La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°262)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-03-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°262)
Vanessa au château - Suite de l'épisode 253 -
Vanessa aimerait lever les yeux sur la personne qui vient de pénétrer en ces lieux, mais sans connaître les règles du jeu, elle a comme la sensation que ce ne serait pas approprié et préfère donc les garder baissés. Ses nombreux entraînements de sapeurs-pompiers, dans l’obscurité lui permettent de se concentrer sur ses autres sens, elle a apprit à se repérer à l’odeur, aux sons et au déplacement de l’air. Elle entend des pas légers, certainement ceux d’un homme, il est calme, prend le temps de s’arrêter à deux mètres devant elle, avant de partir sur sa gauche pour la contourner afin de l’observer sous tous les angles. Il s’arrête un instant puis revient par sa droite pour se placer devant elle. Il est à moins d’un mètre, elle peut entendre sa respiration, elle voit ses chaussures de cuir noir. Elle ne s’y connaît pas en grandes marques, mais vu la qualité du cuir, il lui semble qu’elles ont une grande valeur. Vanessa se surprend à s’imaginer les lécher, puis se reprend, honteuse de ses propres fantasmes, enchaînée à l’éducation qu’elle a reçu, aspirant à plus de liberté. C’est pourtant cette envie de liberté qui l’a poussé à écrire son numéro de téléphone sur ce bout de carton, c’est cette même envie qui l’a amené ici aujourd’hui, pourtant quelque chose au fond d’elle-même tente de résister à ce qu’elle est en train de faire, comme ci les chaînes qu’elle voulait briser avaient décidé de ne pas rompre sans lutter. Vanessa en est là de sa réflexion lorsqu’une voix ferme et posée retentie dans la pièce.
- Qu’es-tu venue faire en ces lieux ?
Vanessa ouvre la bouche pour répondre, mais ne sachant que dire, aucun son n’en sort. Monsieur Le Marquis d’Evans, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, sourit, Il ressent son trouble, Il s’en nourrit, le premier instant pendant lequel une soumise s’offre est toujours magique, c’est presque comme une naissance, un instant gravé dans le temps. Il attend un moment, puis ne voyant aucune réaction, le Noble s’avance pour venir s’accroupir à sa hauteur. Elle le sent proche, espère autant qu’elle appréhende la suite de ce moment, sa respiration se fait plus forte, elle se reprend pour cacher son trouble, mais il est visible sur tout son corps, et à peine son rythme cardiaque contrôlé, ce sont les poils de ses bras qui s'irisent. D'une main ferme mais sans violence, il lui saisit le menton pour la forcer à lever les yeux, le Marquis plonge son regard dans le sien, lui sourit, et pour la mettre en confiance lui annonce :
- Ici, il ne se passera rien que tu n'aies pas souhaité, aussi je dois entendre de ta bouche la raison de ton invitation et ce que tu attends de moi.
- Eh bien... je... enfin j'avais pensé que... disons que j'ai comme envie de tester ce genre de chose, dit-elle d'une voix à peine audible.
- Hum, il va falloir être plus claire, quel genre de chose ? questionne-t-Il pour la forcer à avouer ses fantasmes.
- Euh… Eh bien… le fait de se soumettre à un homme.
- Et d'où te vient cette envie ?
- Je ne sais pas, je l'ai toujours eu, je crois.
- Bien et dans quels moments y songes-tu ?
- Eh bien lorsque je lis certaines nouvelles racontant ce genre de relation, ou encore lorsque je regarde des films de ce genre...
- Et ? …
Elle se sentie piégée, le ton de sa voix laissait entendre qu'il y avait une autre chose, mais elle n'osait pas l'avouer à cet homme dont elle ignorait tout ou presque.
- … Et c'est tout, n'est-ce pas suffisant ?
- Et ? … Insista le Marquis, le regard toujours plongé dans le sien
- … Et lorsque je me donne du plaisir, avoua-t-elle en baissant les yeux.
Le Marquis d’Evans sourit, se relève solennellement et s'écarte à nouveau. Il l'observe un long moment en silence, appréciant les courbes de son corps sculpté tout en finesse, certainement par les nombreux entraînements physiques qu'elle doit s'imposer. Il se dirige vers le mur, se saisit d'une cravache de cuir noir, et se place derrière Vanessa.
- Place tes mains derrière la nuque.
Ce simple ordre envoya une décharge dans son bas ventre, elle sent son intimité s'humidifier sans rien pouvoir faire pour la contrôler, et sans attendre elle s'exécute, plaçant ses mains croisées derrière sa nuque, cambrant un peu plus son dos pour parfaire sa position. Le Châtelain l'observe à nouveau, cette position met en valeur les muscles de son dos et de ses épaules, sa poitrine ferme est dressée vers l'avant, appelant des désirs inavoués. Rien n'aurait pu laisser songer que sous cette veste de feu existait un corps aussi envoûtant, mais le Marquis a l'œil pour ce genre de chose, il savait que débarrassée de tous ces vêtements elle serait si agréable à regarder.
- N'as-tu pas omis quelque chose ? accuse-t-Il d'une voix déçue.
Vanessa cherche à toute vitesse dans son esprit, repense à ce qu'Il lui avait demandé dans la lettre, mais elle ne voit pas ce qu'elle aurait pu oublier.
- Excusez-moi, mais je ne vois pas.
- Une soumise n'utilise jamais l'impératif pour s'adresser à un Maître, je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, dit-il d'une voix forte.
- Je vous prie de bien vouloir m'excuser, Monsieur, je ferai attention à l'avenir.
- Je suis certain que tu y feras attention, puisque cet écart de parole sera corrigé comme il se doit, annonce-t-il d'une voix sereine.
A ces mots, Vanessa tremble, sachant tout ce qui se trouve dans cette pièce et les multiples façons qu'il doit exister pour s'en servir, elle n'est pas certaine de supporter ce qu'il aura décidé.
- Mais ceci ne répond toujours pas à ma question.
- J'ai beau chercher Monsieur, je ne vois pas ce que j'ai omis, je vous prie de bien vouloir m'éclairer.
- Hum, il est naturel de remercier lorsqu'on reçoit un cadeau, soumise ou non, n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur.
- Et alors ?
Encore une fois Vanessa cherche de quoi Il peut bien parler, puis repense aux mots de la lettre : " Voila mon cadeau, cette laisse et ton collier que je t’offre." Elle comprend alors ce que Monsieur le Marquis attend d'elle.
- Monsieur, je tiens à vous adresser mes remerciements pour cette laisse et ce collier que vous m'avez offert, et je souhaite m'excu... euh... vous présenter mes excuses pour avoir tardé à vous en remercier.
- Ne t'inquiètes pas, cette omission sera elle aussi corrigée comme il se doit.
Vanessa se promet de se concentrer pour éviter à l'avenir d'accumuler les mauvais points, mais malgré son appréhension de ces corrections promises, elle sent inévitablement son intimité couler le long de sa cuisse gauche. Le Noble ressent son trouble, l'observe longuement, puis pose ses yeux sur l'intérieur de ses cuisses pour découvrir une humidité flagrante. Il sourit, décidemment Il ne s'était pas trompé, elle est faite pour ça. Le Maître des lieux pose un doigt sur l'intérieur de son genou gauche, le remonte doucement jusqu'à son intimité, l'effleure l'espace d'un instant, puis porte son doigt jusqu'entre ses lèvres. Sans recevoir d'ordre, elle comprend ce que le Marquis attend d'elle et se risque à le lécher pour le nettoyer de sa propre essence.
- Bien, on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi, dit-Il en s'écartant.
- Merci Monsieur, je l'espère de toute mon âme…
Sa réponse ne se fait pas attendre, Vanessa attend le sifflement de la cravache une demi-seconde avant d'en ressentir la morsure sur son sein droit. Elle a sursauté, ne s'y attendant pas, et ne comprenant pas la raison de ce geste, ses mains se sont un instant décollées de sa nuque, mais elle les a replacées instantanément.
- Une soumise ne parle que lorsqu'on lui en a donné l'ordre, est-ce bien compris ?
- Oui, dit-elle d'une faible voix.
- Oui qui ? questionne-t-Il en frappant légèrement son sein gauche.
- Oui, Monsieur, s'empresse-t-elle de répondre.
- A partir de maintenant, tu dois m’appeler Maître.
- Oui, Maître.
- Ecarte tes jambes, intime-t-il en frappant légèrement l'intérieur de ses cuisses du bout de sa cravache.
Vanessa s'exécute sans attendre, puis l'entend passer derrière elle, le Marquis lui intime l'ordre de relever ses fesses de quelques centimètres, la position n'est pas difficile à prendre, mais au bout de quelques secondes seulement elle comprend que la tenir sera une toute autre affaire. En effet, ses épaules commencent à être douloureuses à force d'avoir les mains derrière la tête, mais cette nouvelle position tire en plus sur ses cuisses, qui malgré sa musculature et son entraînement deviennent rapidement tétanisées. Il la laisse ainsi, baladant sa cravache sur son corps au gré de ses envies, caressant ainsi sa poitrine, son ventre, ses fesses, le creux de ses reins, suivant ses courbes. Elle ressent un étrange mélange d’appréhension et de plaisir, appréhension face à cet instrument qui peut à tout moment se faire dur, et plaisir face à ces caresses du bout de la palette qu’elle ressent comme le prolongement de la main de cet homme qu’elle découvre comme elle ne l’aurait jamais imaginé.
Après plusieurs minutes de ce traitement, conservant sa cravache dans la main droite, le Noble saisit de sa main gauche la dragonne de la laisse qui pendait entre ses seins. Sans dire un mot, il tire vers l’avant, contraignant Vanessa à se mettre à quatre pattes. Il entreprend de la faire marcher ainsi, ses premiers pas dans cette position sont hésitants, elle cherche la bonne démarche, le bon timing. Il l’aide en fouettant de sa cravache son postérieur lorsque sa démarche n’est pas assez féline. Lorsque le Maître juge l’exercice suffisant, Il la fait stopper en face de la croix de Saint-André.
- Debout, ordonne-t-Il d’une voix ferme.
Vanessa se relève doucement, ses jambes, engourdies par la position à genoux et la marche à quatre pattes, peinent à retrouver toute leur stabilité. Le Marquis lui laisse le temps nécessaire, puis sans dire un mot Il la pousse vers la croix. Son ventre entre en contact avec le bois qui la compose, elle comprend immédiatement où elle se situe et prend une grande inspiration, comme si elle s’éveillait enfin. Le Maître lui prend les bras, passe un bracelet de cuir à chacun de ses poignets, puis les accroches aux extrémités de la grande croix. Il fait de même avec ses chevilles, et elle se retrouve en un instant attachée, bras et jambes écartés, offerte aux désirs de cet homme, soumise, comme dans ses plus profonds fantasmes.
- Bien, pour ta première punition je vais te laisser le privilège de choisir entre la badine, le martinet ou la cravache.
Vanessa sait qu’elle va devoir le remercier pour cette liberté de choix, pourtant ce n’est pas un cadeau pour elle, ne connaissant pas l’effet de ces instruments, elle est incapable de savoir lequel serait le moins douloureux, et donc son choix ne peut se faire qu’à l’aveugle.
- Alors lequel choisis-tu ?
- Maître, je vous remercie de cette liberté que vous m’offrez, mais je ne puis l’accepter et préfère m’en remettre à votre choix, annonce-t-elle d’une voix pleine de respect.
- Je t’ai demandé de choisir, t’en remettre à Ma décision n’est pas un choix que je t’ai laissé, accuse-t-il, bien conscient qu’elle tente de ne pas avoir à faire ce choix.
- Alors…je choisis…le…la…la badine, dit-elle dans la précipitation.
- Qu’il en soit ainsi.
Le Marquis d’Evans se dirige vers le mur où sont pendus ses accessoires, y repose la cravache et se saisit d’une fine badine assez souple avant de revenir vers Vanessa.
- Ecoute bien ! Tu vas recevoir 15 coups, tu ne devras pas crier, ni bouger, dans le cas contraire, je repartirai à zéro, autant de fois qu’il le faudra. As-tu bien compris ?
- Oui, Maître, répondit-elle d’une voix anxieuse.
Au fond d’elle-même, Vanessa espère qu’Il contienne sa force, qu’Il prenne en compte que c’est sa première fois, et qu’Il fasse en sorte qu’elle ne faillisse pas. Mais…
(A suivre …)
Vanessa aimerait lever les yeux sur la personne qui vient de pénétrer en ces lieux, mais sans connaître les règles du jeu, elle a comme la sensation que ce ne serait pas approprié et préfère donc les garder baissés. Ses nombreux entraînements de sapeurs-pompiers, dans l’obscurité lui permettent de se concentrer sur ses autres sens, elle a apprit à se repérer à l’odeur, aux sons et au déplacement de l’air. Elle entend des pas légers, certainement ceux d’un homme, il est calme, prend le temps de s’arrêter à deux mètres devant elle, avant de partir sur sa gauche pour la contourner afin de l’observer sous tous les angles. Il s’arrête un instant puis revient par sa droite pour se placer devant elle. Il est à moins d’un mètre, elle peut entendre sa respiration, elle voit ses chaussures de cuir noir. Elle ne s’y connaît pas en grandes marques, mais vu la qualité du cuir, il lui semble qu’elles ont une grande valeur. Vanessa se surprend à s’imaginer les lécher, puis se reprend, honteuse de ses propres fantasmes, enchaînée à l’éducation qu’elle a reçu, aspirant à plus de liberté. C’est pourtant cette envie de liberté qui l’a poussé à écrire son numéro de téléphone sur ce bout de carton, c’est cette même envie qui l’a amené ici aujourd’hui, pourtant quelque chose au fond d’elle-même tente de résister à ce qu’elle est en train de faire, comme ci les chaînes qu’elle voulait briser avaient décidé de ne pas rompre sans lutter. Vanessa en est là de sa réflexion lorsqu’une voix ferme et posée retentie dans la pièce.
- Qu’es-tu venue faire en ces lieux ?
Vanessa ouvre la bouche pour répondre, mais ne sachant que dire, aucun son n’en sort. Monsieur Le Marquis d’Evans, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, sourit, Il ressent son trouble, Il s’en nourrit, le premier instant pendant lequel une soumise s’offre est toujours magique, c’est presque comme une naissance, un instant gravé dans le temps. Il attend un moment, puis ne voyant aucune réaction, le Noble s’avance pour venir s’accroupir à sa hauteur. Elle le sent proche, espère autant qu’elle appréhende la suite de ce moment, sa respiration se fait plus forte, elle se reprend pour cacher son trouble, mais il est visible sur tout son corps, et à peine son rythme cardiaque contrôlé, ce sont les poils de ses bras qui s'irisent. D'une main ferme mais sans violence, il lui saisit le menton pour la forcer à lever les yeux, le Marquis plonge son regard dans le sien, lui sourit, et pour la mettre en confiance lui annonce :
- Ici, il ne se passera rien que tu n'aies pas souhaité, aussi je dois entendre de ta bouche la raison de ton invitation et ce que tu attends de moi.
- Eh bien... je... enfin j'avais pensé que... disons que j'ai comme envie de tester ce genre de chose, dit-elle d'une voix à peine audible.
- Hum, il va falloir être plus claire, quel genre de chose ? questionne-t-Il pour la forcer à avouer ses fantasmes.
- Euh… Eh bien… le fait de se soumettre à un homme.
- Et d'où te vient cette envie ?
- Je ne sais pas, je l'ai toujours eu, je crois.
- Bien et dans quels moments y songes-tu ?
- Eh bien lorsque je lis certaines nouvelles racontant ce genre de relation, ou encore lorsque je regarde des films de ce genre...
- Et ? …
Elle se sentie piégée, le ton de sa voix laissait entendre qu'il y avait une autre chose, mais elle n'osait pas l'avouer à cet homme dont elle ignorait tout ou presque.
- … Et c'est tout, n'est-ce pas suffisant ?
- Et ? … Insista le Marquis, le regard toujours plongé dans le sien
- … Et lorsque je me donne du plaisir, avoua-t-elle en baissant les yeux.
Le Marquis d’Evans sourit, se relève solennellement et s'écarte à nouveau. Il l'observe un long moment en silence, appréciant les courbes de son corps sculpté tout en finesse, certainement par les nombreux entraînements physiques qu'elle doit s'imposer. Il se dirige vers le mur, se saisit d'une cravache de cuir noir, et se place derrière Vanessa.
- Place tes mains derrière la nuque.
Ce simple ordre envoya une décharge dans son bas ventre, elle sent son intimité s'humidifier sans rien pouvoir faire pour la contrôler, et sans attendre elle s'exécute, plaçant ses mains croisées derrière sa nuque, cambrant un peu plus son dos pour parfaire sa position. Le Châtelain l'observe à nouveau, cette position met en valeur les muscles de son dos et de ses épaules, sa poitrine ferme est dressée vers l'avant, appelant des désirs inavoués. Rien n'aurait pu laisser songer que sous cette veste de feu existait un corps aussi envoûtant, mais le Marquis a l'œil pour ce genre de chose, il savait que débarrassée de tous ces vêtements elle serait si agréable à regarder.
- N'as-tu pas omis quelque chose ? accuse-t-Il d'une voix déçue.
Vanessa cherche à toute vitesse dans son esprit, repense à ce qu'Il lui avait demandé dans la lettre, mais elle ne voit pas ce qu'elle aurait pu oublier.
- Excusez-moi, mais je ne vois pas.
- Une soumise n'utilise jamais l'impératif pour s'adresser à un Maître, je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, dit-il d'une voix forte.
- Je vous prie de bien vouloir m'excuser, Monsieur, je ferai attention à l'avenir.
- Je suis certain que tu y feras attention, puisque cet écart de parole sera corrigé comme il se doit, annonce-t-il d'une voix sereine.
A ces mots, Vanessa tremble, sachant tout ce qui se trouve dans cette pièce et les multiples façons qu'il doit exister pour s'en servir, elle n'est pas certaine de supporter ce qu'il aura décidé.
- Mais ceci ne répond toujours pas à ma question.
- J'ai beau chercher Monsieur, je ne vois pas ce que j'ai omis, je vous prie de bien vouloir m'éclairer.
- Hum, il est naturel de remercier lorsqu'on reçoit un cadeau, soumise ou non, n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur.
- Et alors ?
Encore une fois Vanessa cherche de quoi Il peut bien parler, puis repense aux mots de la lettre : " Voila mon cadeau, cette laisse et ton collier que je t’offre." Elle comprend alors ce que Monsieur le Marquis attend d'elle.
- Monsieur, je tiens à vous adresser mes remerciements pour cette laisse et ce collier que vous m'avez offert, et je souhaite m'excu... euh... vous présenter mes excuses pour avoir tardé à vous en remercier.
- Ne t'inquiètes pas, cette omission sera elle aussi corrigée comme il se doit.
Vanessa se promet de se concentrer pour éviter à l'avenir d'accumuler les mauvais points, mais malgré son appréhension de ces corrections promises, elle sent inévitablement son intimité couler le long de sa cuisse gauche. Le Noble ressent son trouble, l'observe longuement, puis pose ses yeux sur l'intérieur de ses cuisses pour découvrir une humidité flagrante. Il sourit, décidemment Il ne s'était pas trompé, elle est faite pour ça. Le Maître des lieux pose un doigt sur l'intérieur de son genou gauche, le remonte doucement jusqu'à son intimité, l'effleure l'espace d'un instant, puis porte son doigt jusqu'entre ses lèvres. Sans recevoir d'ordre, elle comprend ce que le Marquis attend d'elle et se risque à le lécher pour le nettoyer de sa propre essence.
- Bien, on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi, dit-Il en s'écartant.
- Merci Monsieur, je l'espère de toute mon âme…
Sa réponse ne se fait pas attendre, Vanessa attend le sifflement de la cravache une demi-seconde avant d'en ressentir la morsure sur son sein droit. Elle a sursauté, ne s'y attendant pas, et ne comprenant pas la raison de ce geste, ses mains se sont un instant décollées de sa nuque, mais elle les a replacées instantanément.
- Une soumise ne parle que lorsqu'on lui en a donné l'ordre, est-ce bien compris ?
- Oui, dit-elle d'une faible voix.
- Oui qui ? questionne-t-Il en frappant légèrement son sein gauche.
- Oui, Monsieur, s'empresse-t-elle de répondre.
- A partir de maintenant, tu dois m’appeler Maître.
- Oui, Maître.
- Ecarte tes jambes, intime-t-il en frappant légèrement l'intérieur de ses cuisses du bout de sa cravache.
Vanessa s'exécute sans attendre, puis l'entend passer derrière elle, le Marquis lui intime l'ordre de relever ses fesses de quelques centimètres, la position n'est pas difficile à prendre, mais au bout de quelques secondes seulement elle comprend que la tenir sera une toute autre affaire. En effet, ses épaules commencent à être douloureuses à force d'avoir les mains derrière la tête, mais cette nouvelle position tire en plus sur ses cuisses, qui malgré sa musculature et son entraînement deviennent rapidement tétanisées. Il la laisse ainsi, baladant sa cravache sur son corps au gré de ses envies, caressant ainsi sa poitrine, son ventre, ses fesses, le creux de ses reins, suivant ses courbes. Elle ressent un étrange mélange d’appréhension et de plaisir, appréhension face à cet instrument qui peut à tout moment se faire dur, et plaisir face à ces caresses du bout de la palette qu’elle ressent comme le prolongement de la main de cet homme qu’elle découvre comme elle ne l’aurait jamais imaginé.
Après plusieurs minutes de ce traitement, conservant sa cravache dans la main droite, le Noble saisit de sa main gauche la dragonne de la laisse qui pendait entre ses seins. Sans dire un mot, il tire vers l’avant, contraignant Vanessa à se mettre à quatre pattes. Il entreprend de la faire marcher ainsi, ses premiers pas dans cette position sont hésitants, elle cherche la bonne démarche, le bon timing. Il l’aide en fouettant de sa cravache son postérieur lorsque sa démarche n’est pas assez féline. Lorsque le Maître juge l’exercice suffisant, Il la fait stopper en face de la croix de Saint-André.
- Debout, ordonne-t-Il d’une voix ferme.
Vanessa se relève doucement, ses jambes, engourdies par la position à genoux et la marche à quatre pattes, peinent à retrouver toute leur stabilité. Le Marquis lui laisse le temps nécessaire, puis sans dire un mot Il la pousse vers la croix. Son ventre entre en contact avec le bois qui la compose, elle comprend immédiatement où elle se situe et prend une grande inspiration, comme si elle s’éveillait enfin. Le Maître lui prend les bras, passe un bracelet de cuir à chacun de ses poignets, puis les accroches aux extrémités de la grande croix. Il fait de même avec ses chevilles, et elle se retrouve en un instant attachée, bras et jambes écartés, offerte aux désirs de cet homme, soumise, comme dans ses plus profonds fantasmes.
- Bien, pour ta première punition je vais te laisser le privilège de choisir entre la badine, le martinet ou la cravache.
Vanessa sait qu’elle va devoir le remercier pour cette liberté de choix, pourtant ce n’est pas un cadeau pour elle, ne connaissant pas l’effet de ces instruments, elle est incapable de savoir lequel serait le moins douloureux, et donc son choix ne peut se faire qu’à l’aveugle.
- Alors lequel choisis-tu ?
- Maître, je vous remercie de cette liberté que vous m’offrez, mais je ne puis l’accepter et préfère m’en remettre à votre choix, annonce-t-elle d’une voix pleine de respect.
- Je t’ai demandé de choisir, t’en remettre à Ma décision n’est pas un choix que je t’ai laissé, accuse-t-il, bien conscient qu’elle tente de ne pas avoir à faire ce choix.
- Alors…je choisis…le…la…la badine, dit-elle dans la précipitation.
- Qu’il en soit ainsi.
Le Marquis d’Evans se dirige vers le mur où sont pendus ses accessoires, y repose la cravache et se saisit d’une fine badine assez souple avant de revenir vers Vanessa.
- Ecoute bien ! Tu vas recevoir 15 coups, tu ne devras pas crier, ni bouger, dans le cas contraire, je repartirai à zéro, autant de fois qu’il le faudra. As-tu bien compris ?
- Oui, Maître, répondit-elle d’une voix anxieuse.
Au fond d’elle-même, Vanessa espère qu’Il contienne sa force, qu’Il prenne en compte que c’est sa première fois, et qu’Il fasse en sorte qu’elle ne faillisse pas. Mais…
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