La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1630)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1630) Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-03-2022 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1630)
Mattieu au Château – (suite de l'épisode N°1628) –
En étais-je vraiment certain ? … De retour chez moi, je souhaite vite oublier cette journée quasi irréelle. Le soir venu, j'emmène mon épouse au restaurant. Et elle me parle de mille choses, me raconte sa journée... Mais j’avoue que je suis ailleurs. En effet, mon esprit est tourné sur ce qui s’est passé lors de ma journée à moi et pas à celle de ma femme. J'entends encore cet homme me dire "Silence" … "A genoux" … "Embrasse, salope"... Et bien malgré moi de repenser à tout cela, j’en ressens mon ventre me brûler et cette nature servile, profonde, inconnue, refoulée, me submerger sans que je puisse m'y opposer et de repenser aux mots du Marquis d’Evans me fait terriblement bander, alors que je cache mon érection, étant à la table du restaurant. Mais ma femme n’est pas dupe, elle voit bien que j’ai la tête ailleurs :
- Tu vas bien ?
- Oui, j'ai simplement eu une journée difficile.

Si elle savait ! Après cette soirée, il est tard et je me retrouve seul dans mon bureau à la maison, mon épouse dort. J'essaie de lire un peu, de travailler sur un prochain contrôle que je dois faire en Pologne, mais je n'y arrive pas... Ces images me reviennent plus fortes encore, elles deviennent obsessionnelles et tournent en boucle dans ma tête, c’est plus fort que moi. Je me revois embrassant les chaussures de cet homme, moi, Mathieu, chef d’équipe et macho ! Je ne m'explique pas comment j'ai cédé si vite à Son exigence. En me rappelant ces évènements, je sens mon corps fébrile, parsemée de frissons délicieux, mon sexe se dresse inévitablement, je sens ma bite dure comme un bâton et je ne peux le (me) contrôler, j’en ai la chair de poule, j’ai le front en sueur, je ne peux penser à autre chose. On dirait que mon esprit refoule cette réalité du vécu de l’après-midi et que mon corps est en demande de vivre encore et encore plus fort ce même vécu…
Ce magnifique Château, ces sublimes tableaux, cette étrange pièce de punitions, les paroles puissantes de cet homme, de ce Marquis.... Non, je refuse tout ce qu'il m'a dit, mais je sens qu’au fond de moi ce combat terrible est naissant et qu’il s’amplifie... Combat quand je me dis ‘Tu es d’une nature soumise, tu le sais désormais, tu ne peux le nier’... Et mon autre moi, celui de la morale, de mon éducation, de l’homme libre.... je suis cet homme qui dirige d'autres hommes… Je suis marié, je ne suis pas comme ça.... Impossible de dormir... Mon sexe gorgé de sang me trahit encore ! Il est 2h30 du matin et je tourne et retourne dans mon lit, ma femme dort à point fermé.... Je suis en érection à chaque fois que je repense à tout ça et au moment où j'ai embrassé les chaussures de cet homme.... Mais qu'est ce qui m'arrive, pourquoi j’en suis si terriblement excité ? A me couper le sommeil...

Au petit matin, je suis épuisé, sauf ma verge qui est encore plus bandée que jamais !, mais je suis fatigué, je ne sais plus qui je suis. Il est 6h30 et je me dis que je vais rester à la maison et oublier cette aventure... Oui avec le temps, j'oublierai, c’est mieux ainsi... Mais il faut prévenir mon supérieur hiérarchique que je reste chez moi. Alors je prends mon portable, fait le numéro de mon directeur, mais après une sonnerie je coupe... Je ne peux pas, je suis dans l’indécision la plus totale, en réalité et je ne sais pas ce qui m'arrive, je ne pense plus qu'à ce Château, ce Marquis, ces images du vécu de la veille… J’ai écrit plus haut qu’elles étaient obsessionnelles, je ne sais pas s’il existe un autre mot pour dire que c’est pire que ça, mais en tout cas, ça ne quitte plus une seule seconde mon esprit… Alors comme un automate, je me lave, m'habille, prends un café et finalement je pars au bureau… Il est 8h et je retrouve mes collègues, j'essaie de rire avec eux mais mes pensées sont encore captives sur cet homme Châtelain. Je ne peux rien y faire. Rien que de repenser pour la millième fois que j’étais à genoux, par exemple, la veille, et ma bite s’érige, c’est gênant et je dois cacher mon érection au travail, comme je le peux, surtout quand mon directeur m'appelle dans son bureau. Il me dit que le ministre de la culture en personne est intervenu et lui a affirmé que tout est conforme chez Monsieur le Marquis d’Évans car ce dernier est d'une minutie extrême et irréprochable et tout ce qu'il entreprend est contrôlé plusieurs fois par un personnel compétent et que de fait je n’aurai pas à contrôler ce qui reste à contrôler.

- Donc retournes-y, signe et fait signer les documents de conformité et c'est bon.
- OK. De toutes façons, j'avais constaté que ces armoires électriques avaient étés posés par de véritables spécialistes. Mais s’il ne faut pas contrôler l’autre moitié du Château, je n’ai qu’à me plier à ce que dit un ministre !

Et je me mets à penser au fond de moi-même ‘‘Y'a juste ce bloc au câble allant jusqu’à la fameuse pièce dont je ne sais toujours pas son utilisation, mais qui m’a permis de rencontrer le Noble et peut être fait basculer ma vie’’
Je sors de mes pensées pour enrichir mon propos par :
- Il ne peut pas nous envoyer les documents par mail, ça m’éviterai d'y retourner ?
- Non... Ce Monsieur… comment déjà ? Ah oui, ce Marquis d’Évans a beaucoup d'influence, Il connaît énormément de monde dans le milieu politique comme financier, Il est président de plusieurs sociétés regroupées dans une holding internationale, Il fait partie, d’après le ministre, d’une des familles les plus riches de France. Et il pourrait nous égratigner si on ne fait pas les choses convenablement. Il sait qu'on doit être là physiquement deux jours, alors tu dois y aller, tu lui fais signer les documents et tu rentres...c’est tout ! Ok ?
- Oui, je comprends tout à fait la situation, alors j'y vais.

Au bout d’une bonne heure, me revoilà sur cette route départementale magnifique qui mène au Château du Marquis d Evans. Mais je suis tendu, tremblant, inquiet, agité, voire apeuré mais paradoxalement très excité. Je n'arrive toujours pas à expliquer ce qui m'arrive, je sens que ma vie va complètement changer mais je ne peux pas faire demi-tour. Je sens mon bas-ventre s’échauffer pire que jamais avec mon sexe toujours aussi dur, ça en devient à me faire mal à la hampe jusqu’au gland qui doit être très violacé car de mémoire, je n’ai jamais de ma vie, bander aussi fort et aussi longtemps... J’ai du mal à avaler et respirer, je suis en transpiration sous mes vêtements… D’après le GPS, je ne suis plus qu’à 3 kms du Château quand je vois un chemin de terre sur le côté. Je m’y engage et m’enfonce un peu pour être tranquille. J’arrête la voiture à l’entrée d’un sous-bois. Je bande trop fort, je ne tiens plus, il faut que je me soulage avant d’arriver au Château. Je coupe alors le moteur et je regarde de tous les côtés, il n’y a strictement personne, juste des vignes à perte de vu sur ma droite, le sous-bois sur ma gauche qui me cache un peu la voiture et devant moi une clôture fermant le chemin avec encore des vignes derrière…
Alors rassuré, et tout en restant assis au volant, le moteur coupé, je soulève mes cuisses pour baisser mon pantalon et mon slip. Et je me branle ! Je pense et repense à la veille et il ne m’a pas fallu plus d’une minute pour éjaculer en m’imaginant que Monsieur le Marquis est face à moi et qu’Il me pose un collier autour du cou et qu’Il me même en laisse, c’est à cette scène imaginaire que j’ai éjecté tout un flot de sperme sur mes cuisses… Mon dieu, que ça fait du bien ! Mais je culpabilise d’avoir été si excité et d’avoir surtout joui avec de telles pensées… Je m’essuie au plus vite à grands coups de mouchoirs en papier, je me réajuste mon slip et pantalon, je redémarre la voiture pour finir ton trajet … Quand, enfin le voilà.... Quel Château ! Je e peux m’empêcher de l’admirer. Vraiment d’une beauté incroyable et encore plus sous ce radieux soleil printanier. L’imposante grille est ouverte, comme la veille, alors j’entre et je me gare à la même place qu’hier, quand un gros chien, genre berger allemand aboyant coure vers moi. Un sifflement et l'animal stop d’un coup. Je tourne le visage et je vois ce sévère Majordome, cet homme antipathique que vraiment je ne supporte pas…
- Bonjour monsieur.

Je lui réponds à peine et lui dit que je dois contrôler une ou deux choses et faire signer les documents.

- Faites ce que vous avez à faire mais les documents, c'est Monsieur le Marquis qui les signes, moi je ne suis pas habilité aux signatures.

Et ce Walter s’en retourne et continue son chemin. Je me dirige alors à l'endroit où je retrouve les armoires électriques et je ne peux que constater, comme la veille, que vraiment tout est bien fait, du vrai travail de professionnel à n’en pas douter, donc pas la peine de perdre plus mon temps.... Il y a juste ce bloc électrique dont je ne connais son utilisation, mais vu qu’un ministre en personne est intervenu, je préfère passer outre cette interrogation et faire comme si je n’avais rien vu... Je sais à l’évidence que tout est aux normes de sécurité et donc après une quinzaine de minutes, je retrouve le Majordome tenant le gros chien en laisse et qui me conduit devant le bureau de Monsieur Le Marquis après avoir lâcher le chien dans le grand parc… Mon cœur bat la chamade et c’est tout tremblant et doucement que je frappe à la porte du bureau.

- Entrer
J’ouvre la porte, et j’avoue que jamais de ma vie, je ne me suis senti aussi vulnérable.

- Bon… Bon… jour … Mons… Monsieur le Ma… Marquis, je … je viens vous … faire signer les do… documents de bonnes … confo … conformités, dis-je en balbutiant lamentablement mes mots avec les mains moites et terrorisé
Je n'ose pas Le regarder en face, je sens cette puissance et ce charisme qui se dégage de Sa personnalité, même sans le voir, mes yeux, ma tête regarde mes chaussures… Je pose, avec fébrilité, les documents, tout tremblant sur Son immense bureau massif d’origine, du Louis XV à n’en pas douter. Le Noble voit bien que je tremble comme une feuille, que je balbutie, que je transpire de peur… Et Il en sourit, je ne le vois pas mais je le devine ! Il sait déjà qu'Il me possèdera, Il en est convaincu…. Le Châtelain signe avec une griffe de toute beauté, digne des plus grands calligraphes, une signature stylée, ample et fluide de son stylo-plume en or. Puis, Il me rend les documents sans un mot. Je les saisis et le remercie toujours dans le même état tremblant, avalant ma salive et je me dirige vers la porte pour prendre congé quand Sa voix, Sa voix puissance, calme mais assurée, autoritaire.

- Tu sais ce que tu as à faire, le chien ! Tu quittes ce lieu à jamais en abandonnant ton unique chance d'assouvir tes pulsions qui te tiraillent tant et qui sont enfouis en toi mais qui ne demandent qu'à s'exprimer pour vivre ce que la Nature a fait de toi… ou (10 secondes de silence absolu) … ou tu descends, tu sais où, et tu t'abandonnes afin de devenir enfin ce pourquoi tu es né... (Un autre silence plus lourd celui-là et plus pesant, je n'ose bouger) .... C’est-à-dire un esclave … Mon esclave !... Maintenant dégage, adieu et tu n’entendras plus jamais parler de Moi… ou … à tout à l'heure… Réfléchis bien et fait le bon choix. Ce sera le seul auquel tu as droit…
Je ne réponds pas, j’en suis bien incapable, alors c’est avec mes jambes qui flageolent pire que jamais que je ferme doucement la porte, le regard toujours au sol, je sens mes joues rouges qui s’échauffent quand je déambule dans ce magnifique couloir à l’épaisse moquette. Ensuite au bout de quelques mètres, j’ose lever mon regard, ayant quitté le bureau et je regarde encore ces tableaux somptueux. Ma tête travaille à mille à l'heure. Je suis confronté à ce terrible choix. Une petite voix intérieure me dit : ‘‘Va-t’en, oublie ces deux jours, tu es un homme, tu n'as pas besoin de cela, tu ne dois pas te courber devant cet homme et quoi encore, qui est-il pour me parler comme cela’’… et une autre voix me dit ‘‘C'est ta nature servile, tu as besoin d'être soumis, tu ne peux combattre cela. Tu vas le regretter toute ta vie si tu t'en vas’’.

Je ne sais plus où j'en suis. Je descends les quelques étages et me retrouve dans ce long couloir et voici cette fameuse porte, je passe devant sans m’y arrêter, non je ne peux pas faire cela, non je ne dois pas... Alors j’ouvre la porte qui va me conduire au sous-sol et dehors et où ma voiture et ma vie m'attend... C’est si simple, il faut juste ne pas m’arrêter, c’est tout ! Et après j’oublie tout !… Mais … Mais alors que je tourne la poignée de cette porte qui mène au sous-sol, je stoppe net ! Je sens une force incontrôlable, c’est inimaginable ce qui se passe dans ma tête… Je ne suis plus moi-même. Un feu me tiraille de nouveau dans mon bas-ventre, un feu aussi dans mon esprit, et comme un automate, je fais demi-tour, non, je ne peux pas quitter cet endroit… C'est plus fort que moi, je suis maintenant devant cette porte qui je le sais, si je l’ouvre va changer à jamais, tout le restant de ma vie... S’il y a dans la vie une destinée, c’est le plus grand jour de ma vie, celui qui va sceller mon destin à tout jamais… Je le sais … Je reste là, immobile, plusieurs minutes qui me paraissent des heures et la bouche sèche, la respiration saccadée, le corps tremblant encore quand enfin… j'ouvre et entre...

Je regarde à nouveau ces tableaux, cet homme avec ce collier, cette chaîne, ce dos marqué de coups, sa position prosternée léchant les chaussures de ce Noble… Encore une fois, je ne suis plus moi-même, je sens cette Nature servile, Ma Nature, enfouie en moi prendre le contrôle de ma vie. Je sens comme si ma vie actuelle était en train de capituler et de donner le pouvoir à ce qu'il y a de plus sombre en moi... ou de plus beau… l’avenir le dira. Dans un état quasi second, c’est avec des spasmes qui me remontent sur toute mon échine, que j'enlève ma veste et je la dépose sur le dossier d'une chaise style Louis Philippe. Je quitte mes chaussures, mes chaussettes. Je tremble comme jamais en enlevant mon pantalon, puis ma chemise. Je ne peux plus réagir, je quitte ma montre, je garde quand même mon alliance et j'enlève enfin mon slip et je suis là, entièrement nu dans cette pièce de punitions. Je sens une force irrésistible pousser mon corps à genoux. Ça y est mon moi, mon égo, a capitulé, ma vraie Nature l’a domptée, elle a pris le dessus…
Preuve en est que je rebande encore comme jamais je n'ai bandé, tout aussi fort que quand je me suis masturbé dans le chemin avant d’arriver au Château. Je mets mes mains derrière le dos et je baisse la tête.... Je me sens vaincu et, là, à ce moment-là, une étrange sensation d’un bien-être inouï me traverse tout le corps, comme si je suis véritablement à ma place… Oui, je suis vaincu par cet homme, ce Marquis d’Évans qui en deux jours a fait renaître, revivre et finalement donner tout pouvoir à ma vraie Nature. Je suis un soumis ! Mon corps le sait, mon esprit l'admet enfin par cette décision qui a été difficile à prendre d’entrer dans cette pièce à punitions… Et je vais maintenant apprendre ce qu’est la vie d’un véritable soumis, le découvrir réellement. Je suis là à attendre, seul, Son bon vouloir, dans le silence le plus absolu ... Combien de temps, je ne peux le dire, une demi-heure ? 1 heure ? Je ne n'ai plus la notion du temps mais les crampes commencent à venir…
(A suivre …)

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Texte coquin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1630)
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