La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1627) - histoire érotique

Mattieu au Château – Nouvelle histoire -
Ce matin-là, je prenais comme tous les lundis la direction de mon bureau dans le centre de Valence. Je travaille comme inspecteur et intervenant EDF spécialisé sur les sites sensibles et cela dans toute l'Europe. Je marchais tranquillement en direction de la salle de pause avant de commencer la journée devant la machine à café. Je rencontre des collègues et aussi des employés sous mes ordres. C'est pour cela que je me dois de garder, en permanence, un air un peu sévère afin qu’ils n’oublient que je suis leur supérieur hiérarchique… Alors que je déguste mon café en lisant les nouvelles du quotidien local, j'entends mon directeur passer la tête dans la pièce et me dire :
- Mathieu, vient dans mon bureau, j'ai à te voir 5 minutes, merci.

Je ne pouvais pas imaginer que ma vie allait bientôt complètement basculer, et pour toujours, grâce à la mission professionnelle que mon directeur allait m’octroyer. Je me rendais donc dans son bureau, ma tasse de café finie…
- Entre Mathieu. Tu vas bien, tu as passé un bon week-end ?
- Oui merci, ça va, on est reparti pour une semaine !
- Ecoute, j'ai une mission pour toi sur 2 jours...
- Où donc cette fois ? Varsovie, Turin, Beyrouth … ?
- Eh ben non ! Pour une fois c’est tout proche ! C’est dans le Beaujolais, c’est à côté !
- Pourquoi faire, on a rien là-bas ? Pas de centrale nucléaire, ni électrique !

Mon directeur m'apprend que le ministère de la Culture lui a demandé de s'occuper aussi de vérifier la conformité et la bonne maintenance électrique des bâtiments et monuments historiques faisant partie du Patrimoine Français dans un secteur bien défini. Il me dit qu'il a été restauré plusieurs bâtiments classés aux Monuments Historiques et que je dois aller vérifier si cela a été bien fait et si c’est conforme aux normes de sécurité en vigueur…
- Franchement, je n'ai pas trop envie, les vieilles pierres ce n’est pas trop mon truc ! Vous ne pouvez pas envoyer Michel ou Pierre ?
- Non, c'est la première fois qu'on fait ce genre de contrôle sur ce genre de bâtiments classés et c'est toi le mieux qualifié pour cela. Tu prends la voiture de service et tu t'y colles aujourd'hui, je pense que tu devras y retourner demain.
- Bon, eh bien c’est OK, répondis-je en râlant un peu tout en obéissant à mon supérieur hiérarchique - Pour commencer, tu dois te présenter à un Château, classé, du XVII ème siècle. Tient, voilà le dossier complet sur l’installation électrique du Bâtiment et à contrôler donc par tes soins. Pour cela, tu dois te présenter à l’entrée principale de cet édifice et demander un certain Marquis d'Evans.
- Quoi ? Qui ?
- Un Marquis !
- Non mais c'est une plaisanterie ?
- Non pas du tout, il paraît que c'est un vrai Marquis, issue d'une très grande Famille de la noblesse de France. Et un homme très influent, très proche des élus, du préfet du Rhône, des politiciens, des hommes d’affaires, etc…. Il serait à la tête d’une holding internationale et aurait même un ami ministre ! Enfin, c’est ce que m’a raconté, le secrétaire d’Etat du ministère de la Culture qui m’a téléphoné et envoyé ce dossier complet par mail. Je viens de l’imprimer et de te le donner !
- Eh bien ! Si c’est un secrétaire d’Etat qui vous a téléphoné et pas une secrétaire lambda, c’est que ça doit être un homme important, en effet ! … Mais de toute façon Marquis ou pas, le Bâtiment a intérêt d'être nickel ! Je n’ai pas à faire de cadeau à un proche du pouvoir !...

Trente minutes après, me voilà en route en direction du Beaujolais sans imaginer un seul instant ce que j'allais vivre. Après une heure d’autoroute, je me retrouve sur une magnifique route départementale environnée de vignes et d’une forêt plus loin, éclairés par un magnifique soleil de printemps. Je roule tranquille en me disant que ce soir j'irai peut-être me payer un resto avec ma femme. Le GPS m'indique une petite route sur ma gauche au moment où j’aperçois un panneau indicateur ‘‘Château des Evans, propriété privée - 500 mètres’’. Je roule encore et j'aperçois tout au fond une immense Demeure vraiment magnifique flanquée dans un non moins immense parc verdoyant… Plus je m'approche plus et plus elle impose. Moi qui ne suis pas fan des vieilles pierres, j’avoue être émerveillé devant ce chef-d’œuvre architectural. Je me dis, vraiment il est somptueux ce Château. Une merveille ! Quelle beauté, visiblement parfaitement entretenu car les hautes fenêtres brillent sous le soleil et le parc aux pelouses parfaitement tondues ne manque pas de fontaines et de statues décoratives d’une autre époque. La vaste et imposante double-grille au portail ouvragé étant ouverte, j’entre et j'arrête ma voiture dans la cour aux gravillons rouge juste en bas d’un grand perron. Je sors de mon véhicule et admire les alentours, le parc fleuri, des arbres majestueux certainement plus que centenaires, il y a même des bassins sont d'une beauté éclatante ornés autour de vastes massifs fleuris. Je lève la tête pour regarder l’imposant édifice vu d’en bas et qui me donne une impression de vertige à me sentir tout petit devant la haute et majestueuse façade aux vieilles pierres parfaitement agencées. J'admire, j'admire quand tout à coup, j'entends une voix qui me ramène au pourquoi de ma présence....

- Qui êtes-vous, que faite vous dans ce lieu privé ?

La personne me paraît un peu bourrue dans un costume sombre, le regard sévère, le buste droit. Je lui réponds sur un ton un peu sec que je suis envoyé par ma société agréée par l’Etat pour contrôler les restaurations électriques relatives au Monuments du Patrimoine historique à la demande du ministère de la Culture.

- Ah, c’est vous ! Je vous attendais et c’est pour ça que la grille du Château était ouverte. Veuillez me suivre. Je suis Walter, le Majordome de Monsieur le Marquis d’Evans
Le Majordome me fait faire le tour du Château en le contournant par l’extérieur et me fait entrer par une porte latérale et dérobée pour ensuite descendre des étroits escaliers de pierre en colimaçon pour ensuite me faire entrer dans une pièce en sous-sol où se trouvent plusieurs armoires électriques.

- Nous avons fait restaurer ces trois armoires électriques qui alimentent la moitié du Château.
- Bien, alors je vais commencer le contrôle par ces trois armoires.
- Très bien, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis dans le grand parc, je surveille des soum…, pardon, je veux dire des hommes habilités au nettoyage, me dit-il en me quittant et en claquant la porte.

Je me dis qu’il n’est vraiment pas aimable celui-là avec son ton glacial et son allure hautaine. Je n’ai pas compris pourquoi il s’est repris en commençant un mot qu’il n’a pas terminé, des sous-m ? Voulait-il dire des sous-marins ? Non, ça n’a aucun sens ! Bref ! Je ne cherche pas plus et je sors les dossiers concernant la restauration effectuée car si elle n'est pas aux normes, on peut demander la suspension de leur inscription au Patrimoine Historique et il y a intérêt que tout soit parfait, sinon je n’hésiterai pas à dénoncer cette restauration.

Je commence à vérifier, il y a tellement à faire que je ne vois pas le temps passer. 11h45, déjà. Je sors en direction de ma voiture pour aller déjeuner et je pars sans oublier de m'arrêter à hauteur du Majordome que je trouve juste à côté de mon véhicule afin de lui signaler que je vais déjeuner et que je reviens. Je me retrouve dans le village à côté. Un petit resto tranquille, quelques habitués. Un repas bien préparé par une cuisinière sympathique qui me demande avec politesse ce que je fais dans ce village perdu ! Je lui dis que je travaille dans le Château un peu plus loin.

- Le Château de Monsieur le Marquis d’Evans ?, me demande-t-elle- Oui c’est cela.

L’aimable restauratrice me raconte que ce Château appartient à cette famille des Evans, des Nobles installés sur la commune depuis des générations et même qu’historiquement le fameux Marquis de Sade y aurait plusieurs fois séjourné ! Elle me dit aussi qu’au début du XXème siècle le grand-père du Marquis actuel, était un industriel qui donnait du travail à quasiment tout le village et dans une politique très paternalisme, du même genre que Michelin ! On en apprend tous les jours, me dis je ! … 14h15, je reviens et retrouve cette pièce du sous-sol, et je continue mon inspection. Mais, mince, je ne sais pas à quoi sert un boîtier non indiqué sur mes fiches. Est-ce une alarme, un arrêt de sécurité ? Je ne sais pas et donc je dois donc suivre au visuel le câble auquel ce boîtier est relié, ce câble traversant discrètement la pièce au niveau du plafond. Je dois ouvrir une porte me conduisant à un escalier, en bois cette fois, mais assez raide. Je monte et me retrouve dans un couloir qui doit faire une grande partie de la longueur du Château tellement il est long. J'avance doucement en suivant bien le câble et là sur ma droite... je m'arrête, je suis choqué par ce que je vois.

En effet, il y a de magnifiques tableaux accrochés sur une bonne longueur du couloir. Mais choqué, car sur le premier tableau, je vois une très jolie jeune femme entièrement nue, à genoux, les mains attachées dans le dos, embrassant les pieds d'un Noble qui lui est debout, le regard hautain et habillé comme du temps des rois. Je m’approche pour lire un tout petit écriteau sous le tableau ‘Charles-Edouard Evans – 1782’. Choqué car jamais je ne pensais trouver cela ici. Je continue et sur le deuxième tableau, une autre femme nue, attachée sur une poutre verticale et fouettée sur ses fesses nues, avec un homme au bras levé, équipé d’un fouet et qui visiblement n’est pas le même que sur le premier tableau. Il y a également un écriteau ‘Marquis de Sade fouettant Justine au Château des Evans – 1785 –’. Je suis comme hypnotisé par ces tableaux qui sont loin de me laisser indifférent même si à ce moment-là je n’avais aucune idée du pourquoi de ce trouble. Sur le suivant, un homme cette fois, il est nu lui aussi et à genoux, un collier métallique autour du cou et est en train de lécher les chaussures d'un autre Noble, l’écriteau dit ‘esclave Gustave, léchant les pieds du Marquis Louis d’Evans – 1924 -.Et ainsi de suite, tous les nombreux tableaux sont du même genre, dévoilant visiblement le vécu de la vie du Château depuis des siècles et des différents Marquis d’Evans s’y étant succédés…
Je ne sais pas ce qui m'arrive mais je sens un tremblement dans mon corps, j'avale ma salive et je ne peux détourner mon regard, comme si j’étais hypnotisé, sur un énième tableau où il y a cet homme nu à genoux en train de pratiquer une fellation à un Marquis d’Evans, tableau daté d’après l’écriteau, de 1966 et qui sans que je sache pourquoi me provoque comme un début d’érection. Alors, je me reprends et je me dis ‘Aller, arrête, fait ton job et on s'en va’. Le câble entre dans une autre pièce. Je frappe à la porte. Personne ne répond alors j'ouvre doucement et j'entre.... Et là je me demande réellement où je suis... Je vois encore des tableaux aux murs, les représentations sont également sans équivoque. Sur l'un, on voit une femme avalée un sexe de Noble alors qu'elle est à genoux. Sur un autre, je vois un homme nu en levrette, se faisant sodomiser pendant qu'il prodigue une fellation à un autre homme. Je tourne la tête et tombe les yeux sur un genre de carcan, un pilori, il y a également une poutre avec des anneaux d’attache, des chaînes suspendues dans le vide et accrochées au plafond et une croix Saint-André, et tout un équipement accroché sur un pan de mur bien en évidence, il y a là des sextoys, godes, godes-ceinture et plugs de différentes tailles, des fouets, martinets, cravaches, baguettes, etc… bref tout un attirail qui me bouleverse
Je rêve ou quoi ? Mais je n'arrive pas à quitter mes yeux de ce dernier tableau, un homme, il est nu, son dos est zébré de coups de martinet, il est prosterné avec un lourd collier autour du cou et il lèche lui aussi les pieds d'un Noble assis confortablement sur un fauteuil. Je suis là, à regarder, contempler et je ne peux retirer mes yeux de ces tableaux quasi hypnotiques ne laissant pas mon bas-ventre indifférent quand tout à coup un bruit de porte claque et puis une voix… Oui, une voix que je n'oublierai jamais, une voix à la fois autoritaire, assurée, calme mais puissante, une voix qui me stoppe, me glace, me fait sursauter...

- Que faites-vous ici ?…
(A suivre …)