La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°227)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-11-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°227)
"Nat au château" Suite de l'épisode 223 -
Afin de sortir, Nat allait se diriger vers la porte du pavillon de chasse, lorsque le garde-chasse posa sa main lourde sur son épaule... Elle s'immobilisa net, se demandant ce qu'il lui voulait.
- Le short" lui dit-il simplement
Il ne fallut qu'un instant à la jeune femme pour saisir l'allusion. Elle baissa le regard et vit que les boutons de la braguette de son short étaient mal reboutonnés. Elle allait mettre bon ordre à cela lorsqu'il intervint à nouveau.
- Non !
Et cela fut suffisant pour qu'elle suspende son geste, sans bien comprendre pourquoi. Depuis qu'elle était arrivée ici, son esprit était troublé, ses pensées confuses, brouillonnes, elle cédait à l'étrange sensation d'avoir pénétré dans un univers différent, d'avoir perdu ses repères. Et un appel silencieux mais bien distinct dans son esprit lui commandait de suivre cette irrésistible envie, qu’elle avait fortement en elle maintenant, de se rendre dans ce fameux château, la tentation était devenue trop grande pour ne pas céder à ce fort désir de rencontrer Monsieur le Marquis d’Evans car c’est ce qu’elle espérait en réalité. Elle ne le connaissait pas mais la curiosité de cette rencontre devenait plus forte que toutes craintes. En d'autres circonstances, jamais elle n'aurait eu un tel comportement vis-à-vis de ce garde frustre mais désormais aller au château était un véritable dessein. Oui un tel comportement ici et maintenant, pourtant, elle ne parvenait pas à se comporter avec naturel...
Il s'était approché d'elle, tout près... instinctivement, elle avait gardé ses bras en arrière et de ses doigts épais, le garde avait saisi son short, dégrafant lentement les boutons. Non seulement elle ne réagissait pas, mais elle sentait comme une bouffée de chaleur qui montait en elle, un violent courant de désir pour cet homme dont elle oubliait la grossièreté du geste (en d’autre circonstance, elle l’aurait giflé si on essayait de lui retirer son short) et le machisme pour ne penser qu'à sa force, à cette imposante présence qui la rendait toute petite... Il ne remettait pas d'ordre dans son boutonnage, mais avait au contraire tout défait et un doigt insistant pressait contre l'étoffe de sa culotte...
- J'en étais sûr, dit-il à son oreille en se penchant tout contre elle et lui prenant le menton entre ses gros doigts. Je savais que cette scène t'avait fait mouiller...
Elle rougit et ne put réprimer un léger mais fébrile tremblement de tout son être...
- Qu'est-ce qui t'a excitée, hein ? susurrait-il à son oreille... allons ! Dis moi...
Il la pressait contre lui sans cesser de passer sa main calleuse entre ses cuisses à la peau douce.
- Tu ne réponds pas ? (le doigt écartait la culotte, frottait maintenant sa fente humide) cela t'a excitée de voir ce que je faisais à cette chienne de femelle. Et maintenant tu as envie que je te baise...
Elle s'était renversée en arrière, mais il la gardait fermement serrée contre lui et mordillait son cou.
- Tu veux que je te baise ? Alors dis-le... Sinon, tu n’as qu’à t’en aller … Et on en parle plus …
Nat ne se contrôlait plus vraiment. Plus du tout à vrai dire. Elle ne pouvait détacher son esprit des doigts de l'homme qui la fouillaient... Elle gémissait, sentait sa poitrine se soulever à chaque battement de coeur. Est-ce vraiment elle qui dans un souffle presque suppliant dit...
- Oui, oh oui... Baisez-moi …
Il la lâcha instantanément et désigna la table en tendant le bras
- Va jusqu'à la table, baisse ton short et ta culotte... ordonna-t-il d'une voix froide.
Silencieusement Nat obéit, allant jusqu'à la table, se penchant dessus et baissant docilement short et culotte pour offrir à l'homme qui l'avait domptée sa croupe nue et lisse. Il s'approcha et commença à promener sa main sur les fesses, passant les doigts dans la raie, effleurant la rosette d'un bout de doigt... passant lentement sa main sur les courbes de sa nudité sans défense, ni artifices. Nat attendait, elle ne savait pas quoi, mais elle attendait, fébrile, tendue, offerte, dégoulinante de désir. Mais l'homme négligea cette offrande d'un rire gras et méprisant.
- Relève toi ! Où te crois-tu donc ? (Nat se redressait et s'apprêtait à relever son short) Non ! Pas le short... ni la culotte. Tu les laisses ici. Je veux te voir aller au château cul nu.
Docilement, elle laissa glisser à terre les vêtements et revint vers lui, seulement vêtue de son chemisier et de ses lourdes chaussures de randonnée. La courte distance qui la séparait de la porte lui parut interminable. Jamais elle ne s'était ainsi soumise à une telle situation. Mais face à cet homme, dans ces lieux, elle sentait sa fierté comme annihilée, elle désirait soudain goûter à des choses interdites, ou du moins tues... elle voulait aller jusqu'au bout, comprendre pourquoi la soubrette avait subi et accepté ce traitement si avilissant, pourquoi elle-même en avait été si excitée, ce désir inédit qui l'habitait et dont elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il signifiait...
Sans un mot de plus, elle monta dans le 4x4 et après 5 minutes de trajet à travers un chemin boueux de l’épaisse forêt, elle aperçut au détour d’une allée moins cahoteuse, une immense demeure silencieuse qui trônait là entre les bois. Oui, le Château était bien là entouré de verdure, majestueux et cerné d’un immense parc entretenu. Le véhicule s’arrêta dans la cour et elle suivit le garde-chasse jusqu'à une entrée de service du Château. Elle avançait un pas derrière lui, sur l’allée de cailloux rouges qui craquaient d’un bruit sourd sous ses semelles. Un petit vent frais venait caresser ses fesses, et son sexe nus. Agréable mais étrange sensation. Qui lui rappelait l'absurdité de sa situation, sa soumission inexplicable aux ordres d'un homme dont elle ne savait rien... Pourtant elle n'eut pas un instant de velléité de s'y soustraire. Et lorsque le garde ouvrit une porte basse et lui fit signe d'entrer, elle obéit sans même un mouvement d'hésitation. Elle avait pénétré dans un étroit couloir, faiblement éclairé. Le garde la poussait devant lui, laissant parfois sa main s'égarer sur les blanches fesses nues. Au bout du couloir, une autre porte...
- Ouvre ! ordonna son accompagnateur.
Ce qu'elle fit naturellement, découvrant un vestibule arrondi, d'où partaient plusieurs autres couloirs, bien plus richement décorés que celui dont elle émergeait, et quelques portes de bois brillant. Certaines fermées, d'autres ouvertes et d'où émanait un certain brouhaha. Lui saisissant le bras la fit avancer sans ménagement jusqu'au centre du vestibule qui était surmonté d'un immense lustre aux pendeloques de cristal qui nimbait l'endroit d'une éclatante lumière. Au centre de cette pièce ouverte à tous les accès, Nat ressentit tout à coup combien humiliante était sa situation. Jusqu'ici elle n'avait été accompagnée que du garde. Elle s'était offerte à lui et même s'il avait rejeté avec mépris son offrande, il y avait entre eux comme... une intimité. Mais ce bruit, ces voix que maintenant elle percevait. A qui appartenaient-elles ? Qui étaient ces gens ? Elle se redressa comme dans un soudain mouvement de révolte et tourna son visage vers le garde qui sourit...
- Tu as peur ? Elle soutient son regard
- Qui sont ces gens qu’on entend ? Où m'amenez vous ?
L'homme eut un sourire et plongea son regard dans le sien... la forçant rapidement à baisser les yeux, vaincue, domptée, soumise...
- Je te l'ai dit, tu dois trouver les vraies questions avant d'obtenir des réponses. Tu vas faire ce que je te dis, obéir en silence et tout ira bien... ..oui ?
- Oui, s'entendit-elle répondre.
Comme si ses lèvres et son corps avaient repris leur autonomie et précédaient les réactions de son esprit. Elle suivit donc l'homme jusqu'à l'une des pièces et ils s'immobilisèrent dans l'encadrement de la porte, d'où elle découvrit un spectacle auquel elle ne s'attendait vraiment pas. Dans une vaste pièce aux murs nus et au sol de béton gris, une foule de gens allaient et venaient. Hommes en smoking, femmes en robes du soir, certains portant des masques vénitiens, d'autres à visage découvert... Tous élégants, discutant entre eux, riant, tandis que des femmes et hommes nus allaient de l'un à l'autre, proposant des plateaux garnis de coupes de champagne et de petits-fours. Mais le plus effarant, c'était ce qui se déroulait au centre de la pièce... Au beau milieu, un homme entièrement nu était exposé couché sur le dos sur le béton froid, les bras et jambes en croix, largement écartés, enchaînés à des piliers sortant du sol. Sa bouche était maintenue grande ouverte par une sorte d'instrument chirurgical en métal et au-dessus de lui, des hommes le sexe sorti, pissaient sur lui en s'amusant à celui qui parviendrait à viser au plus juste dans la bouche du malheureux. Sur son torse était tatoué "e 6934 MDE" Il avait au cou un épais collier de métal portant les Armoiries des Evans... Une cage de chasteté fermait son sexe. Lorsque les hommes eurent fini leur jeu, ce fut au tour des femmes qui allèrent s'accroupir les unes après les autres au-dessus de sa bouche et y déversèrent un flot continu d'urine champagnisée... Tout autour du corps de l'esclave, une rigole bétonnée permettait de recueillir toute l'urine qui coulait en l’évacuant à une petite grille d’égout et gardait ainsi la propreté du reste de la pièce.
Nat était comme paralysée, à la fois effrayée, dégoûtée et subjuguée par la scène qui s'offrait à ses yeux. La voix du garde lui parvint, depuis son dos
- Tu vois, lui c'est un esclave, un des meilleurs d’ailleurs, c’est le mâle préféré de Monsieur le Marquis. Un jour peut-être, tu seras à sa place. Mais le temps n'est pas venu, tu n'en es pas encore digne. Viens par là...
Il entraîna Nat jusqu'à un coin de la pièce, où une Croix de Saint-André était fixée au mur. Il poussa la jeune femme et entreprit de l'attacher sur la Croix en fixant à ses poignets et chevilles d'épaisses menottes de cuir fixées à chaque bras de l'engin. Une fois Nat parfaitement exposée, son corps épousant à merveille la forme en X de la Croix, il s'approcha d'elle, saisit le col de son chemisier avec une main de chaque côté et tira sèchement, déchirant le tissu, arrachant les boutons. Puis il fit de même avec le soutien-gorge, délivrant ainsi la lourde et ferme poitrine. Il fit un pas en arrière afin d'apprécier le spectacle ainsi offert, puis revint vers elle...
- Je vais aller informer Monsieur le Marquis de ta présence... En attendant, il te suffit de demeurer là, silencieuse. Nul ne t'adressera la parole et tu n'as rien à dire... Par contre, chacune et chacun peut te toucher, autant qu'il veut, partout où il le veut. Tu attends, je reviendrai te chercher... Plus tard … Espère simplement que Monsieur le Marquis daigne venir te voir, si à ces yeux, tu lui portes quelques intérêts …
Et il s'éloigna l'abandonnant ainsi, exhibée et offerte, livrée aux regards et aux attouchements d'une foule qui, peu à peu, commençait à s'intéresser à ce nouveau divertissement. Nat avait la sensation d'être dans un rêve, non dans la réalité. Et le plus étrange pour elle était bien ce mot, "un rêve" pas un instant elle ne s'était dit, un cauchemar car elle se surpris, encore une fois, à être si excitée de la situation ! Elle se découvrit enfin comme une véritable soumise, elle ne l’expliquait pas dans son esprit, elle le ressentait tout simplement… Un doigt déjà palpait ses lèvres humides... Puis portait des doigts poisseux à sa bouche quand elle entendit laconiquement :
- Lèche !...
(A suivre ...)
Afin de sortir, Nat allait se diriger vers la porte du pavillon de chasse, lorsque le garde-chasse posa sa main lourde sur son épaule... Elle s'immobilisa net, se demandant ce qu'il lui voulait.
- Le short" lui dit-il simplement
Il ne fallut qu'un instant à la jeune femme pour saisir l'allusion. Elle baissa le regard et vit que les boutons de la braguette de son short étaient mal reboutonnés. Elle allait mettre bon ordre à cela lorsqu'il intervint à nouveau.
- Non !
Et cela fut suffisant pour qu'elle suspende son geste, sans bien comprendre pourquoi. Depuis qu'elle était arrivée ici, son esprit était troublé, ses pensées confuses, brouillonnes, elle cédait à l'étrange sensation d'avoir pénétré dans un univers différent, d'avoir perdu ses repères. Et un appel silencieux mais bien distinct dans son esprit lui commandait de suivre cette irrésistible envie, qu’elle avait fortement en elle maintenant, de se rendre dans ce fameux château, la tentation était devenue trop grande pour ne pas céder à ce fort désir de rencontrer Monsieur le Marquis d’Evans car c’est ce qu’elle espérait en réalité. Elle ne le connaissait pas mais la curiosité de cette rencontre devenait plus forte que toutes craintes. En d'autres circonstances, jamais elle n'aurait eu un tel comportement vis-à-vis de ce garde frustre mais désormais aller au château était un véritable dessein. Oui un tel comportement ici et maintenant, pourtant, elle ne parvenait pas à se comporter avec naturel...
Il s'était approché d'elle, tout près... instinctivement, elle avait gardé ses bras en arrière et de ses doigts épais, le garde avait saisi son short, dégrafant lentement les boutons. Non seulement elle ne réagissait pas, mais elle sentait comme une bouffée de chaleur qui montait en elle, un violent courant de désir pour cet homme dont elle oubliait la grossièreté du geste (en d’autre circonstance, elle l’aurait giflé si on essayait de lui retirer son short) et le machisme pour ne penser qu'à sa force, à cette imposante présence qui la rendait toute petite... Il ne remettait pas d'ordre dans son boutonnage, mais avait au contraire tout défait et un doigt insistant pressait contre l'étoffe de sa culotte...
- J'en étais sûr, dit-il à son oreille en se penchant tout contre elle et lui prenant le menton entre ses gros doigts. Je savais que cette scène t'avait fait mouiller...
Elle rougit et ne put réprimer un léger mais fébrile tremblement de tout son être...
- Qu'est-ce qui t'a excitée, hein ? susurrait-il à son oreille... allons ! Dis moi...
Il la pressait contre lui sans cesser de passer sa main calleuse entre ses cuisses à la peau douce.
- Tu ne réponds pas ? (le doigt écartait la culotte, frottait maintenant sa fente humide) cela t'a excitée de voir ce que je faisais à cette chienne de femelle. Et maintenant tu as envie que je te baise...
Elle s'était renversée en arrière, mais il la gardait fermement serrée contre lui et mordillait son cou.
- Tu veux que je te baise ? Alors dis-le... Sinon, tu n’as qu’à t’en aller … Et on en parle plus …
Nat ne se contrôlait plus vraiment. Plus du tout à vrai dire. Elle ne pouvait détacher son esprit des doigts de l'homme qui la fouillaient... Elle gémissait, sentait sa poitrine se soulever à chaque battement de coeur. Est-ce vraiment elle qui dans un souffle presque suppliant dit...
- Oui, oh oui... Baisez-moi …
Il la lâcha instantanément et désigna la table en tendant le bras
- Va jusqu'à la table, baisse ton short et ta culotte... ordonna-t-il d'une voix froide.
Silencieusement Nat obéit, allant jusqu'à la table, se penchant dessus et baissant docilement short et culotte pour offrir à l'homme qui l'avait domptée sa croupe nue et lisse. Il s'approcha et commença à promener sa main sur les fesses, passant les doigts dans la raie, effleurant la rosette d'un bout de doigt... passant lentement sa main sur les courbes de sa nudité sans défense, ni artifices. Nat attendait, elle ne savait pas quoi, mais elle attendait, fébrile, tendue, offerte, dégoulinante de désir. Mais l'homme négligea cette offrande d'un rire gras et méprisant.
- Relève toi ! Où te crois-tu donc ? (Nat se redressait et s'apprêtait à relever son short) Non ! Pas le short... ni la culotte. Tu les laisses ici. Je veux te voir aller au château cul nu.
Docilement, elle laissa glisser à terre les vêtements et revint vers lui, seulement vêtue de son chemisier et de ses lourdes chaussures de randonnée. La courte distance qui la séparait de la porte lui parut interminable. Jamais elle ne s'était ainsi soumise à une telle situation. Mais face à cet homme, dans ces lieux, elle sentait sa fierté comme annihilée, elle désirait soudain goûter à des choses interdites, ou du moins tues... elle voulait aller jusqu'au bout, comprendre pourquoi la soubrette avait subi et accepté ce traitement si avilissant, pourquoi elle-même en avait été si excitée, ce désir inédit qui l'habitait et dont elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il signifiait...
Sans un mot de plus, elle monta dans le 4x4 et après 5 minutes de trajet à travers un chemin boueux de l’épaisse forêt, elle aperçut au détour d’une allée moins cahoteuse, une immense demeure silencieuse qui trônait là entre les bois. Oui, le Château était bien là entouré de verdure, majestueux et cerné d’un immense parc entretenu. Le véhicule s’arrêta dans la cour et elle suivit le garde-chasse jusqu'à une entrée de service du Château. Elle avançait un pas derrière lui, sur l’allée de cailloux rouges qui craquaient d’un bruit sourd sous ses semelles. Un petit vent frais venait caresser ses fesses, et son sexe nus. Agréable mais étrange sensation. Qui lui rappelait l'absurdité de sa situation, sa soumission inexplicable aux ordres d'un homme dont elle ne savait rien... Pourtant elle n'eut pas un instant de velléité de s'y soustraire. Et lorsque le garde ouvrit une porte basse et lui fit signe d'entrer, elle obéit sans même un mouvement d'hésitation. Elle avait pénétré dans un étroit couloir, faiblement éclairé. Le garde la poussait devant lui, laissant parfois sa main s'égarer sur les blanches fesses nues. Au bout du couloir, une autre porte...
- Ouvre ! ordonna son accompagnateur.
Ce qu'elle fit naturellement, découvrant un vestibule arrondi, d'où partaient plusieurs autres couloirs, bien plus richement décorés que celui dont elle émergeait, et quelques portes de bois brillant. Certaines fermées, d'autres ouvertes et d'où émanait un certain brouhaha. Lui saisissant le bras la fit avancer sans ménagement jusqu'au centre du vestibule qui était surmonté d'un immense lustre aux pendeloques de cristal qui nimbait l'endroit d'une éclatante lumière. Au centre de cette pièce ouverte à tous les accès, Nat ressentit tout à coup combien humiliante était sa situation. Jusqu'ici elle n'avait été accompagnée que du garde. Elle s'était offerte à lui et même s'il avait rejeté avec mépris son offrande, il y avait entre eux comme... une intimité. Mais ce bruit, ces voix que maintenant elle percevait. A qui appartenaient-elles ? Qui étaient ces gens ? Elle se redressa comme dans un soudain mouvement de révolte et tourna son visage vers le garde qui sourit...
- Tu as peur ? Elle soutient son regard
- Qui sont ces gens qu’on entend ? Où m'amenez vous ?
L'homme eut un sourire et plongea son regard dans le sien... la forçant rapidement à baisser les yeux, vaincue, domptée, soumise...
- Je te l'ai dit, tu dois trouver les vraies questions avant d'obtenir des réponses. Tu vas faire ce que je te dis, obéir en silence et tout ira bien... ..oui ?
- Oui, s'entendit-elle répondre.
Comme si ses lèvres et son corps avaient repris leur autonomie et précédaient les réactions de son esprit. Elle suivit donc l'homme jusqu'à l'une des pièces et ils s'immobilisèrent dans l'encadrement de la porte, d'où elle découvrit un spectacle auquel elle ne s'attendait vraiment pas. Dans une vaste pièce aux murs nus et au sol de béton gris, une foule de gens allaient et venaient. Hommes en smoking, femmes en robes du soir, certains portant des masques vénitiens, d'autres à visage découvert... Tous élégants, discutant entre eux, riant, tandis que des femmes et hommes nus allaient de l'un à l'autre, proposant des plateaux garnis de coupes de champagne et de petits-fours. Mais le plus effarant, c'était ce qui se déroulait au centre de la pièce... Au beau milieu, un homme entièrement nu était exposé couché sur le dos sur le béton froid, les bras et jambes en croix, largement écartés, enchaînés à des piliers sortant du sol. Sa bouche était maintenue grande ouverte par une sorte d'instrument chirurgical en métal et au-dessus de lui, des hommes le sexe sorti, pissaient sur lui en s'amusant à celui qui parviendrait à viser au plus juste dans la bouche du malheureux. Sur son torse était tatoué "e 6934 MDE" Il avait au cou un épais collier de métal portant les Armoiries des Evans... Une cage de chasteté fermait son sexe. Lorsque les hommes eurent fini leur jeu, ce fut au tour des femmes qui allèrent s'accroupir les unes après les autres au-dessus de sa bouche et y déversèrent un flot continu d'urine champagnisée... Tout autour du corps de l'esclave, une rigole bétonnée permettait de recueillir toute l'urine qui coulait en l’évacuant à une petite grille d’égout et gardait ainsi la propreté du reste de la pièce.
Nat était comme paralysée, à la fois effrayée, dégoûtée et subjuguée par la scène qui s'offrait à ses yeux. La voix du garde lui parvint, depuis son dos
- Tu vois, lui c'est un esclave, un des meilleurs d’ailleurs, c’est le mâle préféré de Monsieur le Marquis. Un jour peut-être, tu seras à sa place. Mais le temps n'est pas venu, tu n'en es pas encore digne. Viens par là...
Il entraîna Nat jusqu'à un coin de la pièce, où une Croix de Saint-André était fixée au mur. Il poussa la jeune femme et entreprit de l'attacher sur la Croix en fixant à ses poignets et chevilles d'épaisses menottes de cuir fixées à chaque bras de l'engin. Une fois Nat parfaitement exposée, son corps épousant à merveille la forme en X de la Croix, il s'approcha d'elle, saisit le col de son chemisier avec une main de chaque côté et tira sèchement, déchirant le tissu, arrachant les boutons. Puis il fit de même avec le soutien-gorge, délivrant ainsi la lourde et ferme poitrine. Il fit un pas en arrière afin d'apprécier le spectacle ainsi offert, puis revint vers elle...
- Je vais aller informer Monsieur le Marquis de ta présence... En attendant, il te suffit de demeurer là, silencieuse. Nul ne t'adressera la parole et tu n'as rien à dire... Par contre, chacune et chacun peut te toucher, autant qu'il veut, partout où il le veut. Tu attends, je reviendrai te chercher... Plus tard … Espère simplement que Monsieur le Marquis daigne venir te voir, si à ces yeux, tu lui portes quelques intérêts …
Et il s'éloigna l'abandonnant ainsi, exhibée et offerte, livrée aux regards et aux attouchements d'une foule qui, peu à peu, commençait à s'intéresser à ce nouveau divertissement. Nat avait la sensation d'être dans un rêve, non dans la réalité. Et le plus étrange pour elle était bien ce mot, "un rêve" pas un instant elle ne s'était dit, un cauchemar car elle se surpris, encore une fois, à être si excitée de la situation ! Elle se découvrit enfin comme une véritable soumise, elle ne l’expliquait pas dans son esprit, elle le ressentait tout simplement… Un doigt déjà palpait ses lèvres humides... Puis portait des doigts poisseux à sa bouche quand elle entendit laconiquement :
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
tres bon recit mercii ........
Excellent. Je suis bien curieux de la suite. Une femelle aussi d'ailleurs est en attente...en croix.