La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N° 540)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-11-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N° 540)
soumis Endymion MDE au Château - (suite de l'épisode précédent N°539) - La cérémonie du baptême d'esclave MDE -
On laissa l’esclave ainsi pendant un temps certain, replié sur ses désirs, ses plaisirs, ses envies toujours croissantes, ses réflexions intimes. Il se tourmentait l’esprit pour savoir ce qu’il dirait à Monsieur le Marquis d’Evans, une fois libéré. Il avait tant de choses à lui dire, de bien belles choses… Ce fut le Maître lui-même qui libérait son chien soumis doucement, bandelette de latex par bandelette, une par une jusqu’à que son corps nu fut entièrement rendu à l’air libre… L’esclave MDE était épuisé, mais tellement satisfait… Jamais, il n’eut à user de ce safeword qui lui avait été autorisé, jamais ses pouces n’avaient bougé d’un iota ! Il se jeta aux pieds du Maître pour lui dire ce qu’il avait à lui dire.
- Contente-toi de baiser mes pieds chien ! Garde tes impressions pour l’instant.
Monsieur Walter ici présent, attrapa le chien soumis et l’emmena sous la douche… Il put se ressourcer sous une eau autorisée chaude et bienfaitrice, puis une fois lavé et séché, Monsieur Walter, lui annonça que la cérémonie du baptême allait et pouvait commencer. Il lui installa un bandeau sur les yeux, lui intima l’ordre de poser une main sur son épaule et de le suivre. Ils commencèrent à descendre les premières marches de l’escalier. soumis Endymion se sentit vacillant, branlant, chancelant, certainement pas brillant. Son pas était hésitant, il se tint à la rampe, il avait peur de s’écrouler… oui peur, peur de lui, de ses réactions, peur de ce qui allait suivre, peur de cette cérémonie païenne, son estomac se noua… Bien qu’aveuglé, il sentit régner la pénombre dans cette grande pièce, le silence était total, il en était impressionné, plus encore vacillant.
Monsieur Walter lui indiquait la dernière marche, il posa son pied gauche sur le sol du pavé froid. A peine avait-il mis le pied droit qu'une mélopée d’une musique le saisissait, le transportait, le transcendait, l’exhortait. Une forte odeur d’encens lui parvint aux narines. Puis il y eut cette voix africaine, une femme sans doute, un rythme indigène avec des djembés peut-être un balafon, suivi de quelques notes jouées par un violoncelle, deux sons, deux mondes, des rythmes premiers et une musique classique qui jaillissaient. Ses sons, pourtant aux antipodes l’un de l’autre, s’harmonisaient à la perfection : Sankanda, Sankanda que fais-tu de moi ! Me ferais-tu renaitre ? Le voilà déborder, dépasser, sublimer, transcender, soumis Endymion MDE avait envie de danser, de se trémousser, de tournoyer de chalouper. Il se sentit tellement léger tout d’un coup, et dire qu’il y avait quelques secondes encore, Il n’arrivait pas à mettre un pied devant l’autre ! Mon Dieu que cette musique était belle, mon dieu que ces sons le transportaient. Une chaine était attachée à son collier. Il était totalement apaisé, confiant, serein, et plus encore : digne, fier et vaillant pour affronter ce dernier bout de route avant d’être baptisé. Mais pourquoi tout d’un coup cette chanson de Barbara lui revenait à l’esprit ?
‘’Elle fut longue la route, mais je l’ai faite, la route, celle-là, qui menait jusqu’à vous, et je ne suis pas parjure. Si ce soir, je vous jure que, pour vous, je l’eus fait à genoux…’’
Oui, il l’eut fait cette route, bien plus qu’à genoux ! Mais maintenant, ce n’était pas à genoux qu’on lui demandait d’avancer encore, mais bien debout (pour le moment). On tirait sur sa chaine, il marchait. Il marchait d’un pas hésitant parce qu’aveuglé, mais l’esprit libéré, l’esprit affranchi, l’esprit reposé. Il devait encore devoir affronter les épreuves d’un rituel que le Maître avait, sans aucun doute possible, construit subtilement, selon un ordre, une chronologie, des symboliques précises et bien huilées. Mais il était confiant. Il avançait décidé en se laissant guider, il avançait librement même s’il était enchainé, il avançait et me mettait à espérer. Oui ça y était, il allait pouvoir devenir, par sa volonté et son acceptation mais aussi l’aide et le soutien du Maître, un vrai slave MDE baptisé !... Les tams-tams avaient repris, il tournait et retournait, se laissait volontairement envahir par ses sons venus de ces contrées africaines reculées… jusqu’à perdre tout repère dans cette vaste salle, devant sans doute tous les Convives de Monsieur le Marquis d’Evans. La musique cessa un instant seulement pour changer de rythme, car très vite elle reprit de plus belle. Le chien soumis MDE entendit un violon jouant une mélodie soutenue qui l’incitait à se galvaniser. Cette fois-ci ce n’était pas en marchant qu’il dut poursuivre sa route mais en trottant, main sur une épaule de soumise Phryné MDE. Elle était là elle aussi, comme soumis Laïs MDE d’ailleurs. Ils ajustèrent leurs pas ensemble… Tous trois étaient extraordinairement bien… A cet instant présent, tout en trottinant, soumis Endymion MDE eut cette furieuse envie de hurler : ‘’Faites de moi ce que vous voulez, guidez-moi où vous voulez, mais, s’il vous plait, exhaussez mes souhaits ; conduisez-moi vers l’assujettissement et l’asservissement total, rien n’est plus important pour mon humble existence, j’y suis vraiment prêt ce soir !’’. Quand tout d’un coup une voix laconique, une voix qu’il aurait reconnu parmi n’importe lesquelles et venue de nulle part, parvint aux oreilles de l’esclave MDE :
- A plat ventre Mes chiennes ! ordonna Monsieur le Marquis d’Evans
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les trois esclaves MDE se mirent à terre sur ce pavé, tels des vers, des larves. Ils avançaient en rampant lentement, sous les regards de tous ceux présents. C’était complètement libres et déterminés, qu’ils exhibaient pleinement leur soumission. Ils étaient tous trois convaincus de prendre la bonne direction. Ils étaient prêts, Ils en étaient sûrs et certains désormais. Ils ne ressentaient même pas l’once d’un doute, d’un outrage. Oui, ils rampaient vers cette lumière que tendait le Maître. Oui, Ils lui cédaient leur être tout entier quels que soient les humiliations, les privations, les entrainements et les châtiments qu’il exigerait demain ! Ils avaient, tous les trois, pleine conscience que pour chacun, leur corps, leur esprit ne leur appartenait plus, qu’ils étaient totalement propriété du Maître, Monsieur le Marquis.
- Mettez-vous à genoux désormais Mes chiennes !
Monsieur le Marquis d’Evans approcha de Ses esclaves, vers ses deux femelles d’abord. Il posa Ses mains sur leurs têtes courbées vers le sol. Un grand baquet d’eau fut immédiatement posé devant elles par deux esclaves.
- Mes deux chiennes, je vous baptise toutes les deux, toi, par ma volonté, tu porteras définitivement et désormais officiellement dans Mon Cheptel, le nom de soumise Phryné MDE et toi celui de soumise Laïs MDE. Soyez fières de porter ces noms que j’ai choisis pour vous. Ils proviennent tous deux de la mythologie de la Grèce Antique, et vous savez combien j’aime cette période historique ! Soyez fière, plus encore, de porter mes Nobles Initiales MDE. Je les distribue rarement, seulement à celles et ceux qui ont mérité Mon attention, une attention particulière, pour celles et ceux les plus méritants.
Le Maître se tut longuement….
- Voulez-vous vous exprimer Mes chiennes ? Vous y êtes autorisés…
Soumise Phryné MDE releva la tête quelques secondes, elle tenta de dire quelques mots, mais sa forte émotion l’emporta. Elle était tellement heureuse que des grosses larmes coulèrent sous ses joues. Soumis Laïs MDE ne put elle non plus exprimer le moindre mot. Elle aussi fondit en larmes, c’était pour elles, un accomplissement, la suprême récompense... Le privilège, l’honneur de vivre et d’être à Ses pieds uniquement pour satisfaire le Maître et cela, jusqu’à la fin de leurs jours…
- Votre émotion à plus de valeur pour moi que tout grand discours ! Tendez vos mains dans les miennes, voyez en ce geste toute une symbolique, vous vous remettez à Moi, rien qu’à Moi, pour toujours.
- Merci… Merci Monsieur le Marquis d’Evans ! lança soumise Phryné MDE entre deux sanglots. C’est le plus beau jour de mon humble vie…
- Maître, je suis fière de vous appartenir, à vie, désormais ! reprit soumise Laïs MDE, elle aussi étouffée par des spasmes de joie sincères et véritables.
Le Maître prit entre Ses mains la tête de soumise Phryné MDE et par trois fois la plongea dans le baquet rempli d’eau. Il opéra de la même façon avec soumise Laïs MDE.
- Vous voilà baptisez mes chiennes femelles, j’attends de vous des efforts, de la persévérance et bien d’autres choses encore. Soyez fières d’être Ma pleine et entière propriété pour tout le restant de votre vie.
Monsieur le Marquis d’Evans ensuite s’approcha de soumis Endymion MDE. Il lui imposa les mains sur la tête et lui demanda s’il avait lui aussi suffisamment cheminé, s’il était prêt à recevoir cette onction païenne BDSM, s’il voulait poursuivre sur ces chemins de soumission.
- Oui Maître Vénéré, j’y suis prêt de toutes mes forces, rien ne pourrait me rendre aussi heureux
- Bien, as-tu quelque chose d’autre à me déclarer ? Tu es autorisé à t’exprimer…
- Si vous me le permettez Maître, j’ai quelques mots à vous dire
- Bien, je t’écoute alors !
Pendant qu’il avait été si solidement contraint, soumis Endymion MDE avait préparé un petit texte. Allait-il pouvoir le réciter ? Son émotion était si grande… son esprit chaloupait, il se lança malgré tout :
- C’est nu et à genoux, devant Vous Maître, par Vous, affranchi de beaucoup de doutes et aliénations intimes, me voici aujourd’hui, apaisé, confiant et serein, fort de ce que vous m’avez enseigné. Libre et heureux d’avoir été votre slave, librement fondé à espérer le rester pour toujours, je fais le serment solennel de renouveler et densifier mon engagement auprès de Vous. Mieux encore que je n’aie pu le faire, je veux vous servir et persévérer dans la totale satisfaction de vos exigences, plus encore j’accepte de vous, frustration et privation, Entraînement et châtiment. Au-delà de la promesse d’une ténacité sans faille, je m’engage à vous dédier désormais, d’un signe, d’une pensée ou d’un acte, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de mon humble existence éveillée…
soumis Endymion MDE reprit sa respiration, avala sa salive pour continuer toujours avec autant d’émotions dans sa voix :
-… Mon corps et mon esprit vous appartiennent totalement, je vous appartiens, si tel est Votre désir de me garder auprès de Vous…
Soumis Endymion avait réussi, il avait pu sortir son texte, en forme de serment d’allégeance d’un trait, sans même hésiter. Sans un mot, le Maître lui attrapa les mains, les mit dans les siennes. Belle image ! N’était-ce point un signe d’accompagnement, une ressource insoupçonnée, une disponibilité, de la générosité, mais aussi quelque part un peu de tendresse ? Enfin, c’est comme ça que soumis Endymion le percevais ce soir ! Et il en ressentit une infinie reconnaissance…
- Pose maintenant tes mains ici !
Là, juste devant lui, il saisissait le rebord d’un bac semi-rigide, les mains du Maître se posèrent sur sa tête, L’esclave MDE se laissa porter…
- Soit confiant Mon chien, par trois fois tu vas retenir ta respiration, les deux premières fois pendant dix secondes, la troisième fois quinze secondes, allez laisse-toi faire, bloque ta respiration !
Confiant, soumis Endymion l’était, plus que jamais, Il inspirait profondément et retint sa respiration. Sa tête toute entière était plongée et immergée dans ce baquet d’eau tiède. Le Maître comptait, tout en maintenant la tête sous l’eau, l’esclave MDE se laissa tranquillement faire puis se redressa, souffla. Il se sentit comme lavé de sa vie antérieure !
- Allez bloque ta respiration une seconde fois
Même opération que précédemment, sauf que le Maître lui maintenait la tête que d’une seule main, de l’autre, il éclaboussait le dos de son chien soumis puis le laissait se redresser et souffler. Il se sentit comme purifié pour sa vie future !
- Allez quinze secondes cette fois-ci
Le Maître décomptait tranquillement, tout en arrosant plus copieusement encore son dos, ses épaules, sa main lui libéra la tête, l’esclave MDE resta encore une seconde ou deux au fond de cette bassine, puis se redressa, souffla. Il se sentit RENAITRE ! Comme il était heureux, le Maître l’embrassa sur le front en lui disant :
- Tu es soumis Endymion MDE, voici désormais définitivement ton nom, tu seras donc désormais mon slave MDE, toujours fidèle et soumis à Mes Nobles Pieds !
Son bandeau fut enlevé, des larmes lui montèrent aux yeux, heureusement dissimulées par ces gouttes d’eau glissant encore sur son visage… Adieu compelled, bonjour soumis Endymion MDE ! Tous les convives restés silencieux le temps de cette cérémonie applaudirent à tout rompre… Une belle cérémonie, marquée par beaucoup d’émotions et de sincérité, avec préalablement des temps durs, et jouissifs, des temps incroyablement bons… Les trois esclaves MDE eurent mal à retrouver leurs esprits, ils purent se lever et fait très exceptionnel, ils furent autorisés à prendre une coupe de champagne…
(A suivre…)
On laissa l’esclave ainsi pendant un temps certain, replié sur ses désirs, ses plaisirs, ses envies toujours croissantes, ses réflexions intimes. Il se tourmentait l’esprit pour savoir ce qu’il dirait à Monsieur le Marquis d’Evans, une fois libéré. Il avait tant de choses à lui dire, de bien belles choses… Ce fut le Maître lui-même qui libérait son chien soumis doucement, bandelette de latex par bandelette, une par une jusqu’à que son corps nu fut entièrement rendu à l’air libre… L’esclave MDE était épuisé, mais tellement satisfait… Jamais, il n’eut à user de ce safeword qui lui avait été autorisé, jamais ses pouces n’avaient bougé d’un iota ! Il se jeta aux pieds du Maître pour lui dire ce qu’il avait à lui dire.
- Contente-toi de baiser mes pieds chien ! Garde tes impressions pour l’instant.
Monsieur Walter ici présent, attrapa le chien soumis et l’emmena sous la douche… Il put se ressourcer sous une eau autorisée chaude et bienfaitrice, puis une fois lavé et séché, Monsieur Walter, lui annonça que la cérémonie du baptême allait et pouvait commencer. Il lui installa un bandeau sur les yeux, lui intima l’ordre de poser une main sur son épaule et de le suivre. Ils commencèrent à descendre les premières marches de l’escalier. soumis Endymion se sentit vacillant, branlant, chancelant, certainement pas brillant. Son pas était hésitant, il se tint à la rampe, il avait peur de s’écrouler… oui peur, peur de lui, de ses réactions, peur de ce qui allait suivre, peur de cette cérémonie païenne, son estomac se noua… Bien qu’aveuglé, il sentit régner la pénombre dans cette grande pièce, le silence était total, il en était impressionné, plus encore vacillant.
Monsieur Walter lui indiquait la dernière marche, il posa son pied gauche sur le sol du pavé froid. A peine avait-il mis le pied droit qu'une mélopée d’une musique le saisissait, le transportait, le transcendait, l’exhortait. Une forte odeur d’encens lui parvint aux narines. Puis il y eut cette voix africaine, une femme sans doute, un rythme indigène avec des djembés peut-être un balafon, suivi de quelques notes jouées par un violoncelle, deux sons, deux mondes, des rythmes premiers et une musique classique qui jaillissaient. Ses sons, pourtant aux antipodes l’un de l’autre, s’harmonisaient à la perfection : Sankanda, Sankanda que fais-tu de moi ! Me ferais-tu renaitre ? Le voilà déborder, dépasser, sublimer, transcender, soumis Endymion MDE avait envie de danser, de se trémousser, de tournoyer de chalouper. Il se sentit tellement léger tout d’un coup, et dire qu’il y avait quelques secondes encore, Il n’arrivait pas à mettre un pied devant l’autre ! Mon Dieu que cette musique était belle, mon dieu que ces sons le transportaient. Une chaine était attachée à son collier. Il était totalement apaisé, confiant, serein, et plus encore : digne, fier et vaillant pour affronter ce dernier bout de route avant d’être baptisé. Mais pourquoi tout d’un coup cette chanson de Barbara lui revenait à l’esprit ?
‘’Elle fut longue la route, mais je l’ai faite, la route, celle-là, qui menait jusqu’à vous, et je ne suis pas parjure. Si ce soir, je vous jure que, pour vous, je l’eus fait à genoux…’’
Oui, il l’eut fait cette route, bien plus qu’à genoux ! Mais maintenant, ce n’était pas à genoux qu’on lui demandait d’avancer encore, mais bien debout (pour le moment). On tirait sur sa chaine, il marchait. Il marchait d’un pas hésitant parce qu’aveuglé, mais l’esprit libéré, l’esprit affranchi, l’esprit reposé. Il devait encore devoir affronter les épreuves d’un rituel que le Maître avait, sans aucun doute possible, construit subtilement, selon un ordre, une chronologie, des symboliques précises et bien huilées. Mais il était confiant. Il avançait décidé en se laissant guider, il avançait librement même s’il était enchainé, il avançait et me mettait à espérer. Oui ça y était, il allait pouvoir devenir, par sa volonté et son acceptation mais aussi l’aide et le soutien du Maître, un vrai slave MDE baptisé !... Les tams-tams avaient repris, il tournait et retournait, se laissait volontairement envahir par ses sons venus de ces contrées africaines reculées… jusqu’à perdre tout repère dans cette vaste salle, devant sans doute tous les Convives de Monsieur le Marquis d’Evans. La musique cessa un instant seulement pour changer de rythme, car très vite elle reprit de plus belle. Le chien soumis MDE entendit un violon jouant une mélodie soutenue qui l’incitait à se galvaniser. Cette fois-ci ce n’était pas en marchant qu’il dut poursuivre sa route mais en trottant, main sur une épaule de soumise Phryné MDE. Elle était là elle aussi, comme soumis Laïs MDE d’ailleurs. Ils ajustèrent leurs pas ensemble… Tous trois étaient extraordinairement bien… A cet instant présent, tout en trottinant, soumis Endymion MDE eut cette furieuse envie de hurler : ‘’Faites de moi ce que vous voulez, guidez-moi où vous voulez, mais, s’il vous plait, exhaussez mes souhaits ; conduisez-moi vers l’assujettissement et l’asservissement total, rien n’est plus important pour mon humble existence, j’y suis vraiment prêt ce soir !’’. Quand tout d’un coup une voix laconique, une voix qu’il aurait reconnu parmi n’importe lesquelles et venue de nulle part, parvint aux oreilles de l’esclave MDE :
- A plat ventre Mes chiennes ! ordonna Monsieur le Marquis d’Evans
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les trois esclaves MDE se mirent à terre sur ce pavé, tels des vers, des larves. Ils avançaient en rampant lentement, sous les regards de tous ceux présents. C’était complètement libres et déterminés, qu’ils exhibaient pleinement leur soumission. Ils étaient tous trois convaincus de prendre la bonne direction. Ils étaient prêts, Ils en étaient sûrs et certains désormais. Ils ne ressentaient même pas l’once d’un doute, d’un outrage. Oui, ils rampaient vers cette lumière que tendait le Maître. Oui, Ils lui cédaient leur être tout entier quels que soient les humiliations, les privations, les entrainements et les châtiments qu’il exigerait demain ! Ils avaient, tous les trois, pleine conscience que pour chacun, leur corps, leur esprit ne leur appartenait plus, qu’ils étaient totalement propriété du Maître, Monsieur le Marquis.
- Mettez-vous à genoux désormais Mes chiennes !
Monsieur le Marquis d’Evans approcha de Ses esclaves, vers ses deux femelles d’abord. Il posa Ses mains sur leurs têtes courbées vers le sol. Un grand baquet d’eau fut immédiatement posé devant elles par deux esclaves.
- Mes deux chiennes, je vous baptise toutes les deux, toi, par ma volonté, tu porteras définitivement et désormais officiellement dans Mon Cheptel, le nom de soumise Phryné MDE et toi celui de soumise Laïs MDE. Soyez fières de porter ces noms que j’ai choisis pour vous. Ils proviennent tous deux de la mythologie de la Grèce Antique, et vous savez combien j’aime cette période historique ! Soyez fière, plus encore, de porter mes Nobles Initiales MDE. Je les distribue rarement, seulement à celles et ceux qui ont mérité Mon attention, une attention particulière, pour celles et ceux les plus méritants.
Le Maître se tut longuement….
- Voulez-vous vous exprimer Mes chiennes ? Vous y êtes autorisés…
Soumise Phryné MDE releva la tête quelques secondes, elle tenta de dire quelques mots, mais sa forte émotion l’emporta. Elle était tellement heureuse que des grosses larmes coulèrent sous ses joues. Soumis Laïs MDE ne put elle non plus exprimer le moindre mot. Elle aussi fondit en larmes, c’était pour elles, un accomplissement, la suprême récompense... Le privilège, l’honneur de vivre et d’être à Ses pieds uniquement pour satisfaire le Maître et cela, jusqu’à la fin de leurs jours…
- Votre émotion à plus de valeur pour moi que tout grand discours ! Tendez vos mains dans les miennes, voyez en ce geste toute une symbolique, vous vous remettez à Moi, rien qu’à Moi, pour toujours.
- Merci… Merci Monsieur le Marquis d’Evans ! lança soumise Phryné MDE entre deux sanglots. C’est le plus beau jour de mon humble vie…
- Maître, je suis fière de vous appartenir, à vie, désormais ! reprit soumise Laïs MDE, elle aussi étouffée par des spasmes de joie sincères et véritables.
Le Maître prit entre Ses mains la tête de soumise Phryné MDE et par trois fois la plongea dans le baquet rempli d’eau. Il opéra de la même façon avec soumise Laïs MDE.
- Vous voilà baptisez mes chiennes femelles, j’attends de vous des efforts, de la persévérance et bien d’autres choses encore. Soyez fières d’être Ma pleine et entière propriété pour tout le restant de votre vie.
Monsieur le Marquis d’Evans ensuite s’approcha de soumis Endymion MDE. Il lui imposa les mains sur la tête et lui demanda s’il avait lui aussi suffisamment cheminé, s’il était prêt à recevoir cette onction païenne BDSM, s’il voulait poursuivre sur ces chemins de soumission.
- Oui Maître Vénéré, j’y suis prêt de toutes mes forces, rien ne pourrait me rendre aussi heureux
- Bien, as-tu quelque chose d’autre à me déclarer ? Tu es autorisé à t’exprimer…
- Si vous me le permettez Maître, j’ai quelques mots à vous dire
- Bien, je t’écoute alors !
Pendant qu’il avait été si solidement contraint, soumis Endymion MDE avait préparé un petit texte. Allait-il pouvoir le réciter ? Son émotion était si grande… son esprit chaloupait, il se lança malgré tout :
- C’est nu et à genoux, devant Vous Maître, par Vous, affranchi de beaucoup de doutes et aliénations intimes, me voici aujourd’hui, apaisé, confiant et serein, fort de ce que vous m’avez enseigné. Libre et heureux d’avoir été votre slave, librement fondé à espérer le rester pour toujours, je fais le serment solennel de renouveler et densifier mon engagement auprès de Vous. Mieux encore que je n’aie pu le faire, je veux vous servir et persévérer dans la totale satisfaction de vos exigences, plus encore j’accepte de vous, frustration et privation, Entraînement et châtiment. Au-delà de la promesse d’une ténacité sans faille, je m’engage à vous dédier désormais, d’un signe, d’une pensée ou d’un acte, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de mon humble existence éveillée…
soumis Endymion MDE reprit sa respiration, avala sa salive pour continuer toujours avec autant d’émotions dans sa voix :
-… Mon corps et mon esprit vous appartiennent totalement, je vous appartiens, si tel est Votre désir de me garder auprès de Vous…
Soumis Endymion avait réussi, il avait pu sortir son texte, en forme de serment d’allégeance d’un trait, sans même hésiter. Sans un mot, le Maître lui attrapa les mains, les mit dans les siennes. Belle image ! N’était-ce point un signe d’accompagnement, une ressource insoupçonnée, une disponibilité, de la générosité, mais aussi quelque part un peu de tendresse ? Enfin, c’est comme ça que soumis Endymion le percevais ce soir ! Et il en ressentit une infinie reconnaissance…
- Pose maintenant tes mains ici !
Là, juste devant lui, il saisissait le rebord d’un bac semi-rigide, les mains du Maître se posèrent sur sa tête, L’esclave MDE se laissa porter…
- Soit confiant Mon chien, par trois fois tu vas retenir ta respiration, les deux premières fois pendant dix secondes, la troisième fois quinze secondes, allez laisse-toi faire, bloque ta respiration !
Confiant, soumis Endymion l’était, plus que jamais, Il inspirait profondément et retint sa respiration. Sa tête toute entière était plongée et immergée dans ce baquet d’eau tiède. Le Maître comptait, tout en maintenant la tête sous l’eau, l’esclave MDE se laissa tranquillement faire puis se redressa, souffla. Il se sentit comme lavé de sa vie antérieure !
- Allez bloque ta respiration une seconde fois
Même opération que précédemment, sauf que le Maître lui maintenait la tête que d’une seule main, de l’autre, il éclaboussait le dos de son chien soumis puis le laissait se redresser et souffler. Il se sentit comme purifié pour sa vie future !
- Allez quinze secondes cette fois-ci
Le Maître décomptait tranquillement, tout en arrosant plus copieusement encore son dos, ses épaules, sa main lui libéra la tête, l’esclave MDE resta encore une seconde ou deux au fond de cette bassine, puis se redressa, souffla. Il se sentit RENAITRE ! Comme il était heureux, le Maître l’embrassa sur le front en lui disant :
- Tu es soumis Endymion MDE, voici désormais définitivement ton nom, tu seras donc désormais mon slave MDE, toujours fidèle et soumis à Mes Nobles Pieds !
Son bandeau fut enlevé, des larmes lui montèrent aux yeux, heureusement dissimulées par ces gouttes d’eau glissant encore sur son visage… Adieu compelled, bonjour soumis Endymion MDE ! Tous les convives restés silencieux le temps de cette cérémonie applaudirent à tout rompre… Une belle cérémonie, marquée par beaucoup d’émotions et de sincérité, avec préalablement des temps durs, et jouissifs, des temps incroyablement bons… Les trois esclaves MDE eurent mal à retrouver leurs esprits, ils purent se lever et fait très exceptionnel, ils furent autorisés à prendre une coupe de champagne…
(A suivre…)
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