La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°200)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-06-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°200)
La rencontre entre le majordome Walter et le Marquis d’Evans, il y a bien longtemps …
Je m’appelle Walter, je suis ce que l’on pourrait appeler un ‘’petit Maître’’ sans trop d’expérience et surtout avec l’envie d’apprendre. J’ai trouvé, il y a bien longtemps mon mentor, celui avec qui j’ai tout appris et qui viendra par la suite mon employeur dans sa vaste demeure. Voila comment cela s’est passé. Alors que je cherchais un emploi de majordome ayant déjà de bonnes références en la matière (j’ai beaucoup travaillé au service de domestique dans la bourgeoisie lyonnaise) et lors d'une soirée lyonnaise, j'avais rencontré un personnage d’un charisme hors norme. Un homme à l'allure élancée, chez qui tout respiraient l'intelligence, la finesse, l’élégance. Son regard dominateur et éclairé nourrissait ses auditeurs, ses gestes avaient quelque chose de mystérieux, à la fois raffinés et d’une autorité naturelle. Je l’imaginais fort bien le voir d'une main assurée donner du fouet sur le cul d'une soumise, car une grâce certaine touchait cet homme, et la suppliciée en deviendrait ipso facto altesse. Après m’être renseigné auprès des convives de cette soirée, j’appris que ce Marquis disposait d'une immense propriété viticole dans le Beaujolais, perdue entre vignes et forêt, un domaine du nom d’un des plus grands crus de ce divin nectar rouge. Une grande habitation, ce château d'un autre siècle, aux pierres épaisses, aux cheminées nombreuses et à la quiétude certaine. Ah si ces murs pouvaient parler, il est évident qu’ils auraient tant à dire avec tous ces Marquis d’Evans ayant vécu dans cette majestueuse demeure au fil des siècles. Voila ce que je pouvais apprendre des hôtes lors du copieux cocktail de cette soirée mondaine.
Intrigué, j’avais réussi à approcher le Noble et j'avais également réussi entre divers bavardages futiles à donner ma carte au Marquis, espérant un jour recevoir un appel, car je rêvais à la fois d’être son majordome mais aussi d’avoir beaucoup à apprendre de ce Maître exceptionnel. Car je dois bien l’avouer, une certaine admiration envers ce personnage me poussait à agir ainsi. Un pressentiment de générosité chez cet homme m'animait. Enfin, trois semaines plus tard, un mardi soir mon téléphone vibra, et au son de sa voix, je compris tout de suite que c'était Lui. Après qu’il m’invita à être à l’aise dans mes propos suite à quelques balbutiements de mes premiers mots, je lui expliquai alors quelles étaient mes attentes envers mes 2 soumises lesquelles je peinais à dresser faute d’expérience. Le savoir me manquait terriblement, et qui de plus apte, de plus qualifié que le Marquis d’Evans pouvais-je trouver pour m’apporter ce savoir. Je lui expliquais donc quel genre de cérémonie je souhaitais partager avec lui afin qu’il m’apporte son œil d’expert, ses conseils, son expérience. Je lui précisais aussi que mes deux soumises étaient à mon instar, débutantes mais très attirées par le monde de la Domination/soumission et je lui demandais s’Il était d’accord pour qu’elles viennent avec moi chez lui pour vivre sous sa formation, une véritable séance D/s avec tout le cérémonial…. Peu loquace, Il me proposa alors de venir le rejoindre dans sa demeure si réputée. Cette proposition venait après un long silence au téléphone, silence lequel je comprenais qu’il réfléchissait avant d’accepter ma demande.
Le vendredi soir, Rose et Virginie, ce sont donc mes deux petites soumises débutantes mais avec un côté switch pour Rose qui aime aussi dominer de temps en temps et qui deviendra plus tard l’amante lesbienne de Marie (voir ’La Saga des esclaves …’’) et moi-même quittons la capitale lyonnaise afin de rejoindre notre Hôte pour le week-end dans le Beaujolais au Nord-Ouest de Lyon. Je me réjouis, sachant Rose amatrice de bons vins, de châteaux et de bonnes chairs. Nous allons vivre notre première véritable cérémonie dans ce monde si excitant et de plus est, chez un spécialiste ! Arrivés au seuil de la bâtisse, après avoir traversés un long parc verdoyant donnant suite à une large grille d’entrée dans la vaste propriété, nous sommes accueillis par une femme, grande, accorte mais tout de même avec un petit air sadique et qui prend Rose par le bras. J'emboîte le pas aux deux femmes, Virginie s'occupant des bagages. L'atmosphère est à la fois légère et totalement hors du temps. La nuit déjà tombée, nous ne pouvons que deviner l'espace. Tout semble autour de nous basculer dans un autre temps, indéfini, ailleurs. Rose, de par son sourire est paisible, heureuse. Virginie légère. Nous sommes dans la grande salle du château, une grande pièce chaude à l'odeur de bois consumé venant de l’immense cheminée ancestrale. La femme, Marie, cuisinière de son état, (laquelle bien plus tard, j’aurai une véritable complicité, voir ‘’La Saga des esclaves …’’) nous informe que nous verrons Monsieur le Marquis dans la demi-heure qui suit, lors du dîner, et qu’en attendant, nous pouvions poser nos valises. Alors, elle nous guide à nos chambres pour cela, mais à l'opposé de l'édifice, trois chambres, personne n'a la bêtise de s'en étonner. Quinze minutes plus tard la cuisinière, vient nous chercher pour le dîner.
Nous arrivons devant une large et longue table en chêne massif. Le Marquis d’Evans y trône. À Sa droite, à Ses pieds, est assise en tailleurs une petite brune, nue à l'allure presque juvénile, 20 ans tout au plus. Elle porte juste un collier au cou et une longue laisse y est accrochée. Elle ne bouge pas et reste ainsi immobile, tête baissée et jambes écartées montrant un sexe épilé et largement ouvert. Ses mains sont posées sur ses genoux, la paume des mains regardant le plafond, telle une offrande… À la fin du repas, Marie prend soin de Rose et de Virginie en les conviant à la suivre. Elles partent dans une autre pièce où, très vite des éclats de rires, des ferveurs de joie portent vers nous. Je comprends que la cuisinière plaisante gaiement avec mes deux soumises. Le Marquis et moi fixons les derniers détails de cette cérémonie. Après avoir convenu du principal, me rassurant sur les qualités de Marie pour ce cérémonial, Il m’informe que Clarisse, une jeune esclave devra elle aussi, dans les mêmes conditions, recevoir son sacrement de soumise.
Le lendemain samedi, le Marquis nous fait visiter Ses propriétés, nous déniaisant sur l'élevage des vins, nous emmenant visiter Son parc, Ses vignes, Ses chais, puis Ses écuries etc …. Une journée sous le signe de la quiétude, je suis empreint d'un authentique sentiment de paix. Nous dînons tôt, Marie a revêtu une splendide robe de dentelle, tout en transparence, rendant sa présence encore plus sensuelle. Clarisse porte une jupe noire, sage, un chemisier en tulle de la même couleur, ses seins jeunes, fermes, aux traits parfaits, pointent de tout leur orgueil. Virginie, par un concours sans circonstance est rigoureusement habillée de la même manière. Rose choisissant, dans toute sa splendeur, de tenir son rôle de switch (avec mon aval et celui du Marquis), dans un cuir épais, masculin afin de bien montrer qu’elle souhaite dominer plutôt qu’être soumise lors de la cérémonie, sachant notre accord. Le dîner touchant à sa fin, Marie revient avec une boîte pourpre, sortant deux colliers jumeaux. Elle pose alors le premier sur le cou de Virginie, le second sur Clarisse. Un collier en maillons de chaînes tout en acier. Juste à le voir, vous pouvez sentir tout le poids de l'objet. La cuisinière explique que ces colliers ne sont que provisoires et que les définitifs seront posés d’ici un moment par Monsieur le Marquis lors de la cérémonie. Puis elle prend les deux demoiselles par la main, elles disparaissent toutes trois très solennellement. On dirait une mère attentive menant ses deux filles à l’école ! Je sens Rose en ‘’Domina du moment’’ en paix, heureuse de ce qui va suivre, elle qui était venue d’abord pour vivre une séance de soumission et puis qu’au final, elle ait souhaité être plutôt dominatrice. Je reconnais là, bien son tempérament de switch. Elle n'a rien d'autre à faire que de se laisser porter. Le Marquis ayant eu de longues conversations avec elle, avant d’apporter son consentement, je ne peux qu'être heureux de cette situation … Puis au bout d’une dizaine de minutes et revenant, Marie pointe le bout de son nez à la porte d'entrée.
-"Tout est près, Monsieur le Marquis !"
Nous suivons la cuisinière, le Marquis en tête de cortège, descendons un escalier, étroit et abrupt, de pierre en colimaçon, menant à une immense pièce aux voûtes de craie, probablement. Blanche, éclairée avec justesse. Un sol en tomette de couleur terre de sienne. Quatre larges fauteuils encerclant à quatre ou cinq mètres de distance le seul pilier. Au fond une croix de Saint André en chêne. Quelques tables basses ici et là, la pièce doit faire dans les quatre-vingt-dix mètres carrés, aucune sensation de vide… ici tout sonne juste, tout est étudié pour la bonne harmonie du lieu !
Les deux jeunes femmes sont au centre, mains liées dans le dos, elles font rigoureusement la même taille, porte les mêmes vêtements, plus jumelles que jamais. Au mur, rangée avec exactitude, une collection de fouets, de cravaches, d'accessoires en tout genre. Mon sac à malice est là, déployé sur une table basse. Marie s'avance vers Virginie, elle est gracieuse, sa démarche est féline, ses gestes raffinés. D'une main, elle dessine les contours de Virginie, allant du cou aux cuisses, caressant le ventre, les seins, l'aine, les hanches. Rose a pris possession de Clarisse, les quatre femmes, deux libres, deux liées, ne font qu'un dans ce tableau. J'aurais à cet instant précis aimé que Botticelli en peigne la justesse. Les caresses succèdent aux caresses, les soumises s'alanguissent doucement, toujours aussi droites, Marie et Rose sévissant avec tendresse. La cuisinière défait les liens de Clarisse et la porte vers une grande table basse. Rose caresse maintenant Virginie, regardant le spectacle de ces deux femmes amoureuses, Clarisse ayant disparu sous la robe. L'émotion est présente, la sensualité plus exacerbée que jamais.
Rose lesbienne domina devant l’Eternel, fouille le sexe de sa compagne, les ondulations de Virginie trahissent ses sensations. J'aperçois une main glissée dans le pantalon de cuir. Rose se caresse et caresse Virginie. Un bruit de zip, le cuir tombe à ses chevilles, Virginie est à genoux désormais, la bouche collée au sexe de Rose. Marie de son côté ondule de plus en plus car Clarisse a une main sur sa chatte, elle se branle avec vigueur. Sapho eut probablement aimé cette scène ! Dans une respiration forte, Rose se laisse porter par la langue de sa douce soumise. Marie a le corps raide, Clarisse ondule vigoureusement… La cuisinière, avec facilité et grâce, prend en main de nouveaux les événements. Elle place avec justesse les deux jeunes femmes au centre de la pièce, l'une à côté de l'autre. Et guide leurs jambes pour qu'elles offrent à nos yeux ces chattes glabres, entrouvertes. Les mains dans le dos, droites, toujours plus digne dans leurs postures. Rose est désormais l'ordonnance de Marie, les deux femmes sont du même monde, une complicité est en train de naître entre elles.
-"Virginie, désormais, tu porteras sur toi les marques de ta soumission. Monsieur le Marquis et moi-même avons choisi, pour toi, ce qui symbolisera irrémédiablement ton appartenance via ce qui va suivre dans la cérémonie. Tu porteras pour toujours en toi ce qui va t’être attribiué."
J'exprimais ces phrases avec gravité, avec émotion, avec sérénité. Rose prodigua une caresse sur le dos de Virginie, pour lui confirmer mes propos. Le Marquis parla peu dans la soirée, son regard sévère fût des plus énigmatiques pour moi. Il ouvrit la bouche et s’adressa à sa jeune soumise :
-"Clarisse, te voici à l'aube de tes chaînes. Tu sais ce que tu veux devenir et tu sais ce que je peux faire de toi. Tu peux encore ici, maintenant, exprimer ton renoncement."
La gravité de la voix du Marquis ne laisse place à aucune plaisanterie, le silence de Marie est plus lourd de sens encore. Le visage de Clarisse est posé en direction du Noble, ses yeux, fixé dans le regard de son Maître châtelain, sa moue devient spontanément plus lumineuse, elle dit alors avec émotion s’adressant à Marie et au Marquis d’Evans :
-"Maître, Maîtresse, vous êtes mon bonheur, je souhaite être votre esclave pour l'infini, je suis à vous et vous fait don de mon corps et de mon âme."
Le Marquis d’Evans s’approcha et m’invita de faire avec Virginie exactement les mêmes gestes et de dire les mêmes paroles de ce qu’Il va faire et exprimer à Clarisse. Je l’imitais donc dans ce qui va suivre point par point afin de bien retenir la façon de procéder dans ce qu’est une cérémonie de D/s. Puis Il ordonna à Clarisse de se mettre à genoux, et équipé d’un marqueur noir, il contourne Clarisse, se baisse légèrement pour inscrire ces quelques mots sur les fesses de la soumise :
« PROPRIETE DE MDE et soumise pour la vie »
Puis il dit à la belle sur un ton des plus solennels :
- Par ces mots écrits sur tes fesses, je te fais ma soumise-esclave »
Clarisse baissant la tête repris :
- Par ces mots sur mes fesses, je suis Votre soumise-esclave ».
Je fis donc la même chose avec Virginie. Puis le Marquis ordonna à Clarisse de se retourner et de se lever. Il ferma d’un épais cadenas à une cage-ceinture de chasteté en disant ces mots :
- Par ce cadenas, tu m’appartiens corps et âme et seule Ma volonté te libérera »
Clarisse répèta :
- Par ce cadenas, je Vous appartiens corps et âme et seule Votre volonté me rendra ma liberté »
Je fis encore de même avec Virginie. Puis elles se remirent à genoux par terre. Le Noble prit une chaîne de cheville et la positionna à la cheville droite de la soumise.
- Par cette chaîne, je te fais ma chienne
Clarisse répéta encore une fois les mots de son Maître:
- Par cette chaîne, je suis Votre chienne dévouée.
Je fis encore la même chose avec Virginie. Enfin le Marquis retira le collier préalablement posé par Marie et mit au cou de Clarisse un épais collier de cuir aux Armoirie des Evans en disant ces mots :
- Par ce collier qui scelle ton destin je te fais ma salope-chienne et soumise à Mes exigences ».
Et la belle répéta encore :
- Par ce collier, je suis votre salope et tous vos désirs seront exécutés
J’imitais de nouveau les mêmes gestes, les mêmes paroles de mon mentor. Pour marquer son appartenance au Marquis, Clarisse baisa les pieds de son Maître. Et Virginie fit de même avec mes pieds. Puis le Marquis d’Evans commença à énumérer doucement, afin que je puisse les répéter à Virginie, les tâches que sa chienne soumise devra exécuter en tant que soumise (aider Marie en cuisine, massage des pieds du Maître, soumission sexuelle à toutes les envies du Maître, etc …).
Puis posant mon regard sur Marie, je la vois poser un baiser sur la bouche de Rose avec une infinie tendresse. Je crois bien qu'elles se disent : "je t'aime" sans un mot ce soir-là. Elle se sont rencontrer ce jour là et sont encore aujourd’hui très liées l’une à l’autre.
Le reste du week-end est à l'image de cette extrême sensualité qui a habité cette cérémonie solennelle. J'ai souvenir que pour clôturer celle-ci, d'une longue succion appliquée, généreuse de Virginie sur ma queue avant que je me mis à décharger dans sa bouche aux capacités infinies. J'ai le souvenir d'avoir regardé, non sans émotion, le Marquis honorer Clarisse de son puissant Vit, il ne pouvait en être autrement. J'ai encore cette béatitude qui, lorsque je pris soin de regarder Marie et Rose nues sur une grande table en train de se lécher mutuellement la chatte en position du 69, m'envahir. J'ai encore l'image de Virginie convulsive sous mes coups de reins, de Rose, abandonnée aux mains expertes de Marie, de Clarisse sautillant sur les cuisses du Marquis dans des gémissements de chienne en chaleur telle une jouvencelle frivole et heureuse. Tout semblait être juste. De cette justesse qui sied à ceux qui aiment….
Et au moment où j’allais partir après ce merveilleux week-end, j’ai aussi ce magnifique souvenir, qui allait sceller mon destin professionnel, des mots du Marquis d’Evans, de Sa proposition d’embauche, oui ces mots raisonnent encore dans ma tête 20 ans après et étant toujours à son service, et il me sied de vous les répéter :
- Walter, je te propose de t’embaucher comme Mon Majordome, car le vieil Adrien va prendre sa retraite dans 6 mois et il me faut penser à le remplacer. Tu seras parfait pour ce poste, surtout que maintenant tu connais Mes occupations, je pourrais également compléter ta formation de Maître.
6 mois après j’entrais donc au service du Marquis d’Evans comme chauffeur et majordome. Ma complicité avec Marie la cuisinière fut dès le début très forte mais cela vous le savez si vous avez lu l'intégrale de ‘’La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans’’
Je m’appelle Walter, je suis ce que l’on pourrait appeler un ‘’petit Maître’’ sans trop d’expérience et surtout avec l’envie d’apprendre. J’ai trouvé, il y a bien longtemps mon mentor, celui avec qui j’ai tout appris et qui viendra par la suite mon employeur dans sa vaste demeure. Voila comment cela s’est passé. Alors que je cherchais un emploi de majordome ayant déjà de bonnes références en la matière (j’ai beaucoup travaillé au service de domestique dans la bourgeoisie lyonnaise) et lors d'une soirée lyonnaise, j'avais rencontré un personnage d’un charisme hors norme. Un homme à l'allure élancée, chez qui tout respiraient l'intelligence, la finesse, l’élégance. Son regard dominateur et éclairé nourrissait ses auditeurs, ses gestes avaient quelque chose de mystérieux, à la fois raffinés et d’une autorité naturelle. Je l’imaginais fort bien le voir d'une main assurée donner du fouet sur le cul d'une soumise, car une grâce certaine touchait cet homme, et la suppliciée en deviendrait ipso facto altesse. Après m’être renseigné auprès des convives de cette soirée, j’appris que ce Marquis disposait d'une immense propriété viticole dans le Beaujolais, perdue entre vignes et forêt, un domaine du nom d’un des plus grands crus de ce divin nectar rouge. Une grande habitation, ce château d'un autre siècle, aux pierres épaisses, aux cheminées nombreuses et à la quiétude certaine. Ah si ces murs pouvaient parler, il est évident qu’ils auraient tant à dire avec tous ces Marquis d’Evans ayant vécu dans cette majestueuse demeure au fil des siècles. Voila ce que je pouvais apprendre des hôtes lors du copieux cocktail de cette soirée mondaine.
Intrigué, j’avais réussi à approcher le Noble et j'avais également réussi entre divers bavardages futiles à donner ma carte au Marquis, espérant un jour recevoir un appel, car je rêvais à la fois d’être son majordome mais aussi d’avoir beaucoup à apprendre de ce Maître exceptionnel. Car je dois bien l’avouer, une certaine admiration envers ce personnage me poussait à agir ainsi. Un pressentiment de générosité chez cet homme m'animait. Enfin, trois semaines plus tard, un mardi soir mon téléphone vibra, et au son de sa voix, je compris tout de suite que c'était Lui. Après qu’il m’invita à être à l’aise dans mes propos suite à quelques balbutiements de mes premiers mots, je lui expliquai alors quelles étaient mes attentes envers mes 2 soumises lesquelles je peinais à dresser faute d’expérience. Le savoir me manquait terriblement, et qui de plus apte, de plus qualifié que le Marquis d’Evans pouvais-je trouver pour m’apporter ce savoir. Je lui expliquais donc quel genre de cérémonie je souhaitais partager avec lui afin qu’il m’apporte son œil d’expert, ses conseils, son expérience. Je lui précisais aussi que mes deux soumises étaient à mon instar, débutantes mais très attirées par le monde de la Domination/soumission et je lui demandais s’Il était d’accord pour qu’elles viennent avec moi chez lui pour vivre sous sa formation, une véritable séance D/s avec tout le cérémonial…. Peu loquace, Il me proposa alors de venir le rejoindre dans sa demeure si réputée. Cette proposition venait après un long silence au téléphone, silence lequel je comprenais qu’il réfléchissait avant d’accepter ma demande.
Le vendredi soir, Rose et Virginie, ce sont donc mes deux petites soumises débutantes mais avec un côté switch pour Rose qui aime aussi dominer de temps en temps et qui deviendra plus tard l’amante lesbienne de Marie (voir ’La Saga des esclaves …’’) et moi-même quittons la capitale lyonnaise afin de rejoindre notre Hôte pour le week-end dans le Beaujolais au Nord-Ouest de Lyon. Je me réjouis, sachant Rose amatrice de bons vins, de châteaux et de bonnes chairs. Nous allons vivre notre première véritable cérémonie dans ce monde si excitant et de plus est, chez un spécialiste ! Arrivés au seuil de la bâtisse, après avoir traversés un long parc verdoyant donnant suite à une large grille d’entrée dans la vaste propriété, nous sommes accueillis par une femme, grande, accorte mais tout de même avec un petit air sadique et qui prend Rose par le bras. J'emboîte le pas aux deux femmes, Virginie s'occupant des bagages. L'atmosphère est à la fois légère et totalement hors du temps. La nuit déjà tombée, nous ne pouvons que deviner l'espace. Tout semble autour de nous basculer dans un autre temps, indéfini, ailleurs. Rose, de par son sourire est paisible, heureuse. Virginie légère. Nous sommes dans la grande salle du château, une grande pièce chaude à l'odeur de bois consumé venant de l’immense cheminée ancestrale. La femme, Marie, cuisinière de son état, (laquelle bien plus tard, j’aurai une véritable complicité, voir ‘’La Saga des esclaves …’’) nous informe que nous verrons Monsieur le Marquis dans la demi-heure qui suit, lors du dîner, et qu’en attendant, nous pouvions poser nos valises. Alors, elle nous guide à nos chambres pour cela, mais à l'opposé de l'édifice, trois chambres, personne n'a la bêtise de s'en étonner. Quinze minutes plus tard la cuisinière, vient nous chercher pour le dîner.
Nous arrivons devant une large et longue table en chêne massif. Le Marquis d’Evans y trône. À Sa droite, à Ses pieds, est assise en tailleurs une petite brune, nue à l'allure presque juvénile, 20 ans tout au plus. Elle porte juste un collier au cou et une longue laisse y est accrochée. Elle ne bouge pas et reste ainsi immobile, tête baissée et jambes écartées montrant un sexe épilé et largement ouvert. Ses mains sont posées sur ses genoux, la paume des mains regardant le plafond, telle une offrande… À la fin du repas, Marie prend soin de Rose et de Virginie en les conviant à la suivre. Elles partent dans une autre pièce où, très vite des éclats de rires, des ferveurs de joie portent vers nous. Je comprends que la cuisinière plaisante gaiement avec mes deux soumises. Le Marquis et moi fixons les derniers détails de cette cérémonie. Après avoir convenu du principal, me rassurant sur les qualités de Marie pour ce cérémonial, Il m’informe que Clarisse, une jeune esclave devra elle aussi, dans les mêmes conditions, recevoir son sacrement de soumise.
Le lendemain samedi, le Marquis nous fait visiter Ses propriétés, nous déniaisant sur l'élevage des vins, nous emmenant visiter Son parc, Ses vignes, Ses chais, puis Ses écuries etc …. Une journée sous le signe de la quiétude, je suis empreint d'un authentique sentiment de paix. Nous dînons tôt, Marie a revêtu une splendide robe de dentelle, tout en transparence, rendant sa présence encore plus sensuelle. Clarisse porte une jupe noire, sage, un chemisier en tulle de la même couleur, ses seins jeunes, fermes, aux traits parfaits, pointent de tout leur orgueil. Virginie, par un concours sans circonstance est rigoureusement habillée de la même manière. Rose choisissant, dans toute sa splendeur, de tenir son rôle de switch (avec mon aval et celui du Marquis), dans un cuir épais, masculin afin de bien montrer qu’elle souhaite dominer plutôt qu’être soumise lors de la cérémonie, sachant notre accord. Le dîner touchant à sa fin, Marie revient avec une boîte pourpre, sortant deux colliers jumeaux. Elle pose alors le premier sur le cou de Virginie, le second sur Clarisse. Un collier en maillons de chaînes tout en acier. Juste à le voir, vous pouvez sentir tout le poids de l'objet. La cuisinière explique que ces colliers ne sont que provisoires et que les définitifs seront posés d’ici un moment par Monsieur le Marquis lors de la cérémonie. Puis elle prend les deux demoiselles par la main, elles disparaissent toutes trois très solennellement. On dirait une mère attentive menant ses deux filles à l’école ! Je sens Rose en ‘’Domina du moment’’ en paix, heureuse de ce qui va suivre, elle qui était venue d’abord pour vivre une séance de soumission et puis qu’au final, elle ait souhaité être plutôt dominatrice. Je reconnais là, bien son tempérament de switch. Elle n'a rien d'autre à faire que de se laisser porter. Le Marquis ayant eu de longues conversations avec elle, avant d’apporter son consentement, je ne peux qu'être heureux de cette situation … Puis au bout d’une dizaine de minutes et revenant, Marie pointe le bout de son nez à la porte d'entrée.
-"Tout est près, Monsieur le Marquis !"
Nous suivons la cuisinière, le Marquis en tête de cortège, descendons un escalier, étroit et abrupt, de pierre en colimaçon, menant à une immense pièce aux voûtes de craie, probablement. Blanche, éclairée avec justesse. Un sol en tomette de couleur terre de sienne. Quatre larges fauteuils encerclant à quatre ou cinq mètres de distance le seul pilier. Au fond une croix de Saint André en chêne. Quelques tables basses ici et là, la pièce doit faire dans les quatre-vingt-dix mètres carrés, aucune sensation de vide… ici tout sonne juste, tout est étudié pour la bonne harmonie du lieu !
Les deux jeunes femmes sont au centre, mains liées dans le dos, elles font rigoureusement la même taille, porte les mêmes vêtements, plus jumelles que jamais. Au mur, rangée avec exactitude, une collection de fouets, de cravaches, d'accessoires en tout genre. Mon sac à malice est là, déployé sur une table basse. Marie s'avance vers Virginie, elle est gracieuse, sa démarche est féline, ses gestes raffinés. D'une main, elle dessine les contours de Virginie, allant du cou aux cuisses, caressant le ventre, les seins, l'aine, les hanches. Rose a pris possession de Clarisse, les quatre femmes, deux libres, deux liées, ne font qu'un dans ce tableau. J'aurais à cet instant précis aimé que Botticelli en peigne la justesse. Les caresses succèdent aux caresses, les soumises s'alanguissent doucement, toujours aussi droites, Marie et Rose sévissant avec tendresse. La cuisinière défait les liens de Clarisse et la porte vers une grande table basse. Rose caresse maintenant Virginie, regardant le spectacle de ces deux femmes amoureuses, Clarisse ayant disparu sous la robe. L'émotion est présente, la sensualité plus exacerbée que jamais.
Rose lesbienne domina devant l’Eternel, fouille le sexe de sa compagne, les ondulations de Virginie trahissent ses sensations. J'aperçois une main glissée dans le pantalon de cuir. Rose se caresse et caresse Virginie. Un bruit de zip, le cuir tombe à ses chevilles, Virginie est à genoux désormais, la bouche collée au sexe de Rose. Marie de son côté ondule de plus en plus car Clarisse a une main sur sa chatte, elle se branle avec vigueur. Sapho eut probablement aimé cette scène ! Dans une respiration forte, Rose se laisse porter par la langue de sa douce soumise. Marie a le corps raide, Clarisse ondule vigoureusement… La cuisinière, avec facilité et grâce, prend en main de nouveaux les événements. Elle place avec justesse les deux jeunes femmes au centre de la pièce, l'une à côté de l'autre. Et guide leurs jambes pour qu'elles offrent à nos yeux ces chattes glabres, entrouvertes. Les mains dans le dos, droites, toujours plus digne dans leurs postures. Rose est désormais l'ordonnance de Marie, les deux femmes sont du même monde, une complicité est en train de naître entre elles.
-"Virginie, désormais, tu porteras sur toi les marques de ta soumission. Monsieur le Marquis et moi-même avons choisi, pour toi, ce qui symbolisera irrémédiablement ton appartenance via ce qui va suivre dans la cérémonie. Tu porteras pour toujours en toi ce qui va t’être attribiué."
J'exprimais ces phrases avec gravité, avec émotion, avec sérénité. Rose prodigua une caresse sur le dos de Virginie, pour lui confirmer mes propos. Le Marquis parla peu dans la soirée, son regard sévère fût des plus énigmatiques pour moi. Il ouvrit la bouche et s’adressa à sa jeune soumise :
-"Clarisse, te voici à l'aube de tes chaînes. Tu sais ce que tu veux devenir et tu sais ce que je peux faire de toi. Tu peux encore ici, maintenant, exprimer ton renoncement."
La gravité de la voix du Marquis ne laisse place à aucune plaisanterie, le silence de Marie est plus lourd de sens encore. Le visage de Clarisse est posé en direction du Noble, ses yeux, fixé dans le regard de son Maître châtelain, sa moue devient spontanément plus lumineuse, elle dit alors avec émotion s’adressant à Marie et au Marquis d’Evans :
-"Maître, Maîtresse, vous êtes mon bonheur, je souhaite être votre esclave pour l'infini, je suis à vous et vous fait don de mon corps et de mon âme."
Le Marquis d’Evans s’approcha et m’invita de faire avec Virginie exactement les mêmes gestes et de dire les mêmes paroles de ce qu’Il va faire et exprimer à Clarisse. Je l’imitais donc dans ce qui va suivre point par point afin de bien retenir la façon de procéder dans ce qu’est une cérémonie de D/s. Puis Il ordonna à Clarisse de se mettre à genoux, et équipé d’un marqueur noir, il contourne Clarisse, se baisse légèrement pour inscrire ces quelques mots sur les fesses de la soumise :
« PROPRIETE DE MDE et soumise pour la vie »
Puis il dit à la belle sur un ton des plus solennels :
- Par ces mots écrits sur tes fesses, je te fais ma soumise-esclave »
Clarisse baissant la tête repris :
- Par ces mots sur mes fesses, je suis Votre soumise-esclave ».
Je fis donc la même chose avec Virginie. Puis le Marquis ordonna à Clarisse de se retourner et de se lever. Il ferma d’un épais cadenas à une cage-ceinture de chasteté en disant ces mots :
- Par ce cadenas, tu m’appartiens corps et âme et seule Ma volonté te libérera »
Clarisse répèta :
- Par ce cadenas, je Vous appartiens corps et âme et seule Votre volonté me rendra ma liberté »
Je fis encore de même avec Virginie. Puis elles se remirent à genoux par terre. Le Noble prit une chaîne de cheville et la positionna à la cheville droite de la soumise.
- Par cette chaîne, je te fais ma chienne
Clarisse répéta encore une fois les mots de son Maître:
- Par cette chaîne, je suis Votre chienne dévouée.
Je fis encore la même chose avec Virginie. Enfin le Marquis retira le collier préalablement posé par Marie et mit au cou de Clarisse un épais collier de cuir aux Armoirie des Evans en disant ces mots :
- Par ce collier qui scelle ton destin je te fais ma salope-chienne et soumise à Mes exigences ».
Et la belle répéta encore :
- Par ce collier, je suis votre salope et tous vos désirs seront exécutés
J’imitais de nouveau les mêmes gestes, les mêmes paroles de mon mentor. Pour marquer son appartenance au Marquis, Clarisse baisa les pieds de son Maître. Et Virginie fit de même avec mes pieds. Puis le Marquis d’Evans commença à énumérer doucement, afin que je puisse les répéter à Virginie, les tâches que sa chienne soumise devra exécuter en tant que soumise (aider Marie en cuisine, massage des pieds du Maître, soumission sexuelle à toutes les envies du Maître, etc …).
Puis posant mon regard sur Marie, je la vois poser un baiser sur la bouche de Rose avec une infinie tendresse. Je crois bien qu'elles se disent : "je t'aime" sans un mot ce soir-là. Elle se sont rencontrer ce jour là et sont encore aujourd’hui très liées l’une à l’autre.
Le reste du week-end est à l'image de cette extrême sensualité qui a habité cette cérémonie solennelle. J'ai souvenir que pour clôturer celle-ci, d'une longue succion appliquée, généreuse de Virginie sur ma queue avant que je me mis à décharger dans sa bouche aux capacités infinies. J'ai le souvenir d'avoir regardé, non sans émotion, le Marquis honorer Clarisse de son puissant Vit, il ne pouvait en être autrement. J'ai encore cette béatitude qui, lorsque je pris soin de regarder Marie et Rose nues sur une grande table en train de se lécher mutuellement la chatte en position du 69, m'envahir. J'ai encore l'image de Virginie convulsive sous mes coups de reins, de Rose, abandonnée aux mains expertes de Marie, de Clarisse sautillant sur les cuisses du Marquis dans des gémissements de chienne en chaleur telle une jouvencelle frivole et heureuse. Tout semblait être juste. De cette justesse qui sied à ceux qui aiment….
Et au moment où j’allais partir après ce merveilleux week-end, j’ai aussi ce magnifique souvenir, qui allait sceller mon destin professionnel, des mots du Marquis d’Evans, de Sa proposition d’embauche, oui ces mots raisonnent encore dans ma tête 20 ans après et étant toujours à son service, et il me sied de vous les répéter :
- Walter, je te propose de t’embaucher comme Mon Majordome, car le vieil Adrien va prendre sa retraite dans 6 mois et il me faut penser à le remplacer. Tu seras parfait pour ce poste, surtout que maintenant tu connais Mes occupations, je pourrais également compléter ta formation de Maître.
6 mois après j’entrais donc au service du Marquis d’Evans comme chauffeur et majordome. Ma complicité avec Marie la cuisinière fut dès le début très forte mais cela vous le savez si vous avez lu l'intégrale de ‘’La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans’’
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