’une Autorité certaine, tout ce dont j’avais et j’ai tant besoin encore aujourd’hui pour vivre ce que je suis, pour développer mon asservissement et mon assujettissement.
Antoine me parlait ouvertement encore de son enfance, malheureuse, avec un père alcoolique, une mère sans affection. Il me racontait son adolescence, avec la difficile réalité de sa sexualité, son attirance pour les hommes et la soumission, avec ses difficultés scolaires, ses redoublements successifs, son bac professionnel qu’il ne put décrocher, ses errances professionnelles, ses jours interminables passés dans la rue, à chercher chaque soir un endroit calme pour dormir, son recours à la prostitution pour subvenir à ses besoins essentiels… Bref, une vie misérable jusqu’à cette rencontre avec cet homme, un client, lui permettant d’assouvir ses penchants sexuels qui n’étaient que fantasmes depuis sa puberté. Il se soumettait à lui deux à trois fois par mois moyennant quelques euros, jusqu’à cet instant où l’homme en question, lui annonçât qu’il ne pouvait plus le rémunérer de ses « services ». Antoine avait continué à le voir, sans plus se faire payer, juste pour le plaisir de se soumettre à lui…
- Tu comprends mieux Alex pourquoi je n’ai pas hésité un seul instant à la proposition de Monsieur le Marquis d’Evans ! Certes, j’avais besoin de sécurité, mais j’avais surtout besoin de vivre pleinement ces désirs et penchants archaïques enfouis en moi depuis toujours.
esclav’antoine me racontait encore, que depuis qu’il était entré au service du Maître, il était devenu heureux et comblé. Il vivait ce pourquoi il était fait, une vie de contrainte, d’obligations, de résilience, de soumission.
- Qu’il est bon de n’être qu’un vide-couilles, qu’un esclave malléable et corvéable, qu’une putain qui s’assume pleinement, qui n’a plus d’égo, qui subit, parfois souffre pour le plaisir du Maître, qu’une chienne qui se donne avec fierté, sans la moindre pudeur, offrant son cul et sa bouche à tous ceux choisis par le Maître !
Son sexe contraint reprenait un beau et bon volume :
- Hummmm, comme c’est bon de ne pas pouvoir se palucher, de souffrir de la nouille, de la sentir grossir, de la voir boursouffler, se dilater, de la voir s’asphyxier contre les grilles de cette cage….
Au cours de cette conversation j’apprenais qu’Antoine travaillait aussi dans une entreprise de transport, détenue par Monsieur le Marquis, qu’il vivait dans un appartement, propriété du Noble, à Villefranche-sur-Saône. Comme moi, il se rendait au Château dès que le Maître l’exigeait. Je me livrais à mon tour, lui faisait part de mon enfance heureuse, ici à la bastide, du drame vécu avec la disparition de mes parents, de cette révélation que le Maître avait bien voulue me communiquer, celle de mes parents esclaves MDE !…
(A suivre…)
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