La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1628)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1628) Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-03-2022 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1628)
Mattieu au Château – (suite) –
- Que faites-vous ici ?…
Je sursaute, je tremble, me retourne et à l'embrasure de la porte, je vois apparaître un homme, grand et visiblement d’un charisme fort, avec des yeux d’un bleu parfait au regard profond, comme jamais je n'en ai vu. Un regard sévère, perçant devant lequel je me sens, tout à coup, tout petit. J'espère au fond de moi qu'il n'a pas vu mon émotion et ma fascination, mon érection devant ces tableaux. Mais c'est mal connaître Celui qui se trouve devant ma petite personne et qui a tout de suite repéré mon trouble et même cette bosse dans mon pantalon, qui au son de sa puissante voix s'est ramollie.

- Que faites-vous ici, pour la deuxième fois !, Sachez que je n’aime pas Me répéter
Une phrase cinglante : ‘‘Sachez que je n’aime pas Me répéter’’, cinglante et percutante, qui me fait de suite trembler comme un gamin contrit, fautif à qui on aurait surpris en train de voler quelques bonbons ! Moi qui pourtant contrôle toujours les événements, moi qui dirige toute une équipe d’électriciens, habitué à commander, à donner des ordres… Alors j’essaie d'expliquer à ce Monsieur que j'ai suivi un câble électrique et que je suis envoyé par ma société. Mais j'avoue que devant le Charisme puissant, la Prestance de cet homme, je perds à l’évidence tous mes moyens. Alors que je finis d'expliquer ma présence en cette pièce, c’est d'une voix qui ne laisse aucun choix, qu’Il s’impose laconiquement avec une froideur parfaitement maîtrisée dans son intonation vocale avec un :
- Silence ! Suivez-moi dans Mon bureau.

J'ai envie de l'envoyer promener et de partir, après tout je n’ai fait que mon métier ! Mais je ressens dans cet homme peu commun, du moins c’est ce que je constate du premier regard, une puissance irrésistible et une forte attirance envers Lui que je ne comprends absolument pas, mais qui me donne encore des frissons. C’est donc contre ma volonté, mais avec cette incompréhensible attirance que je le suis dans ce couloir capitonné de larges tentures bordeaux. Puis on monte deux étages et après un dédale de couloirs, on se retrouve dans un immense bureau richement décoré, magnifiquement garni par des meubles stylés et d'époque et par des tableaux somptueux, il m’a même semblé reconnaitre un tableau de Monet. Une grande bibliothèque est accolée à ce bureau et la double-porte y accédant est largement ouverte laissant apercevoir une multitude de hautes étagères encombrées de milliers de livres. Cela me montre combien cet homme doit être instruit et cultivé. Je le vois se placer derrière Son bureau et s'asseoir dans un confortable fauteuil de cuir. Je reste debout comme un gamin pris en faute, je me sens tout à coup très mal et j'ai envie de partir quand je l’entends me dire sur un ton un peu plus adouci, mais avec un regard fixe et impassible, comme s’il pénétrait mon âme :
- Savez-vous qui je suis ?
- Non et je vous prie de m’excuser d'être entré dans cette pièce.
- Silence, me coupe-t-il, Je sais qui vous êtes ! Je sais qui vous a envoyé, c’est mon vieil ami, le ministre de la Culture en personne et ce dernier m'a averti, il y a 5 jours de cela, de votre venue. Mais je ne m'inquiète nullement de votre contrôle car avec Moi et chez Moi, tout est impeccable et vous pourrez le constater par vous-même sans aucun problème. Mais revenons à Ma première question, savez-vous à qui vous parlez ?
- Ben non, mais pour connaitre un ministre, vous devez être le propriétaire de ce magnifique Château, je suppose !

L’homme, dans Sa grande prestance, se lève doucement et dans une posture droite quasi dominante, avec une voix calme mais pleine d'autorité, me dit :
- Je suis Monsieur le Marquis d'Evans.
- Bonjour, dis-je en bredouillant- Ici vous devez M’appeler Monsieur Le Marquis, alors recommencez, mal poli !, me réplique-t-il sur un ton réprobateur
Je suis sidéré... Je ne sais plus quoi faire... Je sens mes joues s’empourprer, visiblement intimidé, je ne me suis jamais senti aussi petit, presque rabaissé et je suis tellement impressionné. Le pire (ou le meilleur) est que j’en éprouve un plaisir quasi intime, un plaisir intérieur et que je ne m’explique pas encore. Cet homme m'a enlevé tous mes moyens, alors je réponds timidement :
- Bonjour, Monsieur le Marquis.
- Voilà qui est mieux.

Le Châtelain s'assoit et alors que j'allais faire de même, il me dit :
- Restez debout et ouvrez grands vos oreilles ! La pièce dans laquelle vous étiez tout à l'heure est une chambre de punitions. C'est là où depuis des siècles, les esclaves sont punis et corrigés et vous n'aviez rien à y faire.

Esclave ?, quels esclaves ? On est au XXIème siècle, après tout ! Y’a longtemps que l’esclavage est aboli ! J’essaie encore de m'excuser mais Il me coupe encore la parole :
- Je vous ai regardé un petit moment, et visiblement vous étiez très troublé, n'est-ce pas ? De plus, votre bosse sous votre pantalon au niveau de votre sous-vêtement ne laissait guère de doute quant à la véracité de ce trouble !

Je rougis fortement à son propos alors j’essaie bien sûr d'esquiver le sujet, j'ai honte d'avoir été hypnotisé, excité, émoustillé par ces tableaux scabreux et indécents ainsi que ces instruments BDSM, même si à moi-même je n’osai me l’avouer que cette excitation me faisait du bien, intimement.

- Répondez-moi..., m’intime-t-il avec une voix dure, autoritaire, intransigeante.
- Oui … un peu, on ne voit pas cela souvent, répondis-je doucement.

Le Maitre des Lieux se lève et me toise amplement, Son regard s’impose, quel regard ! De mémoire on ne m‘avait jamais regardé ainsi ! Un bleu profond, hypnotique et je n'ose pas bouger, je suis comme tétanisé devant Lui et Ses yeux si… comment dire, si … dominants ! Alors Il sent mon trouble plus que visible, Il se joue de mon émotion. Il me dit alors :
- Ecoutez-moi bien, attentivement…. Je repère et reconnais très rapidement les êtres inférieurs qui ont besoin d'être soumis et je sais que vous faites partie de cette catégorie de personnes, ça crève les yeux. Vous en n’avez d’ailleurs même pas conscience vous-même, enfin pour l’instant !

J'étais stupéfait en l'écoutant... Abasourdi ! Il ne me connaissait pas, alors comment pouvait-il savoir qu'au fond, tout au plus profond de moi, j'avais des envies de soumission, envies que je ne soupçonnais même pas, en effet, à ce moment-là !. Personne ne le savait, ma femme l'ignorait, quant à moi, je bandais souvent par mes fantasmes où je me trouvais dans des positions délicates de passivité, mais c’est tout ! Je m’ignorais être un soumis en puissance et en devenir ! Et ces vagues fantasmes, jamais, oh jamais ils ne sont sortis un instant de mon esprit et là en à peine 20 minutes, cet homme met tout en lumière et me fait d’emblée comprendre la véritable signification de mes fantasmes de scènes érotico-passives !

- Je sais que je ne me trompe pas car dans ce domaine comme dans tant d'autres, j'ai ce flaire, ce coup d'œil avisé pour voir, constater et comprendre une réalité et d’en analyser les tenants et les aboutissants avec lucidité. D’ailleurs, un fait que vous ne pouvez nier, là maintenant, vient étoffer mes propos : Regarder au niveau de votre taille, vous êtes en train de bander, juste à M’écouter et à vous trouver devant Moi !

Je suis encore debout devant son bureau et baissant la tête pour regarder au niveau de ma ceinture, je ne peux pas cacher cette réalité, celle de m’entendre dire de quoi j’ai besoin, de soumission, de m’entendre dire ce que je suis, de m’entendre dire qu’Il est certain d’avoir décelé en moi, ma nature servile. Je le vois sourire et me dire encore :
- J'ai donc tout de suite senti que vous étiez très attiré par la soumission, que vous en avez même besoin de cette soumission profondément enfoui en vous depuis des décennies et laquelle vous avez dû toujours balayer sa réalité d’un revers de main… Est-ce que je me trompe ?

Pour enlever cette gêne occasionnée, cette érection que je ne peux maitriser et qui me fait honte, je n'ai qu'à dire ‘Non, vous vous trompez’, tourner de suite les talons et quitter ce lieu à jamais... Mais je suis comme paralysé et le Châtelain l'a visiblement vu. Il sait que je suis comme une mouche prise dans une toile d'araignée... Je suis sans voix, je n'arrive plus à bouger et je me sens trembler. Je veux partir.... Mais je ne peux pas. Je me sens ridicule de bander, là sous mon pantalon et, de plus est, devant Lui. Je suis déjà sous Son Emprise, quasi malgré moi et aussi malgré cette profonde gêne ressentie, j’ai une sensation très étrange qui me traverse, je me sens étrangement à ma place. C’est peu crédible, voir inexplicable de ressentir une forte gêne et à la fois un sentiment de bien-être d’être à ma place, mais c’est exactement ce que je ressens à ce moment-là ! Restant immobile, je baise la tête et mets alors mes deux mains devant mon sexe érigé, sur le tissu de mon pantalon, comme pour cacher cette érection trahissant mes états d’âmes du moment.

Monsieur le Marquis sourit, puis se lève de nouveau, contourne le bureau et s'approche doucement et d'une voix profonde et puissante, m’ordonne de garder la tête baissée par un tutoiement fortement appuyé… Quoi ! Il me tutoie !… Je dois répondre, Lui dire que ça suffit, que je vais partir, que tout ça ne sont que des suppositions approximatives… mais tout s'embrouille si vite dans mon esprit que je reste la tête baissée, avec ce besoin puissant d’obéir qui justifie cette docilité qui me surprend. Alors, je ne sais pas ce qui m'arrive, la tête baissée, mon corps tremble et en plus je me mets à bander encore plus fort. Le Maitre des lieux le voit et sourit.

- Maintenant écoute bien, soit tu quittes ce bureau immédiatement, tu finis ton travail ici et je ne veux plus jamais te revoir.... ou.... (Et là un long silence qui n'en finit pas et que je n’oublierai jamais).... ou tu Me montres enfin ta véritable nature de soumis que tu as enfoui depuis trop longtemps.

Je suis sidéré, je suis paralysé, j'ai envie de partir, de me sauver en courant comme j’ai aussi envie de rester par cette chaleur au fond du ventre qui rend mon sexe dur et érigé et que je ne peux pas calmer. Un besoin inavouable me bloque, me taraude l’esprit, alors que je tourne tout cela dans ma tête. Monsieur le Marquis me sort de ma torpeur en me disant d'une voix autoritaire....

- En d’autres termes, tu dégages ou tu te mets à genoux, devant Moi. Immédiatement !

Je suis prêt à partir mais une force irrésistible me force à me mettre à genoux. J’en ressens le besoin malgré moi ! Alors, je me baisse et me voilà à genoux, moi meneur d'hommes dans mon métier, macho dans ma maison et envers les femmes, je suis à genoux, tête baissée. Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais je ressens un bien-être fort à ce moment-là, toujours mélangé par une honteuse gêne face à la situation me rabaissant en cette position. Le Noble savoure.... Il me regarde, ne dit rien, mais je ressens encore et encore ce bien-être au fond de mon ventre. Il me laisse ainsi bien 5 ou 10 minutes, je ne sais plus, je suis hors du temps. Le Maitre des lieux tend alors Sa chaussure et me dit :
- Maintenant, tu vas embrasser ma chaussure, espèce de salope !

Je suis insulté, traité de salope mais je ne peux empêcher mon corps de se pencher … Mais comment puis-je faire cela ?…. Je pose un baiser sur la chaussure parfaitement cirée de Monsieur le Marquis. Puis l'autre chaussure posée au sol apparaît sous mon visage....

- Embrasse, salope... (Je me dis que non c'est trop... Mais Sa Voix résonne) .... Embrasse, espèce de chien !

Je me penche alors et j’embrasse cette chaussure sans même réfléchir, comme si obéir à cette injonction devenait une évidence qui me fait tant du bien. Ma verge en ressent les bienfaits en tout cas, car mon érection est, à ce moment-là, au zénith et me gêne sous mon slip qui ne peut contenir ma queue si gonflée et si raide. Je suis anéanti et à la fois hypnotisé par cet homme qui a su déceler si rapidement mes envies et besoins de soumission si profondément enfouis. Le Châtelain retourne à Son bureau, s'assoit et me dit encore :
- Écoute-moi bien... Demain, tu dois revenir terminer ton travail ici. Tu vas d’ailleurs y retourner tout de suite car cela fait plus d'une heure que tu ne travailles pas, donc : Soit tu finis consciencieusement demain ton contrôle et je ne te revois plus jamais…. (Là, un lourd silence se fait de nouveau sentir).... Soit quand tu as fini ton travail, tu retournes dans la pièce où je t'ai trouvé tout à l'heure et tu te mets à genoux.... et à poil.... Et tu attends les mains dans le dos, que je daigne venir. Et quand je viendrai alors tu te prosterneras et me demanderas de faire de toi, Mon esclave !

Je croyais rêver, entendre de telles paroles... Je ne savais plus où j'étais, j'étais paralysé sans réaction, tétanisé, tout s'est passé si vite....

- Aller, maintenant retourne travailler et prends la bonne décision... Tu sais très bien où est ta vraie Nature...

Ces mots ont été dits avec une telle puissance qu’ils résonnent encore dans ma tête. Je me suis relevé et je suis parti, abasourdi par tout ce que je venais de vivre en à peine 1h… Je finissais rapidement les premiers contrôles et à 16h30, je quittais le Château et je filais sur Valence me disant que je ne remettrai plus jamais les pieds là-bas…. En étais-je vraiment certain ? …
(A suivre …)

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Texte coquin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1628)
Histoire sexe : Une rose rouge
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